L'actualité

En pleine crise des gilets jaunes, le gouvernement avait promis une ouverture à la concurrence concernant la vente de pièces détachées pour les réparations automobiles. Le refus de cette proposition par le Conseil Constitutionnel a provoqué une hausse des prix des réparations.
Définition Conseil Constitutionnel
Le Conseil Constitutionnel est composé de neuf membres choisis par le Président de la République, pour neuf années consécutives. Il sert à contrôler l’élaboration de certaines lois ou engagements après demande du Conseil d’Etat ou de la Cour de cassation.
Vers une libéralisation du marché des pièces détachées ?
Les principaux éléments extérieurs des voitures comme les phares, les rétroviseurs et la carrosserie, sont protégés par des droits de propriété intellectuelle : cela signifie que si vous avez besoin de changer une pièce de votre carrosserie sur votre véhicule Peugeot, le garagiste est obligé de s’approvisionner chez Peugeot. Il n’y a donc aucune concurrence, ce qui permet aux fabricants automobiles de faire grimper leurs prix à peu près comme cela leur chante, c’est-à-dire parfois de manière quelque peu excessive.
En 2019, l’inflation du prix des pièces détachées était d’environ 4%, tout comme l’année 2018. Des prix qui ne cessent d’augmenter et qui ont des répercussions directes sur le coût des réparations chez le garagiste. L’ouverture de ce marché à de multiples concurrents permettrait de redonner du pouvoir d’achat aux automobilistes, voire même d’économiser près de 17% de dépenses, selon le délégué général de la Fédération de la distribution automobile Mathieu Séguran (Feda). Cela obligerait les vendeurs de pièces détachées à ajuster leurs prix. La France est l’un des rares pays d’Europe à appliquer un monopole dans ce secteur.
L’utilisation de pièces de seconde main serait un pas en avant vers l’économie collaborative. Depuis 2017, il est possible d’utiliser des pièces détachées déjà utilisées au préalable. La loi oblige d’ailleurs les garagistes à prévenir les automobilistes de cette possibilité, mais cette pratique est peu appliquée car méconnue par beaucoup de professionnels et aussi de clients. Une sensibilisation est donc nécessaire.
Des prix forts liés aux caractéristiques techniques
Afin de justifier de tels tarifs, les constructeurs automobiles expliquent que les pièces détachées des véhicules sont de plus en plus techniques et nécessitent des systèmes complexes liés aux nouvelles technologies. Un rétroviseur en 2021 inclut des voyants, des capteurs et tout un système électrique pointu. Il y a quelques années, un rétroviseur était simplement composé d’une glace et d’un pivot. A cela s’ajoute le prix de la main d'œuvre, des matières premières, de la diversité des modèles demandés par les consommateurs...

Bison Futé, l’organisme de prévision de trafic français, prévoit une vigilance orange sur tous les points de départs français pour le 20 février. Ce samedi concerne effectivement toutes les zones scolaires : la zone B commence ses vacances, la zone A les termine et la C les continue.
L'importance de bien se préparer avant un long trajet
L’année dernière à la même période, la circulation était en vigilance rouge : cette année, étonnamment, le contexte sanitaire ne semble pas empêcher les français de se déplacer et de partir en vacances malgré les nombreuses restrictions.
Malgré le fait que les stations de ski n’aient pas ouvert leurs remontées mécaniques, la fréquentation en montagne reste élevée, notamment sur les autoroutes des Alpes et des Pyrénées. Afin d’éviter les embouteillages, il est préférable de quitter l’Ile-de-France vendredi matin, ou la circulation va se densifier dès l’après-midi et bien avant 18 heures à cause du couvre-feu notamment sur l’autoroute A13 entre Paris et Rouen ainsi que l’autoroute A6 entre Paris et Beaune. Si votre emploi du temps vous oblige à partir samedi, il serait judicieux de vous échapper de l'Île-de-France avant 10 heures du matin.
L’autoroute A6 entre Paris et Lyon est à éviter entre 9 et 13 heures, tout comme l’A43 entre Lyon et Chambéry. Concernant l’est, le tronçon de l’A4 proche de Strasbourg risque d’être congestionné de 11 heures à 17 heures. Les grandes métropoles comme Nantes, Toulouse et Bordeaux prévoient une très forte densité de circulation en fin de matinée.

