L'actualité

Vous souhaitez avoir une vue d'ensemble sur les nouveautés liées à l'automobile ? Vous êtes au bon endroit !
Toyota Yaris
Léa Doumerc
,
28
/
02
/
2021

Les journalistes français ont préféré la Yaris 4 et l’ont élue voiture de l’année 2021 avec un total de 266 points. C’est une belle victoire pour la petite citadine japonaise qui avait déjà remporté un prix en 2000 avec la première génération de son modèle.

Un prix remporté pour la deuxième fois par le modèle

En 2000, c’est la première génération de la Toyota Yaris qui remporte le prix. En tout, c’est le troisième modèle de Toyota à recevoir un prix : La Toyoto Prius avait également été gagnante du prix de la Voiture de l’année en 2005.

Le jury du concours a apprécié la technologie hybride de la Yaris qui permet de faibles émissions de CO2, un point très important en vue de l’avenir de l’automobile et des objectifs impératifs de réduire nos émissions de gaz à effet de serre. En plus d’être un véhicule propre, la Yaris est un véhicule accessible en termes de prix et très agréable à conduire : un combo apparemment gagnant pour cette année 2021. 

Son habitacle neuf et sa petite taille (3.95 mètres), semblent séduire les citadins français.

Les autres lauréats du concours

La deuxième et troisième place du concours ont été respectivement gagnées par le modèle Fiat 500 électrique avec 240 points et la Cupra Formentor avec 239 points. Ensuite, vient la Volkswagen ID.3 avec 224 points, la Skoda Octavia avec 199 points, le Land Rover Defender avec 164 points et une dégringolade pour la Citroën C4 qui se retrouve en septième place avec 143 points alors qu’elle était gagnante du prix l’année dernière.

Mécanicien s'occupe d'une moto
Léa Doumerc
,
28
/
02
/
2021

La commission des transports et du tourisme du parlement européen a voté en faveur du contrôle technique pour les deux et trois-roues motorisés le jeudi 25 février. Considérés comme des usagers vulnérables avec un taux de mortalité sur les routes qui baisse plus lentement que les autres véhicules, ce projet vise à faire baisser les accidents impliquant des deux-roues.

Un projet reporté depuis plusieurs années

En 2015, le premier ministre de l’époque Manuel Valls avait imposé un contrôle technique aux deux et trois roues motorisés en cas de revente, afin de s’assurer que les véhicules d’occasion ne comportaient pas de dangers inconnus des acquéreurs. En ce mois de février 2021, il a été voté à 48 voix pour et 1 voix contre que le contrôle technique périodique doit devenir obligatoire pour les deux et trois roues motorisés. 

Cette décision, prise en partie à cause du nombre de morts sur les routes suite à un accident de moto (près de 23 000 décès en Europe en 2019), a pour but de réduire les accidents et de renforcer la sécurité des motards. En 10 ans, le nombre de morts et de blessés suite à un accident de moto a chuté de 23% : trop peu quand on compare avec les autres véhicules, selon les députés européens. L’objectif d’ici 2050 : arriver à “zéro décès dans le transport routier”. Un projet ambitieux mais réalisable si de tels moyens sont mis en œuvre.

Une décision qui ne plaît pas à tout le monde

Evidemment, l’idée d’un contrôle technique n’a pas plus aux motards et notamment à la FFMC (Fédération Française des Motards en Colère). Il y a quelques années, en 2017, lorsque le projet avait déjà été évoqué par la commission européenne, les motards avaient manifesté partout en France en clamant que ce contrôle technique n’était qu’une “taxe supplémentaire sans intérêt pour la sécurité”.

Les particuliers s’étaient réunis avec les professionnels du métier pour lutter contre cette mesure. En effet, installer les infrastructures nécessaires à recevoir des véhicules pour un contrôle technique coûte environ 10 000 euros. Les pros craignent donc d’investir des sommes exorbitantes et de n’avoir que très peu de visite de la part des motards peu convaincus du dispositif. 

Pot catalytique d'une voiture
Amaury Le Scornet
,
28
/
02
/
2021

Si le nombre de vols de voitures a diminué durant l’année 2020, l’attention des voleurs s’est reportée sur une pièce installée sur la plupart des véhicules, le pot catalytique. Et cette pratique n’est pas uniquement française, puisque même le New York Times alerte ses lecteurs quant aux vols de pots catalytiques.

