L'actualité

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Conductrice soufflant dans un éthylotest
Amaury Le Scornet
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09
/
06
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2021

Avec la levée progressive du couvre-feu, les Français peuvent recommencer à sortir plus longtemps le soir. La Sécurité Routière a profité de l’occasion pour organiser une distribution d’éthylotests dans 10 villes de France, afin de rappeler aux usagers de la route les dangers de l’alcool au volant.

Une reprise de la vie qui s'accompagne d’une reprise des risques

Qui dit relâchement des contraintes nocturnes associées au couvre-feu dit souvent relâchement des usagers de la route, notamment en matière d’alcoolémie au volant. C’est pour lutter contre le retour éventuel de ces mauvaises pratiques que la Sécurité Routière a choisi de distribuer des éthylotests entre le mercredi 9 juin et le samedi 12 juin sur les terrasses de 10 grandes villes de France, à savoir Aix-en-Provence, Bayonne, Bordeaux, Dijon, Lille, Lyon, Montpellier, Rennes, Strasbourg et Tours.

L’objectif de la Sécurité Routière dans ces villes est de pousser les usagers qui pourraient être tentés de prendre le volant en ayant bu de l’alcool suite à cette liberté retrouvée de s’assurer qu’ils sont parfaitement en état pour prendre le volant, et que leur seuil d’alcoolémie respecte parfaitement les limites imposées en fonction de leur profil grâce à l’autocontrôle.

Un petit rappel des chiffres pour accompagner l’action de la Sécurité Routière

Dans la communication qui annonce cette distribution, la Sécurité Routière rappelle quelques chiffres liés à la consommation d’alcool au volant que les confinements successifs ont participé à faire oublier. Ainsi, d’après les dernières études publiées par l’ONISR, l’alcool est présent dans 32% des accidents mortels, et que le risque d’être responsable d’un accident mortel est 18 fois plus important chez les automobilistes ayant consommé de l’alcool.

Voiture réalisant un rallye
Léa Doumerc
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08
/
06
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2021

Le grand départ de ce rallye éco-responsable se fera le 18 septembre 2021. Prévu pour durer environ 8 jours, la spécificité de ce rallye est qu’il ne sera composé que de véhicules électriques. Une jolie manière de revisiter cette course ancestrale à la façon de notre époque, en respectant l’environnement tout en faisant palpiter d’adrénaline les grands sportifs en course. De Toulouse à Cap Juby, les véhicules électriques devront faire preuve d’endurance pour emmener leurs pilotes à bon port.

3000 kilomètres pour rejoindre le Maroc

Le raid électrique partira de Toulouse le 18 septembre 2021 et devrait durer une huitaine de jours selon les pilotes. Au total, près de 3000 kilomètres seront parcourus par des sportifs de haut niveau, des stars, des entrepreneurs, des personnes en quête d’adrénaline et de défis… Après la France, ils verront défiler les paysages de l’Espagne et du Maroc pour finir à Cap Juby, la célèbre ville du “Petit Prince” de Saint-Exupéry située sur la côte sud marocaine. Cette édition sera la troisième de l’organisation Green Expedition, chaperonnée par le Ministère de la Transition écologique et solidaire en France afin de tester les véhicules électriques et leurs capacités dans des conditions extrêmes.

Contrairement à d’autres courses automobiles, le parcours de celle-ci sera libre : les participants devront eux-mêmes créer leur itinéraire sans oublier que la stratégie de recharge sera très importante et jouera un rôle décisif. Motos et voitures traverseront les villes, les plaines et les déserts dans un but écologique, solidaire et sportif. La dimension environnementale de cette édition a ramené de nouvelles problématiques dans l’organisation de la course, ajoutant un challenge supplémentaire à ce projet ambitieux.

Lumieres de vehicules circulant sur autoroute
Amaury Le Scornet
,
07
/
06
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2021

Une note de la Direction générale du Trésor vient de paraître, et indique que les taxes appliquées aux automobilistes ne suffisent pas à couvrir les frais que la conduite des voitures induit pour les collectivités.

Des coûts engendrés par la circulation plus importants que les recettes

Dans une note publiée fin avril, la Direction générale du Trésor met en avant le fait que l’ensemble des coûts générés par la circulation des véhicules sur les collectivités seraient supérieurs aux différentes recettes fiscales qui touchent directement les usagers de la route, comme les taxes sur le carburant ou encore sur les péages des autoroutes.