Les piétons et les cyclistes franciliens se déchaînent sur Twitter depuis le mois de janvier avec le hashtag #GCUM dont les initiales signifient “garé comme une merde”. En postant des photos des véhicules en infraction, ils dénoncent le stationnement sauvage et abusif de certains conducteurs.
Définition stationnement
Le stationnement, qui est à différencier de l’arrêt correspondant à une immobilisation momentanée, répond à certaines règles bien précises. On stationne un véhicule à droite, dans le sens de la marche, le long du trottoir. Il est interdit de stationner un véhicule à gauche et il est autorisé de stationner dans les parkings ou sur des places prévues à cet effet. Le non-respect de ces règles peut déranger les autres usagers et notamment être dangereux.
Le stationnement sauvage est dérangeant et surtout dangereux
Le comportement abusif et irrespectueux des automobilistes d’Ile-de-France met en rogne les piétons et les cyclistes, qui n’en peuvent plus de voir des motos sur les trottoirs, des voitures sur les pistes cyclables ou encore des voies obstruées par des véhicules mal garés. Les usagers non motorisés ont donc décidé d’afficher les fautifs sur Twitter à l’aide du charmant hashtag #GCUM (garé comme une merde). Un slogan provoquant mais justifié selon eux. Ces stationnements sont dérangeants car ils gênent la circulation des piétons et des vélos sur les voies qui leurs sont attribuées comme les trottoirs ou les pistes cyclables.
En conséquence, ils sont contraints de circuler sur la route, ce qui est très dangereux et perturbe la circulation. Le risque d’accident est plus élevé, notamment à proximité des écoles lorsque les enfants marchent sur la chaussée sans forcément regarder autour d’eux. Idem pour les parents avec des poussettes, pour qui descendre sur la route se révèle dangereux et compliqué.
Les usagers vulnérables souhaitent des sanctions appropriés
Ce que les piétons et les cyclistes souhaitent, ce sont des sanctions pour les véhicules usant du stationnement sauvage afin d’éviter qu’ils recommencent éternellement. Mal garer son véhicule c’est courir le risque d’écoper entre 35 et 135 euros d’amende, une sanction qui ne semble pas décourager les conducteurs.
L’association 60 millions de piétons se charge de relayer et mettre en lumière les plaintes des usagers, afin de faire entendre leurs protestations. Le but, selon le porte-parole de l’association Jean-Paul Lechevalier, c’est de faire comprendre aux automobilistes qu’ils n’ont pas tous les droits : la chaussée et les trottoirs doivent se partager avec les piétons et les cyclistes dans les règles établies par le Code de la route.
Pour répondre à ces problèmes de stationnement qui existent depuis plusieurs années, les autorités et les mairies ont mis en place des potelets : ce sont des obstacles visant à protéger les trottoirs pour éviter que d’autres véhicules viennent se garer. Malheureusement, ces dispositifs n’empêchent pas les motos ou les scooters de s’y insérer. Petit à petit, les villes développent plus de zones piétonnes et élargissent leurs trottoirs. L’idéal serait de construire des zones de parking spéciales pour les deux-roues motorisés, qui ont beaucoup de succès en ville.

La préfecture de la Loire-Atlantique a mis en œuvre une action inédite en proposant une opération de financement aux motards habitués à ses routes en leur proposant une offre d’achat groupé pour un dispositif aussi efficace qu’onéreux : l’airbag moto.
Qu’est-ce qu’un airbag moto ?
L’airbag moto est un dispositif de sécurité que les conducteurs de deux-roues motorisés doivent porter directement sur eux, à la manière d’un gilet, et qui déclenche le gonflage d’un coussin de sécurité suite à un sinistre.
Les airbags moto peuvent fonctionner de trois façons : soit filaire (grâce à un câble lié à la moto), soit radio-commandé (grâce à des capteurs installés sur le deux-roues motorisé), soit enfin par un système entièrement autonome.
La préfecture de Loire-Atlantique fait la promotion des airbags pour motards, notamment grâce à une aide au financement
Si la préfecture de Loire-Atlantique tient à l’ensemble des usagers de la route circulant sur son réseau routier, les motards sont tout particulièrement vulnérables quant aux blessures qui pourraient survenir suite à une collision. C’est pour cette raison qu’un certain nombre d’équipements de sécurité, comme le port du casque ou de gants homologués a été rendu obligatoire pour tous les usagers circulant sur un deux-roues motorisé.
