L'actualité

L’électrique se développe aussi vite que la diversité de ses réseaux croît à travers l’Europe. Tandis qu’une multitude de véhicules et de façon de les recharger se commercialise, la marque automobile allemande Opel a décidé de mettre au point début 2021 un chargeur universel pouvant se brancher sur toutes les prises existantes, pour la modique somme de 1170 euros.
Charger son véhicule partout en Europe, de différentes façons
Voyager avec une voiture électrique n’est pas de tout repos : en plus d’anticiper son trajet afin de prévoir des temps de recharge, à cause de la faible autonomie du véhicule, il faut en plus s’assurer que les chargeurs sont compatibles avec le système de recharge de sa propre voiture. Une organisation qui peut parfois s’avérer être un casse-tête pour les conducteurs. Afin de résoudre ce problème, la marque Opel a lancé son chargeur universel, la solution à tous les soucis (ou presque!).
Ce chargeur peut s’adapter à plusieurs options de recharge, allant du monophasé à du triphasé avec une performance de chargement maximale de 11 Kw sur un branchement triphasé. Ces systèmes fonctionnent avec des puissances qui varient et ne sont donc pas toujours compatibles selon le potentiel de chargement. Le chargeur Opel peut se brancher n’importe où, à domicile ou sur les routes notamment grâce à ses trois prises différentes :
- Une prise domestique.
- Une prise standard européenne.
- Une prise industrielle CEE.
Le but est de permettre à tous les clients Opel de simplifier la recharge de leur véhicule. Cette action peut aussi permettre l’augmentation d’achat de véhicules électriques, car la recharge et la faible autonomie sont des facteurs décourageants pour beaucoup d’automobilistes qui hésitent encore à se tourner vers l’électrique.

Une nouvelle étude réalisée auprès d’un panel de 1004 usagers de la route représentatif de la population française permet de mettre en avant l’augmentation de vigilance et la baisse de vitesse que pratiquent les conducteurs lorsque ceux-ci sont amenés à rouler à proximité de cyclistes.
Les automobilistes ralentissent et font plus attention à proximité de cyclistes
D’après une étude publiée récemment par le Nouvel Observatoire des Risques Routiers et de la Mobilité, la majorité des automobilistes font preuve de plus de vigilance lorsque leur trajet les amène à circuler face ou à côté d’un cycliste. En effet, si 68% d’entre eux déclarent être plus vigilants à proximité d’un vélo, pas moins de 23% des conducteurs n’hésitent pas à ralentir en approchant d’un vélo. Seulement 8% des conducteurs n’adaptent pas leurs habitudes de conduite lorsque ceux-ci circulent à proximité de cyclistes.
Le cyclisme vu comme une pratique dangereuse
Si les conducteurs font preuve de plus de vigilance lorsqu’ils croisent des cyclistes, c’est majoritairement pour une question de sécurité. En effet, les automobilistes sont 48% à trouver que le cyclisme en ville reste une pratique tout particulièrement dangereuse. Cette vision se retrouve tout particulièrement chez les usagers ne voyageant pas à vélo, qui sont 69% à trouver cette pratique dangereuse, contre seulement 29% des conducteurs circulant à vélo.
Les automobilistes ont globalement une bonne vision du vélo
Si l’aspect sécuritaire est mis en avant par les conducteurs comme raison derrière leur augmentation de vigilance à proximité de vélos, les automobilistes ont également une vision positive du vélo. Ainsi, les conducteurs sont 55% à trouver ce type de déplacement écologique, 44% à le trouver économique et pas moins de 42% à reconnaître les bénéfices pour la santé du cyclisme.

La DSR et l’IGN viennent de mettre en ligne une carte numérique pour faciliter l’organisation des déplacements des transports exceptionnels.
Une cartographie spécifique pour les transports exceptionnels
La Direction de la Sécurité Routière ainsi que l’Institut National de l’Information Géographique et Forestière viennent de publier une cartographie numérique, libre et gratuite, permettant de prévoir au mieux le trajet d’un futur transport exceptionnel afin d’éviter les retards associés à des obstacles non indiqués sur une carte, par exemple.
Grâce à cette nouvelle carte, accessible en ligne via le site du géoportail : https://www.geoportail.gouv.fr/donnees/transports-exceptionnels-reseaux-routiers, les transporteurs spécialisés dans les convois exceptionnels peuvent organiser au mieux les trajets de leurs véhicules.
Une carte complète et plus précise que les outils précédents
Alors que les transporteurs devaient auparavant organiser les trajets de leurs convois grâce à des cartes départementales accompagnées des arrêtés préfectoraux associés à chacun des départements traversés, les transporteurs peuvent dorénavant utiliser la carte en ligne comprenant les 5 principaux réseaux routiers ouverts aux véhicules exceptionnels qui traversent la France métropolitaine, ainsi que les différents ouvrages d’art ou obstacles que les convois pourraient être amenés à croiser durant leurs trajets.
Grâce à cette nouvelle carte, les transporteurs spécialisés dans les convois exceptionnels peuvent dorénavant vérifier les différentes descriptions liées à chacun de ces obstacles afin d’intégrer des règles de circulation spécifiques dès la planification du trajet.
L’intégration de ces différentes contraintes permet donc de planifier au mieux le trajet et doit permettre, à terme, la dématérialisation complète des cartes qui doivent obligatoirement être présentes dans le véhicule chargé du convoi exceptionnel, mais également les futurs outils de demande de convois exceptionnels, prévus pour la fin d’année 2022.

