L'actualité
Le constructeur automobile Toyota a annoncé que la production allait être arrêtée durant une journée dans ses 14 usines nippones suite à ce qui serait une cyberattaque contre l’un de ses fournisseurs.
Un jour d’arrêt de production dans les 14 usines de Toyota
Le groupe Toyota a annoncé qu’il allait suspendre ce mardi 1er mars 2022 sa production de voitures dans l’ensemble de ses 14 usines situées dans l’archipel. La cause de cet arrêt temporaire de production serait due à une panne de système rencontrée par un fournisseur local de Toyota, l’entreprise Kojima Industries, spécialisée dans la fabrication de composants en plastique.
D’après Toyota, ce problème pourrait retarder la production de quelque 13 000 véhicules, mais la reprise de la production reste l’objectif premier de la firme
Une cyberattaque considérée comme la cause probable de l’incident
Lorsque la cause à l’origine de la panne rencontrée notamment par Toyota a été évoquée, Kojima Industries a affirmé avoir été la cible d’une sorte de cyberattaque, ce que n’a pas confirmé Toyota.
Des vérifications sont en cours du côté du gouvernement Japonais afin de vérifier si cette cyberattaque pourrait être liée aux sanctions prises par les Japonais à l’encontre de la Russie dans le cadre de la crise en Ukraine.
Un nouveau fourgon d’intervention a été percuté alors qu’il se trouvait en intervention sur le réseau autoroutier de Vinci. Il s’agit du sixième incident impliquant des fourgons d’intervention depuis le début de l’année 2022.
Un fourgon d’intervention percuté le 23 février sur l’autoroute A9
C’est vers 19h30 le mercredi 23 février 2022 qu’un fourgon d’intervention Vinci Autoroute a été percuté sur l’autoroute A9 par un camion peu après la sortie Gallargues, en direction de l’Espagne.
Le fourgon, qui venait tout juste de s’arrêter et avait activé ses différents dispositifs de signalisation, s’apprêtait à porter assistance à une voiture en panne arrêtée sur la bande d’arrêt d’urgence lorsque son aile gauche a été très fortement éraflée par un poids lourd et que son rétroviseur gauche a été arraché par l’impact.
L’intervention avait mobilisé deux agents, dont l’un se trouvait à l’intérieur du fourgon d’intervention lorsque celui-ci a été percuté. Les deux agents n’ont pas été blessés suite à cet incident, mais ils étaient tous les deux sous le choc.
Déjà six fourgons d’interventions percutés sur autoroute en 2022
Dans le communiqué de presse publié sur son site internet, Vinci Autoroute rappelle que déjà 6 fourgons d’intervention du réseau de gestionnaire autoroutier ont été impliqués dans des accidents de la route depuis le 1er janvier 2022. Au total, ce ne sont pas moins de 40 fourgons d’intervention Vinci Autoroute qui ont été impliqués dans un accident de la route sur l’ensemble de l’année 2021.
Une fois encore, Vinci Autoroute rappelle aux usagers de la route qu’ils doivent être tout particulièrement vigilants à l’approche d’un fourgon en intervention, et qu’ils ne doivent pas hésiter à appliquer la règle du corridor de sécurité, au risque d’être sanctionné notamment par une amende d’un montant de 135 euros.
Suite à un accident de la route, la police a arrêté deux jeunes femmes qui avaient volé une voiture en prétextant l’essayer avant de l’acheter.
Un simple accident de la route permet d’arrêter deux voleuses de voiture
Les agents de police ont dû intervenir à Saint-Étienne le lundi 21 février, en début d’après-midi afin de statuer sur un différend lors de la rédaction d’un constat amiable dans le cadre d’un accident de la route uniquement matériel.
Les agents ont très rapidement compris que l’origine du différend venait du profil de l’un des conducteurs, une jeune femme qui ne possédait pas le permis de conduire et qui circulait au volant d’un véhicule volé. Les agents de police ont donc placé rapidement la jeune femme en garde à vue.
Le vendeur a été piégé après avoir été contacté sur Internet
En lançant des recherches, les agents de police ont découvert que la voiture volée, une Ford Fusion, appartenait en réalité à un homme qui avait proposé à la vente sa voiture sur un site internet d’annonces entre particuliers.