Mais d’autres équipements de protection existent afin de protéger toujours plus ces usagers, comme les airbags pour moto. Cependant, ces équipements spécifiques s’avèrent généralement onéreux, ce qui peut représenter un frein à l’achat pour bon nombre de conducteurs de deux-roues motorisés.
La préfecture de la Loire-Atlantique a donc eu l’idée d’organiser une opération unique d’achat groupé afin de faire profiter à l’ensemble des conducteurs de deux-roues motorisés qui le souhaitent d’acquérir à moindres frais un airbag moto, puisque cet équipement était proposé aux usagers à 280 euros au lieu des 550 euros habituels. Cette opération, qui a eu lieu les 12 et 13 décembre 2020, a été accueillie extrêmement positivement par les usagers, qui ont été nombreux à remercier la préfecture suite à cette initiative.
Les chiffres de l’accidentalité routière des motards en 2020
Les conducteurs de deux-roues motorisés, qu’il s’agisse de motards ou de motocyclistes, sont nettement plus vulnérables face aux accidents de la route que les conducteurs circulant dans des véhicules recouverts d’une carrosserie solide. C’est pour cette raison notamment que si les conducteurs de deux-roues motorisés ne représentent que 2% des conducteurs présents sur les routes, ils représentent chaque année en moyenne 20% des décès sur les routes. En 2020, pas moins de 577 conducteurs de deux-roues motorisés (98 cyclomotoristes et 479 motocyclistes) ont perdu la vie sur l’ensemble des routes de France, ce qui explique pourquoi de nombreuses administrations comme la Préfecture de Loire-Atlantique réalisent régulièrement des actions de prévention et de sensibilisation liées à la conduite des deux-roues motorisés.

Du 17 au 21 mai 2021 auront lieu les journées de la sécurité routière au travail. Les entreprises participantes s’engagent à organiser à leur rythme et à leur convenance des ateliers de sensibilisation à la sécurité routière, aidés par des supports fournis directement sur le site de la sécurité routière. Le but est d’informer et sensibiliser les usagers des risques de la route afin de réduire le nombre d’accidents.
Les modalités de participation
La première cause de mortalité dans le cadre du travail est liée aux accidents de la route. Les journées de la sécurité routière visent à sensibiliser les employeurs et les salariés à propos de cette culture routière primordiale. Des collectivités territoriales aux grandes entreprises en passant par les PME, toutes les entreprises sont les bienvenues et peuvent organiser à leur rythme ces journées de formation. La participation est libre et ne requiert aucune obligation, les employeurs sont libres d’établir le format qu’ils souhaitent afin de l’adapter au mieux au mode de fonctionnement de l’entreprise et des employés. La meilleure façon d’intéresser les salariés est sûrement de les faire participer de manière ludique et sous forme d’échanges, plus stimulants que des présentations à rallonge.
Le rôle de la sécurité routière est justement de fournir les ressources nécessaires à l’élaboration du programme de chaque entreprise afin de les aider à construire un parcours intéressant et d’aller au bout de leurs idées s' ils veulent créer des tests, des ateliers pratiques ou encore des simulations.
Les programmes et ressources proposés
La sécurité routière à donc mis au point de nombreuses ressources ainsi que plusieurs programmes pour accompagner les employeurs dans l’organisation de leurs journées dédiées à la sécurité routière.
3 programmes dématérialisés
Afin de répondre au contexte sanitaire, l’organisation de la sécurité routière à élaboré 3 programmes auxquels les entreprises peuvent s’abonner pour en faire bénéficier leurs employés.
- Programme 1 : Semaine de sensibilisation par mail sur différentes thématiques comme le téléphone au volant, les risques des stupéfiants ou encore les distances de sécurité.
- Programme 2 : Une demie journée d’échanges en visioconférence avec des quiz et l’apprentissage des notions essentielles du code de la route et de la sécurité routière.
- Programme 3 : “Une pause connectée” avec le visionnage d’un film et une discussion portant sur ses expériences personnelles.
Une conférence en ligne
Une conférence en ligne est organisée par Cynthia Fleury, philosophe et psychanalyste, pour ouvrir les journées dédiées à la sécurité routière. Le thème de cette web conférence porte sur “Vivre, ensemble, dans l’espace public de la route”. Une approche originale et intéressante pour s’intéresser aux dangers routiers.
Les ressources à télécharger
- Sont disponibles les slogans de la campagne de prévention routière en lien avec le travail. Les 9 accroches soulignent le fait qu’il vaut mieux arriver en retard que ne jamais arriver.
