L'actualité

Le ministère du Travail a dévoilé la plateforme mesaidesverslemploi.fr, un site web leur permettant aux demandeurs d’emploi ayant des problèmes de mobilité de découvrir les aides au financement du permis de conduire, mais où acheter ou bien faire réparer un véhicule.

Une nouvelle plateforme pour aider les demandeurs d’emploi dans leur accès à la mobilité et à l’employabilité

L’accès à l’emploi est très souvent dépendant des capacités des individus à rejoindre leur futur lieu de travail, ce qui n’est pas toujours simple pour les demandeurs d’emploi.

Grâce à la nouvelle plateforme développée mesaidesverslemploi.fr, les demandeurs d’emploi rencontrant des difficultés dans leur accès à l’emploi du fait de leur manque d’accès à la mobilité.

Les demandeurs d’emploi qui n'ont pas encore décroché le permis de conduire peuvent retrouver sur cette plateforme les différentes aides au financement adaptées à leur profil ou celles spécifiques à leur région. Mais cette plateforme propose aussi à ceux qui ont déjà leur permis de conduire des moyens afin de faciliter leur acquisition d’un véhicule ou bien encore de faire réparer leur véhicule en panne afin de retrouver l’accès à la mobilité. Grâce aux informations personnalisées et fiables proposées par cette plateforme, les demandeurs d’emploi bénéficieront de plus de chances d’être embauchés.

Une plateforme alimentée par l’ensemble des acteurs de la mobilité afin d’être la plus exhaustive possible

Pour proposer aux demandeurs d’emploi les aides au financement du permis de conduire ou les aides à l’achat d’un véhicule les plus proches de leurs besoins parmi les 1 500 aides listées en fonction des besoins et du profil des usagers. Pour fournir les aides au financement les plus complètes possible, la plateforme mesaidesverslemploi.fr est alimentée par l’ensemble des institutions proposant d’aider les Français dans leur accès à la mobilité, comme :

• le ministère des Transports,
• le ministère de la solidarité et de la santé
• la plateforme France mobilité
• la délégation interministérielle à la sécurité routière
• la délégation interministérielle à la prévention et à la lutte contre la pauvreté
• différents réseaux de collectivités territoriales
• Pôle Emploi
• l’action logement
• l’union nationale des missions locales
• l’AGEFIPH 
• le FASTT
• différents acteurs de la mobilité

À l’avenir, les solutions proposées par la plateforme mesaidesverslemploi.fr devraient s’étendre à toute une série d’autres besoins comme la famille, les soins, le logement ou bien encore l’aide à la création d’entreprise, afin de faciliter l’accès à l’employabilité pour tous.

Le constructeur automobile TESLA a choisi de rappeler 54 000 afin de procéder à la désactivation de la fonctionnalité de son système de conduite autonome qui permettait au véhicule de ne pas s’arrêter au niveau des panneaux STOP sous certaines conditions.

Tesla rappelle 54 000 véhicules aux États-Unis pour des questions de sécurité

Le constructeur automobile américain Tesla a annoncé le rappel de quelque 54 000 de ses voitures équipées du “full-self driving” (FSD), son dispositif de conduite autonome intégral maison, pour des raisons de sécurité.

L’objectif de ce rappel, qui concerne non seulement des Tesla Model S mais également des Tesla Model 3, des Tesla Model X et des Tesla Model Y, est de permettre la désactivation de la fonctionnalité du dispositif de conduite autonome permettant au véhicule de réaliser des STOP glissés.

S’il fallait qu’un certain nombre de conditions soient réunies pour que le véhicule puisse décider de réaliser un STOP glissé en sécurité, les allers-retours entre la NHTSA, l’administration américaine chargée de la sécurité routière, et le constructeur américain ont mis en avant que cette fonctionnalité risquait tout de même de provoquer des collisions. Les voitures de Tesla ne pourront bientôt plus enfreindre sciemment le Code de la route à l’approche d’un panneau STOP.

La NHTSA surveille Tesla sur différents dossiers

Si Tesla a choisi de retirer cette fonctionnalité après des discussions avec la NHTSA, c’est parce que l’administration américaine surveille de très près le constructeur de véhicules autonome, qui a déjà dû revenir récemment sur certaines des fonctionnalités qui devaient être intégrées aux véhicules Tesla, comme la possibilité pour les conducteurs de jouer aux jeux vidéo lorsque leur voiture circule en autonomie.

Le 1er février 2022, les tarifs appliqués aux péages des autoroutes ont augmenté en moyenne de 2%, après avoir déjà connu une augmentation de 0,44% l'année précédente.

