L'actualité

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Boite de vitesse automatique d'une voiture neuve
Amaury Le Scornet
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02
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09
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2021

Plus d’une voiture neuve sur deux vendues en 2021 est dorénavant équipée d’une boîte de vitesses automatique et la popularité des voitures équipées de boîtes de vitesses automatiques devrait continuer à progresser durant les années à venir.

Une voiture neuve sur deux est équipée d’une boîte de vitesses automatique

Si elles ont longtemps été boudées par les automobilistes français, les boîtes de vitesses automatiques semblent avoir enfin trouvé leur public. D’après les chiffres publiés par La Plateforme Automobile (PFA), pas moins de 54% des voitures neuves qui se sont vendues jusqu’à la fin du mois d’août 2021 embarquait une boîte de vitesses automatique, contre 25% des achats de voitures neuves en 2016 et 8% en 2004. Et l'engouement pour les voitures équipées d’une boîte de vitesses automatique devrait continuer à grossir pour atteindre les 85% d’ici à 2030.

Les boîtes automatiques : des équipements aux nombreux avantages

De nombreuses raisons peuvent expliquer la forte augmentation des ventes de véhicules neufs équipés de boîtes de vitesses automatiques. La première de ces raisons est liée à l’augmentation des ventes de voitures électriques et hybrides, qui embarquent toutes ce type de boîte de vitesses.

Mais d’autres aspects des boîtes de vitesses automatiques participent activement à leur succès. C’est notamment le cas des économies de carburant qu’elles permettent de réaliser grâce au fait qu’elles gèrent mieux les changements de vitesses qu’un conducteur conduisant avec une boîte de vitesses manuelle mais également du design, puisque l’absence d’un imposant levier de vitesses dans les habitacles permet de proposer aux conducteurs des véhicules à l’apparence plus épurée.

Magasinier cherchant des pieces detachees automobiles
Amaury Le Scornet
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31
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08
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2021

Si l’adoption de la loi climat-résilience ainsi que l’ouverture à la concurrence de la fabrication de pièces détachées pour les automobiles représente une véritable avancée pour les assurés, l’effet de cette mesure sur les primes d’assurance auto ne devrait pas se faire ressentir à court terme.

L’ouverture des pièces détachées à la concurrence va réduire les montants des réparations automobiles

Parmi les différentes mesures qui entreront en vigueur suite à l’adoption de la loi climat-résilience le 20 juillet 2021, l’ouverture à la concurrence des pièces détachées dans le secteur de l’automobile fait partie des mesures qui réjouissent les automobilistes.

Jusqu'à présent, les constructeurs automobiles bénéficiaient d’un monopole sur la fabrication des pièces détachées destinées à venir réparer leurs véhicules et définissaient un tarif unique pour chaque pièce, souvent élevé. Le coût des pièces détachées représentait alors en moyenne 50% des coûts de réparation d’un véhicule. 

Avec l’ouverture de la fabrication de pièces détachées pour les automobiles à la concurrence, le prix de ces pièces devrait diminuer, ce qui se ressentira sur les frais d’entretien et de réparation des automobilistes.

Une baisse des prix qui ne fera pas diminuer immédiatement les montants des primes d’assurance auto

Si l’adoption de cette mesure est une bonne nouvelle pour les automobilistes, ceux-ci ne sont cependant pas prêts à en voir les effets. La loi indique que les équipementiers pourront produire et commercialiser les pièces détachées au bout de 10 ans après l’enregistrement du dessin ou du modèle de l’élément en question. Une période d’attente assez longue et qui ne permettra pas aux usagers de la route de bénéficier directement des réductions de coûts que cette mesure va impliquer, à terme, sur le montant de leurs primes d’assurance auto.

Panneau d'entree d'agglomeration de la ville de Lyon
Amaury Le Scornet
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29
/
08
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2021

Alors que la limitation de vitesse vient de passer à 30 km/h dans la capitale, les élus écologistes de la ville de Lyon poussent pour que cette mesure soit également adoptée dans leur ville dans les mois à venir. L’objectif est encore de réduire les risques d’accident pour les usagers tout en rendant l’agglomération Lyonnaise moins bruyante et plus respirable.

