L'actualité

Les chiffres tirés du bilan 2020 de la sécurité routière montrent que 770 000 automobilistes pourraient rouler sur le réseau routier français sans permis de conduire. Une estimation en hausse par rapport aux 680 000 automobilistes évoqués en avril 2019 par la Sécurité Routière.
2 000 conducteurs sans permis impliqués dans un accident corporel en 2020 et 220 décès
D’après les chiffres de la sécurité routière de 2020, pas moins de 2 055 usagers de la route auraient été impliqués dans un accident de la circulation alors qu’ils roulaient sans un permis de conduire valide. 1 297 usagers circulaient avec un défaut de permis de conduire et les 758 autres conducteurs avec un permis de conduire invalide ou suspendu par l’administration.
En 2020, les conducteurs sans permis représentaient donc à eux seuls 6% des usagers impliqués dans un accident mortel et 3,5% des usagers impliqués dans un accident corporel. Toujours d’après l’ONISR, ces chiffres auraient augmenté respectivement de 2,2 points et 1,3 point depuis 10 ans.
Les conducteurs sans permis seraient 66% à circuler au volant d’une voiture et pas moins de 26% à conduire une motocyclette.
Enfin, 220 usagers de la route ont perdu la vie en 2020 dans un accident de la circulation impliquant au moins un usager sans permis, soit 9% des décès sur les routes de France en 2020. La consommation d’alcool serait importante chez les usagers de la route conduisant sans permis puisqu’une alcoolémie au-dessus du seuil autorisé a été constatée dans un accident mortel impliquant un conducteur sans permis sur deux ainsi que dans un accident corporel sur trois.
Le nombre de conducteurs roulant sans permis de conduire estimé à 770 000
Le bilan de la sécurité routière indique qu’au vu des différents chiffres liés aux conducteurs sans permis, ils devaient être environ 770 000 à circuler en 2019, face à 38 millions d’usagers de la route possédant un permis de conduire parfaitement en règle.
Le bilan de la sécurité routière 2020 évoque d’autres chiffres alarmants comme une estimation de 545 000 conducteurs roulant au volant d’un véhicule sans assurance, ou encore l’augmentation des délits de fuite, qui seraient impliqués dans 4% des accidents mortels et 8% des accidents corporels, soit une augmentation respective de 2,7 points et 3,4 points en 10 ans.

Les radars automatiques seront bientôt capables de vérifier si les véhicules qui ont été contrôlés ont bien leur contrôle technique à jour, en plus de leurs contrôles habituels.
Les radars automatiques pourront bientôt contrôler la réalisation du contrôle technique
Si depuis le mois d’octobre 2019, les radars automatiques permettent également de vérifier si les véhicules qui ont été contrôlés sont bien couverts par une assurance auto, ces mêmes radars seront bientôt capables de vérifier si le contrôle technique des véhicules a bien été réalisé dans les temps, afin de verbaliser les conducteurs qui ne respecteraient pas le délai maximum de quatre ans après la date d’achat du véhicule neuf pour le premier contrôle technique, puis deux ans entre chaque contrôles techniques.
Comme pour les défauts d’assurance auto, lorsque les usagers de la route seront contrôlés par un radar automatique suite à une infraction au Code de la route, le dispositif automatisé fera parvenir les informations liées aux véhicules contrevenants aux services concernés, qui vérifieront si le contrôle technique du véhicule est à jour. Même si le conducteur justifie d’un rendez-vous dans un centre de contrôle technique dans les jours qui suivent le contrôle radar ou un éventuel contrôle de police, celui-ci sera toujours en infraction.
Quelles sont les sanctions en cas d’absence de contrôle technique à jour ?
Si l’absence de contrôle technique à jour n’entraîne pas de perte de points pour le conducteur contrôlé, le propriétaire de la voiture recevra tout de même une contravention de quatrième classe comprenant notamment une amende forfaitaire de 135 euros, dont le montant pourra être minoré à 90 euros en cas de paiement rapide et majoré à 375 euros en cas de retard dans le paiement.
