L'actualité

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Femme en train de signer un contrat avec son mari
Léa Doumerc
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04
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2021

Le prix d’une assurance auto peut varier selon certains critères comme l’âge, l’expérience, le taux de sinistres… Néanmoins, le sexe des conducteurs n’est plus différenciant depuis 2013. Les furets ont pourtant remarqué qu’au cours de l’année 2019, la prime moyenne proposée aux femmes était d’environ 600 euros, contre 700 pour les hommes, ce qui représente près de 15% de moins pour les femmes. Alors pourquoi l’assurance auto est moins chère pour les femmes ? 

Des sinistres plus fréquents mais moins graves

Contrairement aux hommes, les femmes parcourent de plus petites distances pour les trajets quotidiens. 96% des femmes étudiées par lesfurets.com sont assurés sur des véhicules de moins de 10 chevaux fiscaux, ce qui coûte moins cher à assurer qu’une voiture puissante. Même si les femmes ont plus de sinistres que les hommes (en 2020, près de 15,5% d’entre elles déclarent avoir eu un sinistre dans les trois dernières années, contre 14% chez les hommes), ces sinistres sont moins graves que ceux de la gente masculine.

Ces raisons font baisser la prime d’assurance auto, car les femmes sont au global des assurées qui coûtent moins cher aux compagnies d’assurance concernant les réparations après les accidents.

Les hommes conduisent moins bien, sur de plus longues distances

Les hommes sont reconnus pour avoir une conduite à risque. Ils parcourent plus de kilomètres (15000 km/an pour plus de 60% des hommes contre seulement 55% des femmes). De plus, ils conduisent des véhicules puissants comme des BMW, Audi et Mercedes : ces véhicules font grimper le prix de la prime d’assurance car en cas d’accident, leurs réparations sont coûteuses.

Mecaniciens travaillant dans un magasin de motos
Amaury Le Scornet
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04
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2021

La Fédération Française des Motards en Colère (FFMC) vient d’annoncer dans un communiqué que le Ministère des Transports renonce à mettre en place le contrôle technique obligatoire pour les deux-roues motorisés dès 2022. Néanmoins, un examen visuel de sécurité pourrait le remplacer.

Pas de contrôle technique obligatoire pour les motos à partir de 2022

La FFMC a annoncé, suite à une visioconférence réalisée avec le député Sacha Houlié ainsi que des représentants du Ministère des Transports, que la mise en place d’un contrôle technique parfaitement formalisé et encadré dès le 1er janvier 2022 ne serait pas tenable.

Le report de la mise en place de ces futurs contrôles techniques n’est pas une fleur que le gouvernement fait aux conducteurs de deux-roues motorisés, mais bien la conséquence d’une difficulté liée à un timing extrêmement serré entre les obligations émises par les instances Européennes et les nombreux sujets que doit adresser le Ministère des Transports, du fait de la crise sanitaire notamment.

Un contrôle technique remplacé par des contrôles plus légers

Si le contrôle technique obligatoire pour les deux-roues motorisé ne verra pas le jour dès 2022, celui-ci devrait néanmoins être remplacé par un ensemble de contrôles des véhicules comprenant notamment :

  • un contrôle visuel de sécurité
  • un contrôle de pollution
  • un contrôle du bruit émis par les véhicules

Les motos étant des véhicules motorisés globalement mieux entretenues que les voitures, de tels contrôles devraient suffire à s’assurer que les deux-roues motorisés ne représentent pas un risque pour leur conducteur comme pour les autres usagers.

En effet, d’après le rapport Motorcycle Accident In Depth Study (MAIDS), seulement 0,7% des accidents impliquant des deux-roues motorisés peuvent être imputés à des défaillances mécaniques.

Voiture lourde circulant hors agglomeration
Amaury Le Scornet
,
14
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04
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2021

Julien Bayou, le secrétaire national du parti Europe Ecologie Les Verts, souhaite que la vitesse maximale des voitures de plus de 1500 kg soit limitée à 90km/h, comme les poids lourds.

