L'actualité

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Volant d'une tesla et son écran tactile
Léa Doumerc
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Suite à une plainte déposée par un conducteur, la sécurité routière américaine a effectué une enquête sur la possibilité pour les passagers de jouer à des jeux sur l’écran de bord des véhicules Tesla (modèles 3, S, X et Y). La fonctionnalité “Passenger Play”, considérée comme trop dangereuse, va donc être désactivée pendant la conduite.

Les passagers pourront jouer mais seulement à l’arrêt

Afin de ne pas totalement supprimer la fonctionnalité permettant aux passagers de se distraire grâce à 3 jeux dont le solitaire, le constructeur va tout de même leur permettre de jouer, mais uniquement quand le véhicule sera à l’arrêt. Cette mesure de sécurité assure de ne pas perturber le conducteur pendant la conduite du véhicule, car les jeux se jouent sur ton écran de bord qui affiche également des données de conduite importantes.

Moto circulant en interfile
Léa Doumerc
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2021

L’autorisation de la circulation interfile pour les 2RM (deux-roues motorisés) dans 11 départements français s’est achevée le 31 janvier. Cette expérimentation en vigueur depuis février 2016 visait un meilleur encadrement de cette pratique normalement interdite par le Code de la route. L’objectif était de réduire le nombre d’accidents, mais ils ont malheureusement augmenté.

Définition circulation interfile

La circulation interfile est une pratique interdite par le code de la route. Elle consiste à circuler en deux-roues ou trois-roues motorisés entre les files de véhicules à l’arrêt ou à faible vitesse.

Un taux d’accident en hausse

La circulation interfile, autrement appelée CIF, n’est pas une pratique autorisée dans le Code de la route, mais qui a néanmoins fait l’objet d’une expérience routière au cours des 5 dernières années. 

En effet, cette pratique de circulation est très répandue chez les motards. La délégation de la sécurité routière a donc décidé de mettre en place une expérimentation, afin d’encadrer les deux-roues dans cette pratique en tentant d’instaurer certaines règles à respecter.  Cet essai a pris effet dans 11 départements français : les 8 départements de la région Ile-de-France ainsi que la Gironde, le Rhône et les Bouches-du-Rhône.

Malheureusement, le rapport du CEREMA, en charge de l’expérience circulation interfile (Centre d’études et d’expertises sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement) n’est pas positif : il démontre que le taux d’accidents concernant les deux-roues motorisés a augmenté de 12% sur les routes des départements concernés par la CIF lors de son implémentation. En revanche, les autres départements ont vu leur accidentalité concernant les deux-roues baisser de 10%. La hausse détectée sur les départements expérimentant la CIF s’est stabilisée au cours des 5 ans d’essai.

Les circonstances des accidents restent inexactes, et on ne sait pas avec certitude si tous les accidents impliquant des 2RM sur des routes expérimentant la CIF étaient réellement en situation de CIF lors de l’accident, avec les règles de cette dernière respectées ou pas. Les données sont donc à analyser avec précaution. Les accidents impliquant au minimum un engin à deux-roues motorisé sur les routes avec CIF ont subi une forte hausse en Gironde, et une hausse plus légère pour les autres départements expérimentaux du réseau CIF, en comparaison avec le nombre d’accidents globaux.

Une expérimentation à ré-adapter ?

Le CEREMA a relevé une évolution concernant plusieurs des comportements liés à la CIF. En 2015, seulement 23% des deux-roues respectaient la limite des 50 km/h en vigueur sur le réseau CIF. En 2018, ce chiffre est passé à 40%.  La mise en place de l’expérimentation lors de la formation de jeunes conducteurs a aussi permis de les former et de les sensibiliser à cette pratique, dans le respect des règles. Concernant les autres usagers de la route, il s’avère qu’ils acceptent plutôt bien la circulation interfile, à condition qu’elle soit réglementée et respectée par les deux-roues concernés. Cette première expérience n’a pas donné lieu aux résultats escomptés, ce qui a poussé la Délégation à la Sécurité routière à refuser l’intégration de la CIF dans le Code de la route, notamment à cause de l’irrégularité et l’incertitude des données analysées dans le rapport du CEREMA.