Lyon, prochaine grande ville à passer à la limitation de vitesse à 30 km/h

Après les villes de Montpellier et surtout de Paris qui ont adoptées pour la rentrée 2021 la limitation de vitesse généralisée à 30 km/h, Lyon pourrait être la prochaine grande ville française à sauter le pas et à abaisser sa vitesse de circulation maximale en agglomération à 30 km/h. 

Le vice-Président Europe Ecologie Les Verts de la métropole Lyonnaise a écrit à 53 maires du Grand Lyon afin de les inviter à abaisser la limitation de vitesse dans leur agglomération à 30 km/h. l’objectif serait d’atteindre un abaissement de la vitesse à 30 km/h dans Lyon et les communes du Grand Lyon d’ici à 2022.

La mortalité routière en ligne de mire de la mairie de Lyon

L’objectif de la mairie de Lyon derrière cette annonce d’un passage prochain de l’agglomération à 30 km/h est de réduire l’accidentalité routière et la mortalité sur les voies de circulation à Lyon afin de tendre au maximum vers le zéro mort. Si l’abaissement de la vitesse de circulation des véhicules motorisés permet effectivement de réduire les risques pour l’ensemble des usagers, notamment les usagers vulnérables, circulant dans les zones soumises à une limitation de vitesse à 30 km/h, les élus mettent également en avant les autres avantages que cette mesure représente pour les riverains, comme une baisse des nuisances sonores ou encore une réduction de la pollution.

Voiture de police stationnee en agglomeration
Amaury Le Scornet
,
26
/
08
/
2021

Après une année ponctuée de deux confinements qui ont vu le nombre d’accidents de la route diminuer, il semblerait néanmoins que le nombre d’usagers de la route circulant sans être assurés en France a continué sa progression après les différents confinements.

Une diminution du nombre d’accidents de la route impliquant des conducteurs sans assurance auto à remettre en perspective

Si l’année 2020 a vu le nombre d’accidents de la route provoqués par des automobilistes dont le véhicule n’était pas assuré diminuer de 14% par rapport à l’année 2019, il convient de mettre cette diminution en parallèle de celle des accidents de la route provoqués par la baisse de fréquentation des voies de circulation durant l’année 2020 du fait des différents confinements, qui a atteint 21%.

Le nombre d’accidents de la route impliquant un conducteur non-assuré a donc diminué de manière moins importante que les accidents de la route impliquant des automobilistes assurés et le Fond de garantie des victimes a déboursé en 2020 pas moins de 100 millions d’euros afin de compenser les dommages subis par les 27 332 victimes d'un accident causé par un usager sans assurance, qui ont été 7 984 à subir de dommages corporels et 128 à décéder suite à ces accidents.

Pourquoi faut-il s’inquiéter de l’augmentation du nombre d’accidents impliquant des automobilistes sans assurance ?

Si les automobilistes qui circulent en toute légalité pourraient être tentés d’ignorer le fait que d’autres conducteurs roulent sans posséder une assurance pour leur véhicule motorisé, il est extrêmement important de ne pas occulter ce risque. En effet, il est important de rappeler que si les automobilistes ne possédant pas d’assurance et qui provoquent un accident de la route devront s’endetter pour rembourser les montants alloués aux victimes à titre de compensation, c’est le Fond de garantie de victimes qui doit payer les dommages avant de se retourner vers l’auteur de l’accident.

Mais la récurrence de ces types d’accidents de la route implique une généralisation des versements réalisés par le Fond de garantie des assurances obligatoires, notamment en cas de dommages corporels qui sont les plus coûteux. Mais tous ces accidents et leur impact sur le Fond de garantie de victimes risquent à terme de se reporter sur l'ensemble des contribuables français.

Borne de recharge de voiture électrique
Amaury Le Scornet
,
25
/
07
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2021

En seulement une année, les ventes de voitures électriques en Europe sont passées d’une part de marché de 3,5% à une part de marché de 7,5%. Et cette tendance devrait continuer à progresser suite aux annonces récentes des différents constructeurs automobiles qui ont d’ores et déjà prévu la date de leur passage au tout électrique.

