L'actualité

Afin de lutter contre la pollution sonore des véhicules, un nouveau genre de radar pourrait voir le jour en 2022: les radars sonores, destinés à contrôler si le bruit des véhicules n’est pas trop élevé lorsqu’ils circulent sur la route. Cette demande provient notamment de certains riverains habitant proche d’axes routiers et qui subissent des nuisances sonores ayant un réel impact sur leur santé et leur sommeil.
Une initiative de la loi d’orientation des mobilités
L’article 92 de la loi d’orientation des mobilités répond à ce besoin : il y est précisé que pendant deux ans, des contrôles se feront sous la forme d’une expérimentation afin de tester la fiabilité et l’efficacité des radars sonores. En effet, circuler avec un véhicule qui fait trop de bruit est puni par le code de la route d’une contravention de quatrième classe (article R318-3). Cela équivaut à une amende de 135 euros pouvant être majorée ou minorée selon le délai de paiement.
Le développement des radars sonores
Les radars sonores sont encore à l’état de test et en phase d’homologation. Une fois que leur fonctionnement sera approuvé, ils seront testés sur certaines routes françaises. Cette phase est prévue pour le début de l'année 2022.

Le fabricant de pneumatiques sud-coréen Hankook a présenté durant le Consumer Electronics Show 2022 ses pneus I-Flex, son concept de pneumatiques sans air.
Des pneus sans air signé Hankook et fabriqués en partenariat avec Hyundai
Hankook, la marque de pneumatiques originaire de la péninsule coréenne, a dévoilé dans le cadre du salon Consumer Electronics Show 2022 de Las Vegas son tout nouveau concept de pneumatiques sans air, les pneus I-Flex.
Ces pneus sont nés de la collaboration entre Hankook et le constructeur automobile Hyundai dans le cadre de la création de la plateforme Plug and Drive de Hyundai. Ces deux avancées technologiques ont été présentées en même temps, les pneus I-Flex étant installés sur la plateforme de Hyundai, afin de maximiser ses performances.
Des pneumatiques spécialement adaptés aux mobilités autonomes et à la robotique
Les pneus I-Flex d’Hankook se présentent comme des pneus de 10 pouces, d’un diamètre de 40 centimètres et d’une largeur de 10,5 centimètres. La spécificité de ces pneus tient dans leur concept sans air. Les I-Flex d’Hankook se composent de nombreuses alvéoles multicouches entremêlées, qui permettent de remplacer la chambre à air tout en assurant une absorption des chocs optimale.
Grâce à ce type de technologie, il ne sera plus nécessaire à l’avenir de surveiller constamment ses pneus ni de les entretenir aussi régulièrement que les modèles actuels. Ces technologies semblent donc parfaitement adaptées aux formes de mobilité futures, qu’il s’agisse de robotique comme de véhicules autonomes.

Un automobiliste toulousain âgé de 42 ans a écopé de 18 mois de prison ferme après un contrôle routier. Si les agents l’avaient arrêté pour un oubli de clignotant, ce n’était pas sa seule et unique infraction.
Un conducteur toulousain contrôlé à la base pour un oubli de clignotant
C’est vers 16h, le samedi 8 janvier 2022, qu’une patrouille de la brigade spécialisée de terrain Nord basé près de Toulouse remarque un véhicule qui n’a pas indiqué par le biais de l’activation de ses feux clignotants son intention de changer de direction. Les agents ont alors le réflexe de passer le numéro d’immatriculation dans le fichier de la police. Mais, surprise, le véhicule est indiqué comme ayant été volé.
Les agents actionnent leur sirène sonore et rattrapent rapidement l’automobiliste, qui fait mine de garer docilement sa voiture.
Un conducteur ayant de très nombreuses infractions à son actif
Si l’usager semble tout d’abord consentir à s’arrêter pour faire l’objet d’un contrôle, celui-ci redémarre son véhicule dès que les agents sortent de leur véhicule de patrouille, manquant de peu de les renverser.
Une course-poursuite s’engage alors dans Toulouse entre le forcené et les agents des forces de l’ordre. Après avoir remonté l’avenue des Etats-Unis à contresens, celui-ci s’engage sur le boulevard périphérique, puis entre en collision avec un autre véhicule de police qui lui barrait la route. Finalement, c’est un bouchon qui mettra fin à la course-poursuite.
Si le conducteur a fait preuve d’autant de détermination pour tenter de semer les agents, c’est parce que le véhicule volé dans lequel il circulait n’était pas la seule infraction qu’il avait à son actif. En effet, ce conducteur circulait avec presque deux grammes d’alcool dans le sang et avec du cannabis dans ses poches. Enfin, l’individu, déjà connu des services de police, était sous le joug d’une suspension de permis de conduire.
Après un passage en comparution immédiate dans le tribunal correctionnel de Toulouse le 10 janvier, le conducteur passera les 18 prochains mois en prison.