Basée sur des chiffres datant de 2015, cette étude démontre que la totalité des coûts engendrés par les différentes formes de pollution mais aussi par l’usure des voies ou encore l’accidentalité routière ne sont couverts qu’à hauteur d’un tiers par l’ensemble des revenus générés par les automobilistes.

En effet, chaque kilomètre parcouru par un véhicule essence coûte 16,5 centimes à la collectivité, alors qu’il ne rapporte en moyenne que 7 centimes d’euros. Le constat est encore plus frappant pour les véhicules diesel, qui ne rapportent que 5,6 centimes d’euros à l’État par kilomètre parcouru alors qu’ils ne coûtent pas moins de 18,3 centimes par kilomètre.

Mais la véritable surprise de l’étude publiée par la Direction générale du Trésor est liée aux véhicules électriques. En 2015, en ajoutant les différentes aides accordées par l’État dans le cadre de l’acquisition de ce type de véhicule, les prélèvements liés à ces véhicules s’avéraient négatifs, et chaque kilomètre parcouru par une voiture électrique coûte à l’État 10,1 centimes d’euros, qui venaient s’ajouter aux 15,4 centimes d’euros générés par les différentes formes de pollution émises par ces voitures.

Des propositions afin de faire payer plus les automobilistes

La Direction générale du Trésor, qui cherchait à rééquilibrer le montant entre les dépenses que génère la conduite des véhicules et les prélèvements réclamés aux automobilistes, a proposé dans cette étude de créer un certain nombre de nouvelles formes de taxes. Ainsi, le document évoque la création de taxes pour les émissions de carbone, pour les émissions sonores des voitures, ou bien encore la mise en place de péages urbains ainsi qu’une augmentation des prix des stationnements urbains. Néanmoins, la note de la Direction générale du Trésor évoque la possibilité de redistribuer une part de ces recettes à destination des foyers les plus modestes, ou encore investir dans les modes de déplacements alternatifs.

Des chiffres à nuancer en prenant en compte les différents types de mobilité

Si les chiffres publiés par la Direction générale du Trésor révèlent la différence entre coûts et recettes associées à la conduite des véhicules, il est néanmoins nécessaire de prendre également en compte les autres formes de mobilité, notamment les bus ainsi que le vélo, qui bénéficient de subventions importantes, et qui nécessitent souvent des investissements tout aussi importants, notamment en matière d’aménagements de la chaussée.

Etiquettes europeenes pour les pneus neufs
Amaury Le Scornet
,
06
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06
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2021

L’union Européenne vient de mettre en place une nouvelle forme d’étiquetage pour les pneumatiques permettant aux usagers de la route de bénéficier de toutes les informations nécessaires afin qu’ils puissent choisir parfaitement les pneus qui conviennent à leur voiture.

Un nouvel étiquetage plus clair des pneumatiques adopté par l’Union Européenne

Depuis le mois de mai, les usagers de la route qui doivent faire changer les pneus de leurs véhicules ont pu découvrir les nouvelles étiquettes mises en place par l’Union Européenne. Le but premier de ces toutes nouvelles étiquettes est de présenter à l’acheteur des informations complètes et claires associées à chaque pneumatique. 

Ces nouvelles étiquettes font dorénavant passer les différentes classes de pneus de A à E en fonction des performances. Elles comprennent également de nouveaux pictogrammes associés à l’adhérence des pneus sur la neige et le verglas, ainsi qu’un nouveau classement plaçant de A à C les performances des pneus en matière d’émissions d’ondes sonores.

Une étiquette à la fois plus complète et plus facile à lire

Les principales nouveautés liées à ces étiquettes tiennent dans le fait qu’en plus d’être plus accessibles pour l’ensemble des usagers, puisqu’elles permettent de mettre en avant les véritables avantages de chaque pneu afin de mieux prévoir son achat. Les usagers qui souhaitent en savoir davantage sur certains modèles de pneus pourront scanner le QR code présent dans le coin supérieur droit de l’étiquette afin d’avoir accès à la fiche complète du pneu dans la base EPREL (European Product Registry for Energy Labelling).