Enfin, si jamais le véhicule en défaut de contrôle technique devait être impliqué dans un accident de la route, leur compagnie d’assurance auto pourrait refuser de régler les frais liés aux réparations mécaniques à réaliser sur la voiture du fait de cette absence de contrôle technique à jour.
Jusqu’à 10 millions de véhicules concernés par l’absence de contrôle technique à jour
Si la mise en œuvre des vérifications liées au respect des délais de réalisation du contrôle technique est importante, c’est que de nombreux automobilistes circuleraient au volant d’une voiture sans contrôle technique valide. Si le CNPA évoque un chiffre de 560 000 véhicules qui roulaient chaque année sans que leur contrôle technique ait été réalisé dans les temps, les professionnels de la sécurité routière estiment que 40% des usagers de la route font passer leur contrôle technique en retard, ce qui correspondrait à 10 millions de véhicules roulant sans un contrôle technique à jour. Ce sont donc potentiellement 10 millions de véhicules dont l’état mécanique pourrait être défaillant, et qui seraient susceptibles de représenter un danger pour leur conducteur comme pour les autres usagers qu’ils croisent durant leurs trajets.

Les réseaux privés autoroutiers APRR et ASF devraient augmenter respectivement leurs prix de 2,05% et 2,19% dès février 2022 suite à la révision annuelle des tarifs. Ce n’est pas une excellente nouvelle pour les automobilistes, qui ont déjà subi une augmentation de presque 0,5% en 2021. Les deux facteurs qui influent sur l’augmentation des tarifs routiers sont l’inflation et les travaux effectués au cours de l’année.
Une augmentation calée sur l’inflation
Selon les dires des sociétés concessionnaires, l’augmentation des tarifs autoroutiers ne sera pas supérieure à l’inflation, ce qui n’est pas forcément rassurant puisque cette dernière est passée de 1,2% sur un an en juillet à 2,8% en novembre, notamment à cause de la hausse des prix de l’énergie. Cette hausse se retrouve notamment dans les prix des péages.
La revue annuelle tarifaire des autoroutes n’a pas encore été confirmée par le gouvernement.
De minces progrès depuis 2019
Le mouvement des Gilets Jaunes en 2019 avait poussé le gouvernement à obtenir une baisse de près de 30% des tarifs pour les conducteurs réguliers, suite à des négociations complexes avec les sociétés d’autoroutes. En effet, ces dernières sont privatisées depuis les années 2000. Ce n’est pas l’Etat qui fixe les prix : la hausse annuelle est impactée par l’inflation et les travaux réalisés chaque année, ce qui pousse les sociétés autoroutières à demander une augmentation des prix payés par les conducteurs, qui doit être ensuite validée par le gouvernement. Les compromis sont de mise dans ce genre de situation.

Dans l’édition 2021 de son baromètre annuel “Evolution de la mobilité des actifs français”, réalisée avec l’Ifop, le loueur Alphabet France met en avant la progression de la voiture comme moyen de locomotion privilégié des français pour se rendre sur leur lieu de travail, au détriment notamment des transports en commun.
76% des Français actifs prennent leur voiture pour rejoindre leur lieu de travail
Les trois quarts des Français prennent leur voiture pour rejoindre leur lieu de travail. Si le taux d’actifs utilisant leur automobile pour aller travailler n’avait fait que baisser entre 2017, période durant laquelle ils étaient 81% à prendre leur voiture et 2019, où ils n’étaient plus que 72%, la crise sanitaire a, semble-t-il, participé au regain d’intérêt des usagers de la route pour leur véhicule personnel. C’est en 2020 que la préférence de l’usage de la voiture par rapport à d’autres modes de déplacements était repartie pour la première fois à la hausse, atteignant directement le seuil de 76%. Des chiffres qui se sont donc stabilisés durant l’année 2021.
Néanmoins, si le baromètre constate une stabilité de l’utilisation de la voiture, il convient de noter une baisse de 6% de l’usage des véhicules de fonction en seulement un an. Si 18% des actifs bénéficiaient une voiture de fonction pour réaliser les trajets jusqu’à leur lieu de travail en 2020, ils ne sont plus que 12% en 2021.