Néanmoins, cette première expérimentation ne ferme pas la porte à une deuxième : en adaptant la réglementation, il faut espérer que cette pratique puisse un jour être autorisée afin de permettre aux deux-roues d’être encadrés et protégés tout en circulant librement. Dans ce processus d’adaptation, la communication prime : le premier objectif est de sensibiliser tous les usagers de la route sur le sujet de la CIF, afin de les avertir de cette pratique et aussi de leur permettre de mieux anticiper et intégrer cette dernière dans leur conduite. Concernant les deux-roues qui pratiquent la CIF, il faut bien sûr leur faire comprendre que le respect des règles est primordial pour une bonne cohésion de conduite entre tous les usagers, ainsi que pour garantir la sécurité de tous.

Les règles de la circulation interfile lors de l’expérience

L’expérience du réseau CIF comportait des règles bien précises, qui n’étaient malheureusement pas toujours respectées par les motards, intentionnellement ou par manque d’information.

Quels étaient les engins autorisés à circuler en interfile ?

Pouvaient circuler en interfile seulement les deux-roues ou les trois-roues motorisés de moins d’un mètre de large. Les side-cars, les quads et les tricycles n’avaient pas le droit, à cause de leur largeur.

Quels étaient les endroits et les routes où il était autorisé de pratiquer la CIF ? 

  • Dans les 11 départements autorisés pour l’expérience.
  • La circulation en interfile était interdite en ville et sur les routes n’étant pas séparées par un terre-plein central. 
  • En présence de trois voies de circulation, les deux-roues motorisés étaient tenus de circuler seulement entre les deux files de véhicules les plus à gauche de la chaussée, mais pas la file de droite.
  • Les motards pouvaient circuler en CIF seulement sur les autoroutes et routes comportant au moins deux fois deux voies séparées par un terre-plein central, où la vitesse est comprise entre 70 et 130 km/h.

Dans quel contexte la CIF était-elle autorisée ? 

  • Lorsque la circulation était dense et créait des files de véhicules non interrompues sur toutes les voies.
  • Lorsque l’espace entre les véhicules était suffisant pour s’y insérer sans aucune prise de risque pour le deux-roues mais aussi les autres véhicules, sans que le motard ait besoin de forcer le passage.
  • Interdite lorsque les voies de circulation étaient en travaux ou couvertes de neige et de verglas.

Les règles de circulation en interfile

  • Il était interdit de dépasser un autre deux-roues circulant lui-même en interfile, pour des raisons de sécurité.
  • Lors de la reprise du trafic, les deux-roues étaient tenus de reprendre une place dans la circulation et arrêter de circuler.
  • La vitesse maximale autorisée pour circuler en interfile était de 50 km/h.

Concernant les deux-roues motorisés 

  • Être vigilant et respecter les distances de sécurité entre les deux-roues engagés en interfile.
  • Vérifier que la circulation en interfile est libre avant de s’y engager.
  • Faire l’usage de son clignotant pour prévenir les autres véhicules.
  • Être courtois envers les autres usagers.

Concernant les automobilistes et poids lourds

  • Faciliter la circulation des deux-roues en interfile, en laissant un espace suffisant de passage.
  • Contrôler ses angles morts et vérifier ses rétroviseurs avant de changer de file.
  • Ne pas faire de manœuvres brusques.
  • Faire l’usage de son clignotant pour changer de file.

Les deux-roues, victimes de la route

A titre de rappel, les motards et autres utilisateurs de deux-roues / trois-roues représentent presque un quart des personnes tuées sur les routes françaises. Ces usagers vulnérables sont d’autant plus fragiles car ils ont tendance à se faufiler entre les files, et de ce fait, s’insèrent souvent sans se soucier de savoir s' ils sont visibles ou non par les autres véhicules. Bien trop souvent, ils se retrouvent dans la zone d’angle mort des voitures ou des poids lourds, ce qui peut provoquer de très graves accidents. C’est pour cela que la CIF doit absolument être testée et réglementée avant son autorisation définitive.

Conducteur au volant d'une tesla en conduite autonome
Léa Doumerc
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2021

Suite à la plainte d’un habitant de l’Oregon, la NHTSA, agence américaine de la sécurité routière, a ouvert une enquête sur la nouvelle fonctionnalité disponible sur certains véhicules Tesla depuis le mois de décembre 2021. Cette dernière permet aux passagers de jouer à des jeux sur l’écran tactile de la voiture tout en roulant.