Une proposition d’Europe Ecologie Les Verts pour réduire la vitesse maximale des voitures les plus lourdes

C’est dans le cadre de sa campagne en vue de l’élection présidentielle de 2022 que le secrétaire national d’EELV a émis une proposition qui risque de froisser plus d’un automobiliste. En effet, le patron des Verts souhaiterait étendre la limitation de vitesse actuellement en vigueur pour les poids lourds aux voitures de plus de 1 500 kg. Ainsi, toutes les automobiles dont le poids dépasserait les 1 500 kg devraient respecter la limite de 90 km/h sur les voies rapides et les autoroutes, comme les camions.

Il y a fort à parier qu’une telle proposition soit massivement rejetée par la population, comme l’avait été la proposition de la convention citoyenne pour le climat d’abaisser la vitesse maximale sur autoroute à 110 km/h.

Un nouveau malus au poids après la possibilité d’une taxe supplémentaire

Ce n’est pas la première fois que le poids des voitures fait débat, et que l’application de sanctions est évoquée. Ainsi, l’Assemblée nationale a adopté le 17 décembre 2020 une proposition de loi visant à appliquer un malus aux véhicules considérés comme étant trop lourds. Ainsi, toute voiture de plus de 1800 kg se verra appliquer un malus de 10 euros supplémentaires pour chacun de ses kilos en trop.

Avec l’entrée en vigueur de cette réglementation ajoutée à la taxe associée aux émissions de particules, les acheteurs devront y réfléchir à deux fois avant de choisir de se tourner vers un véhicule lourd.

Ecran de téléphone Sophia
Léa Doumerc
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04
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2021

La société Sophia Antipolis TAS Group et le LEAT (Laboratoire Electronique, Antennes et Télécommunication) travaillent actuellement ensemble pour voir s'il est possible d’intégrer l’assurance auto dans la blockchain. Le but ? Simplifier la gestion des accidents de la route en utilisant  des caméras embarquées. L’intérêt serait d’établir des constats fiables afin de faire gagner du temps et de l’argent aux compagnies d’assurance. Une phase de test est en cours depuis le mois de février 2021.

Définition smart contract

Un Smart Contract est une évolution naturelle de la blockchain. C’est un programme informatique conçu sous forme de contrat intelligent et servant à exécuter un ensemble d’instructions prédéfinies. Ils sont automatiquement programmés pour réagir en fonction des événements environnants intérieurs et extérieurs au véhicule. Aucune personne n’a à intervenir pour établir leur authenticité ou déclencher leur fonctionnement.

Une meilleure gestion des contrats d’assurance

Aujourd’hui, la gestion des sinistres par les compagnies d’assurance est complexe : les conducteurs doivent remplir un constat à l’amiable qui comporte souvent des erreurs et qui ne reflète pas bien la réalité de l’accident. Ces erreurs peuvent coûter cher aux assurances auto ainsi qu’aux automobilistes. Une intégration de la blockchain dans le monde de l’assurance permettrait d’installer des capteurs embarqués dans les véhicules et donc de récolter des informations précises sur les circonstances de l’accident. Ces systèmes ne seraient pour l’instant fonctionnels que sur des véhicules connectés. Cela simplifierait toutes les démarches après les sinistres grâce à un compte rendu fiable et objective. Les indemnisations n’en seraient que plus adaptées aux situations accidentelles.

Jeune fille avec les clefs de sa voiture sur le doigt
Léa Doumerc
,
08
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04
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2021

Il n’est pas toujours simple de trouver son premier emploi, notamment lorsque les déplacements sont réduits faute d’avoir son permis et un véhicule. Pour cette raison, la région Ile-de-France a mis en place depuis le 1er mars 2021 une aide d’un montant maximum de 1300 euros visant à financer partiellement ou totalement le permis de conduire des franciliens en insertion professionnelle. L’objectif de cette aide est de faciliter l’accès à l’emploi et à la formation grâce à une mobilité plus élevée.