Un nombre d’automobilistes stable mais une baisse d’attractivité pour les transports en commun
Si le nombre d'usagers de la route prenant leur voiture pour rejoindre leur lieu de travail reste stable, d’autres modes de déplacements ont vu leurs chiffres baisser entre 2020 et 2021. C’est notamment le cas des transports en commun, qui ne sont privilégiés que par 20% des actifs interrogés. Mais si les taux d’adoption des transports en commun n’ont fait que baisser depuis 2018, le choix de prendre les transports en commun ou non est directement associé à l’environnement urbain dans lequel les usagers évoluent. Ainsi, la part des usagers prenant les transports en commun passe à 34% pour les actifs vivant dans une agglomération de plus de 100 000 habitants.
De nombreux actifs pointent les effets négatifs des trajets quotidiens sur leur qualité de vie
Si tous les actifs Français ne privilégient pas les mêmes formes de mobilité pour rejoindre leur lieu de travail, ils sont néanmoins presqu’un français sur quatre (24%) à indiquer que les trajets quotidiens qu’ils doivent réaliser jusqu’à leur lieu de travail ont un impact négatif sur leur qualité de vie. Cet impact se traduit par le stress généré par ces trajets (pour 50%), mais surtout par le temps perdu chaque jour que cela représente pour eux (67%).

Dans une étude réalisée récemment par IPSOS pour Vinci Autoroute auprès d’un panel de 4 000 personnes dont la finalité était de mieux comprendre l’évolution des mentalités autour de la mobilité, 9 français sur 10 déclarent notamment souhaiter réduire l’impact écologique de leurs déplacements au quotidien.
90% des Français actifs veulent réduire l’impact écologique de leurs déplacements
D’après l’étude menée par Ipsos, les Français expriment une très forte prise de conscience quant aux enjeux écologiques. Pas moins de 90% des actifs interrogés souhaitent réduire les émissions de gaz à effet de serre provoquées par leurs déplacements et 71% d’entre eux estiment que cela est effectivement possible.
Plus d’un actif sur deux (55%) se donne moins de 5 ans pour passer à des modes de déplacements plus respectueux de l’environnement et un peu plus d’un quart des actifs se donne même moins de deux ans pour y parvenir (28%).
Pour réaliser cette transition vers des modes de déplacements moins polluants, les Français privilégient majoritairement l’achat d’un vélo électrique, notamment dans le cadre de leurs trajets entre leur domicile et leur lieu de travail.
La voiture reste néanmoins le mode de déplacement privilégié des Français
Si l’envie exprimée par les Français de réduire l’impact environnemental de leurs déplacements est sincère et que le passage d’un véhicule thermique à un véhicule électrique tend à se concrétiser chez les usagers (20% ayant prévu d’acheter une voiture électrique d’ici 5 ans), il faut néanmoins noter que les Français ont majoritairement gardé les mêmes habitudes de déplacement que celles observées avant la crise sanitaire. 65% des actifs continuent d’utiliser leur voiture personnelle pour réaliser leurs trajets domicile-lieu de travail. Ces usagers craignent qu’un retour à une vie plus normale entraîne, pour 55% d’entre eux, un retour de la pollution et pour 50% d'entre eux le retour des bouchons.
Des mesures concrètes permettraient d’accélérer la décision d’un passage du thermique à l’électrique
Pour ces usagers, une application plus importante de certaines mesures incitatives les rendrait plus aptes à se tourner rapidement vers l’achat d’un véhicule électrique. 73% des personnes interrogées disent que l’entrée d’un bonus écologique plus important les inciterait à se tourner vers un véhicule électrique. La question des bornes de rechargement est également cruciale pour les futurs acquéreurs de véhicules électriques. Ainsi, 68% des conducteurs déclarent qu’ils seraient prêts à acheter plus rapidement une voiture électrique si le réseau de bornes de rechargement était plus important sur l’ensemble du territoire.