Une étude réalisée par l’Argus de l’assurance et Sopra Steria a démontré que la crise sanitaire a changé la relation français-assureurs en termes d’attentes et de prise de décisions. Les conducteurs dont les véhicules sont restés au garage entre mars et mai 2020 sans bénéficier de remise sur leur assurance ne souhaitent pas se laisser faire, et près d’un français sur cinq s’est intéressé de plus près aux conditions de son contrat.
Une perception des assureurs qui reste intacte
Malgré ce bouleversement dans les désirs des français, il s’avère que leur perception n’a pas changé et que la réputation des assureurs reste intacte malgré les aléas de la crise sanitaire. Moins de 8% des personnes interrogées estiment que l’image de leur assureur s’est dégradée à leurs yeux concernant l’assurance auto. Malgré tout, le manque de soutien de la part des assureurs s’est fait ressentir, notamment concernant les rendez-vous manqués avec les particuliers.
Les plus de 53 ans représentent plus de 15% des assurés insatisfaits, toutes assurances confondues.
Le confinement a permis à près de 20% des français de se renseigner plus amplement sur leur contrat d’assurance et d’en ré-étudier le prix, les garanties, les avantages… et les inconvénients. De cette analyse en ressort une tendance : 13% des personnes interrogées souhaitent changer d’assurance dans les prochains mois, dont 22% des 18-35 ans qui comptent changer d’assurance auto.
Des attentes plus élevées et une prise de confiance de la part des français
Une majeure partie de la population française n’a pas changé sa perception envers son assureur, mais ce n’est pas pour autant que les attentes des consommateurs n’ont pas évolué.
3 critères ayant pris de l’importance se dégagent de l’étude menée auprès des assurés : le prix, le niveau de réactivité des assureurs, la qualité des garanties. L’importance du conseil des assureurs ainsi que l’accompagnement et l’accès à des services digitaux sont également des tendances qui ressortent.
Les assureurs ont donc intérêt à suivre les tendances et procurer à leurs clients un service irréprochable pour les fidéliser, au risque de les voir partir vers la concurrence.

Un projet de loi en Espagne est préparé pour le mois de mai 2021 par le ministère des Transports qui souhaite rendre le gilet airbag obligatoire pour les motards. Cette action pourrait avoir des répercussions en Europe et notamment en France si elle est adoptée par le gouvernement espagnol.
Un début d’année mouvementé pour les motards
En ce début d’année 2021, les motards ne sont pas laissés en paix : plusieurs projets, comme l’obligation du contrôle technique, les modifications de l’expérimentation circulation inter-file ou encore la potentielle obligation de porter un gilet airbag ne semble pas plaire aux conducteurs de deux-roues.
Les deux-roues font partie des usagers les plus vulnérables sur la route : sans carrosserie comme protection, les dégâts sont réels : en France, un motard a 20 fois plus de probabilité d’être tué qu’un conducteur de voiture lors d’une collision. Les conducteurs de deux-roues représentent 23% des personnes tuées sur la route alors qu’ils ne correspondent qu’à 1,5% du trafic.
Dans cette optique, la question du gilet airbag obligatoire se pose et est actuellement étudiée très sérieusement par le gouvernement espagnol. Les motards espagnols interrogés sont tranchants : sur près de 3000 personnes interrogées, 66% sont réfractaires à cette obligation. Il va sans dire que les motards français sont certainement du même avis.
L’efficacité d’un gilet airbag pour les motards
Malgré les critiques, l’airbag moto est d’une efficacité redoutable, notamment pour protéger les vertèbres cervicales, la cage thoracique, les vertèbres dorsales et et les vertèbres lombaires. Des zones sensibles qui peuvent causer la paralysie du corps en étant touchées.
La protection du gilet airbag n’est pas à prouver aux motards, mais le caractère obligatoire du projet les rend réticents. Le prix fait aussi partie des facteurs de rejet, même si les équipements de sécurité deviennent de moins en moins chers. Le prix moyen d’un gilet airbag pour moto est tout de même de 400 euros. Un tarif non négligeable qui n’est pas accessible à tous.