- Des supports d’animation en tout genre pour étoffer les données des présentations concernant les risques routiers.
- Des outils de communication pour les entreprises à faibles moyens.
- La mise en place d’une newsletter sur une semaine, traitant de différentes thématiques.
- Des tests interactifs à partager aux salariés
Partage des initiatives
Les entreprises participant à ces journées peuvent ensuite décider de partager leurs initiatives et les actions proposées sur le site de la sécurité routière afin de valoriser l’engagement de leur entreprise et inspirer les autres à faire de même.

Si de nombreux usagers de la route peuvent encore hésiter face à l’éventualité d’acheter une voiture électrique, rebutés par la durée de rechargement actuellement associée à ce type de voiture, tout cela pourrait bientôt changer. En effet, deux ingénieurs américains ont mis au point un type de batterie capable non seulement de se recharger en seulement 10 minutes, et qui ne poserait pas de problème spécifique aux industriels dans le cadre de sa fabrication.
La batterie des voitures électriques du futur inventée par deux ingénieurs américains
Chao-Yang Wang et William E. Diefender, deux ingénieurs de l’Université de Penn State en Pennsylvanie ont publié dans la revue Nature Energy les résultats de leurs recherches, et notamment de la manière dont ils vont révolutionner la capacité dont les batteries des voitures électriques vont pouvoir se recharger plus rapidement en montant de température.
Les deux chercheurs expliquent que, grâce à leur procédé mêlant une batterie au lithium avec du fer et du phosphate, leurs accumulateurs peuvent monter rapidement à 60°C durant les phases de charge et de décharge de la batterie, tout en baissant rapidement de température lorsqu’ils sont à l’arrêt.
Les deux ingénieurs estiment qu’à l’avenir, cette découverte devrait permettre de fabriquer des batteries permettant aux voitures électriques de bénéficier d’une autonomie de 400 km, tout en pouvant être rechargées en un temps record de 10 minutes.
De nombreux autres avantages liés à cette découverte
Si l’avenir de ce nouveau type de batterie devrait s’avérer très prometteur, c’est notamment en raison des nombreux avantages que pourraient représenter ces batteries pour les constructeurs automobiles. Toujours d’après les conclusions de Wang et de Diefender, la fabrication de ces accumulateurs repose sur des technologies actuelles et ne nécessite pas d’utiliser de matériaux rares ou spécialement onéreux. Le coût de fabrication de ces batteries serait relativement abordable, et permettrait aux industriels de créer des accumulateurs plus compacts, moins lourds et parfaitement compatibles avec une production de masse, d’autant que la durée de vie de leurs batteries est estimée à 2 voire 3 millions de kilomètres.

Grâce à un nouvel outil, la DSR (Délégation à la sécurité routière) peut analyser le trafic routier et déterminer sur quelles portions de route les conducteurs vont trop vite. Les préfectures et les directions départementales veulent exploiter ces informations en implantant des radars aux endroits repérés.
L’exploitation des données de circulation cartographiées par une filiale de Michelin
En 2017, un appel d’offre est lancé pour acquérir les données du trafic routier. Il a été remporté par Michelin Travel Partner, une filiale de l’entreprise Michelin. Le but est de créer une carte répertoriant les vitesses moyennes des véhicules sur chaque route française.
Grâce à ces données, il va être très facile de déterminer quelles sont les routes ou la vitesse est le moins respectée : les préfectures et les directions départementales veulent exploiter les informations de façon à positionner des radars aux endroits où la probabilité de flash est la plus forte. Le but initial de ce projet était d’analyser les données routières afin d’observer l’accidentalité et étudier les comportements pour améliorer les statistiques de la sécurité routière. La finalité en est maintenant tout autre. Les voitures radar, nouveau dispositif géré par des sociétés privées, seront elles aussi invitées à privilégier ces zones pour circuler, afin de surveiller les usagers. Près de 200 de ces véhicules circuleront sur les routes françaises d’ici la fin de l’année 2021.

Le CNPA a mené une enquête afin de voir si le plan de relance du secteur automobile proposé par le président Macron le 26 mai 2020 a porté ses fruits. Malgré les différentes actions mises en place, le contexte sanitaire complique le quotidien des professionnels de l’automobile dont le moral n’est pas au beau fixe, expliquent Francis Bartholomé et Xavier Horent le mercredi 17 février, lors d’une conférence de presse en ligne.