Une étude conduite par Odoxa pour RTL et Keneo met en lumière l’opinion qu’ont les Français par rapport aux deux-roues motorisés. Une opinion qui est majoritairement positive pour le Français.
Les deux-roues motorisés et leurs conducteurs sont bien vus par presque 60% des Français
Pour 59% du panel de 1005 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, l’image qu’ils ont des deux-roues motorisés est positive, voire même très positive pour 13% d’entre eux. Si cette appréciation positive des motos concerne principalement les hommes, qui sont 64% à apprécier les deux-roues motorisés, cette vision positive de la moto reste néanmoins homogène entre toutes les classes de population, que ce soit en fonction de l’âge, de l’activité professionnelle ou du cadre de vie entre ruraux et urbains.
Les personnes interrogées dans le cadre de cette étude qui ont un avis positif sur les motos mettent en avant le fait que la moto est une activité de passionnés (85%) et rapprochent la conduite des deux-roues motorisés à la notion de liberté (pour 84% d’entre eux).
Enfin, 37% des Français, soit un sur trois, déclarent avoir déjà fait de la moto durant leur vie.
Des points noirs néanmoins mis en avant par l’étude
Si de nombreux français ont une vision positive des motos, 40% d’entre eux ont néanmoins une image négative de la moto et pour 9% d'entre eux une très mauvaise image.
Cette opinion négative des deux-roues motorisés s’accompagne par la mise en avant d’un certain nombre d’éléments négatifs chez les personnes interrogées, parmi lesquelles :
- le danger de la conduite de deux-roues motorisés pour 76% des personnes interrogées
- la pollution sonore générée par les deux-roues motorisés pour 74% des Français
- le manque de respect envers le Code de la route des conducteurs de deux-roues motorisés pour 55% des personnes interrogées
- les émissions polluantes rejetées par les deux-roues motorisés pour 52% des Français

Des usagers de la route ont multiplié les comportements répréhensibles à Laigneville le dimanche 19 septembre. Résultat, 71 infractions flagrantes et dangereuses ont été constatées, ce qui a entraîné le retrait de 100 points sur les permis de conduire des conducteurs et presque 10 000 euros d’amende.
De nombreux comportements dangereux dans le cadre d’un cortège de mariage
Le dimanche 19 septembre 2021, aux alentours de 13h, un cortège de mariage a traversé Laigneville, une petite municipalité de l’Oise qui compte 4 500 habitants. Pendant une demi-heure, les véhicules sont passés à plusieurs reprises dans la rue principale de la ville alors qu’une brocante était organisée ce même jour dans une rue perpendiculaire à l’artère principale.
Les conducteurs de la quarantaine de véhicules impliqués dans le cortège ainsi que leurs passagers ont multiplié les comportements dangereux aux abords de la brocante et de la centaine de piétons qui étaient présents pour chiner.
La vidéoverbalisation a été utilisée massivement pour sanctionner les auteurs d’infractions
Si Christophe Dietrich, le maire de Laigneville, a tenté de s’interposer, il a rapidement jeté l’éponge face au possible dérapage que son action aurait risqué d’entraîner. Il a donc choisi de prendre avec lui les deux policiers qui étaient mobilisés ce même jour sur la brocante et d’utiliser le système de caméras de la ville pour comptabiliser les infractions et faire parvenir des contraventions aux auteurs de comportements répréhensibles par le biais de la vidéo-verbalisation.
Au total, ce ne sont pas moins de 71 infractions, notamment des dépassements en ville, des non-ports de la ceinture de sécurité, des feux grillés ou encore des cas de circulation à contresens, qui ont été relevées grâce à la vidéoverbalisation. 100 points ont été retirés sur les permis de conduire des automobilistes responsables de ces infractions et plusieurs dizaines d’amendes ont été dressées, pour un montant total de 9 585 euros.
Le système de vidéo-verbalisation utilisé à Laigneville a été installé en 2018 et des panneaux indiquant la présence de ces dispositifs sont implantés à chacune des entrées de la ville afin de prévenir les conducteurs.