Recevant la visite d’une acheteuse visiblement intéressée par le véhicule, celle-ci lui explique qu’elle travaille dans une association d’aide aux handicapés et qu’elle souhaiterait que deux expertes jettent un oeil à la voiture afin de s’assurer qu’il est possible d’y installer les aménagements nécessaires pour faire entrer un fauteuil roulant.
Prétextant vouloir essayer le véhicule et de l’emmener dans un garage, les deux expertes se sont volatilisées avec la voiture. Il s’est avéré que l’une des expertes était la conductrice placée en garde à vue à la suite de l’accident matériel. Sa complice a été interpellée le lendemain et toutes deux devront comparaître pour abus de confiance.
Les gendarmes du peloton d’autoroute de Grand-Gallargues, stationné à Gallargues-le-Montueux dans le Gard, ont contrôlé le samedi 19 février 2022 un adolescent d’à peine 15 ans qui roulait à 174 km/h sur l’autoroute A9, alors que son père se trouvait installé sur le siège passager.
Un véhicule contrôlé à 174 km/h sur l’autoroute A9
Les gendarmes du peloton de Grand-Gallargues, qui surveillent notamment l’autoroute A9, ont été extrêmement surpris lorsqu’ils ont intercepté un véhicule qui circulait à 174 km/h sur l’autoroute A9. Si la vitesse à laquelle circulait le véhicule, près de 45 km/h au-dessus des limitations de vitesse était déjà insensée, les gendarmes ont dû rester bouche bée en voyant les passagers du véhicule.
Au volant, un adolescent de 15 ans roulant sous la surveillance de son père
Le responsable de l’important excès de vitesse qui a attiré l’attention des agents des forces de l’ordre n’était autre qu’un adolescent âgé de 15 ans. Tout juste inscrit dans une auto-école, celui-ci s’est mis au volant du véhicule familial sans avoir débuté l’apprentissage de la conduite, ni même avoir obtenu l’examen du code de la route.
Et il n’était pas seul dans l’habitacle du véhicule puisque son père se trouvait à ses côtés, sur le siège passager.
Suite à l’intervention des gendarmes, la voiture a été saisie et l’adolescent sera poursuivi pour conduite sans permis et excès de vitesse. Le père de famille sera, quant à lui, poursuivi pour complicité de conduite sans permis. Ils auront tous deux à s’expliquer devant le tribunal judiciaire de la ville de Nîmes.
Un camion est entré en collision avec un véhicule d’intervention le jeudi 17 février à proximité de l’aire de service de Val Neuvy, aux alentours de 15 heures.
Un fourgon Vinci Autoroute en intervention percuté par un poids lourd
C’est peu après 15 heures qu’un fourgon Vinci Autoroute en intervention a été percuté par un camion à hauteur de l’aire de service de Val Neuvy, entre Orléans et la barrière de péage de Saint-Arnoult-en-Yvelines.
Le véhicule, qui avait été déployé en mission de protection auprès d’un camion arrêté suite à une crevaison, avait l’ensemble de ses dispositifs de signalisation activés, ce qui le rendait particulièrement visible, lorsqu’il a été percuté par un autre poids lourd. Cela n’a pour autant pas permis d’éviter l’impact, dont la force a arraché la flèche lumineuse de rabattement du fourgon.
Le conducteur du fourgon d’intervention, salarié de VINCI Autoroute, n’était pas à bord du véhicule lors de la collision et n’a pas été blessé. Il est néanmoins resté en état de choc après cet accident.
Les fourgons d’intervention encore trop souvent victimes d’accidents de la circulation
Dans le communiqué de presse publié quelques heures après la survenue de cette collision, VINCI Autoroute a tenu à rappeler que les agents en intervention et leurs véhicules de service restent encore trop souvent les victimes d’accidents de la circulation. À la date du 17 février 2022, déjà 5 véhicules d’intervention VINCI Autoroute ont été impliqués dans une collision. Au total, des incidents de cet ordre ont touché 40 fourgons sur l’ensemble du réseau VINCI Autoroute en 2021.
Le gestionnaire d’autoroute rappelle également dans son communiqué que ces accidents se déroulent le plus souvent dans les zones où la visibilité est bonne, après que les véhicules d’intervention aient déployé l’ensemble de leurs signaux lumineux. Ce n’est donc pas la visibilité qui est le plus souvent la cause de ces incidents, mais le comportement des usagers de la route, principalement durant des épisodes de somnolence ainsi que suite à l’usage d’un téléphone au volant.
