L'actualité

L’année 2020 révèle que plus de la moitié des véhicules utilitaires légers n’ont pas passé leur contrôle de pollution, censé être complémentaire au contrôle technique 11 à 12 mois après ce dernier.
Définition contrôle technique
Le contrôle technique est une révision mécanique d’un véhicule. Le contrôle de pollution vise à vérifier que les gazs d’échappement du véhicule sont conformes aux normes anti-pollution en vigueur.
Un nombre inquiétant de contrôles pollution non réalisés
Un utilitaire léger, aussi appelé VUL, est un véhicule conçu pour le transport de marchandises, dont le PTAC (poids total autorisé en charge) n’excède pas 3,5 tonnes, dont la longueur n’excède pas 12 mètres et dont la largeur maximum est de 2,55 mètres.
Il s’avère que cette catégorie doit effectuer un contrôle anti-pollution dès qu’elle dépasse l’âge de 4 ans, et cela 11 à 12 mois après le contrôle technique. On retrouve dans cette dernière les Berlingo, les Renault Kangoo ou les Peugeot Bipper.
En 2019, 2,5 millions de contrôles techniques ont été effectués pour des véhicules utilitaires légers. On devrait donc comptabiliser le même nombre de contrôles pollution pour l’année 2020, mais il n’en est rien : seulement 1 245 880 contrôles pollution ont été réalisés. Cela signifie que près de la moitié des véhicules utilitaires légers ayant passé un contrôle technique ont omis de passer le contrôle pollution. Entre l’année 2019 et l’année 2020, on voit que le taux de contrôles pollution chute d’environ 20%.
Que cela soit fait de manière volontaire, ou involontaire par oubli ou méconnaissance de la loi, la fin finalité reste la même : ne pas faire un contrôle pollution revient à enfreindre les règles, et donc d’être passible d’une amende. Ces comportements mettent également en danger les autres usagers de la route, et dans le cas présent, l’environnement. Les véhicules utilitaires légers sont connus pour être beaucoup utilisés, notamment dans les centres-villes afin de réaliser des livraisons.
Ce parc de véhicules nécessite des contrôles fréquents, comme le montrent les statistiques du contrôle technique : 11% des véhicules utilitaires légers doivent revenir en contre-visite après un contrôle technique contre seulement 4% des véhicules particuliers. Ces chiffres démontrent le besoin de vérification régulière des véhicules concernant leur mécanique mais également leur niveau de pollution. Plus les véhicules utilitaires légers prennent de l’âge, plus le taux de contre-visite augmente. Il faut donc impérativement surveiller ces véhicules, et s’aviser qu’ils font leur contrôle pollution, car ils peuvent être à l’origine de réels dangers sur les routes françaises. De plus, le contrôle pollution est bénéfique pour le bon fonctionnement du véhicule, et permet en général de l’utiliser plus longtemps grâce aux régulations réalisées régulièrement. Le CNP propose donc de fusionner deux calendriers : celui des véhicules utilitaires légers, et celui des poids lourds. Cette action permettrait de renforcer la sécurité routière et réduire la pollution.
En quoi consiste le contrôle pollution ?
Les véhicules utilitaires doivent effectuer un contrôle pollution tous les ans. Ce contrôle vise à vérifier plusieurs points :
- Mesure du taux de monoxyde de carbone du gaz d’échappement
- Mesure de la proportion entre l’air et le carburant du gaz d’échappement
- Mesure de l’opacité du gaz d’échappement
- Contrôle du réservoir de carburant et ses conduits
- Contrôle du système de suppression du bruit
- Contrôle du tuyau d’échappement et son silencieux
- Contrôle de l’OBD (système électronique qui détecte les défauts et les pannes du moteur liés aux émissions de gaz d'échappement)
Si ces points comportent des défauts et/ou des défaillances, le véhicule doit revenir pour une contre visite. Le prix du contrôle pollution est d’environ trente euros.

L’association sécurité et réparation automobile (SRA) a publié, comme chaque trimestre, une étude sur le montant des pièces détachées permettant de réparer les 206 automobiles les plus accidentées en France. Il en ressort que l’année 2020 a été marquée par une augmentation importante du prix des pièces détachées, que les compagnies d’assurance auto voient d’un très mauvais œil.
Rappel : Qu’est-ce que la SRA ?