Tous les types de véhicules motorisés peuvent se retrouver en panne sèche et les voitures électriques ne font pas exception. Heureusement, il existe de nombreuses solutions pour permettre aux conducteurs de voitures électriques d’éviter au maximum les risques de panne sèche.
Suivre les préconisations émises par le véhicule électrique avant la survenue de la panne
Comme tous les autres types de véhicules motorisés, les voitures électriques sont équipées de capteurs suivant en temps réel le niveau de puissance encore disponible dans les batteries du véhicule. Si jamais ce niveau de puissance devait diminuer à un niveau suffisamment bas, des alertes visuelles et sonores se déclencheraient afin de prévenir le conducteur de la voiture quant au risque de panne.
Il ne restera alors plus à l’usager de la route qu’à rejoindre rapidement son domicile ou un lieu disposant d’une borne de recharge si le risque de panne survient à proximité du domicile du conducteur. Dans le cas contraire, l’automobiliste devra rechercher la présence d’une borne de recharge électrique soit parmi les offres d’une aire de service s’il circule sur une autoroute, soit parmi les places de stationnement disponibles dans un parking urbain, de centre commercial, ou autre afin de recharger rapidement son véhicule.
Si aucune borne de recharge n’est située à une distance suffisamment proche pour permettre le rechargement de la voiture, alors le conducteur pourra éventuellement utiliser le câble 110V généralement présent dans les voitures électriques afin de la recharger sur une prise secteur dans un commerce ou chez un particulier. Avec une recharge de 10 km pour une heure de charge, le rechargement sur prise secteur ne permet pas aux automobilistes risquant une panne sèche de parcourir une énorme distance, mais elle peut s’avérer suffisante pour permettre à l’usager de rejoindre son domicile, ou au minimum une borne de rechargement, qui lui permettra de remplir la batterie de sa voiture électrique plus rapidement.
Quels réflexes adopter lorsque sa voiture électrique tombe en panne ?
Les véhicules électriques possèdent une autonomie pouvant varier de 160 km jusqu’à 600 km en fonction des modèles, des constructeurs et de leur année de conception. Tous les véhicules électriques ne sont pas égaux devant les risques de subir une panne sèche.
Si le conducteur ne peut vraiment pas recharger son véhicule avant d’atteindre le niveau critique de la panne sèche, celui-ci devra appeler un service de dépannage lorsque sa voiture s’arrêtera. Le dépanneur remorquera alors la voiture électrique soit jusqu’au domicile du propriétaire de la voiture, soit jusqu’à une borne de recharge en fonction de l’option la plus proche par rapport au lieu où la voiture est tombée en panne.
L’automobiliste pourra alors recharger son véhicule avant de reprendre la route normalement.
Comment faire pour éviter que sa voiture électrique ne tombe en panne ?
L’autonomie moyenne des voitures électriques actuellement en circulation sur le réseau routier français est de 200 km et puisque ces véhicules sont principalement destinés à un usage urbain, pas à une conduite sur voies rapides ou sur autoroutes, il est relativement aisé pour les automobilistes possédant un véhicule électrique d’éviter au maximum les risques de panne sèche.
Il leur suffit pour cela de prendre l’habitude de recharger leur voiture électrique chaque nuit. Une recharge nocturne permettra de remplir la batterie de la voiture, tout en faisant bénéficier au conducteur des tarifs d’électricité appliqués lors des heures creuses.

Deux constructeurs automobiles ont rejoint un consortium de 90 entreprises cherchant à lutter contre les cyberattaques, afin de lutter activement contre les risques de vols de données liées à leurs activités, mais également pour protéger la santé de leurs clients.
Un consortium de grands groupes technologiques afin de faire front commun contre les cyberattaques
Les deux constructeurs automobiles asiatiques Nissan et Toyota ont annoncé leur rapprochement avec un consortium comptant déjà 90 entreprises de haute technologie comme Microsoft Japan, NTT Communication ou encore Sompo. L’objectif de ce consortium est de mettre en commun leurs ressources et leurs savoir-faire afin d’échanger et de progresser ensemble sur la question de la cybersécurité et sur les moyens à mettre en œuvre afin de lutter efficacement contre les cyber-risques qui, s’ils se font d’ores et déjà très pressants depuis quelques années, devraient continuer à se développer dans les années à venir.