L’acheteur potentiel aura alors accès à l’ensemble des informations associées au produit, comme par exemple ses dates de début et de fin de production ou ses spécificités techniques, afin de pouvoir choisir parfaitement les pneus qui conviennent pour son véhicule. Ainsi, les usagers pourront plus facilement choisir un pneumatique susceptible de répondre à leurs attentes en matière d’économie de carburant ou de réduction des émissions à effet de serre, par exemple.

Fraude au code de la route avec le visage bande
Amaury Le Scornet
,
02
/
06
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2021

Un anglais de 28 ans a été condamné pour fraude après s’être bandé plusieurs fois la tête afin de tenter de passer l’épreuve théorique du Code de la route pour d’autres candidats.

Le fraudeur démasqué après plusieurs tentatives

Un anglais de 28 ans a comparu au tribunal en fin de semaine dernière pour fraude. Cet habitant de la banlieue londonienne a été attrapé après avoir tenté par quatre fois de passer l’examen théorique pour d’autres candidats.

Le jeune homme avait essayé de passer plusieurs fois l’épreuve du code de la route en se faisant passer pour un autre candidat entre octobre 2018 et janvier 2019 en se présentant dans quatre centres différents avec le visage bandé. Le fraudeur expliquait aux examinateurs qu’il s’était blessé au visage sur un chantier, ce qui ne suffisait pas toujours pour pousser les examinateurs à le laisser passer l’examen. L’un des examinateurs l’a finalement reconnu et l’a laissé prendre place pour passer l’épreuve, le temps que la police vienne l’arrêter.

Le jeune anglais condamné à deux ans et quatre mois de prison ferme

Le jeune fraudeur, dont le casier judiciaire est déjà chargé, a expliqué aux policiers qui l’ont interrogé qu’il avait monté ce stratagème dans le but de rembourser des dettes de jeu. Le juge a néanmoins souligné le caractère irresponsable et dangereux des actions menées par cet individu, puisque le code de la route est un filtre visant à s’assurer que seules les personnes aptes à la conduite d’une voiture en toute sécurité pourraient prendre le volant.

En proposant de passer le code de la route pour d’autres usagers, le fraudeur aurait pu avoir une responsabilité dans des accidents qui auraient pu s’avérer gravissimes pour des piétons ou pour d’autres conducteurs.

C’est en partie cette constatation en matière de sécurité qui explique que cet individu a été condamné à une peine de deux ans et quatre mois de prison ferme.

Main tenant la nature verte
Léa Doumerc
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02
/
06
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2021

David Atlan et Thibault Arnould sont les deux fondateurs de Rob, une nouvelle application permettant de convertir les trajets éco-responsables en points puis en euro. Disponible sur Apple et Androïd, son but est d’encourager les mobilités propres en faisant gagner des points aux utilisateurs qui privilégient des moyens de transport respectueux de l’environnement. Accessible sur Paris depuis mai 2021, Rob compte bien s’étendre dans d’autres villes françaises au cours de l’année 2022.

Gagner des points sur les transports en commun, c’est possible

Réduire notre empreinte carbone est devenu une priorité. C’est dans cette optique que les fondateurs de Rob ont élaboré l’application. Comment motiver les gens à utiliser des moyens de transport plus respectueux de l’environnement tout en les sensibilisant à la cause du réchauffement climatique ? La solution se trouve sur cette plateforme digitale gratuite, chargée d’identifier anonymement les transactions bancaires des utilisateurs vers les moyens de transport partenaires du projet comme Oui.sncf, Lime, Caocao… Après avoir renseigné leur RIB dans l’application, les usagers gagnent des points selon les transports utilisés : 

  • Un trajet en métro fait gagner 10 points.
  • Un trajet en train fait gagner 140 points.
  • Un trajet en engin électrique ou à bord d’un VTC green 18 à 42 points.

1000 points sont équivalents à un euro. On peut donc rapidement obtenir une cagnotte intéressante même si pour l’instant les points ne sont pas récupérables en monnaie mais en cartes cadeaux et bons d’achat, dans des magasins partenaires comme Nature & Découvertes. Ils sont également convertissables en minutes de transport pour réutiliser les mobilités électriques comme Zity ou Cityscoot. Au total à Paris, plus de 2000 utilisateurs sont déjà conquis ! 