Les vols de pots catalytiques, moins dangereux et plus rentables que les vols de voitures

Si le confinement a porté un coup certain aux voleurs de voitures en faisant baisser le nombre de vols en 2020, ceux-ci n’ont, semble-t-il, pas eu de mal à trouver une alternative en se tournant vers le vol d’une pièce spécifique des voitures et dont la revente s’avère particulièrement rentable. Car si le vol d’un véhicule complet peut sembler particulièrement attractif pour les voleurs, qui peuvent faire le choix de revendre le véhicule sur le marché de l’occasion, il est souvent moins discret et rapide que le vol d’une pièce unique.

Les voleurs ont donc de plus en plus souvent tendance à se reporter sur le vol de pot catalytique, qui peut être volé grâce à un rapide coup de disqueuse, et qui peut à lui seul rapporter jusqu’à 100 euros par pièce.

Les vols de pots catalytiques expliqués par la flambée des prix des métaux rares

Si les vols de pots catalytiques sont de plus en plus fréquents, c’est en grande partie dû au fait que les pots catalytiques sont composés en partie de métaux rares, comme le palladium ou le rhodium. Or, l’application d’un nombre toujours plus important de normes antipollution a augmenté le nombre de pots catalytiques installés sur les véhicules neufs, ce qui a logiquement entraîné une augmentation du prix de ces métaux rares. Ainsi, en seulement quelques années, le prix du palladium a été multiplié par 5 pour atteindre 22 euros le gramme, alors que le prix du gramme de rhodium est passé à 289 euros.

En revendant les pots catalytiques volés sur les véhicules à des entreprises qui ne cherchent pas à connaître l’origine des pièces qui leur sont vendues, les voleurs peuvent espérer se faire un peu plus d’une centaine d’euros par pot catalytique vendu. 

Comment protéger son pot catalytique contre le vol ?

Si la revente d’un pot catalytique peut rapporter une centaine d’euros la pièce aux voleurs, les vols de pots catalytiques ont un impact important sur les budgets des propriétaires des véhicules sur lesquels ces éléments ont été dérobés. Ces automobilistes lésés devront impérativement faire réparer leur pot catalytique, ce qui peut leur coûter de 300 euros à 1 500 euros en fonction des modèles de voitures et du prix d’achat de la pièce à remplacer.

S’ils souhaitent éviter d’avoir à payer de tels frais de réparation, les propriétaires de véhicules doivent faire attention à bien protéger leur pot catalytique. Si certaines astuces liées au stationnement existent, comme le fait de privilégier un stationnement dans un garage fermé ou contre un mur, afin de rendre plus difficile l’accès au pot catalytique, les automobilistes qui craignent tout particulièrement de voir leur pot catalytique être dérobé ont, par exemple, la possibilité de faire graver leur numéro d’immatriculation sur cette pièce, afin de rendre sa revente plus difficile.

Concession automobile
Léa Doumerc
,
27
/
02
/
2021

Les chiffres de février concernant le marché automobile français démontrent une chute de presque 21% en comparaison à la vente de voiture sur la même période il y a un an. Le contexte sanitaire y est pour beaucoup et freine les achats des français.

Un début d’année peu encourageant

La crise sanitaire n’améliore pas les ventes de voiture sur le marché automobile français : l’année dernière au mois de février, on comptabilisait 160 000 ventes de voitures neuves sur un an. Ce chiffre faisait office de moyenne depuis des années. En ce début d’année 2021, on recense seulement 132 637 immatriculations. La baisse concernant les commandes est liée au début de l’épidémie qui a commencé au mois de mars 2020. Au total, on notifie une baisse de presque 21% sur un an. Les automobilistes français semblent repousser leurs achats et conserver leurs économies.

Les vendeurs ne semblent pas être les seuls touchés par cette chute des statistiques : les loueurs de voiture sur de courtes durées sont aussi dans une mauvaise posture. De ce fait, ils achètent moins de véhicules à mettre en location. Au total, leurs achats ont baissé de presque 56%.

Les véhicules hybrides à l’honneur

Malgré cette baisse, certaines catégories de véhicules sont tout de même sur une belle croissance, notamment les véhicules hybrides qui représentent à eux seuls environ 23% du marché avec plus de 30 000 immatriculations sur une année. Le diesel représente à peu près la même part. En un an, les modèles hybrides ont donc fait un bon de plus de 70%. Les véhicules 100% électriques avaient connu une très forte hausse en 2020 mais subissent une petite baisse de 11% cette année.