Plus de 210 000 voitures électriques vendues en Europe en un an

Les ventes de voitures électriques ont progressé de 231,6% en un an, pour atteindre plus de 210 000 voitures électriques vendues. Les progressions les plus impressionnantes ont été enregistrées en Espagne, en Allemagne, en Autriche ou encore en Belgique.

La part des voitures 100% électriques parmi les véhicules neufs vendus a progressé de plus de 50% sur une période d’un an, passant ainsi de 3,5% à 7,5%.

Les ventes de véhicules hybrides talonnent celles de véhicules diesel, les ventes de voitures essence en forte baisse

Si les ventes de voitures neuves 100% électriques ont fortement progressé, les ventes de voitures essence ont quant à elles connu une baisse importante, passant de 51,9% de part de marché au second semestre 2020 à seulement 41,8% un an plus tard.

Mais les voitures 100% électriques ne sont pas les seuls véhicules à avoir connu une progression importante en une année. Ainsi, la part de marché des véhicules hybrides est passée à 19,3% en 2021 et talonne dorénavant les ventes de véhicules diesel, dont la part de marché est passée de 30% à 20,4% en l’espace d’une année. Enfin, les ventes de voitures hybrides rechargeables sont également passées à 8,4%, notamment du fait de la popularité de ce type de véhicules en Italie.

Couple ayant loue une voiture
Amaury Le Scornet
,
12
/
07
/
2021

La pénurie de véhicules de location qui touche déjà plusieurs pays commence à se faire ressentir en France. Les principales raisons derrière ce manque de disponibilité de voitures de location dans l’hexagone viennent non seulement de la pénurie de composants électroniques qui touche actuellement la filière automobile dans son ensemble, mais également du fait des réductions de flottes pratiquées par les loueurs pour faire face aux confinements.

Des flottes de véhicules de location réduites pour faire face à la pandémie

La première et principale raison à l’origine de la récente pénurie de véhicules de location est dû à la réduction des flottes de véhicules qu’ont pratiqué les différents loueurs de voitures un peu partout dans le monde du fait de l’épidémie de Covid-19. En effet, les compagnies de location de voitures ont préféré réduire la taille de leur flotte alors que tous leurs véhicules restaient immobilisés à cause des différents confinements. Or maintenant que la demande repart, les 30 à 35% de véhicules manquants parmi ceux des flottes de chaque loueur rendent plus difficiles les locations de véhicules, dont les prix comme les temps d’attente s’envolent. Pour tenter de résorber cette pénurie, les sociétés de location tentent de s’approvisionner en véhicules supplémentaires, mais ils se retrouvent confrontés eux-mêmes à une autre pénurie.

Le manque de composants électroniques bloque l'acquisition de nouveaux véhicules pour les loueurs

Les entreprises de location de véhicules qui souhaitaient acquérir de nouveaux véhicules afin d’augmenter la taille de leur flotte se sont retrouvées confrontées à la pénurie qui touche actuellement l’ensemble de la filière automobile : la pénurie de composants électroniques. Cette pénurie provient de différents facteurs, notamment des augmentations de demandes de composants d’ordinateur pour faire face à la généralisation rapide du télétravail un peu partout dans le monde pendant les périodes de confinement, mais aussi des problèmes liés au transport des puces après leur fabrication. 

À cause de toutes ces difficultés d’approvisionnement, les lignes de production de voitures ont été fortement impactées et de nombreuses commandes n’ont pas pu être honorées. Les entreprises de location se sont donc retrouvées confrontées au manque de véhicules disponibles à la vente et se retrouvent donc encore actuellement confrontées à des difficultés d’approvisionnement.

Conducteur circulant à bord d'un véhicule utilitaire
Léa Doumerc
,
05
/
07
/
2021

Les internautes français commandent de plus en plus de produits sur internet, ce qui entraîne une augmentation du nombre de livreurs sur les routes. Mais parce que les livreurs sont soumis à des plannings de livraison extrêmement serrés, ceux-ci ont tendance à multiplier les comportements contraires aux règles du Code de la route.