Définition CNPA
Créé en 1902, le Conseil National des Professions de l’Automobile ou CNPA a pour but de de représenter et défendre les professionnels de l’automobile en France. C’est un syndicat d'employeurs qui englobe les métiers de la mobilité, les entreprises de distribution et les services de l’automobile.
Une fréquentation en baisse à cause du contexte sanitaire
Malgré un plan de relance qui semble avoir plutôt bien fonctionné au niveau des actions mises en place, le moral des chefs d’entreprises du secteur automobile semble en berne selon le CNPA, notamment à cause d’une baisse de fréquentation dans les concessions et autres magasins automobiles. La principale cause : le couvre-feu, qui restreint les déplacements et provoque une baisse d’affluence dans les lieux de vente de voiture ou autres infrastructures dédiées aux services automobiles, notamment dans le domaine de la réparation automobile, c’est-à-dire les garages.
Francis Bartholomé (président) et Xavier Horent (délégué) du CNPA ont indiqué lors de la conférence que la baisse de fréquentation dans les points de vente automobile est de 50% et de 15% sur la partie réparation. Cette baisse est comparée aux chiffres de l’année 2020 à la même période. Suite à ces chiffres inquiétants, le CNPA demande une adaptation de la mesure du couvre-feu.
L’enquête du CNPA, portant sur le moral de ses collaborateurs, indique que le moral est en baisse sur tout le secteur automobile. Presque un quart des entreprises de services ont dû se séparer de certains de leurs salariés au cours de l’année 2020 et seulement 7% des participants à l’enquête menée par l’organisation déclarent avoir réalisé des embauches cette même année. Les statistiques révèlent aussi que presque 75% des professionnels du secteur automobile ne sont pas rassurés et sont inquiets face à ce contexte économique et sanitaire instable.
En réponse à cette vague de mal-être, IRP-Auto, l’entreprise de la protection sociale des professionnels de l’automobile, a mis en place un accompagnement adapté aux salariés et chefs d’entreprises. Le dispositif apporte une aide morale et psychologique permettant de faire face à ces temps difficiles. Beaucoup de ces entreprises ont bénéficié du PGE (Prêt Garanti par l’Etat pour faire face à la crise sanitaire) mais la question qui se pose maintenant, c’est comment faire pour le rembourser ? Le secteur espère donc un prolongement des aides pour l’année 2021. L’enquête menée par le CNPA a aussi fait ressortir un point positif : l’intérêt des étudiants pour le secteur automobile semble être en hausse notamment après le franc succès de la formation en apprentissage lors de la semaine des services de l’automobile. Un événement qui semble être prometteur pour la reprise de l’activité.
Rappel et bilan du plan de relance
Le plan de relance, présenté en mai par le président Macron et mis en place en juin 2020, visait à relancer le secteur automobile déjà en baisse depuis l’année 2019, bien avant la crise sanitaire. L’épidémie a porté le coup fatal en provoquant un arrêt brutal du fonctionnement et du développement de la filière.
Le plan de relance du secteur comportait plusieurs actions :
- L’augmentation du bonus écologique afin d’encourager les gens à acheter des voitures 100% électriques ou hybrides rechargeables.
- Une prime à la conversion exceptionnelle incitant à acheter un véhicule essence ou diesel dernière génération. Le montant de la prime peut varier selon les caractéristiques polluantes du véhicule.
- Une avance de 600 millions d’euros de la part de l’Etat français pour aider chaque entreprise du secteur, notamment aux entreprises sous-traitantes. Le but : moderniser, consolider et innover.
En contrepartie de toutes ces aides, le secteur s’est engagé sur plusieurs points, notamment le fait de privilégier la production des véhicules sur des sites français. Les résultats de ce plan de relance sont positifs, il s’avère que les actions menées ont bien fonctionné.
Néanmoins, le CNPA souligne le fait que sa conception verticale empêche le bénéfice d’un soutien opérationnel, notamment concernant les enjeux des transitions écologiques et numériques. Le but, expliquer et sensibiliser les collaborateurs du secteur aux impacts et retombés du plan de relance, pour provoquer une compréhension et de ce fait un meilleur investissement de la part de professionnels. Les TPE et les PME sont quant à elles en difficulté notoire : depuis la crise sanitaire, un grand nombre d’entre elles ont vu leur activité chuter de 95%.