Les prix au niveau des péages d’autoroute a augmenté le 1er février 2022

Une série d’arrêtés publiés le 30 janvier au Journal Officiel ont validé la mise en œuvre d’une augmentation moyenne de 2% des prix demandés par les gestionnaires d’autoroutes aux péages. Cette augmentation fait suite à une précédente augmentation de 0,44% appliquée l’année précédente.

Dans les faits, l’augmentation pour les automobilistes monte à 1,896% sur les autoroutes concédés à Cofiroute, à 2,191% pour le réseau concédé à ASF, à 1,911% sur les autoroutes gérées par la SANEF, à 2,050% pour les autoroutes gérées par APRR, ou encore une augmentation de 2,051% pour le réseau d’autoroutes concédé à ESCOTA.

Au final, cette augmentation devrait représenter une hausse des dépenses allant d’une dizaine de centimes jusqu’à un euro pour les automobilistes à chaque passage à un péage d’autoroute. Si cette hausse peut sembler minime, elle vient cependant s’ajouter à toutes les autres hausses qui sont venues impacter le portefeuille des français, notamment celui des automobilistes avec la hausse récente du prix des carburants.

Vinci Autoroute annonce un gel des tarifs sur certains tronçons

Pour contrer cette hausse des tarifs des péages autoroutiers, certains acteurs ont fait le choix d’épargner les automobilistes. C’est le cas pour Vinci Autoroute, qui a annoncé dans un communiqué son intention de geler les tarifs pour l’année 2022 sur une grande partie des trajets représentant moins de 50 km sur leurs autoroutes, ainsi que sur l’ensemble du réseau de contournement de 34 agglomérations géré par cet opérateur.

L’Observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière (ONISR) vient de publier le bilan provisoire de la sécurité routière pour l’année 2021. Une année historiquement basse si l’on exclut les données faussées par la crise du Covid de l’année 2020.

Un nombre de décès sur les routes historiquement bas en 2021

En excluant les chiffres de l’année 2020, les deux périodes de confinement ayant eu un impact extrêmement fort sur la mobilité des Français, le nombre de décès constatés sur les routes en 2021 est en baisse par rapport à 2019, la période de référence avant la crise du Covid.

Au total, 3221 usagers de la route ont perdu la vie sur le réseau routier français, dont 2947 personnes en France Métropolitaine. Mais les données recueillies tout au long de l’année 2021 sont encourageantes puisqu’elles montrent une diminution de 4% du nombre d’accidents corporels par rapport à l’année 2019, mais aussi une diminution de 5% du nombre de blessés et surtout une diminution de 9% du nombre d’usagers de la route tués à 30 jours.

Une accidentalité en deux phases en 2021 selon l’ONISR

L’analyse de l’ONISR quant aux données recueillies tout au long de l’année met en avant le fait que l’accidentalité constatée tout au long de l’année 2021 semblait être divisée en deux phases.

Le premier semestre 2021 a été marqué par une forte réduction de la mortalité routière, certainement impactée par le couvre-feu qui était en vigueur durant la période hivernale, qui s’est traduit par une réduction des départs tardifs ainsi que par moins de soirées alcoolisées, souvent propices aux accidents corporels.

Le deuxième semestre 2021 s'est apparenté, quant à lui, à un retour à une vie plus normale. Si le nombre d’accidents corporels était proche de celui constaté en 2019, la baisse de la mortalité sur les routes par rapport à 2019 pourrait laisser présager une prise de conscience dans les comportements des usagers de la route.

Certains chiffres restent tout particulièrement alarmants

Si le chiffres de la mortalité routière ont baissé au global, certaines populations d'usagers de la route ont vu leurs chiffres augmenter par rapport aux chiffres des années précédentes. C'est notamment le cas pour les mineurs, puisque 83 enfant âgés de 0 à 13 ans en 2021, e qui représente 22 décès de plus qu'en 2019. Et cette augmentation a également touché les adolescent puisque 100 usagers de 14 à 17 ans ont perdu la vie sur les routes de France, soit 8 de plus qu'il y a deux ans.

Les seniors ont également été plus touchés d'après les chiffres de ce bilan provisoire, puisque 322 seniors de 65 à 74 ont perdu la vie sur le réseau routier français en 2021, soit 5 de plus qu'en 2019.

Enfin, concernant les catégories d'usagers qui ont été les plus touchées, les chiffres des cyclistes sont tout particulièrement alarmants, puisque 221 cyclistes sont décédés en 2021, soit 39 de plus qu'en 2019. Et si cette augmentation de 21% du nombre de décès par rapport à la période de référence est alarmante, cette évolution s'avère dramatique lorsque ces chiffres sont comparés à ceux de 2010, puisqu'il s'agît de la seule catégorie de conducteurs qui a vu le nombre de décès augmenter entre 2010 et 2021, passant de 147 usagers décédés à 226, soit un accroissement du nombre de cyclistes morts sur les route de 54%.