Idem pour les véhicules d’occasion de plus d’un an  qui connaissent une baisse d’environ 9% de leurs ventes, avec 453 407 ventes contre 495 627 en février 2020. Un effondrement de 42% est visible pour les véhicules d’occasion de moins d’un an.

Vente de voiture et passage des clefs
Léa Doumerc
,
26
/
02
/
2021

L’année 2020 n’est pas brillante pour la vente de voitures à travers le monde : on enregistre une baisse d’environ 14% concernant la vente de véhicules particuliers et neufs sur les trois principaux marchés (Chine, Etats-Unis, Europe). Le contexte sanitaire est la raison principale de cette chute libre. Un rebond de 11% est espéré pour l’année 2021.

Le marché européen a subi la plus forte baisse

Les confinements rapprochés ainsi que les couvres-feu n’ont pas été favorables au marché européen, victime de la plus forte baisse mondiale concernant la vente de véhicules. Au total, une baisse de 24% malgré un léger rebond au printemps, qui n’a pas duré suite aux mesures de nouveau durcies dès septembre. 

L’année 2021 est très attendue par les constructeurs automobiles : une hausse de 15% est à prévoir mais ne sera possible que si les confinements partiels restent limités. Il faut aussi que l’approvisionnement des pièces soit fait en temps et en heure, ce qui n’est pas forcément facile avec les nombreuses restrictions dans les différents pays européens. Même si cette année remplit les attentes, elle restera inférieure de 12% aux ventes de l’année 2019. Le retour à la normale n’est pas espéré avant l’année 2023. 

La Chine limite les dégâts

La Chine est le leader mondial de la vente d’automobiles. Le début difficile de l’année 2020 a fait chuter ses ventes de véhicules particuliers de plus de 40% au premier trimestre mais fut vite rattrapé. Au total, l’année 2020 fut en baisse de seulement 4% pour l’Empire du Milieu. Les véhicules propres avec de nouvelles énergies prennent la tête des ventes.

Le marché chinois attend une croissance de 6% pour l’année 2021 afin d’arriver au total de 25,9 millions de véhicules. L’objectif du pays est de vendre 50% de ses véhicules électrifiés d’ici 2035 ainsi que de convertir totalement les véhicules moteurs thermiques en véhicules hybrides.

Les Etats-Unis s’accrochent grâce à la vente de SUV

Une baisse de 15% pour le marché des Etats-Unis, la plus basse depuis 2012 mais qui a été maintenue grâce au maintien de l’activité des ventes dans plusieurs états du territoire. Les ventes sur internet, très développées, ont permis une baisse moindre que dans d’autres régions du monde. 

Le mois de décembre 2020 a même vu une augmentation d’environ 6%. Les véhicules les plus vendus sont les SUV (Sport Utility Vehicle). Comparé à des voitures classiques, ce sont des véhicules surélevés. On compte en effet environ 75% de véhicules SUV vendus sur la vente totale de véhicules réalisée aux Etats-Unis.

Garagiste en train de changer un penu
Léa Doumerc
,
26
/
02
/
2021

Tout comme les vêtements, les pneus des véhicules changent en fonction des saisons : on n’équipe pas de la même façon sa voiture par - 10 degrés que par 35 degrés. Des pneumatiques spéciaux pour les jours froids permettent une sécurité optimale grâce à une adhérence plus marquée sur les routes. Mais quand est-ce qu’il faut les enlever ? A l’approche du printemps 2021, les professionnels nous répondent.

A quel moment effectuer un changement de pneumatiques ? 

La différence entre les pneus d’été et les pneus d’hiver réside dans leur matière et leur conception. Les pneus d’hiver ont plus de caoutchouc et sont par définition plus souples ce qui est essentiel par temps froid pour mieux adhérer à la surface de la route. De plus, ils contiennent de nombreuses cannelures utiles pour mieux répartir et disperser l’eau ou la neige. 

Avec ces dispositions techniques, une tenue de route est assurée, ainsi qu’une adhérence même au-dessous de 7 degrés. En général, le changement de pneus se fait lors des changements de saison : lorsque les températures repassent au-dessus de 7 degrés, on peut remettre ses pneus d’été.