L’Avere-France, l’association nationale pour le développement de la mobilité électrique, a placé la barre très haut avec un objectif d’installation de 100 000 bornes de recharge pour véhicules électriques d’ici la fin de l’année 2021. Le but, générer des infrastructures suffisantes pour le parc automobile électrique en plein essor.
Définition voiture électrique
Les voitures électriques sont des véhicules qui fonctionnent avec une batterie et un moteur électrique. Elles doivent être rechargées avec une prise fixe ou via un plot spécifique. Il s’agit des véhicules les moins polluants du marché, mais leur faible autonomie ne permet pas encore de réaliser de longs trajets sans recharge en cours de route.
Les objectifs du programme CEE ADVENIR
L’objectif principal de l’association de l’Avere-France, c’est d’accélérer la qualité et la densité du réseau de recharge français en multipliant l’installation de bornes sur le territoire. Le but : atteindre le chiffre de 100 000 points de recharge avant la fin de l’année 2021 pour répondre aux besoins des véhicules hybrides et électriques en circulation sur le territoire français.
Sur l’ensemble des bornes de recharge existantes en France, il faut savoir que seulement 7% sont ouvertes au public. Les entreprises et les particuliers se partagent le reste. Le déploiement des infrastructures a déjà augmenté de 8% depuis le mois de novembre 2020, mais cette vitesse de développement ne sera pas suffisante pour atteindre le chiffre des 100 000 points de recharge voulus. Au mois de février 2021, 31 206 points de recharge sont disponibles en France métropolitaine contre moins de 30 000 avant le mois de novembre 2020.
Cécile Goubet, la Déléguée générale de l’Avere-France, explique que de nombreux projets de développement ont été bloqués par la crise sanitaire mais que l’année 2021 doit être propice à mobiliser tous les acteurs du secteur de la mobilité électrique afin de multiplier les points de recharge tout en primant sur la qualité du réseau.
Une maintenance régulière des bornes est indispensable afin de générer un service satisfaisant aux utilisateurs. De plus, la localisation des bornes est très importante et doit être pensée avec minutie. Le programme CEE ADVENIR est déjà en place depuis 4 ans et a permis l’installation de 24 000 nouvelles bornes de recharge sur les voies publiques mais aussi dans des entreprises et des copropriétés.
D’ici 2023, sa date de reconduction, une enveloppe de 100 millions d’euros sera utilisée afin de financer plus de 45 000 points de recharge. Il faut savoir que selon la puissance de recharge de la borne, les coûts sont différents, pouvant varier de 2000 à 10 000 euros.
L’évolution du secteur électrique depuis 2010
Presque 350 000 véhicules électriques ont été vendus depuis 2010. Avec 31 206 bornes disponibles, cela représente environ 1 point de recharge pour 11 véhicules électriques. Si on comptabilise les véhicules hybrides, cela fait 1 point de recharge pour 14 véhicules. Le département de Paris est le plus équipé en bornes avec 1931 points de recharge. Le Nord (59) et les Bouches-du-Rhône (13) en ont respectivement 1060 et 799.
Même si le nombre d’infrastructures est supposé être relatif au nombre d’habitants et surtout de véhicules électriques, ce n’est pas toujours le cas. Les départements bénéficiant du meilleur ratio sont les Hautes-Alpes (05), les Ardennes (08) et la Lozère (48) avec 143, 123 et 117 bornes pour 100 000 habitants. L’équilibre et la localisation des bornes en fonction de la demande est également un point traité par le programme CEE ADVENIR, afin de répondre au mieux aux besoins des usagers se déplaçant grâce aux mobilités électriques.
Depuis l’année 2014, qui comptait déjà 8600 bornes, plus de 20 000 nouveaux points de recharge ont été installés en France. Si on s’intéresse aux caractéristiques techniques des infrastructures, il faut savoir que les bornes de recharge rapides sont majoritaires, représentant presque 2 tiers des effectifs. Concernant les types de courant, 30 000 points de recharge sont en “AC” : cela signifie que le courant circule dans un sens, puis dans l’autre. La petite minorité qui reste est en “DC”, c'est -à -dire que les bornes délivrent du courant continu ne circulant que dans un sens.

La Route Centre-Europe Atlantique, ou RCEA, une route nationale gratuite et dangereuse deviendra bientôt la première autoroute Française équipée de péages à “flux libre” ou sans barrière.
Qu’est-ce qu’un péage à “flux libre” ?