Des groupes automobiles particulièrement concernés par les cyber-risques
Parmi les éventuelles cibles des pirates informatiques, les constructeurs automobiles représentent des cibles particulièrement intéressantes, car elles doivent se protéger sur deux fronts.
D’abord les constructeurs automobiles doivent impérativement protéger les données qui sont liées à leur activité, comme toutes les autres entreprises proposant des technologies innovantes. L’informatisation de l'ensemble des processus de fabrication des véhicules, les fichiers destinés à l’impression 3D, les statistiques de données clients ou encore les données liées à la chaîne d’approvisionnement dans le cadre de la vente de véhicules motorisés sont autant de fichier et d’informations que des pirates informatiques peuvent exploiter ou monnayer. Il est donc nécessaire pour les constructeurs automobiles de protéger ardemment des données qui seraient susceptibles d’être volées.
Mais avec la présence toujours plus importante de connectivité dans les voitures, les véhicules eux-mêmes peuvent faire l’objet d’attaques informatiques. En fonction de la nature des liens reliant le véhicule à Internet, des pirates informatiques pourraient être capables de récupérer les données personnelles du propriétaire d’un véhicule, mais également de mettre la vie du conducteur et de ses passagers en danger. En effet, dès 2015, deux chercheurs en sécurité avaient été capables de prendre le contrôle d’une voiture via internet. Ils ont pu ainsi interagir sur le volant, couper les frein pendant un bref instant ou bien encore arrêter le moteur de la voiture. Toutes ces actions pourraient potentiellement mener à des accidents de la circulation si elles étaient réalisées par des pirates informatiques, ce qui pourrait représenter un risque majeur pour la vie des propriétaires de véhicules et de leurs passagers.
C’est donc également pour lutter contre les risques auxquels pourraient être exposés leurs clients dans l’avenir que des grands constructeurs automobiles comme Nissan et Toyota ont fait le choix de participer plus activement dans la lutte contre les cyber-risques.

Du 16 au 22 septembre a lieu la 20ème semaine européenne de la mobilité, un événement organisé un peu partout en Europe afin de pousser les citoyens européens à choisir des modes de déplacement plus éco-responsables comme les transports en commun, le vélo, …
Une 20ème semaine européenne de la mobilité placée sous le signe de la sécurité et de la santé
C’est ce jeudi 16 septembre qu’aura lieu la première journée de la 20ème semaine européenne de la mobilité. Comme les éditions précédentes, cette 20ème édition est dédiée à une thématique particulière : « en sécurité et en bonne santé avec les mobilités durables ». Le choix de cette thématique pour l’année 2021 découle très logiquement de l’ensemble des épreuves auxquelles les usagers de la route européens ont dû faire face dans le cadre de la lutte contre le Covid-19 depuis le début de l’année 2021.
Les instances européennes espèrent donc utiliser la crise sanitaire et ses conséquences comme un levier pour pousser un maximum d’usagers de la route à changer leurs habitudes, comme cela a été le cas pendant les différents confinements.
S’étendant du 16 au 22 septembre, la 20ème édition de la semaine européenne de la mobilité a été adoptée par plus de 2600 municipalités dans 48 pays différents et près de 400 activités seront organisées par des ONG et des associations afin de mettre en avant d'autres formes de mobilité que les voitures personnelles.
Qu’est-ce que la semaine européenne de la mobilité ?
La semaine européenne de la mobilité se déroule chaque année depuis 2002 sur une période de 7 jours et permet de réunir des collectivités, des associations, des entreprises et des établissements scolaires. Tous ensemble, ces acteurs peuvent proposer des actions et des opérations de sensibilisation liées aux enjeux soulevés par les formes de mobilité plus actives et plus durables, qui représentent un véritable enjeu d’avenir pour l’Europe.
En 2020, malgré la pandémie mondiale, la semaine européenne de la mobilité avait compté sa deuxième plus forte participation avec 3000 villes dans plus de 53 pays différents.