En quoi consiste l’aide au permis B proposée par la région Ile-de-France ? 

Certaines professions comme celles de commercial ou livreur exigent l’obtention d’un permis de conduire pour réaliser des déplacements quotidiens. Dans d’autres cas, il est parfois plus simple d’avoir une voiture pour se rendre au travail, notamment si la distance à parcourir est trop importante en transport en commun. Une étude réalisée en 2016 par le laboratoire de la mobilité inclusive a démontré que près de 23% des Français ont déjà dû renoncer à un travail ou à une formation faute de moyens de transport. Ces données sont d’autant plus réelles en Ile-de-France, où certaines villes sont mal desservies et peuvent vite se montrer inaccessibles sans voiture. Suite à ce constat, l’expérimentation d’une aide financière pour passer le permis B avait été instaurée dans le Val d’Oise en décembre 2020 et a été appliquée à toute l’Ile-de-France le 1er mars 2021

Le but est de faciliter l’accès au permis B pour les jeunes s’inscrivant dans une auto-école située en Ile-de-France. Evidemment, cette somme d’argent est utilisable exclusivement dans le financement de la formation au code de la route et au permis de conduire.

Le montant maximum pouvant être accordé est plafonné à 1300 euros. Cette somme est versée en deux fois : 

  • Le premier versement est équivalent à 650 euros et correspond à la validation de l’inscription à la formation grâce au contrat fourni par l’auto-école ainsi que la réalisation des 10 premières heures de conduite.
  • Le deuxième versement est débloqué lors de la réussite au permis de conduire, sous la présentation de l’attestation de réussite. Il peut aller jusqu’à 650 euros, une somme qui varie selon le prix de la facture totale et du premier versement réalisé.
Homme en train de signer un contrat sur une table
Léa Doumerc
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08
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04
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2021

Le 7 avril 2021, une loi a été enregistrée à l’Assemblée Nationale : proposée par Damien Pichereau, elle vise à encourager la concurrence de la vente de pièces détachées des automobiles et ne pas la restreindre qu’aux constructeurs automobiles. Le but derrière cette action ? Faire baisser le prix des réparations automobiles et par conséquent, le prix des assurances auto, dont la moyenne nationale est en hausse constante de 12% depuis 2015.

Une demande qui ne date pas d’hier

En 2012, l’Autorité de la concurrence conseillait déjà de lever le monopole des pièces détachées automobiles : en effet, la hausse du coût des réparations est notamment due au fait que seuls les constructeurs peuvent distribuer les pièces visibles (ailes, capots, pare-chocs, pare-brise, feux, rétroviseurs) car elles sont soumises à des droits d’auteur. Sans compétition, les prix ne sont sujets à aucune obligation et sont en hausse constante, ce qui ne fait pas le bonheur des automobilistes. Selon l’association Sécurité et Réparation Automobile (SRA), le prix des pièces de réparation des véhicules a augmenté de 2,5% en 2018, de 6% en 2019 et de presque 5% en 2020. Le pouvoir d’achat s’en trouve fortement touché, puisqu'au-delà des réparations automobiles qui coûtent cher, les assurances auto se voient contraintes d’augmenter aussi leurs tarifs afin de pouvoir couvrir les frais des sinistres et des réparations.

Rendre l’assurance accessible à tous

La moyenne nationale de la prime d’assurance annuelle s’élève à 632 euros, un prix que 800 000 citoyens français ont décidé de ne pas payer pour faire des économies. Au total, près de 2% de la population française roule sans assurance par faute de moyens. En ouvrant la concurrence des pièces de réparation automobile, les prix baisseraient, et leurs assurances pourraient également baisser leurs prix car les réparations coûteraient moins cher. L’UFC que choisir estime à près de 400 000 millions d’euros les économies qui pourraient être réalisées par les ménages suite à la fin du monopole des pièces de réparation automobile.