Le communiqué rappelle également qu’il est essentiel pour les conducteurs croisant un fourgon en intervention de respecter la règle du corridor de sécurité, qui a fait son entrée dans le Code de la route en 2018. En cas de non-respect de la distance de sécurité imposée par cette règle, les automobilistes s’exposent à une amende forfaitaire de 135 euros ainsi qu’à une perte de points dont le nombre pourra varier en fonction de l’infraction commise.
La ville de Paris vient d’annoncer l’installation de deux radars sonores, dans le 17ème et dans le 20ème arrondissement. Ils seront tout d’abord employés à des fins d’expérimentation.
Deux radars sonores installés dans le 17ème et le 20ème arrondissement de Paris
Le tout premier radar sonore de la capitale a été implanté le 14 février 2022 rue d’Avron, dans le 20ème arrondissement de Paris, à quelques cinq mètres de haut. Un second radar sonore doit également être installé cette semaine rue Cardinet, dans le 17ème arrondissement.
L’installation de ces deux dispositifs de mesure des nuisances sonores émises par les deux-roues et les autres catégories de véhicules motorisés les plus bruyantes fait partie des expérimentations rendues possibles suite à la publication de la loi d’Orientation des mobilités fin 2019. L’ouverture de cette expérimentation a été validée par le Conseil de Paris suite à un vote réalisé le 9 février 2022.
En plus de Paris, d’autres villes participent à l’expérimentation des radars sonores comme Toulouse, Nice, Bron, Villeneuve-le-Roi, etc …
Composition et fonctionnement des radars sonores installés dans Paris
Les radars sonores implantés rue d’Avron et rue Cardinet sont composés de trois caméras et de deux modules acoustiques, équipés de quatre micros chacun. Lorsque le radar sonore repère un son trop important, ce dispositif va relier le son enregistré à un véhicule bruyant. La plaque d’immatriculation du véhicule bruyant est alors photographiée par le radar afin de permettre sa verbalisation.
Si dans un premier temps, ces radars ne fonctionneront qu’à des fins d‘expérimentation et d’homologation, les premières contraventions devraient être envoyées aux véhicules trop bruyants au début de l’année 2023.
Les conducteurs de véhicules bruyants ne doivent cependant pas se sentir protégés quant au “sursis” que pourrait représenter la phase d’expérimentation de ces radars car des policiers municipaux équipés de sonomètres potables patrouillent déjà les rues de la capitale et sanctionnent par une amende de 135 euros les usagers dont le véhicule émet plus de décibels que le seuil maximal inscrit sur leur certificat d’immatriculation.
Pourquoi lutter contre les nuisances sonores dans la capitale ?
Les radars sonores installés dans Paris seront réglés de manière à relever les plaques d’immatriculation des véhicules émettant plus de 85 ou 90 décibels. Si cette limite a été sélectionnée, c’est parce qu’elle correspond aux niveaux pouvant entraîner des risques pour l’audition des individus. Une étude menée par BruitParif a démontré qu’un seul deux-roues motorisé circulant de nuit dans les rues de la capitale pourrait réveiller plus de 10 000 Parisiens. Or une exposition trop importante aux bruits émis par les véhicules motorisés peut favoriser des troubles du sommeil, des maladies cardiaques et réduire leur espérance de vie de huit mois.
Quatre usagers de la route âgés de 20 à 33 ans ont été retrouvés morts dans une voiture qui avait chuté dans le canal de Pontivy dans la nuit de jeudi à vendredi.
Quatre jeunes décédés suite à la chute d’une voiture dans le canal de Pontivy
La commune de Pontily était en deuil le vendredi 11 février après qu’un jogger ait repéré les roues d’une voiture renversée dans le canal de Pontivy, une commune du Morbihan. Alertés par le jogger, les secours sont donc intervenus et ont repêché la voiture, qui contenait les corps de quatre usagers de la route, âgés de 20 ans pour l’un d’eux, de 21 ans pour deux autres victimes, et 33 ans pour le dernier.