L’augmentation des achats en ligne implique une augmentation du nombre de livreur sur les routes

Depuis quelques années, les achats réalisés sur internet connaissent une expansion sans précédent et qui a été  encore plus marquée suite aux différents confinements qui ont été décrétés lors de la gestion de la crise sanitaire. Les internautes sont toujours plus nombreux à commander des produits en ligne et à une fréquence plus importante.

Mais un volume de commandes plus important implique mathématiquement un nombre de livraisons lui aussi plus important. Or les produits commandés sur internet sont pour la plupart livrés directement au domicile des acheteurs grâce à La Poste ou à d’autres prestataires privés, ce qui se traduit par une augmentation du trafic routier, notamment dans les milieux urbains.

Les plannings des livreurs à l’origine de nombreux comportements dangereux

Dans un rapport publié récemment, la Cour des comptes critiquait les actions de sécurité routières mises en place par le gouvernement et la réduction du trafic routier en milieu urbain représentait l’un des leviers permettant d’envisager une baisse de la mortalité sur les routes. Si l’augmentation du nombre de livraisons et donc de la présence de livreurs sur les routes françaises va à l’encontre des préconisations qui sont faites en matière de lutte contre la mortalité routière, certains n’hésitent pas à pointer du doigt les habitudes de conduite des livreurs, souvent jugées comme étant accidentogènes.

Mais si les livreurs prennent plus de risques que les autres conducteurs, c’est principalement parce qu’ils sont soumis à des plannings de livraison particulièrement dense, qui les obligent à contourner un certain nombre de règles du Code de la route s’ils souhaitent pouvoir remplir leurs objectifs.

Il n’est donc pas rare de voir des livreurs stationner de manière inappropriée pour déposer un colis, réaliser un excès de vitesse pour être à l’heure à sa prochaine livraison, ou bien encore vérifier leur téléphone pendant qu’ils circulent. Et si tous ces comportements dangereux sont déjà inappropriés par eux-même, cela est encore plus grave lorsque l’on prend en compte le fait que les livreurs circulent principalement dans des zones urbaines, ce qui les mets directement au contact d’usagers plus vulnérables que les autres, comme les cyclistes, les enfants, les personnes âgées, etc ..

Avec l’augmentation continue du volume des ventes par internet, les usagers de la route doivent s’attendre à une augmentation du trafic routier des livreurs sur l’ensemble du territoire routier, ainsi qu’une augmentation du nombre de comportements dangereux sur les routes tant que rien n’aura été mis en oeuvre afin d'apaiser la conduite des livreurs.

Habitacle d'une voiture autonome
Amaury Le Scornet
,
30
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06
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2021

L’agence de sécurité routière américaine vient d’annoncer aux constructeurs que les véhicules embarquant des systèmes d’aide à la conduite devraient être capables de signaler automatiquement les accidents graves survenant sur les routes américaines.

Une obligation de signalement des accidents de la route par les véhicules autonomes

L’agence de sécurité routière américaine vient d’annoncer à une douzaine de constructeurs automobiles concevant des véhicules incluant des systèmes d’aide à la conduite, comme Tesla, que ces véhicules devront obligatoirement être capables de signaler aux autorités la survenue d’un accident de la route.

Les constructeurs automobiles seront obligés d’informer les autorités dans un délai d’une journée si l’accident a provoqué un décès. Les véhicules devront également alerter les autorités suite à un accident ayant entraîné notamment une hospitalisation, le déploiement d’un airbag, un remorquage ou si le véhicule a heurté un usager vulnérable.

De nouvelles avancées afin de réduire la défiance des usagers envers les véhicules autonomes

L’objectif de ce décret présenté par les autorités américaines est de permettre à l’agence de sécurité routière américaine de bénéficier rapidement de l’ensemble des données liées à des accidents de la route provoqués ou subis par les véhicules autonomes ou semi-autonomes. Grâce à ces données les autorités américaines espèrent pouvoir déceler plus rapidement les problèmes qui pourraient survenir sur ces véhicules afin que ces soucis soient réglés le plus rapidement possible.