Un accident de la circulation impliquant un bus et une automobile ayant eu lieu dans Beauvais ce lundi 31 janvier vers 12h40 a fait sept blessés.

Un non-respect du code de la route provoque un accident entre un bus et une voiture à Beauvais

Un accident de la route a eu lieu ce lundi après-midi dans en plein centre-ville de Beauvais, à la hauteur du tunnel de desserte de l’avenue Jean Moulin. Un automobiliste s’apprêtait à faire demi-tour, coupant ainsi trois voies de circulation, quand un bus du réseau urbain est sorti du tunnel au même instant.

Le conducteur du bus n’a pas pu freiner suffisamment pour éviter le choc et son véhicule est venu frapper la portière avant gauche de la voiture. Le chauffeur du bus, sorti indemne de l’accident, a indiqué que le conducteur de la voiture aurait réalisé sa manœuvre sans regarder autour de lui, ce qui a provoqué l’accident.

Le choc entre le bus et la voiture fait sept blessés

Suite à la collision entre la voiture et le bus, pas moins de sept usagers de la route ont été blessés. Six de ces blessés faisaient partie des passagers du bus. S’il s’agit pour la plupart de blessures légères n’ayant provoqué que quelques contusions, et dont la gravité dépend majoritairement de la chute que ces passagers ont fait dans le bus. Ces blessés ont été rapidement pris en charge par les pompiers et l’un d’eux a tout de même dû être évacué sur une civière.

Enfin, le dernier usager blessé lors de cet accident de la circulation est le conducteur de la voiture. Il a été emmené à l’hôpital et souffrirait au niveau du bras, d’après l’un de ses collègues, sans avoir subi de blessures véritablement sérieuses.

En plus des 6 passagers blessés, le bus transportait également 18 autres personnes, qui n’ont pas été blessées suite à la collision. Les passagers rescapés ont dû patienter dans le véhicule accidenté pendant une demi-heure avant d’être pris en charge par le bus suivant.

Le jury de la 37ème édition du Festival Automobile International a désigné la DS4 comme étant la plus belle voiture de l’année 2022.

Les voitures françaises ont fait forte impression lors de cette édition du Festival Automobile International

Le jury de la 37ème édition du Festival Automobile International a désigné la nouvelle DS4, la berline du fabricant automobile DS, appartenant au groupe Stellantis, comme étant la plus belle voiture de l’année 2022.

Si la DS4 reçoit le prix le plus prestigieux attribué lors de ce festival, deux autres voitures françaises la talonnent sur le podium : la Citröen C5X et la Peugeot 308. La quatrième nominée pour cette catégorie était la BMW I4.

La nouvelle DS4 succède donc à la Mercedes GLA, gagnante de l’édition précédente.

Le lauréates des différentes catégories choisi par un jury professionnel mais aussi par le public

À l’inverse des éditions précédentes, la plus belle voiture de l’année 2022 a été désignée par un jury de professionnels, comprenait Anne Asencio, Vice-Présidente design expérience de Dassault Systems, Jean-Michel Wilmotte, architecte, ainsi que les pilotes Paul Belmondo et Ara Vatanen.

Mais les professionnels n’ont pas été les seuls à pouvoir primer des automobiles au cours de ce festival, le public a également pû désigner le plus beau concept-car de l’année 2022. Une distinction qui a été attribuée à une autre voiture française : la Renault R5 Prototype avec plus de 70% des votes.

Parmi les autres véhicules primés, il convient de citer la Ferrari Daytona SP3, sacrée plus belle supercar, la Peugeot 9x8, désignée plus belle hypercar.

Le prix du plus beau livre est revenu à « Ultimate collection cars » par Charlotte et Peter Fiell aux éditions Taschen.

Le prix de l'expérience créative a sacré le concept derrière la BMW i Vision Circular et le grand prix du film publicitaire est revenu au spot de l’Alpine. Enfin, le prix de la plus belle affiche publicitaire a été décerné à la BMW Serie 4.

Le prix spécial du jury a été décerné au nouveau Range Rover et la palme d’or, qui sacre une personnalité a été remise au pilote de Rallye Sébastien Ogier.

L’Essonne est le département qui a vu le premier radar automatique être installé. Le bilan statistique 2020 de l’Observatoire national interministériel (ONISR) a de plus révélé cette année là que les radars ayant le plus flashé les automobilistes en France sont au nombre de 3 et se trouvent en Essonne.