Une option qui est susceptible de distraire le conducteur et d’augmenter le risque d’accident

Au total, 580 000 modèles Tesla 3, S, X et Y équipés de la fonctionnalité “Passenger Play” sont concernés par cette enquête de sécurité. Avant le mois de décembre, cette fonctionnalité était uniquement disponible lorsque la voiture était à l’arrêt. Depuis quelques semaines, il est possible de jouer à 3 jeux lors de la conduite, dont le célèbre solitaire. Normalement, seuls les passagers sont autorisés à jouer, pas le conducteur. 

Cette règle est précisée par la voiture, mais selon le conducteur ayant déposé plainte, les vidéos affichées sur l’écran du conducteur pourraient cacher des informations de conduite importantes pour le conducteur. Alors que l’inattention au volant a provoqué plus de 3000 accidents mortels aux Etats-Unis en 2019, la NHTSA compte bien surveiller de près cette nouvelle option proposée par Tesla.

Achat voiture
Léa Doumerc
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2021

La garantie légale de conformité, auparavant fixée à 6 mois, va être rallongée pour durer 1 an suite à la modification de la réglementation européenne. Cela concerne la première partie de cette garantie lors de laquelle le conducteur n’a pas à prouver que le défaut existait avant qu’il n’achète le véhicule d'occasion.

Une garantie importante pour les acheteurs d’occasion

Au total, la garantie légale de conformité dure maintenant 2 ans : la première année, qui durait auparavant 6 mois, est la période durant laquelle l’acheteur ne doit pas fournir de preuves que le défaut était présent sur le véhicule avant l’achat. L’année suivante, la garantie est valable mais seulement si l’acheteur prouve que le véhicule acheté avait un défaut avant la vente. C’est donc une bonne nouvelle pour les automobilistes qui profitent d’une aide supplémentaire. 

La garantie légale de conformité, comment ça fonctionne ?

Plusieurs règles définissent l’usage de cette garantie : 

  • Si le véhicule ne peut être utilisé comme il devrait l’être.
  • Si le véhicule ne ressemble pas à sa description.
  • Si le véhicule n’a pas toutes les caractéristiques qu’il devrait avoir.
  • Si le véhicule a un défaut de fabrication.
  • Si le véhicule ne peut pas être utilisé convenablement à cause d’une mauvaise installation.

 

Marquage d'une voiture de gendarmerie
Amaury Le Scornet
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Les deux premières Renault Alpine A110 commandées par la gendarmerie nationale ont été présentées ce vendredi 17 décembre 2021 au ministre de l’Intérieur, en présence du Directeur de la Gendarmerie nationale et du Président d’Alpine Racing SAS.

Les premières Alpine de la gendarmerie nationale ont été présentées au ministre de l’Intérieur

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a inspecté, ce vendredi 17 décembre, les deux premières Alpine A110 réalisées aux couleurs de la gendarmerie nationale.

En octobre dernier, au moment de l’annonce de cette commande, le ministre de l’Intérieur avait évoqué les futures missions de l’ensemble des Alpine qui seront livrées à la gendarmerie par le groupe Renault. En effet, ces véhicules seront principalement mobilisés afin de réaliser des interventions sur autoroute impliquant des véhicules en infraction à très haute vitesse, dans le cadre de grands excès de vitesse (supérieurs à 50 km/h au-dessus de la limitation) ou du trafic de stupéfiants. L’objectif premier de ces Alpine est d’adapter les moyens d’action de la gendarmerie face aux délinquants de la route en leur donnant les moyens de poursuivre d’éventuels chauffards ou trafiquants..

Deux de ces véhicules seront réservés à la formation des gendarmes aux interventions rapides.

Un total de 26 Alpine commandées par la gendarmerie

Ces Alpine A110 sont les premières des 26 véhicules qui remplaceront très bientôt les Renault Mégane RS, qui remplissaient depuis 2011 les missions qui seront celles dévolues aux Alpine après leur livraison. Si le choix de nouveaux véhicules s’est porté sur ces voitures, c’est d’abord du fait de leur fabrication française, puisqu’elles sont assemblées dans l’usine Alpine de Dieppe, mais aussi pour ses performances, son châssis en aluminium ainsi que son moteur 4 cylindres en ligne de 252 chevaux lui permettant d’atteindre une vitesse maximale de 250 km/h.

Ces deux premières voitures seront confiées aux pelotons de gendarmerie de Châteauroux et de Salon-de-Provence.