L’association Sécurité et Réparation Automobile (ou SRA) est, depuis 1977, une association dont la volonté est de promouvoir, au sein du marché de l’assurance et auprès des professionnel de l’automobile, les études et de mettre en œuvre les actions permettant de limiter le nombre et le coût des accidents de la route dans l’intérêt des assurés.
Une augmentation du prix des pièces détachées des automobiles très importante en 2020
Dans son observation des prix et des tarifs affichés dans le cadre de la réparation des véhicules, la SRA indique que le montant des pièces détachées a augmenté de 5,9% durant les 12 derniers mois. De même, le coût moyen de la main-d'œuvre a augmenté de 3,3% sur les tarifs de main-d'œuvre pratiqués dans les garages automobiles. Enfin, les frais moyens associés à la peinture ont également augmenté de 4,4% sur les 12 derniers mois.
Cette augmentation s’explique notamment par une hausse des prix des pièces proposées par les constructeurs automobiles qui ont également augmenté de 4,4% en moyenne. Le coût de certaines pièces proposées par Citroën ou encore Peugeot, par exemple, a notamment augmenté trois fois de prix en 2020.
De même, les nombreux ajouts d’équipements, de capteurs et de pièces électroniques sur les véhicules récents participent activement à cette augmentation moyenne des frais de réparation, puisque les dommages provoqués par une collision nécessitent généralement le remplacement de plus de pièces, et à un tarif plus onéreux.
Des augmentation dont la répercussion se fait ressentir du côté des compagnies d’assurance auto
Si ces augmentations du prix des pièces détachées des automobiles ainsi que de la main d'œuvre dans les garages impactent les usagers, elles impactent également les compagnies d'assurance auto. En effet, puisque les assureurs doivent chaque année payer les frais de réparation d’un grand nombre de véhicules, cette augmentation du prix moyen de chaque pièce vient donc gonfler encore un peu plus le coût de ces réparations.
Si certaines compagnies d’assurance auto ont annoncé un gel du montant de leurs indemnisations pour 2021, les assurés devraient tout de même connaître une hausse des tarifs de leur assurance auto se situant entre 1,5% et 2% par rapport à l’année précédente, qui est justifiée en partie par cette augmentation importante des frais de réparation des voitures.

Si tous les conducteurs savent que faire immatriculer un véhicule motorisé a un coût, tous ne savent pas forcément que le montant qu’ils devront verser afin de faire réaliser une carte grise n’est pas toujours le même d’une année à l’autre, et qu’il dépend de différentes taxes dont le prix peut varier en fonction du lieu où sera réalisé le certificat d’immatriculation ou encore des émissions de CO2 rejetées par le véhicule.
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Comment est réalisé le calcul du coût de la carte grise d’une voiture ?
Le montant associé à la réalisation de la carte grise d’un véhicule s'articule autour de 4 taxes différentes ainsi que d’une redevance :
- une taxe fixe
- une taxe sur la formation professionnelle dans les transports
- une taxe régionale
- une taxe sur les véhicules polluant
- une redevance pour permettre l’acheminement de la carte grise
La taxe fixe
Tous les usagers de la route qui souhaitent faire établir une carte grise pour un véhicule doivent payer une taxe fixe dont le montant est de 11 euros. Certaines catégories de véhicules ainsi que certaines opérations restent cependant exemptées de versement de cette taxe fixe. C’est notamment le cas des opérations de changement d’adresse sur le document, d’usurpation de numéro d’immatriculation, etc ...
La taxe régionale
La seconde taxe que les conducteurs doivent inclure dans le montant de la création de leur certificat d’immatriculation est la taxe régionale, dont le montant est décidé par le conseil régional. Pour connaître le montant de leur taxe régionale, les conducteurs doivent donc multiplier le montant de la taxe d’un cheval fiscal par la puissance fiscale du véhicule. En plus de varier d’une région à une autre, le montant de cette taxe dépendra également du type de véhicule, à savoir s’il s’agit d’un véhicule propre, d’un véhicule dit propre ou d’un véhicule fonctionnant aux carburants fossiles.
La taxe sur les véhicules polluants
La taxe sur les véhicules polluants est un malus financier que les propriétaires d’un véhicule doivent payer lors de leur première immatriculation. Cette taxe s’applique à tous les véhicules de tourisme appartenant à la catégorie M1 ainsi que les véhicules de la catégorie N1 (possédant 5 places et une carrosserie de type camion pick-up) destinés à l’exploitation des remontées mécaniques et des domaines skiables, ainsi que ceux destinés au transport des voyageurs, leurs bagages et leurs biens.