Quelles conséquences sur des pneus hiver utilisés en été ? 

Attention : si vous utilisez des pneus d’hiver, il faut impérativement les changer quand les températures s’adoucissent  sous peine de les abîmer. En effet, la chaleur va ramollir la gomme du pneu qui va ensuite se ramollir et perdre en efficacité. De plus, cela va allonger les distances de freinage de la voiture et augmenter les risques de collision.

Garder ses pneus d’hiver en été afin d’économiser de l’argent ? Une mauvaise idée qui ne vous fera pas économiser, car vous userez vos pneus d’hiver qui ne seront plus efficaces à la saison hivernale d’après. De plus, des pneus usés augmentent l’usage du carburant car le véhicule a plus de difficultés à rouler.

Le stockage des pneus hivernaux

Les pneus hivernaux doivent être stockés et rangés avec soin afin de ne pas s’abîmer pendant les plusieurs mois où ils ne seront pas utilisés. Il faut les entreposer de façon verticale pour éviter qu’ils se déforment. 

En vue de la douceur des températures de cette année 2021, il sera bientôt l’heure de passer aux pneus d’été, notamment si vous ne roulez pas très tôt le matin ou la nuit.

Groupes d'epaves automobiles dans une casse auto
Amaury Le Scornet
,
26
/
02
/
2021

Le 9 février 2021 a vu paraître un décret permettant la mise en application de l’article L.211-1-1 du Code des assurances, afin de mieux encadrer la résiliation du contrat d’assurance auto lié à un véhicule endommagé.

De nouvelles obligations pour faire résilier le contrat d’assurance auto d’un véhicule endommagé

Le décret n° 2021-133 du 9 février 2021 qui vient d’être publié permettra la mise en application de l’article L.211-1-1 du Code des assurances. À partir du 1er juillet 2021, le propriétaire d’un véhicule motorisés ayant été reconnu par un expert automobile comme étant économiquement ou techniquement irréparable suite à un sinistre et qui aurait refusé l’offre de rachat émise par sa compagnie d’assurance auto devra impérativement fournir à sa compagnie d‘assurance auto un justificatif de destruction, de réparation ou de souscription d’un nouveau contrat d’assurance auto pour ce même véhicule s’il souhaite pouvoir résilier son contrat.

Cet article du Code des assurances rentrera donc en vigueur dès le 1er juillet 2021 et sera appliqué à l’ensemble des contrats d’assurance auto, même ceux antérieurs à sa date d’application.

Quel est le besoin derrière un tel décret ?

L’objectif derrière la rédaction ainsi que la publication de l’article L.211-1-1 du Code des assurances est de faciliter la lutte contre les filières illégales de traitement des voitures mises hors d’usage suite à un sinistre. En effet, le ministère de la Transition Écologique insiste sur le fait que ces sites de traitement des véhicules hors d’usages illégaux portent atteinte à l’environnement tout en représentant une concurrence déloyale face aux centres respectant à la lettre la réglementation en vigueur.

Comment résilier le contrat d’assurance de son véhicule endommagé à partir du 1er juillet prochain ?

Si le conducteur refuse l’offre de rachat que son assureur lui a proposé afin de s’occuper de son véhicule, alors celui-ci ne pourra résilier son contrat d’assurance auto que s’il présente :

  • une copie du certificat de destruction du véhicule auprès du centre agréé ayant détruit la voiture endommagée
  • une copie du second rapport d’expertise indiquant que la voiture a fait l’objet des réparations indiquées dans le premier rapport et certifiant que le véhicule peut dorénavant circuler en toute sécurité
  • une copie de l’attestation d’assurance fournie par le nouvel assureur de l’usager

Une fois que l’assureur reçoit la copie de l’un de ces justificatifs, il doit envoyer un courrier à l’assuré lui indiquant que son contrat est bien résilié, et comprenant notamment la date effective de la résiliation.

Cocentration de vehicules neufs
Amaury Le Scornet
,
25
/
02
/
2021

Une étude récente pointe du doigt la présence de produits nocifs dans les poussières se trouvant typiquement à l’intérieur des habitacles des voitures neuves, et dont l’odeur particulière contiendrait des particules cancérigènes susceptibles de nuire à la santé des usagers passant trop de temps dans l’habitacle.