L’accident de la route qui a coûté la vie à ces quatre jeunes gens aurait eu lieu dans la nuit entre le jeudi 10 février et le vendredi 11 février 2022.
Les quatre jeunes usagers de la route qui se trouvaient dans la voiture retrouvée dans le canal de Pontivy étaient tous scolarisés dans le Centre de formation, de perfectionnement et d’assistance (CFPA) et appartenaient tous à la formation arboristerie-élagage, qui ne comprenait que 6 étudiants.
Suite à cet accident dramatique, le CFPA a décidé de repousser la rentrée des camarades de promotion des victimes au 21 février, et une cellule psychologique sera mise en place pour ces apprentis ainsi que pour le personnel du centre.
Quatre jeunes déjà décédés suite à la chute d’une voiture dans un lac fin janvier
Cet accident de la route terrible fait écho à un autre accident qui s’est déroulé le mercredi 19 janvier, lors duquel quatre lycéens avaient perdu la vie après que la voiture dans laquelle ils circulaient a chuté dans le lac de Chalain.
D’après les premiers résultats de l’enquête, le véhicule roulait sur une route verglacée lorsqu’il a fait une embardée. La voiture a alors chuté d’une dizaine de mètres avant d'atterrir dans le lac de Chalain situé en contrebas.
Sur les cinq passagers que comprenait la voiture, un seul a réussi à s’extirper du véhicule immergé. Il a ensuite réussi à arrêter un automobiliste qui a pu alerter les secours. Le lycéen survivant a été pris en charge par les secours alors qu’il était en état d’hypothermie. Les quatre autres occupants de la voiture, dont trois mineurs, sont tous décédés à la suite à cet accident de la route.
Pour la quatrième fois en deux semaines, le groupe Tesla va devoir réaliser des mises à jour sur ses véhicules, cette fois-ci afin de désactiver la “boombox”, une enceinte permettant de diffuser des sons à l’extérieur de la voiture électrique, ce qui peut masquer le signal d’alerte pour les piétons.
La boombox des Tesla pointée du doigt par l’agence de sécurité routière américaine
Suite à une nouvelle enquête de la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA), l’agence nationale de la sécurité routière américaine, l’entreprise d’Elon Musk va devoir désactiver partiellement sur près de 579 000 de ses véhicules l’option “boombox”, inaugurées fin 2020 et qui permet au conducteur de la voiture de diffuser des sons personnalisés à l’extérieur grâce à une enceinte.
Or la législation américaine encadrant la circulation des véhicules électriques et hybrides impose des normes précises quant aux sons émis par ces véhicules afin de prévenir les piétons de leur approche, du fait qu’ils sont nettement moins bruyants que des véhicules thermiques.
La NHTSA a indiqué dans son document de rappel sa crainte liée à l’utilisation de cette option, qui serait susceptible de masquer les signaux d’alerte à destination des piétons, augmentant ainsi les risques d’accident entre des véhicules Tesla et des usagers de la route vulnérables. Si Tesla n’a, à ce jour, eu connaissance d’aucun accident causé par l’usage de cette option, le constructeur a néanmoins accepté de désactiver son utilisation lorsque les véhicules sortent du mode Parking. Ainsi, les conducteurs de Tesla ne pourront plus utiliser leur boombox lorsqu’ils avancent, reculent ou lorsqu’ils sont au point mort.
Plus des mises à jour logicielles que de véritables rappels
Si les rappels se sont succédé pour les voitures Tesla ces dernières semaines, il ne s’agit pas de véritables rappels contraignants comme cela à pu être le cas pour d’autres véhicules. Les propriétaires américains n’auront pas à emmener leur voiture jusqu’à un garagiste ou chez un concessionnaire de la marque afin que leur véhicule soit en parfaite conformité avec les demandes de la NHTSA. La plupart des changements demandés par l’agence de sécurité routière américaine étant de modifications logicielles, celles-ci seront réglées grâce à une simple mise à jour réalisée à distance.
Le PDG de TotalEnergies, Patrick Pouyanné, a annoncé sur RTL la mise en œuvre de coups de pouce pour le pouvoir d’achat pour les automobilistes vivant dans les zones rurales de l’hexagone et pour les abonnés aux offres gaz de l’entreprise.