Le montant de ce malus, quant à lui, est calculé soit :
- en fonction du taux d’émissions de CO2 par kilomètre si la voiture a fait l’objet d’une réception communautaire européenne
- en fonction de sa puissance administrative exprimée en chevaux-vapeur si le véhicule n’a pas fait l’objet d’une réception communautaire
Le montant maximum de ce malus atteindra 30 000 euros pour les véhicules émettant plus de 218g de CO2 par kilomètre ainsi que pour ceux dont la puissance administrative est de 21 chevaux-vapeur ou plus.
La taxe sur la formation professionnelle dans les transports
Cette taxe ne concerne que les véhicules utilitaires, c'est-à-dire destinés aux transports de marchandises ainsi qu’aux transports en commun. Le montant de cette taxe pourra aller de 34 euros à 285 euros en fonction du PTAC du véhicule.
La redevance pour l’acheminement de la carte grise
Enfin, l’usager souhaitant faire établir une nouvelle carte grise doit verser une redevance fixe de 2,76 euros destinée à couvrir les frais d’envoi de la carte grise jusqu’à son domicile.
Quel est le prix d’une carte grise en 2021 ?
Comme pour les années précédentes, il n’y a pas de prix fixe pour les certificats d’immatriculation en 2021. Les usagers qui souhaitent savoir quel montant leur sera demandé au début de l’année 2021 pour faire immatriculer devront donc recueillir l’ensemble des informations liées à leur véhicule ainsi qu’à la région où doit être établi le document d’immatriculation pour le calculer eux-mêmes, ou bien réaliser une simulation du coût de leur certificat d’immatriculation.

Depuis la fin de l’année 2020, les rumeurs vont de bon train à propos d’un potentiel accord entre Apple et Hyundai qui conduirait à la construction d’une voiture Apple autonome, supposée démarrer en 2024. Le modèle en question ainsi que son logiciel et son matériel seraient contrôlables par Apple : une véritable Apple car serait-elle en cours d’édification ?
Définition véhicule autonome
Un véhicule autonome est une voiture automatisée capable de rouler sans conducteur ni aucune intervention humaine sur la voie publique, dans n’importe quelle situation.
L’accord entre Apple et Hyundai
Même si rien n’est encore signé, de nombreuses sources et notamment un journaliste du magazine CNBC avancent qu’une discussion aurait lieu depuis le mois de décembre 2020 entre la firme Apple et le constructeur automobile Hyundai, afin de créer une voiture autonome Apple. La construction prendrait place dans l’usine Kia de West Point en Georgie. Plusieurs hypothèses circulent : la première insinue le fait qu’Apple veut créer son propre véhicule autonome, la deuxième qu’Apple un logiciel dans une voiture Hyundai. L’article du journaliste CNBC semble opter pour la première hypothèse. Ce que souhaite l’entreprise à la pomme, c’est créer une voiture dont l’entreprise pourrait contrôler le logiciel et le matériel, donc 100% Apple qui lui permettrait de gérer l’expérience utilisateur. La construction, encore en discussion, devrait prendre effet courant l’année 2024.
Un véhicule autonome et électrique
Le souhait d’Apple serait de créer des véhicules 100% autonomes et électriques. Ce véhicule, en plus de servir pour les particuliers, pourrait également être utilisé pour mettre en place un service de taxis autonomes ou un service de livraison à domicile. Les opportunités sont multiples et risquent de faire de la concurrence au géant Tesla.

Dans une étude récemment publiée par la MAAF, les jeunes conducteurs ont pu notamment répondre sur leurs habitudes de consommation d’alcool et de drogue associée à la conduite. Des habitudes qui ont, pour certaines, un impact direct sur les chiffres liés aux accidents de la route chez les 18-24 ans, qui restent la première cause de mortalité chez les jeunes appartenant à cette tranche d’âge.
Les chiffres des jeunes conducteurs liés à la drogue et à l’alcool en 2020
Les jeunes âgés de 18 à 24 ans ont été 51% à consommer de l’alcool au moins une fois par semaine, soit 10 points de plus qu’en 2018. De même, 32% des jeunes ont déclaré avoir fumé du cannabis en 2020, dont 17% qui en consomment chaque semaine, soit 6% de plus qu’en 2018. De même, ils sont 26% à avoir consommé au moins une fois du MDMA, du LSD ou de la cocaïne, ce qui représente 11% de plus qu’en 2018.