Un seul radar comptabilise à lui seul près de 90 000 flashs

Sur les 10 radars français ayant flashé le plus d’automobilistes en France, 3 se trouvent en Essonne sur l’autoroute A10. Le premier radar, situé près de Janvry, compte 89 852 véhicules flashés. Le deuxième dispositif à Briis-sous-Forges en comptabilise 87 241 et le troisième, positionné à Massy, a relevé 76 857 infractions liées à la vitesse.

En France, les radars ayant le plus fonctionné en 2020 sont des radars fixes, sur des axes avec un trafic dense. Au total, 12,9 millions d’infractions ont été relevées par le système de radars français. Un peu plus de 7 millions de points ont été perdus par les usagers cette année-là, même si les chiffres sont à prendre avec des pincettes à cause des confinements successifs ayant fait fortement baisser le niveau d’infractions routières.

Pour tenter de contrer la hausse du prix des carburants qui continue de toucher l’hexagone, le gouvernement a annoncé une augmentation de 10% du montant de l’indemnité kilométrique.

Une hausse de 10% de l’indemnité kilométrique annoncée par Jean Castex

Le Premier ministre a annoncé le mardi 25 janvier 2022 que, pour contrer les hausses de tarifs des carburants, le barème d’indemnité kilométrique allait bénéficier d’une hausse de 10%. Cette mesure extrêmement ciblée a été retenue par le gouvernement car elle bénéficiera à deux catégories de personnes :

• les automobilistes imposables et qui sont considérés comme des gros rouleurs. En fonction de la cylindrée de la voiture, des distances parcourues ainsi que la tranche d’imposition appliquée au conducteur, cela devrait permettre aux usagers d’économiser en moyenne 150 euros sur leurs impôts en 2022
• les salariés dont les trajets sont éligibles au versement de l’indemnité kilométrique

Combien coûtera cette hausse de l’indemnité kilométrique ?

D’après les chiffres présentés par le gouvernement, pas moins de 2,5 millions de foyers fiscaux français devraient bénéficier de cette hausse de l’indemnité kilométrique. Le coût de cette mesure devrait donc avoisiner les 400 millions d’euros. Mais si cette hausse fait autant parler, c’est du fait de son côté exceptionnel, car si le montant de l’indemnité kilométrique est réévalué chaque année, il s’aligne généralement sur l’inflation. L’augmentation aurait dû atteindre 1,4%, mais la situation difficile pour les automobilistes a obligé le gouvernement à réagir.

Selon le rapport d’analyse des expertises automobiles de l’association SRA, le prix des réparations automobiles aurait encore augmenté lors de l’année 2021 en subissant une hausse de 4,2%. La cause : l’augmentation du coût des pièces automobiles, de la peinture et de la main d'œuvre.

Une hausse presque aussi élevée que celle de l’année 2020

Alors qu’en 2020, le coût des réparations avait augmenté de 6,7% par rapport à 2019, 2021 n’est pas en reste en affichant une augmentation de 4,2%, soit presque deux fois plus que les prix à la consommation. Le prix des pièces automobiles a subi une hausse de 4,6% et celui de la peinture des voitures, 4,2%. Concernant la main d'œuvre, le coût a augmenté de 2,8% avec une augmentation du taux horaire des carrossiers de 3,7%. 

Le premier trimestre de l’année 2021 reste le plus fort en augmentation, car les prix se sont ensuite stabilisés (pour la plupart) sur le reste de l’année.

Beaucoup d’entreprises ont décidé de verdir leurs flottes automobiles en choisissant des véhicules hybrides rechargeables, ce qui permet de réaliser les petits trajets sur un mode électrique, et de longues distances en mode thermique. Cependant, l’ONG Transport & environnement précise que les voitures hybrides rechargeables ne sont pas les véhicules les moins polluants qui existent, contrairement aux voitures 100% électriques.

La solution : des voitures 100% électriques

Les flottes de véhicules des entreprises représentent plus de la moitié des ventes de véhicules neufs en 2021 : un chiffre conséquent, surtout quand on sait que la plupart des véhicules qui ont été achetés sont des hybrides rechargeables dont le moteur thermique est très souvent utilisé, notamment grâce à la carte essence utilisable gratuitement dans certaines entreprises.

Le bilan carbone reste donc élevé et l’ONG encourage à passer aux voitures 100% électriques en proposant plusieurs solutions incitatives : 

• Appliquer la TVA (Taxe sur les Véhicules de Société) à toutes les voitures thermiques.
• Imposer un malus pour les véhicules hybrides rechargeables et supprimer l’exonération de taxes.