L’ICCT, pour International Council on Clean Transportation, vient de publier une étude rassemblant les meilleures pratiques déjà présentes en Europe et en Amérique du Nord que l’ICCT conseille d’adopter pour faire de l'autopartage des voitures électriques un véritable succès.
L’infrastructure dédiée au rechargement : un élément essentiel de l’autopartage pour les véhicules électriques
Dans son étude intitulée “Success factors for electric carsharing”, ce qui peut se traduire par “Facteurs de succès pour l'autopartage de véhicules électriques”, l’ICCT indique que l’un des facteurs de succès essentiel dans le cadre de la réussite d’un service d’autopartage basé sur l’utilisation de véhicules électriques est la mise en place d’une infrastructure dédiée au rechargement des véhicules motorisés 100% électrique suffisamment importante en matière de bornes installées pour permettre un bon rechargement de l’ensemble des véhicules électriques proposés à l’autopartage. Pour l’ICCT, le bon nombre de bornes de recharge est de 7 par kilomètre carré, afin de s’assurer que tous les usagers de la route pratiquant l’autopartage avec des véhicules 100% électriques puissent toujours profiter d’une borne de recharge.
L’étude prend l’exemple du dispositif Américain Clem’ qui a fait le choix de laisser un accès au public à ses bornes de recharge pour véhicules électriques. Ainsi, si l’entreprise propose de nombreux points de rechargement, ceux-ci ne sont uniquement réservés aux véhicules électriques appartenant à Clem’. Tous les conducteurs peuvent y faire recharger leurs véhicules électriques et même avec cet afflux, Clem’ s’assure de bénéficier de suffisamment de bornes pour permettre le rechargement des véhicules de leur flotte.
L’impact des services d'autopartage de véhicules électriques sur l’environnement
D’après les données avancées par l’ICCT dans le cadre de son étude, le choix de se tourner vers des véhicules électriques dans le cadre de la mise en place de services d'autopartage permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre par client de 9% à 43% en fonction de l’origine décarbonée ou non de l’électricité utilisée.
L’étude rappelle également qu’en fonction de la localisation du service d'autopartage de véhicules électriques et des habitudes de conduite des clients, ce sont de 3 à 23 voitures qui sont remplacées lorsqu’un véhicule électrique est ajouté au réseau d’autopartage.

Un consortium de quatre fabricants de motos internationaux vient d’être officialisé, avec comme objectif de proposer une standardisation des batteries pour les deux-roues électriques visant à ce qu’ils puissent être utilisés par tous.
Un accord historique entre Yamaha, Honda, KTM et Piaggio
Les constructeurs japonais Honda et Yamaha, l’industriel Autrichien KTM ainsi que le constructeur italien Piaggio viennent de signer la création d’un consortium de constructeurs de deux-roues motorisés, du nom de Swappable Batteries Motorcycle Consortium (SBMC) visant à développer un système de batteries échangeables entre l’ensemble des modèles développés par ces entreprises.
L’officialisation de ce consortium intervient un peu plus de 6 mois après la publication d’une lettre d’intention rédigée par ces quatre mêmes entreprises et qui y annonçaient déjà leur volonté d’unir leurs compétences afin de faire avancer l’électro mobilité à basse tension ensemble.
Vers une standardisation des batteries des deux-roues motorisés
Si la signature d’un tel partenariat peut surprendre de prime abord, celui-ci découle de la volonté de ces quatre constructeurs de deux-roues motorisés électriques de promouvoir dans les prochaines années l’utilisation des deux-roues électriques, tout en repensant la gestion du cycle de vie des batteries de ces véhicules, puisque les questions liées au traitement et au recyclage des batteries électriques restent encore à l’heure actuelle une question épineuse.
Grâce à ce consortium, les quatre constructeurs espèrent développer des spécifications techniques permettant à tous les deux roues-motorisés d’utiliser les mêmes batteries. Une fois ces spécifications arrêtées, le consortium compte les pousser auprès des organismes de standardisation européens et internationaux afin qu’ils deviennent la norme.