Toujours d’après cette étude publiée par la MAAF, 43% des conducteurs âgés de 18 à 24 ans ont déjà conduit sous l’influence de la drogue ou de l’alcool. De plus, lorsque ces jeunes usagers de la route conduisent sous l’influence de la drogue ou de l’alcool, ils sont 61% à avoir plus peur des risques d’accident que d’être contrôlés par la police (32%).
Cependant, 77% des conducteurs âgés de 18 à 24 ans refusent systématiquement d’être reconduits jusque chez eux par un ami ayant bu trop d’alcool ou pris de la drogue. De même, ils sont 46% à préférer dormir sur place après une fête plutôt que de devoir reprendre la route après avoir bu. Ils sont malgré tout 34% à avoir déjà conduit un deux-roues pour rentrer après avoir consommé de l’alcool ou de la drogue.
Enfin, les jeunes usagers de la route ont également confirmé que l’usage du téléphone était une autre de leurs mauvaises habitudes au volant puisqu’ils sont 58% à s’en servir pendant qu’ils conduisent.
L’accidentalité routière des 18-24 ans fortement réduite par la crise sanitaire
La crise sanitaire a eu un impact non négligeable sur le taux de mortalité des 18-24 ans suite à un accident de la route. Les deux périodes de confinement ont notamment vu la fréquentation des différents réseaux routiers français diminuer drastiquement, entraînant avec elle une diminution du nombre de tués et de blessés sur les routes.
D’après le bilan 2020 de la sécurité routière, et malgré une diminution de 104 du nombre de jeunes tués dans un accident de la route par rapport à l’année précédente, le nombre de décès par million d’habitants a atteint 85 en 2020, là où la moyenne toutes catégories d’âges confondues se situe à 39 tués par million d’habitants. Néanmoins, cette baisse reste encourageante car elle suit la baisse globale du nombre de décès sur les routes par rapport à 2019, et continue de s’éloigner des tristes chiffres de l’année 2010, durant laquelle pas moins de 831 jeunes de 18 à 24 ans avaient trouvé la mort sur les routes.

Le 1er février 2021 avait lieu l’augmentation tarifaire annuelle des péages français. Cette augmentation a été relevée comme étant la plus faible depuis 20 ans. Les 41000 tarifs sont chaque année revus par les sociétés privées d’autoroutes et validés par l’Etat.
Définition péage
En France, les péages existent depuis les années 60. Gérés par des compagnies privées, ces péages étaient destinés à être provisoires afin de rentabiliser les coûts de construction des infrastructures des autoroutes. Ils sont finalement devenus permanents.
La hausse tarifaire de 2021
Certes, les péages ont très peu augmenté cette année, mais il n’empêche qu’ils ont augmenté quand même. Cette hausse s’explique par deux raisons principales :
- En 2015, Ségolène Royal avait demandé un gel tarifaire concernant l’augmentation constante des prix des péages sur les autoroutes françaises. Cette action, plus tard considérée comme illégale, avait entraîné un retard concernant l’amortissement des coûts des infrastructures et des budgets. Il avait donc été décidé via un accord entre les sociétés privées et l’Etat français que les effets du gel seraient rattrapés en étalant une hausse de tarif entre 2019 et 2023. Il résulte cette année d’une augmentation de 0,20%.
- Cette année 2021 marque l’arrivée de nouveaux investissements dans le parc autoroutier. L’Etat a donc décidé d’augmenter les tarifs des péages de 0,21% afin d’amortir ces investissements. Ces investissements sont inscrits dans le Plan d’Investissement Autoroutier datant de 2016.
Cette hausse est reconnue comme la plus faible depuis 20 ans, et est deux fois inférieure à la hausse des péages de l’année 2020, qui était égale à 0,82% et qui représentait déjà l’année dernière la plus faible hausse depuis 10 ans.
Chaque année, les tarifs des péages augmentent : ces modifications tarifaires sont liées aux contrats des sociétés privées et de l'État. Il faut souligner que les tarifs augmentent moins vite depuis que le parc autoroutier est devenu privé : avant, les autoroutes étaient gérées par l’Etat. Entre les années 2000 et 2006, la hausse des tarifs annuelle était de 2,1% pour seulement 1,5% entre 2006 et 2021. Dans ce dernier laps de temps, il faut bien sûr prendre en compte la période de gel tarifaire.