Voiture accidentee et triangle de presignalisation
Amaury Le Scornet
,
01
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06
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2021

Le site de la Sécurité Routière vient de dévoiler son bilan 2020 en demi-teinte puisque si les chiffres affichent une baisse impressionnante par rapport au nombre de décès constatés les années précédentes, ces baisses sont principalement dues aux restrictions de déplacement qui ont été imposées aux Français dans le cadre de la lutte contre le Covid-19.

Le meilleur bilan de la sécurité routière de 2020 en France ...

Le site de la Sécurité Routière vient de publier le bilan 2020 de la sécurité routière. Et il s’agit ni plus ni moins que du meilleur bilan de l’histoire de la Sécurité Routière. Avec 2541 usagers de la route décédés en 2020 en France métropolitaine et 2780 si l’on ajoute les départements et territoires d’Outre-Mer, le nombre de tués sur les routes a diminué drastiquement. Seule l’année 1924 avait fait mieux avec “seulement” 2246 morts sur les routes, mais le nombre de véhicules en circulation en France était si bas par rapport à notre époque actuelle que la comparaison n’a pas véritablement de sens. 

Il s’agit donc d’une baisse globale par rapport à 2019, avec -21% de décès, -20% de blessés et -19% d'accidents sur la totalité du territoire national.

La baisse est particulièrement significative chez les seniors de 75 ans et plus, avec -35% de tués sur les routes en 2020. Cette catégorie d’usagers, qui a passé plus de temps chez elle à cause du risque particulièrement important que la pandémie représentait pour elle, reste toujours surreprésentée par rapport aux autres catégories d’usagers, avec un taux de décès de 56 pour un million d’habitants, quand la moyenne nationale est de 29 décès pour un million.

A l’inverse, le nombre de décès de cyclistes et de conducteurs d’engins de déplacement personnel a augmenté en 2020, notamment à cause de l’augmentation de la pratique du vélo en dehors des agglomérations, ce qui expose ces usagers à de grands risques du fait de la vitesse à laquelle roulent les autres conducteurs.

Mais en grande partie dû aux différents confinements

Si les chiffres de la sécurité routière sont aussi bons en 2020, c’est en grande partie à cause des différentes restrictions de circulation qui ont été mises en œuvre dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. Avec des confinements généralisés du 16 mars au 10 mai puis du 30 octobre au 13 décembre, une très grande partie des usagers de la route se sont vus assignés à résidence, et les trajets de longues distances ont considérablement baissé. Seuls les trajets du quotidien indispensables avaient été maintenus. 

Cette situation a donc permis de réduire drastiquement la fréquentation des routes en 2020, fréquentation qui devrait théoriquement revenir à des courbes plus proches des années précédentes en 2021, avec la levée progressive des différentes restrictions de déplacement.

Néanmoins, l’ONISR estime que certaines habitudes liées à la pandémie pourraient perdurer une fois celle-ci passée et qu’elles pourraient avoir un impact positif sur la Sécurité Routière. C’est par exemple le cas de l’évolution des modes de déplacement adoptés par les usagers de la route, qui ont été nombreux à se mettre au vélo ou à la marche à pied pour réaliser leurs trajets de courte distance.

Voitures dans les embouteillages
Léa Doumerc
,
30
/
05
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2021

Circulation différenciée dans les ZFE, reprise des cours de code en présentiel pour les auto-écoles, règlement des péages en chèques-vacances… Le mois de juin 2021 est propice à de nombreux changements pour les conducteurs français, et cela pour la majorité des régions. 

Les auto-écoles rouvrent leurs cours de code en présentiel

Après plus d’un an de fermeture, les élèves inscrits dans des auto-écoles physiques vont enfin pouvoir retourner prendre leurs cours de code en présentiel. Pour des raisons sanitaires, cette pratique avait été suspendue depuis le premier confinement 2020. En parallèle, les leçons de conduite avaient quant à elles continué d’être organisées. 