Souvent, un changement d’année implique de nombreuses modifications et nouveautés dans certains domaines, notamment concernant les prix, les aides et les législations. Le secteur de l’automobile est souvent concerné, et 2022 n’y coupe pas : découvrez les nouveautés mobilités de l’année à venir.
Nouveau malus écologique
Si vous avez prévu d’acheter un véhicule diesel ou essence lors de l’année à venir, sachez que le malus écologique peut maintenant aller jusqu’à 40 000 euros. Ce malus concerne tous les véhicules neufs polluants émettant à partir de 128 g de CO2 par kilomètre. De plus, un nouveau malus au poids est entré en vigueur : plus les véhicules sont lourds, plus ils sont taxés.
Prime à la conversion et bonus écologique : valables jusqu’en juillet 2022
La prime à la conversion permet d’obtenir une aide financière lors de l’achat d’un véhicule thermique neuf ou d’occasion (jusqu’à 3000 euros), et jusqu’à 5000 euros pour l’achat d’un véhicule hybride ou électrique. Dès juillet 2022, la prime des véhicules thermiques se limitera à ceux qui émettent moins de 127 g de CO2 par kilomètre.
Le bonus écologique quant à lui, ne change pas : 1000 euros pour un véhicule hybride rechargeable émettant entre 21 et 50 g de CO2 par kilomètre et jusqu’à 6000 euros pour les voitures électriques produisant moins de 20 g de CO2 par kilomètre. En juillet 2022, ce barème sera revu à la baisse ou supprimé.
Obligation d’équiper son véhicule pour aller à la montagne
Une nouvelle législation concernant 48 départements oblige les automobilistes à s’équiper avec des chaînes à neige métalliques, des pneus d’hiver ou des pneus à clous, afin de sécuriser les routes en cas de chutes de neige.
Le limiteur de vitesse devient obligatoire dans toutes les nouvelles voitures
A partir de juillet 2022, toutes les nouvelles voitures construites seront équipées d’un limiteur de vitesse qui permettra de réguler les excès de vitesse en envoyant des alertes sonores et visuelles au conducteur en cas de dépassement.
Les voitures autonomes débarquent
Les véhicules autonomes pourront circuler en France dès 2022, dans des zones prédéfinies. Les questions de responsabilité pénale du conducteur sont encore en cours de discussion.
Les prix des péages augmentent sur les autoroutes
Une hausse de 2% du prix des péages est à prévoir afin de pouvoir prendre en charge les divers chantiers du réseau routier et l’inflation.
Le stationnement devient payant pour les deux-roues à paris
Les tarifs seront moins chers que ceux des voitures et ne concernent pas les véhicules électriques, mais le stationnement va bel et bien devenir payant pour les deux roues à Paris.

Alors que des tests du Full self-driving, le programme de conduite autonome de Tesla, sont encore en cours, une mise à jour vient d’ajouter trois modes de conduite autonome, plus ou moins agressifs, mais également plus ou moins respectueux du Code de la route et sécuritaires.
Des profils de conduite autonome programmés pour réaliser des infractions au Code de la route ?
Avec le déploiement de la version 1.0.3.1 de son programme de conduite autonome nommée Full Self-Driving (ou FSD), Tesla avait inclus trois styles de conduite différents :
- “chill”, qu’il est possible de traduire par “tranquille”
- “average”, qui pourrait être traduit comme “classique”
- “assertive”, qui se traduira par “confiant” ou “affirmé”
Si les conducteurs de Tesla peuvent choisir parmi ces trois styles de conduite celui qu’ils veulent que leur véhicule applique, bon nombre d’entre eux ont été surpris par les mentions qui étaient ajoutées dans le cadre du choix de chacun des styles de conduite.
En effet, si le style de conduite “chill” semble appliquer une conduite particulièrement responsable et sécuritaire en maintenant des intervalles de sécurité importants avec les véhicules qui les précèdent ou en respectant à la lettre la signalisation, ce n’est pas les cas des deux autres profils de conduite autonome de Tesla.
Le mode de conduite “average” proposé par Tesla comporte une mention indiquant que la voiture respectera des intervalles de sécurité moyens, mais aussi et surtout qu’elle pourrait réaliser des STOP glissés, une infraction de quatrième classe en France, qui peut se solder par la perte de quatre points sur le permis de conduire de l’usager.
Mais le style de conduite faisant le plus débat est évidemment le style “assertive”. En plus de réaliser, comme les véhicules adoptant le mode “average” des STOP glissés, le style “assertive” adoptera des distances de sécurité plus réduites, réalisera plus souvent des changements de file et ne quittera pas les voies dédiées au dépassement. Il s’agit là encore d’une infraction au Code de la route, mais de classe 2 cette fois-ci, se soldant par la remise d’une amende forfaitaire de 35€ et aucune perte de points sur le permis.
Des profils de conduite autonome particulièrement risqués pour les usagers ?
Toutes les spécificités des profils “average” et surtout “assertive” du module de conduite autonome de Tesla interrogent sur l’aspect sécuritaire de ces voitures. En effet, en laissant aux conducteurs le choix dans le style de conduite que leur véhicule autonome devra adopter, Tesla laisse ses véhicules adopter sciemment des comportements reconnus comme étant particulièrement accidentogènes, susceptibles de mettre en danger la vie de ses clients mais aussi des autres usagers de la route que les véhicules autonomes pourraient être amenés à croiser.