Des milliards investis depuis 2005
Les autoroutes sont une source de revenu énorme, dont l’Etat est le premier bénéficiaire : un péage qui coûte 10 euros comporte environ 4 euros de taxes et d’impôts remis à ce dernier. Environ 2,30 euros sont attribués aux constructions et rénovations, tandis que le reste est séparé entre le remboursement des investisseurs ainsi que les services.
Depuis 2005, date ou le premier ministre Dominique de Villepin décide de privatiser les autoroutes, les sociétés propriétaires ont investi près de 26 milliards d’euros sur le réseau autoroutier afin d’améliorer la desserte de territoires et de moderniser les infrastructures déjà existantes. De par ces investissements, ces sociétés sont les premières contributrices du budget de l’Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF).

Le président et les nouveaux membres du conseil national de la sécurité routière ont été nommés le 26 janvier 2021 par décret afin de renouveler le mandat annuel et d’anticiper l’année à venir en termes de normes et régulations à instaurer concernant les routes françaises.
Définition sécurité routière
La sécurité routière est constituée de différents organismes français mettent en place des actions sur les routes du territoire français afin d’assurer la sécurité des usagers de la route et de prévenir d' éventuels risques.
Un nouveau mandat et une évolution des effectifs
Le conseil national de la sécurité routière a été créé en 2001 et rénové en 2017. Cette année, le maire de Flers dans l’Orne, a été réélu en tant que président. Cet homme est aussi un ancien député, et président de Flers agglomération. Cette nouvelle année marque quelques changements ainsi que des nouveautés concernant la composition du conseil. Ces adaptations se font annuellement en réponse aux besoins de sécurité routière actuels dans le pays.
Les changements concernant le conseil 2021 sont les suivants :
- De nouvelles entreprises telles que la SNCF, Orange et le groupe ONET se placent en tant qu’entreprises qui vont agir sur les thématiques de prévention du risque routier dans le cadre professionnel.
- La fédération nationale des transports de voyageurs (FNTV) prend place aux côtés de la fédération nationale des transporteurs routiers (FNTR).
- La fédération française de cyclisme et l’association 60 millions de piétons marquent de nouvelles arrivées concernant les associations, ce qui va permettre la représentation des usagers les plus vulnérables.
Ces nouvelles arrivées vont permettre une adaptation rapide et une prise en charge plus approfondie des problématiques liées à la sécurité routière en France notamment concernant :
- La sécurité des deux roues motorisés
- Le risque routier professionnel
- L’auto formation à la mobilité en ligne gratuite tout au long de la vie
Le CNSR, c’est quoi exactement ?
Le CNSR est un conseil que le gouvernement a décidé de mettre en place en 2001, afin d’aborder les problématiques de sécurité routière de manière globale, et réussi à assurer la sécurité de tous les usagers de la route, qu’ils soient en deux-roues, en poids lourds, en voiture, piétons, cyclistes…
Ce groupe a pour but de représenter la population ainsi que ses différentes catégories concernant les routes françaises. Il est donc constitué d’élus nationaux afin de pouvoir, d’experts scientifiques, d’experts sociaux, d’experts médicaux, d’experts associatifs, tous connaisseurs du domaine de la sécurité routière.
Les entreprises ayant un lien avec cette thématique sont également représentées. Le président et les représentants du conseil national de sécurité routière sont élus par le ministre de la sécurité routière, cette année Jacqueline Gouraults. Dans l’organisme, des idées sont exposées, des débats sont menés selon l’actualité et des projets naissent dans le but principal de faire baisser chaque année le nombre d’accidents de la route. Ces idées sont ensuite soumises au ministère de l’intérieur afin de procéder à leur étude et mise en place.
Les missions du conseil
Le conseil s’occupe de d’identifier et analyser toutes les actualités et nécessités en matière de sécurité grâce à des études et des recherches effectuées tout au long des années. Le but est de trouver des solutions qui pourraient améliorer l’état de la circulation ainsi que la façon de conduire des usagers français.