Mais ces données récoltées auprès des constructeurs seront également rendues publiques, ce qui permettra à termes de rassurer les usagers de la route quant au fait que la question des véhicules autonomes et des risques que ce type de mobilité implique est au cœur des intérêts du gouvernement fédéral américain. Cette annonce a été bien accueillie, notamment par certains acteurs politiques ainsi que par différentes associations de lutte contre l’insécurité routière.

Enfant s'appretant a traverser devant un panneau de danger de traversee d'enfants
Léa Doumerc
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30
/
06
/
2021

Un rapport publié par la cour des comptes ce 1er juillet 2021 explique que nos statistiques de sécurité routière ne s’améliorent plus depuis 2013. La France est passée de 7ème à 14ème dans le classement européen concernant le nombre de morts sur les routes par année. Pour réagir face à cette situation, la cour des comptes appelle à un focus sur les infrastructures et les véhicules. Un besoin de diversité dans les actions à entreprendre se fait sentir.

Une politique qui date de 20 ans

Depuis 1972, les progrès réalisés par nos politiques de sécurité routière ont été fulgurants : on comptait à l’époque près de 18 000 tués sur les routes chaque année, contre moins de 3 500 en 2018 et 2019. Néanmoins, depuis 2013, le nombre de décès ne diminue plus alors que nos voisins européens s’améliorent : la France a perdu quelques positions et se fait dépasser par d’autres pays, en constante amélioration. Pour cause, nos politiques de sécurité routière datent des années 2000 : elles ont sans doute besoin d’un peu de renouveau et d’une adaptation à nos problématiques actuelles. La stratégie adoptée il y a quelques années était principalement orientée vers l’amélioration des comportements des usagers de la route grâce aux radars automatiques et aux limitations de vitesse. Aujourd’hui, la cour des comptes considère qu’il faut élargir notre champ d’action afin d’agir sur d’autres facteurs comme l’amélioration des infrastructures routières et au renforcement des forces de l’ordre sur les routes. En effet, la présence des contrôles automatiques a fait chuter de près de 40% les contrôles routiers. 

18 recommandations établies par la cour

En regardant les stratégies des autres pays européens, la conclusion est claire : il faut penser plus global afin d’agir sur les comportements mais aussi sur les véhicules et les infrastructures routières tout en faisant participer le plus grand nombre d’acteurs possible, dont les collectivités territoriales. 

Pour ce faire, la cour des comptes a établit 18 recommandations destinées aux organismes de sécurité routière, dont des tendances principales se dégagent : 

 

  • Adopter une planification stratégique.
  • Rechercher une plus grande adhésion.
  • Optimiser le contrôle des comportements.
  • Perfectionner les instruments de pilotage.
  • Améliorer l’organisation administrative.
Tesla va devoir partager ses superchargers en Allemagne
Amaury Le Scornet
,
23
/
06
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2021

Le ministre des Transports allemand a demandé au constructeur automobile Tesla d’ouvrir ses superchargeurs présents dans le pays afin d'augmenter le nombre de bornes présentes sur le territoire.

Une besoin d’étendre le maillage de bornes de recharges électriques en Allemagne

Si, d’après l’AVERE, l’Allemagne est le premier pays Européen en matière de nouvelles immatriculations de véhicules électriques, le pays fait néanmoins face à une pénurie de bornes de recharge, malgré quelque 46 000 bornes installées dans l’ensemble de l’Allemagne. C’est pour accélérer l’ouverture des bornes de recharge présentes sur l’ensemble du territoire allemand à tous les usagers que le ministre des Transports Andreas Scheuer a demandé au constructeur automobile américain Tesla d’ouvrir à tous les véhicules électriques ses superchargeurs. En effet, l’Allemagne compte actuellement une centaine de ces superchargeurs sur l’ensemble de son territoire, qui sont pour l’instant réservés aux véhicules de la marque.