Logo d'une voiture Volkswagen
Amaury Le Scornet
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Si depuis le Dieselgate, le diesel a du plomb dans l’aile, Volkswagen ne l’a pas encore totalement enterré. Le constructeur automobile Allemand vient d’annoncer que ses nouveaux moteurs diesels 4 cylindres sont compatibles avec les biodiesels paraffiniques, des carburants majoritairement d’origine végétale permettant de fortes réductions des rejets de CO2 des véhicules diesels qui les utilisent.

Les prochains moteurs diesel de Volkswagen pourront tous fonctionner grâce au biogazole

Le constructeur automobile Volkswagen vient d’annoncer que ses nouveaux modèles de moteurs 4 cylindres seront compatibles avec les biodiesels, et notamment avec le gazole paraffinique, un carburant de synthèse fabriqué principalement à partir de matières végétales.

Les composants utilisés dans la création des biodiesels, notamment des huiles végétales hydrotraitées mais aussi des résidus biologiques provenant par exemple de l’huile de cuisson usagée ou encore de sciures de bois, peuvent servir de carburant, puisque c’est l’hydrogène ajouté à ces composants qui va les transformer en hydrocarbures.

Une obligation de s’adapter pour les constructeurs automobiles

Comme tous les autres constructeurs automobiles, Volkswagen prévoit de réaliser d’importantes réductions au niveau de l’empreinte carbone sa flotte de véhicules circulant en Europe, avec comme objectif une diminution de 40% à l’horizon 2030.

En plus de son accélération progressive sur le segment des véhicules électriques, Volkswagen anticipe donc l’arrivée prochaine des normes Euro 7 en focalisant ses efforts sur la production de moteurs compatibles avec les types de carburants les plus écoresponsables proposés actuellement sur le marché.

Le biogazole, un carburant qui ne possède pas que des avantages

Les biogazoles d’origine paraffinique possèdent des avantages indéniables, notamment pour ce qui est des émissions de CO2 puisqu’elles sont 70% à 95% inférieures à celles constatées chez les véhicules fonctionnant au diesel classique, et sans compter les réductions des rejets d’oxyde d’azote ou l’absence d’autres composants nocifs dans la production des biogazole comme le soufre.

Mais ces carburants innovants ne sont cependant pas exempts de défauts. L’un des principaux défauts des bio gazoles d’origine paraffinique est lié à leur trop grande rareté, puisque seulement quelques pompes ont déjà été mises en service, principalement en Europe du Nord. Cette production non seulement en faible quantité, puisque la demande n’est pas encore suffisamment importante, mais aussi dont la fabrication s’avère très énergivore, ce qui n’est pas sans soulever des questions quant aux avantages écologiques retirés de la fabrication de ce type de carburant, font qu’un litre de biogazole d’origine paraffinique coûte actuellement 2,80 euros le litre. Raison pour laquelle ces nouveaux carburants sont, pour l’instant, principalement réservés aux gestionnaires de flottes.

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Léa Doumerc
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Un projet a été voté cette semaine par les élus de Rouen afin de créer un réseau cyclable de plus de 200 kilomètres entre 2022 et 2026. A Rouen, seulement 1% des trajets sont réalisés en vélo, ce qui est très peu comparé  à d’autres villes comme Strasbourg où les trajets en vélo représentent 8% des déplacements.

Un investissement massif pour la bicyclette

Le manque de pistes cyclables à Rouen ou leur très mauvais état décourage les rouennais à enfourcher leur vélo. Pour y remédier, les élus de la ville ont décidé d’investir 55 millions d’euros dans la construction de 200 kilomètres de pistes cyclables afin de développer cette mobilité douce. Au programme, 12 itinéraires cyclables sécurisés et équipés de stations de gonflage et de réparation, de zones de stationnement…

Ce projet débutera en 2022 et doit durer jusqu’à 2026. Les itinéraires seront réfléchis avec des associations d’usagers afin de créer une synergie entre les élus et les habitants de la ville.

Interieur moderne d'une voiture autonome
Amaury Le Scornet
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Suite à l’accident qui a eu lieu samedi dernier dans le 13ème arrondissement de Paris, G7 suspend les courses de ses taxis Tesla, alors que le constructeur indique qu’aucune défaillance technique n’a été relevée.