Les péages sans barrières, ou free flow (aussi nommés “flux libre” en français) sont des modèles innovants de péages d’autoroutes qui, comme leur nom l’indique, ne comportent aucune barrière destinée à arrêter les usagers de la route afin qu’ils puissent prendre un ticket.
Au lieu de cela, les véhicules ne seront pas stoppés à ce moment de leur trajet et pourront continuer leur route. La fin du besoin de s’arrêter pour prendre un ticket va permettre de réduire les émissions de gaz à effet de serre en réduisant les besoins d’arrêts puis de redémarrages fréquents au niveau des cabines de péage.
Concernant le paiement au niveau de ces péages, celui-ci ne passera donc plus par un ticket physique mais soit par un l’usage d’un badge télépéage, soit par un abonnement associé à la plaque d’immatriculation du véhicule, par une application mobile ou bien encore par le biais de bornes qui seront installées sur les aires de repos ou de services. En cas de défaut de paiement suite au passage au niveau d’un péage “flux libre”, les usagers recevront une amende directement chez eux grâce à leur numéro de plaque d’immatriculation qui aura été capté par le dispositif de péage au moment de la traversée.
Six de ces portiques seront installés sur la future autoroute 79
Ce sont donc pas moins de 6 de ces portiques qui vont être installés dans le cadre de la transformation de l’actuelle route nationale 79, défavorablement connue pour son côté accidentogène, qui deviendra l’autoroute A79, et dont la mise en service est prévue pour le courant de l’année 2022.
Même si certains portiques de péages “flux libre” sont d’ores et déjà testés en France, comme sur l’autoroute A4 au niveau du péage de Boulay-Moselle, ce sera la première fois qu’une section d'autoroute aussi longue sera équipée d’un tel dispositif.
L’installation de portiques de péage sans barrière ne fait cependant pas l’unanimité entre les automobilistes, qui mettent en avant soit les problèmes du système (notamment à Boulay-Moselle où des conducteurs s’étant acquittés du montant de leur passage au péage ont tout de même reçu une amende) ainsi que l’aspect intrusif d’un dispositif relevant systématiquement la plaque d’immatriculation de tous les véhicules qui les traversent.

Si les derniers chiffres du marché de l’automobile montrent clairement la percée des ventes de voitures électriques en France notamment, tous les constructeurs automobiles n’en sont pas au même point quant à l’électrification des véhicules qu’ils proposent à la vente. C’est pour cette raison que le constructeur français Peugeot a annoncé l’accélération de l'électrification de ses véhicules afin de suivre au plus près la tendance du marché, le tout sans renier l’attrait certain que représentent encore les voitures thermiques.
Toutes les citadines Peugeot seront proposées exclusivement en version électrique
Le marché des véhicules électriques a pris véritablement de l’ampleur ces dernières années, et notamment sur le territoire français. Mais s’il s’agit de véhicules sur lesquels les constructeurs automobiles doivent dorénavant compter, tous ne connaissent pas le même succès actuellement. C’est notamment le cas de Peugeot, dont les ventes de la version électrique de sa 208 sont inférieures de moitié aux ventes de la Zoé de Renault.
C’est pour contrer ces mauvais chiffres que le directeur général de Peugeot, Jean-Philippe Imparato, a annoncé dans une interview que toutes les futures citadines de la marque n’existeront exclusivement qu’en version électrique.
Sur cette liste figurent donc notamment la 208 et la 2008, ainsi que les futures citadines et sous-compactes de Peugeot.
Si l’électrification des véhicules vendus par Peugeot semble suivre une feuille de route prometteuse, l’électrification totale des véhicules proposés à la vente par la marque ne devrait pas avoir lieu avant la seconde moitié de la décennie.
Peugeot n’abandonne pas encore les voitures à moteur thermique
Si la part des véhicules électriques vendus par Peugeot va suivre la tendance du marché dans les années à venir, la tendance actuelle reste néanmoins particulièrement favorable aux véhicules thermiques. En effet, si Jean-Philippe Imparato précise que sur les dix semaines précédentes, 14% des commandes de 208 ainsi que de 2008 concernent des véhicules entièrement électriques, les commandes de voitures à motorisation thermique ont encore actuellement le vent en poupe.
Car même en rajoutant les 27% de 3008 embarquant une motorisation hybride rechargeable commandée par des usagers, le constructeur ne va pas abandonner la commercialisation de véhicules thermiques du jour au lendemain. Le constructeur va ainsi continuer de vendre des voitures diesel ou essence mais à un prix plus abordable que les modèles électriques, dont les équipements et la connectivité onéreux peuvent repousser les clients, qui finiraient par se tourner vers un modèle proposé par un concurrent de la marque au lion.