De ces analyses découlent des recommandations et des conseils qui permettent d’influer sur l’implémentation de nouvelles mesures concernant :
- le Code de la route
- les voies de circulation
- les radars
- l’éducation routière
- les expérimentations routières
- les équipements routiers obligatoires
- la police et la gendarmerie

La Commission Européenne a présenté sa “stratégie de mobilité durable et intelligente” comportant un plan d’action axé autour de 82 initiatives. Ce plan devra jeter les bases du futur système de transport Européen plus écologique et numérique, avec pour objectif final de réduire de 90% les émissions à l’horizon de l’année 2050.
Une stratégie axée autour de trois thématiques
La stratégie présentée par la Commission Européenne s’articule autour de 10 domaines d’action principaux, divisés en trois thématiques, qui sont une mobilité durable, une mobilité intelligente et une mobilité résiliente.
Une mobilité durable
Pour que l’Europe puisse atteindre ses objectifs, celle-ci doit notamment se doter de véhicules, de navires et d’avions zéro émission et fonctionnant aux énergies renouvelables.
Elle prévoit également la création d’aéroports et de ports eux aussi zéro émission et la création d’une mobilité interurbaine plus durable.
Enfin, le transport de marchandises devra être plus écologique. Le carbone devra être taxé et les usagers devront se voir offrir plus d’aides.
Une mobilité intelligente
La nouvelle mobilité Européenne devra également passer par l’innovation ainsi que par une présence toujours plus importante du numérique dans sa mise en œuvre. La mise en place d’une mobilité intelligente passera donc par le fait de transformer la mobilité multimodale et automatisée en une réalité tangible, ainsi qu’en démocratisant l’usage des données ainsi que de l’intelligence artificielle au service d’une mobilité toujours plus intelligente.
Une mobilité résiliente
Enfin, la Commission Européenne prévoit la mise en œuvre d’une mobilité européenne plus résiliente, qui devra se concrétiser par un renforcement du marché unique Européen, en la rendant à la fois plus juste et équitable pour tous, tout en rendant les transports toujours plus sécuritaires.
Pourquoi préparer une telle stratégie pour la création d’une mobilité durable ?
Si la Commission Européenne a préparé une stratégie destinée à créer une mobilité plus durable à l’horizon 2050, c’est parce que le secteur du transport représente à lui seul 5% du produit intérieur brut de l’Union Européenne, et emploie pas moins de 10 millions de personnes. Les transports représentent un élément essentiel du fonctionnement européen et de sa force commerciale, mais dont l’impact écologique est important puisque près d’un quart des émissions de gaz à effet de serre de tout l’Union Européenne provient du secteur des transports. La nécessité de doter l’Union Européenne d’une mobilité à la fois plus intelligente et plus durable devient alors évidente.

Un projet de loi inspiré de l’article 28 de la Convention Citoyenne pour le Climat et révélé par le site Contexte pourrait entériner l’interdiction de vendre des voitures neuves rejetant trop de C02 à partir de l’année 2030.
Une future loi visant à interdire la vente de voitures trop polluantes dès 2030 ?
Un projet de loi dérivé de l’une des propositions retenues à l’issue de la convention citoyenne pour le climat pourrait prévoir la fin de la commercialisation sur l’ensemble du territoire des voitures dont les émissions de CO2 seraient supérieures aux normes en vigueur lors de leur mise sur le marché pour l’année 2030.
Cette interdiction toucherait alors l’ensemble des véhicules rejetant plus de 123 g/km (cycle WLTP) de CO2, à l’exception de 5% des immatriculations des constructeurs pour les véhicules “destinés à des usages spécifiques lorsque leurs caractéristiques le nécessitent”, comme potentiellement les voitures sportives ou les véhicules de luxe.
Un premier pas vers l’interdiction totale des ventes de voitures neuves roulant aux énergies fossiles ?
Si ce projet de loi, qui serait déjà finalisé et prêt pour être présenté en Conseil des Ministres au début du mois de février, était adopté par l’Assemblée nationale, alors ce serait non seulement un message extrêmement fort envoyé à l’industrie automobile, qui devrait logiquement faire augmenter drastiquement la part de véhicules électriques et hybrides installés dans le parc automobile français au détriment des véhicules embarquant un moteur thermique.
L’adoption de cette loi serait également une avancée importante en vue de l’interdiction totale de vendre des véhicules particuliers et des véhicules utilitaires légers roulant aux énergies fossiles dès l’année 2040, comme le prévoit l’article 73 de Loi n° 2019-1428 du 24 décembre 2019 d'orientation des mobilités.