Les voitures Crit’Air 4 ne peuvent plus circuler dans Paris

Depuis 2019, les véhicules Crit’Air 4 ne peuvent plus circuler dans Paris Intra Muros du lundi au vendredi de 8 à 20 heures. Le 1er juin 2021, cette interdiction s’est étendue à la Métropole du Grand Paris, c'est-à-dire le boulevard périphérique, le bois de Vincennes, le bois de Boulogne ainsi que toutes les villes avoisinantes à l’A86.  Quels sont les véhicules Crit’Air 4 ? Ce sont toutes les voitures diesels mises en circulation entre 2001 et 2005 ainsi que les voitures essence datant d’avant 1997. Il a été décidé qu’aucunes sanctions ne seraient mises en place avant la fin de l’année 2021 pour les conducteurs qui ne respectent pas les règles. Le but ? Faire preuve de pédagogie plutôt que de réprimer les automobilistes. Cette décision n’est pas facile pour tous les franciliens : pour beaucoup, la voiture est essentielle pour se rendre au travail et se déplacer au quotidien. L’interdiction de certains véhicules dans les ZFE (Zones à Faibles Émissions) va pousser les habitants de l’Ile-de-France a opter pour des mobilités douces et privilégier les moyens de transport collaboratifs comme le covoiturage.

Payer le péage en chèques-vacances, c’est possible

Les péages d’autoroutes peuvent être payés en chèques-vacances. Depuis le 1er juin, le montant maximal autorisé par an est passé de 150 euros à 250 euros. Pour ce faire, il faut obtenir un badge d’autoroute dédié et créditer le montant des chèques dessus. De quoi ravir les vacanciers ! 

Voiture électrique en train de charger
Léa Doumerc
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24
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05
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2021

Le secteur automobile est en pleine mutation et va connaître dans les prochaines années des bouleversements conséquents. D’après une étude réalisée par BloombergNEF, d’ici 2027, les véhicules électriques coûteront moins chers que les véhicules thermiques, voués à disparaître d’ici 2040 en France. Le but final étant de ne plus vendre que des véhicules électriques afin de réduire l’empreinte carbone de la planète…

Objectif zéro émission

Aujourd’hui, les véhicules électriques sont plus chers que les véhicules thermiques, notamment car leur production et fréquence d’achat sont moins développées. Les pays européens ont des objectifs très ambitieux : la plupart doivent arrêter la vente de véhicules thermiques entre 2030 et 2040. C’est grâce à cette obligation que les prix du marché pourraient bien évoluer dans les années à venir. L’étude réalisée par BNEF estime que les coûts de production des véhicules électriques vont devenir moins chers que les véhicules thermiques, un changement qui modifie forcément les prix de vente. En 2020, le prix hors taxes d’une voiture électrique avec 400 km d’autonomie est de 38 000 euros. On estime que ce prix pourrait passer à 20 000 euros en 2025 et de 16 000 euros en 2030, soit une baisse de 22 000 euros. Les véhicules électriques de cette envergure seraient donc 18% moins chers que les modèles thermiques de la même équivalence. 

Pourquoi les coûts de production des véhicules électriques seraient en baisse ? Tout simplement car les batteries deviennent de moins en moins chères et plus faciles à mettre au point tandis que la production de véhicules électriques se généralise à travers l’industrie automobile. 

D’ici 2050, l’Europe a pour objectif d’être décarbonée, soit de ne plus utiliser de véhicules thermiques, qui rejettent du CO2. En plus des véhicules particuliers, les véhicules utilitaires sont aussi concernés. La baisse des prix représente la première étape dans la course à l’électrique, mais il faut ensuite que les constructeurs et revendeurs assurent le relai avec les automobilistes, afin de les convaincre de se tourner vers ce moyen de transport plus écologique.

Camion renverse sur le bas-cote d'une route
Amaury Le Scornet
,
17
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05
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2021

Dans le cadre de la semaine de sensibilisation au risque routier au travail, le site de la sécurité routière a rappelé que les accidents de la route représentent la première cause de décès dans le cadre de leurs missions de salariés français.

Les trois quarts des accidents ont lieu sur les trajets entre le domicile des employés et leur lieu de travail

Si les usagers de la route dont la conduite fait partie intégrante de leurs missions sont tout particulièrement exposés aux risques d’accidents de la circulation, à cause du temps qu’ils passent quotidiennement sur les routes, tous les salariés prenant leur voiture, ne serait-ce que pour se rendre sur leur lieu de travail, peuvent être victime d’un accident de la route.

D’après les chiffres présentés par le site de la sécurité routière, ce sont pas moins de 406 employés qui ont été tués sur les routes dans le cadre d’un déplacement associé à leur travail, ce qui représente 12,5% de la mortalité routière. Il s’agit du principal danger pour les salariés en France, puisqu'ils entraînent en moyenne 77 jours d’arrêt de travail pour les employés qui en sont victimes, et 95% des tués sur les routes dans le cadre d’un trajet professionnel sont des hommes.