Bus électrique au bord d'un champ
Léa Doumerc
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08
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04
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2021

Malgré la pandémie, l’immatriculation des bus électriques a augmenté de presque 18,5% en 2020 en Europe. Des chiffres records qui ne reflètent pas vraiment le coup dur qu’a subi le marché des bus, tout comme le marché automobile. Tandis que les immatriculations au diesel ont reculé de 10 points en comparaison à l’année 2019, les solutions alternatives et les énergies plus propres semblent avoir du succès dans le secteur des bus. Auparavant en option, le passage à l’électrique semble aujourd’hui devenir une nécessité.

Les bus électriques occupent 6,1% du marché européen en 2020

Au total en Europe, plus de 1700 bus électriques ont été immatriculés au cours de l’année 2020 contre moins de 1500 en 2019. Une tendance générale se dégage des appels d’offres et des projets axés sur la mobilité : le diesel est relégué au second plan afin de favoriser des solutions alternatives comme les véhicules électriques ou hybrides. Les objectifs environnementaux de plusieurs pays européens dont la France d’ici 2030 sont relativement ambitieux et nécessitent une mise en place immédiate pour espérer les atteindre. 

Les Pays-Bas sont le premier marché européen du bus électrique : ils ont vendus 445 bus l’an dernier, dont près de 300 sont des bus électriques. En deuxième position, l’Allemagne a réalisé 388 immatriculations dont près de 6% concernent des bus électriques. La Pologne vient compléter le podium avec un total de 200 immatriculations dont 14% concernent des bus électriques. Ce sont ces trois pays qui ont représenté en 2020 environ 65% des ventes de bus électriques au sein du marché européen. 

La France se place en quatrième position, mais les statistiques sont moins glorieuses : sur 179 immatriculations de bus, seulement 3% sont électriques.

Au-delà de l’électrique, beaucoup de ventes sont également réalisées en hybrides ou avec d’autres carburants alternatifs comme le gaz naturel. Au total en Europe, près de 10% des bus vendus étaient des véhicules hybrides tandis que le gaz naturel représentait presque 12% des ventes du marché européen.

Conducteur tenant un verre d'alcool devant un ethylotest electronique
Amaury Le Scornet
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08
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04
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2021

A partir du 1er juillet 2021, les grandes surfaces, cavistes et tous les magasins et sites internet bénéficiant d’une licence de vente à emporter pour l’alcool devront impérativement proposer à la vente des éthylotests.

La vente d’éthylotests obligatoire pour les revendeurs d’alcool

C’est le 1er juillet prochain qu’entrera en vigueur le décret paru au journal officiel du 7 avril 2021, et qui dispose que l’ensemble des magasins proposant de l’alcool devront également offrir à leurs clients la possibilité d’acheter des éthylotests.

Les éthylotests proposés par ces magasins devront être soit des éthylotests jetables homologués, soit des éthylotests électroniques. Le stock d’éthylotests devra être adapté à la taille du stock d’alcool proposé par le magasin, et une affiche devra être installée dans les magasins physiques pour prévenir les acheteurs que le commerce propose des éthylotests à la vente. Cette affiche devra être remplacée par la publication d’une bannière sur les sites web.

Pourquoi proposer des éthylotests dans les commerces ?

Si les commerces vendant de l’alcool doivent dorénavant proposer des éthylotests, c’est notamment pour mettre en avant la nécessité pour les usagers de la route de pratiquer l’auto-dépistage, qui est encore l’une des causes majeures d’accidents sur les routes.

Comme pour toutes les obligations légales, les commerces qui ne respecteraient pas ces obligations pourraient être sanctionnés par une amende d’un montant de 675 euros, qui pourrait être majorée jusqu’à 1 875 euros.

Panneau Vinci Autoroutes
Léa Doumerc
,
06
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04
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2021

Être routier n’est pas un métier facile, et encore moins en temps de pandémie : les quarantaines imposées dans différents pays, les risques d’infection et la fermeture de multiples enseignes dont certaines installations sociales ont rendu leur quotidien encore plus complexe lors de la pandémie de Covid-19. Pour les aider, Vinci autoroute a mis en place un service de rendez-vous médicaux localisés et gratuit grâce à l’association DocStop.