De nombreux pays prévoient l’interdiction de la vente de voitures thermiques dans les 20 prochaines années
Par l’adoption de la Loi d’orientation des mobilités, la France est entrée dans le cercle des pays ayant acté la fin des ventes de véhicules thermiques neufs entre 2020 et 2040. Cette série d’interdictions devrait débuter dès 2025 avec la Norvège, qui sera rejointe en 2030 par la Danemark, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et L'Irlande. L’État de Californie serait, quant à lui, le premier État Américain à interdire la vente de voitures thermiques neuves dès l’année 2035.

EVBox vient tout juste de dévoiler le troisième volet de son baromètre de la mobilité, réalisé avec Ipsos. Cette étude met en avant la propension qu’ont les conducteurs de voitures électriques à vouloir recharger leur véhicule directement dans leur entreprise, et confirme l’attachement des salariés français quant aux questions associées à la mobilité et à la lutte contre le réchauffement climatique.
2 conducteurs de véhicules électriques sur 3 souhaitent avoir accès à plus de bornes de recharge sur leur lieu de travail
L’étude portant sur la transition énergétique des flottes d’entreprise et sur la possibilité de recharger son véhicule en entreprise, publiée le 26 janvier 2021, indique que 6 Français sur 10 attendent une priorisation des politiques gouvernementales en faveur de la protection de l’environnement. Pour 46% des Français, cette volonté doit s’accompagner d’aides financières à destination des entreprises afin de leur permettre d’amorcer les changements qui leur permettront de réduire leur impact sur l’environnement.
Cette volonté des salariés de voir leur entreprise être plus impliquée dans la lutte contre le réchauffement climatique est encore plus probante face aux chiffres associés aux véhicules électriques. Car si un quart des Français souhaiteraient travailler pour une entreprise proposant un véhicule électrique de fonction, seuls 16% des salariés français se sont vu proposer cette possibilité, contre une moyenne de 20% dans l’ensemble de l’Europe.
De même, ce sont plus de 2 salariés sur 3 qui souhaiteraient pouvoir recharger leur véhicule électrique sur le parking de leur entreprise, qu’il s’agisse d’un service gratuit ou payant.
Deux études précédentes mettaient déjà en avant la volonté des Français de passer à l’électrique
Le troisième volet de cette étude sur la mobilité fait suite à un premier volet, publié le 7 octobre 2020 puis d’un second volet publié le 25 novembre suivant.
Ces deux études précédentes ont permis de mettre en avant l’attachement des Français face à la question de la protection de l’environnement, puisque 70% d’entre eux se sentent directement concernés par le changement climatique. Un Français sur trois serait d’ailleurs prêt à changer ses habitudes en matière de mobilité pour acquérir une voiture électrique, à condition que le parc de bornes de recharge rapide soit plus important, ce qui correspond aux attentes des salariés Français vis-à-vis des entreprises de l’hexagone.

Selon une étude réalisée par le comparateur d’assurance les furets.com au cours des années 2019 et 2020, les habitants de l’île-de-France seraient les grands gagnants du palmarès des pires conducteurs du pays. Cette conclusion est tirée des analyses des contrats d’assurance et englobe le nombre de contrats résiliés ainsi que le taux de sinistres.
Définition sinistre
Un sinistre, dans le vocabulaire de l’assurance automobile, représente un événement qui induirait une indemnisation de la part de l’assureur envers l’assuré. Cela peut être un accident, un vol, un incendie du véhicule...
Des statistiques peu brillantes
Les chiffres sont clairs : 16% des automobilistes d’île-de-France seraient considérés comme de mauvais conducteurs à cause de leur passif en termes de sinistres automobile ou leurs infractions au code de la route. L’étude, réalisée sur la base de 5 millions de devis d’assurance auto, démontre que 17% des franciliens auraient vu leur contrat d’assurance se faire résilier entre 2018 et 2020. La même proportion de personnes auraient déclaré un accident responsable ou partiellement responsable, et se seraient donc vu attribuer un malus sur leur contrat d’assurance auto.
Un nombre important d’automobilistes en île-de-France conduisent sans être assurés, ne respectent pas le code de la route et notamment les distances de sécurité, font l’usage de leur téléphone au volant… Les conducteurs franciliens sont leaders dans la catégorie “ comportement dangereux et incivilités pendant la conduite “. Néanmoins, Paris compte moins de mauvais conducteurs que Marseille !