Des accidents de la route impliquant des comportements toujours plus à risques

Si le nombre d'accidents de la route impliquant des salariés et ayant lieu dans le cadre de leur emploi n’a pas connu une tendance de diminution aussi marquée que pour d’autres catégories d’usagers de la route, il est important de noter que le nombre de comportements à risques a fortement augmenté. Ainsi, le nombre de grands excès de vitesse (50km/h et plus au-dessus de la limitation de vitesse autorisée) a augmenté de 50% durant le premier confinement, du fait notamment des routes moins fréquentées.

Aux comportements parfois plus risqués relevés en voiture viennent également s’ajouter la démocratisation de nouveaux modes de déplacements comme celui de la trottinette électrique, qui a tendance à remplacer les transports en commun, mais qui s’accompagnent également de nombreux comportements à risques. En effet, ces nouveaux modes de déplacement n’ont pas encore tous trouvé leur place exacte dans le code de la route, ce qui ne permet pas aux usagers d’adopter l’ensemble des règles de sécurité nécessaire dans le cadre de la conduite de ces véhicules.

Scooter électrique en train de charger
Léa Doumerc
,
16
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05
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2021

Au début du mois de mai 2021, l’entreprise de vtc Freenow a annoncé vouloir se lancer dans la location de scooters électriques afin de motiver les gens à utiliser des mobilités plus propres au quotidien.

Dans quels pays est disponible ce service ?

Pour l’instant actif en Italie, au Portugal et en Espagne dans certaines villes, le service n’est pas encore lancé en France mais ne saurait tarder. Si vous avez déjà un compte Freenow, vous n’aurez pas à en recréer un nouveau pour l’usage des scooters électriques. 

La marque a décidé de s’associer avec l’entreprise de scooters électriques Cooltra.

Voitures circulant hors agglomeration
Amaury Le Scornet
,
13
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05
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2021

La fondation Vinci Autoroute vient de déployer son 11ème baromètre de la conduite responsable, qui fait notamment un parallèle entre le respect des règles du Code de la route par rapport au respect des règles sanitaires.

Des comportements routiers à risque de plus en plus présents le long des routes françaises

Le nouveau baromètre publié par Vinci Autoroute montre d’abord à quel point les distractions au volant restent des risques majeurs pour les automobilistes français. En effet, l’étude montre que 54% des français utilisent leur téléphone au volant avec un dispositif Bluetooth, alors que ceux-ci ne rendent pas les conversations téléphoniques au volant moins distrayantes. De même, 44% des conducteurs ont déjà configuré leur GPS pendant qu’ils conduisaient, et 10% ont déjà failli avoir un accident à cause de leur téléphone.

De même, la somnolence au volant reste un facteur de risque extrêmement important pour les automobilistes français, puisque 15% des usagers ont déjà ou ont bien failli avoir un accident de la route suite à un assoupissement au volant. Ce chiffre relativement important s’explique en partie par le fait que 41% des conducteurs français ne respectent pas la préconisation d’une pause toutes les deux heures.

Enfin, il apparaît que les automobilistes ne respectent pas parfaitement les règles de circulation à l’approche de lieux d’interventions opérées par les employés des autoroutes, puisque 53% d’entre eux ne ralentissent pas à l’approche de zones de travaux, et qu’ils sont 69% à ne pas respecter scrupuleusement la règle du corridor de sécurité à l’approche des interventions sur autoroute.

Un parallèle entre les accommodements aux règles du Code de la route et ceux aux règles sanitaires

Néanmoins, l’une des spécificités de ce nouveau baromètre réalisé par Ipsos à la demande de Vinci Autoroute tient dans le parallèle que cette étude dresse entre le non-respect des règles du Code de la route par rapport au non-respect des consignes sanitaires. Ainsi, d’après les résultats obtenus par cette étude, 74% des usagers de la route qui prennent des libertés avec le Code de la route le font également pour les contraintes sanitaires.

De même, les résultats obtenus montrent que si 51% des français qui respectent les règles sanitaires en vigueur le font avant tout pour protéger les autres, le constat n’est pas réciproque en ce qui concerne le Code de la route puisqu’ils ne sont que 34% à respecter le code de la route en ayant à l’esprit la protection des autres usagers de la route.