Ces mesures pourraient aider à convertir le parc automobile des entreprises d’ici 2030.

Nés d’un partenariat entre Waymo, filiale de Google, et UPS, des camions autonomes ont été déployés pour la première fois sur les routes texanes durant la période des fêtes afin de soutenir les augmentations de besoins de livraisons constatées durant cette période de l’année.

Des camions autonomes circulant sur les routes du Texas

Waymo et UPS ont lancé, durant la période des fêtes de fin d’année, des tests de circulation pour leurs camions autonomes avec deux chauffeurs à bord de la cabine, afin qu’ils s’assurent du bon déroulement des opérations. Le test durera pendant pas moins de 6 semaines et concerne des camions réalisant un trajet d’une durée de six heures entre Dallas et Houston.

Si le nombre exact de camions participant à ce test n’a pas été révélé, les deux usagers de la route embarqués dans chaque véhicule autonome dans le cadre de ces essais routiers sont un conducteur titulaire du permis poids lourd et un ingénieur spécialiste des technologies utilisées dans le cadre de la conduite autonome. Ces individus devraient, à eux deux, être capables de régler tous les problèmes qui pourraient survenir durant les tests, et ainsi éviter une éventuelle catastrophe.

Des tests en situation réelle durant une période de forte demande de livraisons

Ce nouveau test fait suite à des premiers essais de livraison pour de petits colis réalisés en janvier 2020 à bord de Chrysler Pacifica. Ces essais s’étaient tenus à Phoenix, en Arizona et avaient visiblement été jugés concluants par les deux partenaires, qui ont choisi de renouveler l’opération au début de l’année 2021, mais cette fois-ci avec des véhicules poids lourds afin de tester de nouveaux modes de livraison.

Une législation locale particulièrement propice aux tests des véhicules autonomes

Si tous les acteurs américains planchent actuellement sur le développement de poids lourds autonomes semblent avoir choisi le Texas afin d’y mener leurs essais sur route, ce n’est pas seulement pour son climat majoritairement ensoleillé (même si cela représente un avantage incontestable pour les capteurs des véhicules autonomes), mais surtout pour la législation adoptée par cet État en matière de circulation des véhicules autonomes. En effet, depuis 2018, les voitures autonomes y bénéficient du même statut que les véhicules classiques. Il suffit donc que les camions autonomes soient assurés et qu’ils respectent à la lettre le code de la route pour pouvoir réaliser leurs tests sur le réseau routier du Texas.

Un nouveau décret tout juste publié au Journal Officiel vient de faire entrer les cyclomobiles légers dans le Code de la route, parmi les engins de déplacement personnel motorisés.

Un nouveau décret introduit les cyclomobiles dans le Code de la route

Le décret n° 2022-31 du 14 janvier 2022 relatif à la réglementation des cyclomobiles légers et modifiant le code de la route, qui vient d’être publié au journal officiel fait entrer les cyclomobiles légers dans le Code de la route. Les draisiennes électriques, aussi appelées “cyclomobiles” ont donc été intégrées au Code de la route parmi les véhicules de la sous-catégorie L1e-B, qui correspond aux cyclomoteurs.

Les cyclomobiles légers rejoignent donc dans le Code de la route les autres engins de déplacement motorisés, comme les trottinettes électriques, les gyropodes, etc …

Quels sont les changements impliqués par ce changement ?

En rejoignant les engins de déplacement personnels, les draisiennes électriques sont dorénavant soumises aux mêmes obligations que pour ces véhicules. Ainsi, les conducteurs de cyclomobiles légers doivent dorénavant souscrire une offre d’assurance pour leur véhicule, qui doit être couvert au minimum par une assurance au tiers, afin que le conducteur puisse bénéficier de la responsabilité civile en cas d’accident de la route responsable.

Qu’est-ce qu’un cyclomobile léger ?

D’après le décret tout juste publié au journal officiel, les cyclomobiles légers sont des véhicules fabriqués pour transporter une seule personne et ne comprenant pas d’aménagements destinés au transport de marchandises. De plus, la vitesse maximale des draisiennes électriques ne doit pas dépasser les 25 km/h et ce type de véhicule doit être équipé d’un moteur électrique dont la puissance maximale est inférieure ou égale à 350W.

Enfin, si le poids d’un cyclomobile léger peut atteindre jusqu’à 30 kilos, le décret fait passer la taille des engins de déplacement personnel de 1,35 mètre à 1,65 mètre afin de leur permettre d’intégrer cette catégorie de véhicules du Code de la route.