Définition  transporteur routier :
Les transporteurs routiers sont chargés d’acheminer des marchandises à travers la France, l’Europe voire le monde. Ils conduisent des camions ou des camionnettes qui sont aussi leur maison mobile. Être routier est parfois difficile à cause de l’éloignement des proches et des conditions de vie sur la route. De plus, réaliser des longues distances peut être usant. 

Les routiers peuvent maintenant consulter un médecin rapidement et facilement

Afin de les soutenir dans cette période difficile, la société Vinci Autoroute a mis en place un service médical gratuit et facile d’accès avec l’association DocStop, représentée par Save Assistance et  opérant depuis plus de 10 ans en Allemagne.

Pour ce faire, le géant de l’autoroute à référencé dans l’application de l’association les presque 15000 places de stationnement poids lourds de son réseau. Cela permet aux routiers présents sur les autoroutes Vinci de pouvoir trouver et consulter rapidement un médecin, qu’il soit généraliste ou spécialisé.

Comment ça marche ? Le fonctionnement est simple : Docstop relie les places de stationnement routier aux médecins disponibles dans un rayon de 4 km. En cas de besoin, le transfert entre le lieu de stationnement du chauffeur et l’endroit du rendez-vous médical peut être fait en taxi. Les chauffeurs n’ont qu’à appeler le 00 800 03 62 78 67 pour prendre rendez-vous. 

Des conditions précaires pour les routiers

Les transporteurs routiers ont joué un rôle essentiel lors de la crise récente liée à la Covid-19, notamment en acheminant du matériel médical à divers endroits, sur de longues distances tout en faisant face à des restrictions aux certaines frontières, qui prolongeaient leur voyage et les mettaient en danger de manière parfois inutile. Les conditions précaires de leur quotidien comme le manque de toilette et d’eau ajoutent encore d’autres difficultés à celles déjà existantes, comme le vol de marchandises qui a considérablement augmenté ou les insuffisantes protections sociales existantes pour ces travailleurs.

Usager conduisant une trottinette electrique en agglomeration
Amaury Le Scornet
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05
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04
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2021

Dans son baromètre de 2021, AXA Prévention met en avant le taux de consommation de cannabis chez les conducteurs de trottinettes électriques, et celui-ci est très accablant.

45% des conducteurs de trottinettes électriques consomment des stupéfiants avant de prendre leur véhicule

Alors que seulement 2% des automobilistes français ont tendance à consommer des stupéfiants avant de prendre le volant, ce ne sont pas moins de 45% des conducteurs de trottinettes électriques qui conduisent leur engin de déplacement personnel mobile (EDPM).

La principale explication derrière ces chiffres beaucoup trop importants viendrait du manque de connaissances des conducteurs quant aux règles spécifiques aux déplacements sur des EDPM. En effet, ils seraient 40% de ces usagers spécifiques à ne pas connaître la réglementation en détail, et 25% à n’avoir jamais entendu parler d’une réglementation spécifique.

Enfin, une autre raison derrière ce manque de respect des règles de conduite sur une trottinette électrique tiendrait également de la perception qu’ont ces conducteurs du danger. Le fait que les trottinettes électriques circulent à une vitesse relativement faible aura tendance à réduire la vigilance des conducteurs.

Les risques en cas de conduite d’une trottinette électrique sous l’emprise de produits stupéfiants

Comme pour la conduite des autres types de véhicules motorisés, la législation prône la tolérance zéro en matière de conduite sous l’emprise de produits stupéfiants. Dès qu’un conducteur de trottinette électrique sera contrôlé positif à un produit stupéfiant, celui-ci pourra être sanctionné par une amende d’un montant de 4 500 euros ainsi qu’une éventuelle suspension ou annulation du permis de conduire si le juge en décide ainsi.