La loi du 7 décembre 2020, dite loi ASAP, a été mise en place par le gouvernement et vise à accélérer et simplifier les actions publiques. De cette loi découle le dispositif Justif’ Adresse, actif depuis le 1er février : c’est un processus permettant de simplifier les démarches en ligne pour toute demande de permis de conduire, carte d’identité et passeport. Plus besoin de justificatif de domicile grâce à une vérification automatique de l’adresse.
Définition carte permis de conduire
Le permis de conduire sous forme de carte est délivré en France suite à une demande en ligne sur le site de l’ANTS, depuis le 16 septembre 2013.
La mise en place de Justif’Adresse par l’ANTS
Les demandes administratives telles que la demande de permis de conduire, de papiers d’identité ou encore de carte de grise se font sur le site de l’ANTS (Agence Nationale des Titres Sécurisés). Jusqu’ici, toute demande devait se faire avec un justificatif de domicile à demander au préalable à sa compagnie d’électricité par exemple. Il fallait ensuite uploader le document sur la plateforme pour valider la requête.
Le dispositif Justif’Adresse permet aux utilisateurs de faire une vérification automatique de leur adresse en ligne sans avoir besoin de justificatif de domicile. Le mode de fonctionnement est très simple et est accessible à tous les usagers des départements métropolitains, incluant la Corse. Les DOM-TOM ne sont pas concernés car les fournisseurs de service ne sont pas les mêmes et n’ont pas encore pu établir un système de liaison.
Après s’être connecté sur le site de l’ANTS pour une demande de titre, il suffit d’accepter de bénéficier du système Justif’Adresse et accepter les conditions générales d’utilisation qui impliquent l’échange de données personnelles entre le service administratif de l’ANTS et le fournisseur de service choisi au préalable. Ces échanges sont bien sûr protégés et faits dans le respect du RGPD. Le fournisseur de service correspond à EDF, Engie, Gaz Tarif Réglementé ou Total Direct Energie. Ces fournisseurs vont permettre la vérification de l’adresse de façon automatique grâce à votre contrat chez eux. Si vous n’êtes pas abonnés chez ces fournisseurs, vous ne pourrez pas profiter du dispositif.
L’analyse comparative de l’adresse déclarée va être faite avec l’adresse que détient le fournisseur de service sélectionné. Cette analyse dure 10 secondes et informe ensuite l’usager de la validation ou non de son adresse. Si l’adresse n’est pas validée, il faut penser à vérifier l’orthographe du libellé de l’adresse indiquée au préalable, ou si la sélection du bon fournisseur d’énergie a été faite.
Si les tentatives échouent, l’utilisateur devra télécharger un justificatif de domicile pour valider sa procédure. Les deux principaux objectifs de ce nouveau système sont de simplifier les démarches administratives en ligne mais aussi de lutter contre la fraude documentaire avec l’élaboration de faux documents de support.
Qui peut accéder à Justif’Adresse ?
Mis à part les DOM-TOM, tous les usagers qui habitent dans des départements métropolitains peuvent en bénéficier. Il y a par contre quelques exceptions, notamment pour les demandes de papiers d’identités où l’adresse déclarée au moment de la demande va jouer dans le processus :
- Un usager habitant dans un département métropolitain peut faire sa demande en ligne et retirer son titre dans n’importe quelle commune du territoire national.
- Un usager effectuant la même démarche mais sans résider sur le territoire national (par exemple en Corse) ne pourra pas utiliser Justif’Adresse.
L’utilisation de Justif’Adresse n’est bien évidemment pas obligatoire. Certaines personnes ne pourront pas utiliser le dispositif à cause de situations particulières et notamment l’absence de justificatif à leur nom ou d’adresse de résidence :
- Concernant les demandes de titre : les personnes hébergées, sous tutelle, les conjoints n’ayant pas de contrat à leur nom de naissance, les personnes ayant un prénom différent sur le contrat et sur l’état civil, les enfants mineurs en garde partagée.
- Concernant les certificats d’immatriculation : ne pourront pas accéder à Justif’Adresse les professionnels de l’automobile utilisant déjà le SIV.
- Concernant les permis de conduire : les professionnels de la conduite automobile.