Initiative du Gouvernement datant du 17 mars 2021, le microcrédit est destiné aux ménages ne pouvant bénéficier de crédits bancaires à cause de leurs trop faibles revenus. Cette aide sert à financer l’achat de véhicules moins polluants, dans le cadre de la transition énergétique.
Un microcrédit cumulable avec la prime à la conversion et le bonus écologique
L’achat des véhicules moins polluants comme les voitures hybrides ou électriques coûte très cher, malgré les différentes aides déjà mises en place comme la prime à la conversion et le bonus écologique. Certains ménages ne sont toujours pas en capacité d’acquérir des voitures plus propres, car la demande de crédit leur est refusée à la banque à cause de leurs capacités de remboursement qui sont jugées insuffisantes ou leur situation professionnelle instable. C’est pourquoi le Gouvernement met aujourd’hui en place une aide de microcrédit qui est garantie à 50% par l'État et cumulable avec les autres aides, la prime à la conversion et le bonus écologique. Evidemment, le montant du crédit varie selon les revenus de chaque foyer et peut atteindre un plafond de 5 000 euros. Son remboursement peut être étalé jusqu’à 5 ans maximum.
Les véhicules qui peuvent bénéficier du microcrédit
Le microcrédit véhicules propres concerne les voitures neuves et d’occasion qui polluent peu. Cette aide peut être combinable avec la location longue durée (LLD) et la location avec option d’achat (LOA).
- Les voitures pour particuliers et les véhicules utilitaires électriques ou hybrides rechargeables détenant la vignette Crit’Air 0.
- Les voitures pour particuliers et les véhicules utilitaires thermiques classés Crit’Air 1.
- Les véhicules essence dont le taux d’émission de CO2 est inférieur ou égal à 132 g/km1.
- Les véhicules à deux ou trois roues et quadricycles à moteur électrique.
Les démarches à effectuer pour bénéficier du microcrédit
Le microcrédit nécessite de monter un dossier puis de le présenter devant une banque agréée par le gouvernement. Vous pouvez vous tourner vers des associations ou services d’accompagnement sociaux comme la Croix-Rouge, le Secours Catholique…). Ce microcrédit rentre dans le cadre des actions mises en place pour participer à la transition du parc automobile français dans le but de freiner le réchauffement climatique et de produire moins de particules polluantes d’ici quelques années.

Le Sénat a voté, le jeudi 11 mars 2021, une proposition de loi prévoyant la création d’une vignette “historique” à apposer sur les véhicules de collection.
Une vignette spécifique pour les véhicules de collection
Le Sénat a approuvé la proposition de loi du sénateur du groupe Union Centriste Jean-Pierre Moga, qui prévoit la création d’une vignette spécifiquement dédiée aux voitures de collection, comme cela se fait actuellement en Allemagne.
Pour les sénateurs, l’augmentation croissante du nombre de zones à faibles émissions (ZFE) pourrait finir par limiter très fortement l’espace géographique ouvert à la circulation de ce type de véhicules, qui sont bien évidemment des véhicules polluants et qui pourraient donc finir par être eux aussi interdits de circuler dans ces zones au détriment du symbole que ces véhicules représentent.
Jean-Pierre Moga et d’autres sénateurs du groupe Union Centriste ont donc proposé la création d’une vignette automobile pensée de la façon de la vignette Crit’air, et qui permettrait aux véhicules appartenant à la catégorie des véhicules de collection (peu importe le nombre de roues sur lesquelles ils circulent) de bénéficier d’un droit de circulation dans les zones à faibles émissions.
Une proposition votée malgré la désapprobation du gouvernement
Si la proposition de loi a été adoptée par le Sénat, il y a fort à parier qu’il n’en soit pas de même du côté de de l’Assemblée Nationale. En effet, avant même que le vote de cette proposition de loi n’ait lieu au Sénat, le ministre chargé des Transports Jean-Baptiste Djebbari a fait savoir que si le gouvernement et lui-même souhaitaient que ces véhicules continuent de circuler malgré la multiplication des ZFE, les dispositions proposées relèvent en réalité du réglementaire, tout en rappelant que les zones à faibles émissions prévoient toutes des dérogations pour les véhicules de collection notamment. Le ministre travaille également avec la Fédération française des véhicules d’époque afin d’apporter une meilleure définition aux véhicules de collection.