G7 annonce la suspension de ses taxis Tesla dans la capitale

La compagnie de taxis G7 a annoncé sa décision de mettre à l’arrêt l’ensemble de ses taxis Tesla suite à l’accident grave survenu le samedi 11 décembre dans le 13ème arrondissement de Paris, impliquant une Tesla Model 3. Cette mesure a été prise “par précaution” par G7, le chauffeur du véhicule impliqué dans l’accident ayant affirmé durant sa garde à vue qu’il avait été la victime d’une défaillance technique du véhicule.

D’après G7, ce sont donc 37 chauffeurs de taxi qui sont concernés par cette décision de suspension de service pour ses taxis fabriqués par Tesla.

Le constructeur assure qu’aucune défaillance technique n’est à l’origine de l’accident

Le constructeur automobile Tesla n’a pas tardé à réagir après l’annonce de l’accident, en affirmant qu’après avoir eu accès aux données techniques du véhicule, aucune trace de défaillance technique n’avait été décelée et que le véhicule avait opéré comme demandé. 

Si l’entreprise n’a pas fait de commentaire concernant la décision de G7 de mettre à l’arrêt ses taxis Tesla Model 3, un porte-parole de Tesla a cependant indiqué que le constructeur automobile restait à la disposition des autorités afin de leur transmettre les données du véhicule recueillies à distance.

Chauffeur de taxi realisant une course
Léa Doumerc
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Cacao Mobility est une plateforme opérant en France et en Chine. Cette année, l’acteur du VTC propose un service original et éco-responsable : mettre à disposition des VTC pendant 4h pour permettre aux familles en zones urbaines de réaliser leurs courses de Noël à bord de voitures électriques ou hybrides.

Se déplacer plus facilement tout en respectant la planète

Noël est souvent synonyme de surconsommation, notamment quand les familles en retard pour les derniers cadeaux se ruent sur les centres commerciaux afin de réaliser un hold-up des boutiques déjà dévalisées. Pour lutter contre ce phénomène et simplifier la tâche aux habitants des milieux urbains, l’application Cacao Mobility propose un service innovant tâchant de mettre en avant les mobilités douces : il est possible de réserver sur leur plateforme leur modèle LEVC-Tx afin de réaliser des achats de Noël. Le chauffeur, disponible pendant 4 heures, est à la disposition de la famille ou du groupe d’amis souhaitant faire leurs emplettes à bord d’un véhicule électrique.

Rampe d’accès, séparation du chauffeur et des passagers avec une petite vitre pour plus d’intimité, tout est mis en place pour offrir confort et facilité de transport. Le chauffeur peut emmener le groupe à différents endroits dans Paris pour le shopping de Noël.

Plusieurs services proposés

Afin de séduire tout le monde, deux offres sont proposées :

  • La formule Atmosphère, qui comprend des véhicules rejetant en 0g et 104g de CO2/km.
  • La formule Élégance, dont le véhicule TX ne dépasse pas les 20g de CO2/km.

Tous les véhicules sont équipés de moteurs électriques ou hybrides. Concernant le prix, pour une réservation d’une durée de 4 heures sur le service  Élégance, Cacao Mobility propose en ce moment une offre spéciale à 120 euros au lieu de 160.

50 pompiers mobilises sur un accident dans le 13eme arrondissement
Amaury Le Scornet
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Un accident impressionnant survenu aux environs de 21h le samedi 11 décembre 2021 au niveau du grand carrefour du quartier de Tolbiac dans le 13ème arrondissement de Paris a fait 8 blessés graves, dont 5 en urgence absolue.

8 blessés graves dont 5 en urgence absolue

D’après les informations recueillies par France Info, c’est vers 21h, au niveau du carrefour entre l’avenue de Choisy et la rue de Tolbiac, qu’un taxi transportant des passagers a fauché deux piétons, puis percuté un conteneur à verre, qui a été projeté par l’impact et a explosé en retombant. Le véhicule a poursuivi sa course, est entré en collision avec un feu de signalisation qui a lui aussi été projeté par la violence du choc. La voiture a fini par s’immobiliser en percutant une camionnette en circulation.

On décompte au total huit blessés graves dont cinq se trouvent en urgence absolue. Les témoins de l’accident indiquent que celui-ci aurait fait une dizaine de blessés de plus. Ce ne sont pas moins d’une cinquantaine de sapeurs-pompiers qui ont été mobilisés sur cet accident de la route et un poste médical avancé a même été installé dans un restaurant situé proche du lieu de l’accident afin de prendre en charge les blessés légers et les personnes traumatisées.