L’homme qui aurait filmé la vidéo montrant des piétons être agrippés par un conducteur et traînés sur la chaussée en Seine-Saint-Denis s’est présenté de lui-même ce mardi 11 janvier 2021 à la police.
Un deuxième individu placé en garde à vue suspecté d’avoir filmé les piétons se faisant traîner en voiture en Seine-Saint-Denis
L’homme qui est suspecté d’avoir filmé et diffusé sur les réseaux sociaux la vidéo montrant deux piétons être agrippés par un automobiliste avant d'être traînés sur plusieurs mètres en pleine rue à Noisy-le-Sec s’est rendu de lui-même au commissariat de Police ce matin, aux alentours de 5 heures.
Une enquête a été ouverte le lundi 10 janvier suite aux signalements massifs reçus par cette vidéo sur la plateforme Pharos, qui permet aux internautes de signaler les contenus postés en lignes jugés dangereux ou illicites.
Le conducteur du véhicule s’était présenté la veille au commissariat
Un individu s’était présenté la veille au commissariat de Noisy-le-Sec en se décrivant comme le conducteur à l’origine de cette agression. Le suspect, âgé de 24 ans et défavorablement connu des services de police suite à différentes infractions et délit allant des infractions au Code de la route au vol par effraction a été placé en garde à vue pour violences volontaires aggravées.
Des images violentes et une plainte déposée
La vidéo que les internautes ont signalée en masse se compose de deux extraits de courte durée montrant un automobiliste hilare attrapant des piétons et les forçant à courir à côté de la voiture jusqu’à ce qu’ils tombent. L’une des victimes, un sexagénaire qui présente des contusions sur la tête et le corps suite à cette agression a décidé de porter plainte.

Le groupe Japonais Sony vient de présenter au CES de Las Vegas son nouveau concept-car de SUV électrique haut de gamme et a annoncé son intention de se lancer dans la production de voitures électriques.
Le CEO de Sony annonce le lancement d’une filiale dédiée aux voitures électriques
Kenichiro Yoshida, CEO du groupe Sony, a annoncé durant le Consumer Electronic Show de Las Vegas la création de la nouvelle filiale du groupe, nommée “Sony mobility”, qui étudiera dans les prochains mois la possibilité pour Sony de rentrer sur le marché des voitures électriques. Le groupe nippon a précisé dans un communiqué publié après la présentation qu’il proposerait à ses futurs clients des véhicules électriques autonomes mais aussi ultra-connectés.
Sony dévoile son nouveau concept-car, le Vision-S 02
L’annonce de la création de la filiale “Sony mobility” a été accompagnée par la présentation de son nouveau concept-car : le Vision-S 02.
Digne héritier du Vision-S, le premier concept-car de la marque dévoilé durant le CES 2020, le Vision-S 02 est un SUV lui aussi 100% électrique de sept places doté d’un moteur de 200 kW par essieu.
Si aucune information n’a encore filtré concernant la capacité d’accélération du Vision-S 02 ( le Vision-S atteignant les 0 à 100 km/h en 4,8s), ou encore sur l’autonomie, il est cependant certain que cette voiture sera à la pointe de la technologie.
Profitant de son expertise dans le domaine de l’électronique, Sony a équipé son concept de car d’une quantité impressionnante de capteurs photographiques ainsi que de Lidars, permettant une vision à 360° autour de la voiture. Tous ces dispositifs seront utilisés dans le cadre de la conduite autonome. Les éléments d’info-divertissement seront véritablement au cœur de ce véhicule puisque toute la longueur du tableau de bord est occupée par un écran tactile et que l’ensemble des haut-parleurs embarqués dans les sièges notamment devraient offrir une expérience audio particulièrement immersive pour les passagers. Enfin, ces deux concepts-car seront liés à la 5G, ce qui leur permettra de bénéficier de mises à jour peu importe le lieu où ils se trouvent.