Pour Andreas Scheuer, tous les conducteurs de voitures électriques devraient avoir accès à l’ensemble du réseau de bornes de recharge, qui devraient toutes embarquer des dispositifs de paiement harmonisés, avec la possibilité de passer par un smartphone par exemple.

Une demande accompagnée de nouvelles contraintes pour Tesla

Si la demande du ministre allemand des Transports peut sembler logique, celle-ci n’a pas encore trouvé de réponse de la part de Tesla. Et pour cause, si le fait d’ouvrir la possibilité de recharger son véhicule à tous les usagers peut sembler tomber sous le sens, cette possibilité représente un certain nombre de contraintes pour les constructeurs. Dans le cas de Tesla, la première contrainte est liée à l’avantage que ces superchargers représentent pour les conducteurs de Tesla. En effet, avec ses superchargeurs réservés à ses utilisateurs, l’avantage concurrentiel de Tesla est réel. De même, ouvrir ses superchargeurs à d’autres marques de voiture nécessitera de la part de Tesla du développement, puisque l’interface actuelle de ces dispositifs est pensée pour permettre une communication entre la voiture Tesla et la borne afin d’automatiser le paiement, ce qui ne sera pas forcément le cas pour les voitures électriques fabriquées par d’autres constructeurs.

Voiture volante
Léa Doumerc
,
16
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06
/
2021

Cela semble futuriste mais pourtant c’est bien réel : le 21 juin dernier, une voiture a réalisé son premier vol à l’aéroport du Bourget. Le véhicule, appelé Volocity par sa société créatrice Volocopter, ressemble à un petit avion.

A quoi ressemble le taxi Volocity ?

 Il a été spécialement conçu pour transporter des personnes et des marchandises au sein des villes. Volocity est un taxi 100% électrique qui effectue un décollage vertical et qui vole de façon fluide. Pour l’instant, la commercialisation n’est pas envisagée. Il faudra réaliser de nombreux autres essais qui sont prévus à partir de septembre 2021 dans le Val d’Oise, pour espérer une production de plusieurs taxis volants. 

Quant à leur utilisation récurrente sur nos routes, nous en sommes encore loin. La mise en place d’infrastructures adaptées pourrait bien prendre plusieurs années avant de voir le jour, car cela remettrait en cause notre système routier. Les optimistes annoncent que nous n’en verront pas sur nos routes avant 2030.

Tour Eiffel Paris
Léa Doumerc
,
15
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06
/
2021

Lorsque la mairie de Paris a dévoilé ses nouveaux tarifs de stationnement, la tendance qui s’en est démarquée fut claire : les prix sont à la hausse pour les automobilistes cherchant à se garer dans la capitale. Applicables dès le 1er août 2021, il faut compter 2 euros d’augmentation pour la zone 1, du 1er au 11ème arrondissement.

Les riverains non concernés par ce changement

Initialement à 4 euros de l’heure, le prix de la place passe à 6 euros de l’heure. Idem dans la zone 2 allant du 12ème au 20ème arrondissement, le prix à l’heure est passé de 2 euros à 4 euros. Une augmentation qui ne réjouit pas les automobilistes parisiens. Si vous espérez vous rabattre sur les bois de Vincennes et Boulogne pour éviter de payer, arrêtez-vous de suite : le stationnement deviendra payant dans ces zones à partir d’octobre 2021, pour un tarif de 4 euros de l’heure.

Ces augmentations ne concernent pas les riverains dont les prix restent inchangés à 1,5 euros la journée et 45 euros à l’année. Ces mesures sont prises pour dissuader les gens de se rendre en voiture la capitale, mais plutôt de privilégier les transports en commun afin de libérer des places dans la ville et également penser à l’environnement.

En cas de non paiement, sachez que les amendes augmentent aussi. Appelées Forfaits Post-Stationnement depuis 2018, les FPS peuvent être minorées de 30% si elles sont payées dans les 9 jours suivant la date d’envoi de l’avis de paiement. Dans la zone 1, les FPS passent de 50 euros à 75 euros. Dans la zone 2, elles passent de 35 euros à 50 euros.