L’odeur des voitures neuves contient des carcinogènes connus et nocifs pour la santé

Une étude publiée récemment par l’Université de Riverside, aux États-Unis, a mis en avant le fait que l’odeur si particulière qu’il est possible de retrouver dans les voitures neuves provient d’un composé de formaldéhyde et de benzène issus du dégazage de certains matériaux et des colles utilisées dans le cadre de l’assemblage de la voiture. Or ces deux composés sont connus pour être des carcinogènes et dont les effets peuvent évoluer respectivement vers un cancer du nasopharynx et une leucémie.

L’étude menée à l’Université de Riverside indique notamment que rester durant plus de 20 minutes dans une voiture neuve suffit pour dépasser le seuil d’exposition maximal au formaldéhyde et au benzène qui est actuellement recommandé par l’État de Californie.

Les chercheurs qui ont mené cette étude restent cependant prudents quant à l’augmentation du risque de développer un cancer pour les usagers de la route restants durant un certain temps dans une voiture neuve, et de nouvelles études doivent encore être conduites afin d’obtenir de meilleurs résultats sur ce point.

Existe-t-il un moyen d’assainir l’habitacle d’une voiture neuve ?

L’habitacle d’une voiture, de par sa taille réduite et le fait qu’il s’agisse d’un espace confiné, peut être considéré comme un micro-environnement intérieur propice à la concentration des émanations chimiques. Certaines études antérieures précisent d’ailleurs que la concentration de certains éléments relevés dans les voitures est 2 à 3 fois plus importante que celle relevée dans des bâtiments.

Pour réduire au maximum les risques d’expositions à des composants nocifs, les propriétaires de voitures neuves doivent veiller à aérer régulièrement leur véhicule dans les jours qui suivent l’achat afin de le débarrasser d’un maximum de ces substances nocives. De même, les usagers peuvent suivre certaines directives, comme celles de l’agence pour la protection de l’environnement américaine, qui rappelle l’importance d’essuyer et de passer régulièrement l’aspirateur dans les habitacles des voitures, en insistant notamment sur les sièges ainsi que sur le tableau de bord, puisque ces éléments sont susceptibles de présenter des traces de produits chimiques ignifugeants notamment.

Piétons avec un parapluie en train de traverser
Léa Doumerc
,
25
/
02
/
2021

Dans le Code de la route, il est indiqué que les automobilistes ont l’obligation de laisser passer les piétons quand ceux-ci veulent traverser. Malheureusement, la pratique et la théorie sont quelque peu différentes : souvent, les automobilistes rechignent à laisser passer les piétons, voire pire, s’arrêtent sur les passages piétons et obstruent la route.

Il décide de traverser coûte que coûte

Sur une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, on peut voir une Porsche s’arrêter au beau milieu d’un passage piéton. Un jeune homme décide alors de traverser quand même, en ouvrant la portière de la voiture et en s’insérant à l’intérieur pour ensuite ressortir de l’autre côté de la voiture ainsi que de l’autre côté de la route. 

Le conducteur, éberlué, a du mal à se remettre de la scène. Cette vidéo a été tournée dans le but de faire passer un message aux automobilistes : sur la route, les piétons comptent aussi ! Il ne faut pas les oublier et surtout respecter leurs voies de circulation, sous peine de les mettre en danger.

Les voitures s’arrêtant sur les passages piétons forcent les personnes à pied à traverser en slalomant entre les voitures. Cela peut très vite provoquer des accidents et troubler les voies de circulation. Ce genre de pratiques sont dangereuses pour tous les usagers de la route.

Bus en stationnement avant leur depart
Amaury Le Scornet
,
25
/
02
/
2021

Dans l’une de ses dernières publications, la Cour des Comptes met en parallèle les difficultés d’accès à la mobilité et le taux de chômage, et notamment dans la région des Hauts-de-France où l’offre de mobilité reste principalement axée autour de la métropole Lilloise.

Deux types de freins à la mobilité relevés par les chercheurs d’emploi dans les Hauts-de-France

Certains habitants des Hauts-de-France se sont retrouvés confrontés à deux catégories différentes de freins dans le cadre de leur recherche d’emploi : les freins financiers et les autres freins.