La toute première giga-usine de batteries pour véhicules électriques du groupe Suédois Northvolt a lancé sa production le 29 décembre 2021. Implantée à Skellefteå, dans le nord de la Suède, cette première usine d’un nouveau genre sur le sol européen devrait être en capacité de produire, d’ici deux ans, suffisamment de batteries pour équiper 300 000 véhicules électriques. Lorsque le site atteindra sa capacité de production maximale, ce ne sont pas moins de 60 gigawattheures qui sortiront des lignes d’assemblage, de quoi équiper un million de véhicules électriques.
Le nombre d'employés présents sur le site devrait également augmenter, passant ainsi de 500 salariés à l’heure actuelle à 3000 lorsque l’usine aura atteint sa capacité d’exploitation maximale.
Une usine dans l’air du temps mais qui inaugure déjà l’avenir de la production européenne
Si c’est dans cette nouvelle usine qu’est née la toute première batterie pour voiture électrique entièrement conçue en Europe, l’usine de Northvolt s’inscrit parfaitement dans les problématiques qui agitent l’Europe, notamment sur les questions liées à l’écologie. Son lieu d’implantation a été choisi pour son accès privilégié à de nombreuses sources génératrices d’énergies renouvelables, qui permettent de couvrir 100% des besoins en électricité de l’usine dans le cadre de ses opérations de production.
La mise en route de cette première giga-usine de production de batteries pour véhicules électriques n’est que la première d’une longue série, puisque de nombreuses gigas-usines de ce genre devraient voir le jour dans les années à venir afin de permettre à l’Europe de réaliser ses ambitions en matière de production de batteries pour voitures électriques, qui devrait atteindre les 25% de parts de marché à l’horizon 2030.

Si les biocarburants représentent des alternatives efficaces aux énergies fossiles, les méthodes de production et le manque d’incitations à la recherche et au développement autour de ces carburants spécifiques ne permettent pas d’anticiper une future augmentation de la représentation de ces carburants parmi les types de carburants les plus utilisés dans les années à venir. La cour des comptes a donc publié une liste de recommandations visant à élaborer une stratégie axée sur l’avenir des biocarburants avancés, notamment dans le domaine des transports aériens, et sur la future prise de parts de marché des biocarburants conventionnels lors de l’abandon annoncé des véhicules thermiques.
Première recommandation
La première recommandation énoncée par la Cour des Comptes repose sur la création d’un rapport d’évaluation associé à l’impact environnemental et agronomique des matières premières utilisées dans le cadre de la fabrication de biocarburants.
En effet, de nombreuses expertises tendent à penser que les biocarburants de première génération n’auront pas beaucoup d’avenir dans le développement des nouvelles formes de mobilité, à cause du conflit d’usage des matières premières, qui sont les mêmes que celles impliquées dans la mise en œuvre d’une alimentation moins carnée et moins sucrée.
De nouvelles données scientifiques seront donc nécessaires afin de connaître les véritables impacts et potentiels des biocarburants conventionnels et avancés.
Deuxième recommandation
Réaliser auprès de l’Union européenne une demande de modulation des forfaits d’émissions de gaz à effet de serre pour le transport en fonction de l’origine géographique des véhicules et des biocarburants utilisés.
Si les biocarburants français permettent une réduction de 50% à un peu moins de 80% des émissions de CO2 par rapport aux carburants fossiles qu’ils remplacent, la France a adopté un mode de calcul des performances liées à la quantité d’énergie, et non aux réductions de CO2 comme c’est le cas dans d’autres pays européens. La Cour des Comptes demande donc que les bilans annuels publiés indiquent notamment les réductions des émissions de gaz à effet de serre obtenues, qui devront être comparées avec les chiffres des réductions de gaz à effet de serre des autres acteurs européens.
Troisième recommandation
La troisième recommandation de la Cour des Comptes est liée au besoin de proposer des modalités de réductions tarifaires de TICPE liée à la consommation de carburants proposés aux usagers de la route comme l’E10, l’E85, l’ED95 ou encore le B100 sur des données fiables et d’intégrer au calcul des tarifs les surcoûts liés à l’intégration de l’éthanol dans ces carburants.
Quatrième recommandation
La quatrième recommandation de la Cour des Comptes vise à faire avancer le déploiement de la base de données interactive liée aux biocarburants afin de pallier au manque de données fiables publiées. De plus, la Cour des Comptes propose également un renforcement des moyens d’observation et d’analyse des données liées aux biocarburants, si besoin par le biais de contrôles et d’une coordination plus poussée, notamment au niveau Européen puisque la France avait cosigné avec quatre autres États européens un renforcement du suivi de ces données ainsi que la création d’une base de données commune aux pays de l’Europe.
Cinquième recommandation
Enfin, la cinquième recommandation de la Cour de Comptes est liée à la demande de définition d’une stratégie de transition claire afin de favoriser le développement des évolutions attendues à court et long terme pour les biocarburants conventionnels ainsi que pour les biocarburants avancés, utilisés notamment dans le domaine de l’aviation, ainsi que leur future part dans le mix carburant des transports au niveau national.