9 pays Européens ont envoyé une lettre commune à la Commission Européenne afin de demander un cap ambitieux et rentable pour permettre le passage au zéro émission en matière de transports.
Les représentants de 9 pays Européens cosignent une demande d’encadrement Européen pour la fin de distribution des véhicules thermiques
Dans une lettre commune adressée à Frans Timmermanns, vice-président exécutif de la Commission européenne, et Adina Valean, commissaire Européenne aux transports, les représentants de 9 pays Européens ont exprimé leur besoin de bénéficier d’un cadre à la fois clair et rentable lié à la fin de la vente de voitures thermiques et au passage aux véhicules propres. L’objectif de cette demande est de permettre aux pays de l’Union Européenne d’envoyer des messages clairs aux différents acteurs des industries concernées afin de s'assurer que cette transition aura lieu dans les temps associés aux objectifs à court et long terme de l’Europe.
La pollution émise par les véhicules représente une part importante des émissions de gaz à effet de serre en Europe
Dans leur lettre, les représentants des différents pays rappellent que les émissions de gaz à effet de serre rejetées par les véhicules représentent à elles seules un quart des émissions Européennes, et que le transport routier représente 70% de ces émissions. Ce niveau de pollution est en grande partie porté par les véhicules de tourisme.
C’est pour s’attaquer efficacement à ces chiffres que les 9 pays cosignataires de la lettre adressée à la Commission Européenne demandent un durcissement des standards d’émissions de CO2 afin d’accélérer la transition au zéro émission, mais aussi une date claire et précise associée à la fin des ventes de voitures thermiques dans l’Union Européenne car tous les États membres sont libres d’établir leurs propres calendriers. Et si certains pays européens, comme la Norvège, prévoient la fin des ventes de voitures diesel et essence dès 2025, d'autres, comme la France ou l'Espagne, ne prévoient de mettre fin aux ventes de voitures thermiques qu’en 2040.

Dans une étude publiée le 22 mars 2021, Continental analyse l’évolution de la mobilité dans 5 pays ainsi que les conséquences du coronavirus sur les habitudes de conduite des usagers comme de la défiance des conducteurs Européens pour les voitures électriques.
Les français ne sont pas convaincus par les voitures électriques
De nombreux usagers vivant partout dans le monde ne semblent pas convaincus par l’électrification des moyens de transport. En effet, dans 4 des 5 pays concernés par cette étude, la moitié des usagers de la route ne s’imaginent pas conduire une voiture électrique dans un futur proche ou éloigné. Les conducteurs chinois sont les moins réfractaires face à ce changement (12%), alors que pas moins de 59% des Allemands et de 57% des Français se disent contre le choix d’un véhicule tout électrique afin de réaliser leurs trajets personnels.
Les raisons à l’origine de ce refus de changement évoqués par les français sont d’abord le prix que coûtent ces véhicules par rapport aux équivalents thermiques. Ensuite vient la nécessité d’inclure dans la planification des voyages les besoins en matière de borne de recharge électrique pour 48% des conducteurs Français. En effet, avoir une borne suffisamment proche pour recharger sa voiture n’est pas toujours évident vu la faible étendue du réseau de bornes de recharge en France.
Enfin, seuls 28% des automobilistes français invoquent la faible autonomie de ces véhicules motorisés comme raison derrière leur refus d’acquérir une voiture électrique.
Les habitudes de conduite des Français chamboulées par le Coronavirus
L’étude publiée par Continental met également en lumière les différents changements que les français ont adopté dans le cadre de leur mobilité suite à la crise du Coronavirus. En effet, 80% des usagers interrogés ont vu leurs habitudes de conduite changer face à l’épidémie, et pas moins de 16% des automobilistes Français déclarent prendre leur voiture plus souvent depuis la crise. Cette augmentation reste cependant moindre que celle constatée dans les autres pays couverts par l’étude, et ne suffit pas à compenser la baisse de fréquentation de 30 à 40% constatée dans les transports en commun.