Les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Hauts-de-France ne sont pas loin derrière et se placent en deuxième et troisième position sur le podium français avec 14% et 12% de mauvais conducteurs. Au contraire, certaines régions présentent des statistiques très faibles et encourageantes, tout comme par exemple la Bretagne avec seulement 4% de mauvais conducteurs.
Une majorité d’hommes jeunes
Êtes-vous prêts à défier les clichés ? La majorité des mauvais conducteurs français sont des hommes, plus exactement 70% contre 30% de femmes. Il faut bien sûr tenir compte du fait que 70% des personnes ayant demandé un devis sur les furets étaient des hommes, et cela influe sur les statistiques finales; mais il n’empêche que les hommes restent donc en majorité de plus mauvais conducteurs que les femmes.
Globalement, le profil qui ressort est celui des jeunes conducteurs entre 18-25 ans, qui représentent 35% des mauvais conducteurs car ils ont déjà obtenu un malus, ils ont été contrôlés positifs aux stupéfiants et ils ont déjà déclaré au moins un sinistre. Les 26-35 ans les suivent de près avec 30% de mauvais conducteurs pour perte de permis, résiliation de la part de l’assureur et condamnation pour délit de fuite et/ou refus d’obtempérer. Une majorité d’hommes jeunes représentent donc les mauvais conducteurs du territoire français.

2700 personnes sont décédées à la suite d’un accident de la route en 2020 sur les territoires français, soit 21% de moins que l’année 2019. Ces chiffres spectaculaires s’expliquent notamment par l’apparition de la pandémie de covid-19 dans nos vies depuis le début de l’année 2020.
Définition accident
Un accident de la route ou AVP (accident sur la voie publique) est un accident qui a lieu sur le réseau routier et qui entraîne des dommages matériels et/ou corporels.
Des chiffres historiquement bas
L’année 2020 fut riche en rebondissements (ou pas). Au total, les français ont été confinés deux fois, de mars à mai puis d’octobre à novembre. Des couvre-feux à l’échelle national et local ont également été mis en place. Ces périodes inhabituelles ont bouleversé nos habitudes tout en mettant à mal notre activité économique, le tourisme, la restauration…
Le secteur de la sécurité routière s’en retrouve aussi fortement impacté, mais d’une manière positive : l’accidentalité routière a chuté, et cela grâce à la baisse du nombre de déplacements sur les territoires français. Au total, presque 750 décès de moins que l’année 2019. C’est le taux le plus bas de mortalité routière enregistré depuis les années 1920.
Cette chute dans les statistiques routières n’est pas seulement due au bon comportement des automobilistes, mais aussi du fait que la circulation routière s’est trouvée perturbée voire arrêtée ces derniers mois. Lors du confinement en avril dernier, le trafic routier avait chuté d’environ 73%. Au-delà de la chute des accidents mortels, on note une baisse générale concernant toutes les autres catégories : il y a eu environ 10 000 accidents corporels de moins qu’en 2019, et le nombre de personnes blessées sur les routes a diminué de presque 22%.
Le rôle de la sécurité routière
Même si le confinement a son rôle à jouer dans ces nouvelles statistiques, il ne faut pas non plus sous-estimer l’efficacité de la sécurité routière. Depuis 2010, la mortalité sur les routes françaises a diminué de 19%. Cette amélioration s’explique par les mesures préventives mises en place et sans cesse améliorées depuis des années : le port de la ceinture obligatoire, les limitations de vitesse, l’implantation de radars pédagogiques, des campagnes de sensibilisation... Dans les années 1970, le trafic routier était deux fois moins important qu’aujourd’hui. Pourtant, le nombre de morts sur les routes était presque 6 fois plus élevé que l’année 2020.
Attention au relâchement : 2020 est une année record si on regarde le taux d’accidents mortels, mais la hausse d’excès de vitesse enregistrée est-elle aussi spectaculaire. La sécurité routière est formelle « les radars ont relevé une augmentation de 47,4 % des excès de vitesse supérieurs de 50 km/h à la vitesse autorisée par rapport au mois de novembre 2019. Et une hausse de 19,3 % des excès de vitesse supérieurs à 40 km/h ». La raison ? Moins de monde sur la route, moins de ralentissements et donc l’envie d’accélérer.