Système électrique d'une voiture
Léa Doumerc
,
04
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2021

L’arrivée en masse de l’électrique dans le secteur automobile remet en cause la mobilité des français. On observe depuis un an une hausse de l’utilisation du processus retrofit, technique qui consiste à convertir son moteur thermique en un moteur électrique. L’autorisation du retrofit sur tous les véhicules sans accord du constructeur ainsi que la prime annoncée par l’état pour la conversion retrofit jouent un rôle dans cette soudaine augmentation d’utilisation.

Définition retrofit :

Le retrofit est un mot anglais qui signifie ‘moderniser, réaménager’. En automobile, cela consiste à changer un moteur thermique contre un moteur électrique afin de rendre un véhicule plus propre. 

Adieu moteurs thermiques

Le 3 avril 2020, une nouvelle loi a autorisé le retrofit sur tous les véhicules, sans accord préalable du constructeur de la voiture. Cette décision a été prise en amont des choix environnementaux et des efforts à faire concernant les émissions de gaz à effet de serre, que nous devons absolument réduire pour protéger l’environnement. De cette décision, en découle une utilisation du retrofit plus soutenue chez les automobilistes français. 

Arnaud Pigounides est le président de Retrofuture, une entreprise destinée à se lancer dans le retrofit sur le marché français. Il a déclaré dans une interview réalisée par 20 minutes que depuis l’année 2020, 1700 demandes de devis pour un retrofit avaient été faites. Ils ont actuellement  200 pré-commandes, ce qui est très positif et annonce une belle évolution dans les mois à venir. 

Une forte demande en provenance des professionnels est liée à l’apparition des zones à faibles émissions dans beaucoup de villes françaises. L’achat de nouveaux véhicules coûtant très cher, les entreprises  préfèrent adapter leurs flottes en faisant usage du retrofit. 

D’ici 5 ans, 1% du parc automobile français pourrait être converti en véhicule électrique grâce au retrofit. Ce chiffre est petit mais représente près de 400 000 véhicules. Ces prévisions devraient vite évoluer d’ici les dix prochaines années pour atteindre 3%, soit 1,2 millions de véhicules. 

Si vous souhaitez convertir votre véhicule à l’électrique, n’hésitez plus et demandez un devis. De plus, l’état est en train de mettre en place une prime au retrofit, pouvant aller jusqu’à 5000 euros selon les conditions d'éligibilité.

Voitures entrees en collision
Amaury Le Scornet
,
01
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04
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2021

Un arrêt du conseil d’État publié le 12 février 2021 a permis de réaffirmer les spécificités permettant de considérer si un agent est victime d’un accident de service ou non.

Des difficultés autour d’un accident de service

En juin 2011, un agent de la fonction publique a subi une incapacité permanente de 15% suite à un accident de la circulation survenu à son domicile alors qu’il s'apprêtait à se rendre à son travail. Après avoir sorti son véhicule sur la voie publique, l’agent en est ressorti et est retourné rapidement à l’intérieur de sa propriété afin de fermer la porte de son garage. C’est à ce moment précis qu’a eu lieu l’accident qui a entraîné un handicap permanent chez l’usager.

Un arrêté du conseil d’État réaffirmant la définition d’un accident de service

Suite à la survenue de l’accident présenté avant, le conseil d’État n’a pas retenu le fait qu’il s’agissait d’un accident de service, puisque l’agent de la fonction publique était retourné chez lui lors de la survenue de l’accident.

Dans son arrêté du 12 février 2021, le conseil d’État estime que le trajet entre le domicile de l’agent et son lieu de travail n’avait pas débuté. Or pour qu’ils soit considéré comme étant un accident de service, il faut que l’accident ayant eu lieu dans le cadre du trajet entre le lieu d’habitation de l’agent et son lieu de travail se déroule après le début effectif dudit trajet.

Le conseil d’État a donc réaffirmé les spécificités d’un accident de service, qui dans le cas d’un accident de la route notamment, doit se produire durant le parcours habituel de l’agent entre son domicile et son lieu de travail, mais également pendant la durée normale de ce même trajet.