Si vous utilisez votre voiture à des fins privées, vous n’êtes que peu concernés par cette problématique : en effet, il est autorisé de retirer son masque dans son véhicule, surtout si vous êtes seul. Néanmoins, les taxis, les enseignants de conduite, les candidats d’auto-écoles et toute autre personne souhaitant porter son masque au volant afin de ne pas risquer de contaminer les autres passagers, pourraient bien rencontrer quelques difficultés à conduire avec un masque. La question la plus importante est la suivante : le masque a-t-il un impact sur le champ visuel des conducteurs ?
Ce que pensent les ophtalmologues français et la sécurité routière
Le docteur Laurence Desjardins, ophtalmologiste de l’Institut Curie et directrice administrative et scientifique de la Société Française d’Ophtalmologie, s’est prononcée sur le sujet en indiquant qu’un masque, chirurgical ou en tissu, ne devrait pas avoir d’impact sur le champ visuel des conducteurs tant qu’il est correctement placé sur le nez et qu’il répond aux normes en vigueur.
Ses propos ont été validés par le docteur Thierry Bour, président du Syndicat national des ophtalmologistes de France. Néanmoins, si il est placé trop haut, le masque peut réduire le champ de vision de l’automobiliste et, dans ce cas de figure, causer des problèmes. La Sécurité Routière s'est aussi prononcée sur le sujet : selon l’association, le masque n’empêche pas une conduite sécuritaire tant qu’il n’est pas placé trop proche des paupières inférieures. Les personnes âgées auraient à priori tendance à placer le masque trop haut ou trop bas, ce qui peut poser des problèmes en conduisant mais aussi lors de descente ou montée d’escaliers. Aux porteurs de lunettes : attention à la buée qui est susceptible de se former en cas de changement de température ou avec votre respiration.

Le dernier bilan annuel de l’Observatoire des résiliations de Resilier.com, publié en février 2021, montre que de nombreux assurés ont fait le choix de résilier leur contrat d’assurance auto en 2020, principalement pour recentrer leurs garanties sur l’essentiel de la protection en matière d’assurance auto.
Les assurances auto n’ont pas été épargnées par la crise sanitaire
Comme la grande majorité des domaines d’activité, le marché de l’assurance auto n’a pas été épargné par la crise sanitaire engendrée par l’épidémie de Covid-19. L’année 2020 s’est caractérisée par une multiplication des résiliations de contrats d’assurance auto, généralement au profit d’offres concurrentes moins onéreuses et comprenant des garanties et des couvertures plus adaptées aux besoins des usagers de la route en période de confinement et de couvre-feu. Car bon nombre d’automobilistes se sont retrouvés à devoir payer pour des garanties d’assurance auto dont ils n’avaient plus besoin du fait des limitations de leurs capacités de déplacement.
Quelles sont les raisons derrière ces résiliations en masse ?
Parmi les différentes raisons permettant d’expliquer l’augmentation croissante du nombre de résiliations de contrats d’assurance auto, Resilier.com met en avant la limitation des déplacements qui a touché l’ensemble des Français tout au long de l’année. Le recours massif au télétravail et l’impossibilité de se déplacer pour réaliser des achats dits non essentiels ou dans le cadre des loisirs a fait qu’un grand nombre de conducteurs ont préféré vendre leur véhicule devenu inutile plutôt que de l’entretenir et de payer une assurance pour un véhicule ne pouvant pas circuler.
Le chômage partiel a également eu un impact majeur sur les décisions de nombreux usagers de résilier leur contrat d’assurance auto. Le fait que les conducteurs soumis au chômage partiel bénéficient d’un budget moins important alors que les tarifs des primes d’assurance auto ont augmenté par rapport à l’année précédente ont poussé pas moins de 9% des conducteurs à avoir fait le choix de se tourner vers une offre concurrente moins onéreuse.

Partout en France, des garages solidaires voient le jour afin de permettre aux usagers bénéficiant de peu de revenus d’avoir accès à la mobilité.
Des garages solidaires pour les usagers ayant peu de moyens
L’automobile a toujours été un poste de dépenses important pour les foyers français, mais toutes les familles n’ont pas toujours les moyens d'acquérir une voiture, même d’occasion, ou de l’entretenir convenablement. Pourtant, la voiture et l’accès à une mobilité plus libre reste généralement une nécessité pour aider les Français bénéficiaires des minima sociaux, non imposables ou encore à faibles revenus à sortir de la précarité.
C’est pour cela que de plus en plus de garages solidaires voient le jour, aux quatre coins du pays.
Comment fonctionnent les garages solidaires ?
Les garages solidaires poussent, comme leur nom l’indique, les automobilistes possédant une voiture à faire preuve de solidarité afin de permettre aux personnes n’ayant que peu de moyens d’acquérir une voiture à moindre coût. Pour cela, les possesseurs d’une voiture ayant déjà un certain âge ou ayant déjà parcouru un grand nombre de kilomètres peuvent déposer leur voiture dans un garage solidaire contre une déduction d’impôts.
Les véhicules ainsi remis aux garages solidaires sont alors remis en état puis le contrôle technique est réalisé afin qu’ils soient ensuite proposés à la vente à très bas coût, uniquement à des conducteurs bénéficiant des minima sociaux.