Les freins financiers, tout d’abord, regroupent l’ensemble des difficultés que peuvent rencontrer les chercheurs d’emploi des Hauts-de-France dans le cadre du financement de leur mobilité. Ce frein se retrouve généralement sous la forme de difficultés pour les chercheurs d’emploi pour acheter une voiture ou la maintenir en état de fonctionnement, financer leur formation au permis de conduire ou encore le règlement de leurs abonnements aux offres de transport en commun.

La seconde catégorie de freins à la mobilité que peuvent rencontrer les chercheurs d’emploi des Hauts-de-France sont liées aux difficultés psychosociales, liées à la garde d’enfant ou encore à leur faible culture de la mobilité puisque 42,8% des chercheurs d’emploi ne feront pas de concessions géographiques dans le but de trouver un emploi, et ceci alors que 82% des salariés doivent se déplacer pour rejoindre leur lieu de travail. 

Des zones trop isolées pour bénéficier réellement des aides existantes

Si un certain nombre d’aides financières sont proposées par les acteurs locaux dans les Hauts-de-France afin de lever les verrous associés à la mobilité dans cette région, celles-ci ne semblent pas se déployer de manière équitable. La Cour des Comptes a étudié la répartition des chercheurs d’emploi ne possédant pas de moyen de locomotion dans 4 bassins d’emploi de la région : la métropole lilloise, l’ensemble Sambre-Avesnois, le Santerre et le sud du Beauvaisis. Il apparaît ainsi que :

  • 34% des demandeurs d’emploi ne possèdent pas de moyen de locomotion dans l’agglomération lilloise 
  • 29% dans le Sambre-Avesnois
  • 23% dans le Santerre
  • 31% dans le sud du Beauvaisis

D’après les chiffres fournis par Pôle emploi, en 2017, 330 000 aides financières ont été versées à 150 000 bénéficiaires dans tout l’hexagone, et 44% d’entre eux estiment que ces aides ont eu un impact important dans leur obtention d’un emploi. Mais la Cour des Comptes met en avant les différentes limites qui peuvent rendre difficile le versement d’aides à cause de critères parfois trop restrictifs comme la distance minimum à parcourir, les montants des aides, les formations suivies, …

Mais un autre frein dans l’accès des demandeurs d’emploi à la mobilité est lié à leur méconnaissance des aides auxquelles ils pourraient avoir accès. Ainsi, 82,1% des chercheurs d’emploi de la région Hauts-de-France ne savent pas qu’il peuvent bénéficier d’aides à la mobilité de la part de leur région. Dans le même temps, seulement 48,6% des demandeurs d’emploi savent qu’ils peuvent bénéficier d’aides financières fournies par le Pôle emploi.

La Cour des Compte conseille notamment d’associer plus étroitement les entreprises (qui sont 46% à éprouver des difficultés à recruter de nouveaux employés à cause des freins à la mobilité) aux questions de financement de la mobilité, mais aussi de mettre en place des dispositifs destinés à savoir si les aides reçues par les demandeurs d’emploi ont été suffisamment efficaces pour les aider dans leur recherche d’emploi afin de répartir le plus efficacement les ressources et aides disponibles.

Composants électroniques
Léa Doumerc
,
25
/
02
/
2021

L’arrivée du télétravail de masse dû au contexte sanitaire a provoqué une ruée sur le matériel informatique et provoqué une pénurie de semi-conducteurs dont se servent de plus en plus les constructeurs automobiles. Le manque se ressent aujourd’hui dans le monde entier avec plusieurs usines de fabrication à l’arrêt le samedi 20 février 2021.

Définition semi-conducteur

Les semi-conducteurs sont des composants électroniques indispensables à tout système informatique moderne. On les retrouve dans nos téléphones, nos voitures, nos machines à laver et bien d’autres appareils. 

Les usines françaises à l’arrêt

La production automobile est mise à mal à cause d’une pénurie de semi-conducteurs, des composants informatiques essentiels à tout appareil moderne de nos jours. Ce problème met en avant le fait que nous sommes de plus en plus dépendants à l’informatique pour produire et créer les outils de notre quotidien. Samedi 20 février, les usines du groupe Stellantis, productrices des voitures Fiat, Chrysler, DS et PSA,  étaient fermées à Rennes et à Sochaux car dans l’impossibilité de produire des pièces à cause des éléments manquants. 