Selon le comparateur assurance, le prix de l’assurance auto des français en 2021 était de 641 euros en moyenne, contre 650 en 2020. Cette baisse, relativement faible si on la compare à l’augmentation drastique des tarifs ces dernières années, ne signifie pas que les tarifs ont baissé partout : selon les assureurs et les régions, les prix des compagnies d’assurance ne sont pas du tout les mêmes.
Des tarifs inégaux selon les régions et les profils
En France, les grandes villes détiennent souvent les records des assurances auto les plus chères, notamment à cause des vols et de la concentration de population qui fait augmenter le risque. La région la plus onéreuse en 2021 est la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA) avec une prime d’assurance moyenne de 717 euros. La moins chère est la région Loire-Atlantique avec environ 560 euros en moyenne.
Les profils des conducteurs peuvent aussi faire varier la prime d’assurance : les jeunes conducteurs ont dépensé en moyenne 971 euros pour leur assurance auto en 2021. Alors que les statistiques de sécurité routière se sont améliorées en 2021, la baisse de 9 euros depuis 2020 peut sembler faible aux yeux de certains usagers.
La France, un pays plus cher que ses voisins
Si on compare les tarifs français avec ceux de nos voisins en Europe, on se rend rapidement compte que nous sommes relativement chers ! En Grande-Bretagne, la prime d’assurance auto est fixée à 617 euros en moyenne, tandis qu'elle coûte près de 600 euros en Espagne. Il faut tout de même souligner que cette baisse est la première depuis 2017.

Cette année 2021 a été favorable au groupe Renault, dont la marque Dacia a vendu près de 99 000 véhicules à des particuliers. Le modèle phare : la citadine Dacia Sandero. C’est la première fois dans l’histoire de l’automobile que Dacia se retrouve en tête de liste.
Une hausse de 27% dans les ventes de la marque Dacia
Au total, Dacia a réalisé 99 698 immatriculations sur l’année. Cela représente presque 15% des ventes de voitures neuves à des particuliers, ce qui est remarquable pour une marque ne possédant que 5 modèles alors certains constructeurs en possèdent des dizaines. Alors que Renault possède 13% des parts du marché automobile et Peugeot 12,5%, cela signifie que Dacia a dépassé les gros constructeurs. La raison ? La pénurie de semi-conducteurs qui a frappé le secteur automobile en février. Dacia est une marque low-cost détenant moins d’équipements électroniques et technologiques, la marque a donc moins été touchée que les fabricants à la pointe de la technologie.
Le deuxième point fort de la marque : ses prix qui ne sont pas en constante augmentation comme d’autres marques.

Selon le baromètre de la compagnie d’assurance MMA, l’investissement en termes de sécurité routière dans les très petites entreprises (en général, moins de 10 salariés), progresse enfin. En effet, moins d’un patron sur trois sait que les accidents de voiture sont la première cause de mortalité au travail.
Des actions de préventions en cours
L’enquête MMA 2021 a démontré que près de 20% des très petites entreprises de moins de cinq salariés comptent s’investir dans la sensibilisation à la sécurité routière auprès de leurs employés. Ces dernières années, le pourcentage d’entreprises investies ne dépassait pas 13%. Les entreprises de 10 salariés quant à elles, ont vu leurs réponses positives passer de 25% à 44%.
Pour œuvrer à la prévention de la sécurité routière au travail, les dirigeants se doivent de sensibiliser leurs salariés aux risques routiers en leur prodiguant des formations, par exemple lors d’une journée spécialement dédiée à la sécurité routière. L’incitation à utiliser des mobilités douces est aussi une solution.