Un problème mécanique à l’origine de l’accident

D’après les premiers éléments fournis par la préfecture de police de Paris, l’accident aurait été causé par une perte de contrôle du véhicule, une Tesla noire. Jérôme Coumet, le maire du 13ème arrondissement de Paris, a indiqué sur Twitter que les premiers éléments de l'enquête laissent à penser que l’accélérateur de la Tesla serait resté coincé. De plus amples investigations seront nécessaires afin d’en savoir plus sur l’origine de ce terrible accident.

Intersection et passage à niveau
Amaury Le Scornet
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Le passage à niveau de Viviers-du-Lac, en Savoie, considéré comme l’un des passages à niveau les plus dangereux de France va bientôt être réaménagé afin de le rendre moins accidentogène pour les milliers de véhicules motorisés et les centaines de trains qui traversent ce passage à niveau chaque jour.

Le passage à niveau 18, l’un des plus dangereux de France

Le PN18, situé dans la ville de Vivier-du-Lac, est l’un des passages à niveau les plus dangereux du pays. En effet, alors qu’il est traversé par plus de 10 000 véhicules motorisés et plusieurs centaines de trains, la configuration de la route, sinueuse et inclinée, a tendance à pousser les automobilistes à enfreindre les règles du Code de la route, notamment aux horaires de forte affluence.

Ce sont en moyenne 5 sinistres qui sont dénombrés chaque année au niveau de ce passage à niveau, sans accidents mortels jusqu’à maintenant.

L’annonce des travaux réalisés sur ce passage à niveau a été tout particulièrement bien reçue par les vivérains vivant près de cette intersection ainsi que par les automobilistes et autres usagers de la route, qui sont nombreux à dénoncer les entorses au Code de la route qui ont régulièrement lieu au milieu de ce passage à niveau. 

Un chantier de près d’un an de plusieurs millions d’euros

La SNCF, le département de la Savoie, la région Auvergne-Rhône-Alpes, la ville de Viviers-du-Lac ainsi que la communauté d’agglomérations Grand Lac ont débloqué une enveloppe de 12 millions d’euros afin de supprimer le PN18, le passage à niveau considéré comme dangereux et situé sur la route départementale 17. La réalisation de ces travaux, dont la fin est prévue pour l’horizon de novembre 2022, ne devrait pas impacter le trafic routier.

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Léa Doumerc
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Une nouvelle législation européenne a été adoptée pour juillet 2022 afin d’obliger les constructeurs automobiles à installer un système AIV (adaptation intelligente de la vitesse) sur les véhicules neufs. Ce dernier permettrait de contrôler les excès de vitesse des conducteurs. L’objectif : réduire le nombre d’accidents et le nombre de morts sur les routes en améliorant la sécurité routière. Néanmoins, la fiabilité du système ainsi que la légitimité de la collecte des données récoltées soulèvent quelques questions.

Comment fonctionne ce contrôleur d’excès de vitesse ? 

Grâce à un équipement composé d’un GPS et d’une caméra intelligente, le système pourra identifier la vitesse maximale autorisée de la route empruntée par le conducteur en lisant les panneaux de signalisation. Si ce dernier dépasse les limitations de vitesse, le système déclenche un avertissement sonore ou des vibrations dans le véhicule, pour ensuite réduire progressivement la vitesse en limitant la puissance de propulsion et de transmission du véhicule.

Si l’automobiliste ne souhaite pas suivre les recommandations de cette précieuse aide à la conduite, il pourra tout simplement appuyer sur l’accélérateur ou désactiver le système avant le démarrage, même si le but premier est évidemment d’en profiter afin de participer à la sécurité des routes en conduisant à une allure normale. 

Quels sont les véhicules concernés par la législation européenne ? 

En juillet 2022, seuls les véhicules neufs vendus en Europe (voitures, poids lourds et utilitaires) seront affublés de cette aide à la conduite. Dès juillet 2024, tous les véhicules en seront dotés. La faille de ce nouveau système porte sur les tronçons de route qui n’affichent pas de suite des panneaux de limitation de vitesse, ou lorsque les intempéries font changer les limitations de vitesse. Évidemment on s’en remet aussi au bon sens du conducteur pour respecter avec attention les limitations imposées.