Les marques Renault et Ford ont aussi annoncé un arrêt dans plusieurs de leurs chaînes de production en France tandis que Nissan va réduire sa production au Japon. Idem pour le géant américain General Motors, qui s’est vu contraint de fermer 3 usines au Canada, Mexique et Etats-Unis. La Chine, elle aussi, a mis plusieurs de ses ouvriers en chômage forcé. 

Le télétravail, élément déclencheur 

La crise sanitaire, commencée au début de l’année 2020, a provoqué l’arrivée en masse du télétravail. Les gens se sont donc rués sur le matériel informatique afin de s’équiper à la maison, pour pouvoir travailler correctement et confortablement. La vente d’ordinateurs a augmenté de presque 10% par rapport à l’année 2019, ce qui représente le meilleur taux de croissance de la vente de PC en 10 ans. Les producteurs de semi-conducteurs, déjà bien occupés avec de nombreuses commandes en provenance du secteur informatique, ne peuvent plus répondre à la demande de tous les marchés et notamment celui du secteur automobile.

Comment accélérer la production de semi-conducteurs ?

Une pénurie continue de semi-conducteurs pourrait causer des pertes monétaires énormes dans le monde entier. Un plan de relance est donc indispensable, et envisagé par l’administration Biden aux Etats-Unis afin de réorganiser la chaîne d’approvisionnement et d’anticiper d’autres pénuries dans le futur. De son côté, l’Union Européenne annonce vouloir investir dans l’industrie des semi-conducteurs pour renforcer la production et également pouvoir subvenir aux besoins des pays européens sans dépendre d’autres puissances. A l’heure d’aujourd’hui, les principaux fournisseurs de composants électroniques sont localisés à Taïwan et en Corée du Sud. Les problèmes relationnels entre l’administration de Trump et Pékin ont reporté la demande américaine sur Taïwan, ce qui provoque à long terme une saturation du marché.

Calcul du cout d'une prime d'assurance auto
Amaury Le Scornet
,
25
/
02
/
2021

Dans son bilan 2020 des chiffres de l’assurance auto, le site Assurland détaille notamment le prix moyen des assurances auto en fonction de chaque constructeur. Une étude tout spécialement intéressante pour les conducteurs qui cherchent à acheter une nouvelle voiture, et qui pourraient se servir de ce dossier pour aiguiller leur choix.

Une très forte disparité des prix moyens des assurances auto en fonction des constructeurs automobiles

Si les usagers de la route français ont versé en moyenne 611 euros en 2020 pour faire assurer leur véhicule, les montants moyens des primes d’assurance auto semblent varier considérablement en fonction des constructeurs automobiles. 

Les 5 constructeurs automobiles impliquant les assurances les plus chères en 2020

Dans sa publication, Assurland indique que les cinq constructeurs automobiles impliquant le versement d’une prime d’assurance auto onéreuse sont : 

  • une Tesla, en première position, avec un coût d’assurance moyen de 1032 euros
  • une Porsche, en seconde position, avec un tarif moyen de 929 euros
  • une BMW, en troisième position, avec un prix moyen de la prime d'assurance auto atteignant 752 euros
  • une Audi, en quatrième position, pour un prix moyen de 743 euros à l’année
  • enfin vient le coût de la prime d’assurance auto d’une Jaguar a atteint pas moins de 724 euros en moyenne en 2020

Le montant important des primes d’assurance auto appliquées à ces 5 constructeurs s’explique notamment par le fait qu’il s’agit de véhicules chers à l’achat, embarquant généralement des dispositifs et technologies de pointe, et qui sont surtout peu présents sur le territoire, comme c’est notamment le cas pour les Tesla.

Les 5 constructeurs automobiles impliquant les assurances les moins chères en 2020

À l’inverse, l’étude publiée par Assurland montre clairement que les voitures qui coûtent le moins cher à l’achat pour les usagers de la route sont également les automobiles pour lesquelles les primes d’assurance auto s’avèrent les moins onéreuses pour les usagers. Ainsi, les montants des primes d’assurance auto les plus bas de 2020 atteignent :

  • 451 euros à l’année en moyenne pour une Dacia
  • 498 euros par an en moyenne pour une voiture de la marque Mitsubishi
  • 523 euros pour couvrir pendant un an une Suzuki
  • 531 euros par an pour assurer une Honda ou une Toyota
  • 538 euros à l’année pour couvrir une Skoda