5 euros de réduction pour un plein de 50 litres en zones rurales
Invité au micro de RTL, le président du groupe TotalEnergies, Patrick Pouyanné, a annoncé le mercredi 9 février son intention de proposer aux français différentes initiatives afin de leur permettre de réduire leur facture énergétique durant cette période de forte flambée des prix.
L’une de ces mesures est directement destinée aux automobilistes, et plus particulièrement ceux qui n’ont généralement d’autre choix que celui de prendre leur voiture pour se déplacer. En effet, TotalEnergies va proposer dans certaines de ses stations-service situées en zones rurales une réduction d’un montant de 10 centimes par litre de carburant acheté. Cette réduction sera effective dès le lundi 14 février pour une durée de trois mois et concernera 1 150 stations-service situées aux alentours de communes de moins de 6 000 habitants. 200 des stations-service TotalEnergies qui bénéficieront de cette aide sont situées sur le territoire d’outre-mer.
Un autre coup de pouce pour les abonnés au gaz de TotalEnergies
Le prix des carburants fossiles n’est pas le seul à avoir augmenté récemment, certains ménages se chauffant au gaz ayant eu la mauvaise surprise de voir leur facture augmenter de 50%. TotalEnergies va donc proposer à 200.000 de ses abonnés au gaz une remise de 100 euros sur leur prochaine facture de gaz, afin d’amortir légèrement la note. Le coût de ces deux mesures, touchant le gaz et les carburant, est estimé par TotalEnergies à près de 50 millions d’euros.
De nouveaux gestes après ceux consentis par le groupe au plus fort de l’épidémie
Patrick Pouyanné à rappelé au micro de RTL que les nouvelles aides proposées par TotalEnergies s’inscrivaient dans la continuité des aides délivrées durant l’épidémie de Covid 19, lorsque le groupe a fourni des cartes carburant à 1,5 million de soignants afin de les aider à lutter contre le coronavirus. La différence tient dans le fait que cette fois-ci, les aides proposées s’adressent à leurs clients, et non plus uniquement au personnel soignant.
Le constructeur automobile britannique Rolls-Royce a choisi de changer sa mascotte “Spirit of Ecstasy” dans le cadre de son passage vers une production axée sur les véhicules électriques.
Rolls-Royce va changer sa mascotte pour son passage au tout électrique
Après l’annonce que tous les véhicules proposés par Rolls-Royce seront électriques d’ici 2030, le constructeur britannique a présenté une nouvelle version de sa mascotte iconique, le Spirit of Ecstasy”.
Cette nouvelle version du Spirit of Ecstasy, plus petite puisqu’elle ne mesure plus que 82,73 mm par rapport au 100,01 mm installés sur les calandres des Rolls-Royce actuelles, a également des jambes plus pliées, l’une en décalage par rapport à l’autre. De plus, les bras étirés vers l’arrière avec ses manches amples ont été refaits, afin d’apporter plus d’aérodynamisme à cet élément.
Le Spirit of Ecstasy, une mascotte plus que centenaire
Si ce changement dans le design du Spirit of Ecstasy fait autant parler de lui, c’est que la mascotte de Rolls-Royce orne l’avant de ces véhicules de prestige depuis 1911, soit 111 ans. Le Spirit of Ecstasy a déjà connu plusieurs changements depuis sa création, notamment avec la version agenouillée présentée en 1934. Les changements apportés à cet élément avaient pour objectif d’améliorer la visibilité sur certains modèles de voitures, mais également de les rendre plus aérodynamiques, déjà à l’époque.
Le salon parisien dédié aux solutions de mobilité durables se tiendra Porte de Versailles les 16 et 17 mars 2022, après plusieurs éditions sans format présentiel du fait de la crise du Covid.
Une nouvelle édition du salon Autonomy en présentiel après deux éditions digitales
Le salon Autonomy, lancé en 2016 seulement un an après la signature des accords de Paris, n’a pas proposé de salon en présentiel en 2020 ni en 2021 du fait de la crise sanitaire. Mais ce sera différent pour la nouvelle édition de ce salon, qui se tiendra les 16 et 17 mars prochain Porte de Versailles.
Le salon d’une durée de deux jours accueillera pas moins de 200 exposants, tous acteurs du secteur des nouvelles mobilités et de la mobilité durable.
Le format du salon repensé autour de 8 thématiques
Pour cette édition 2022, le salon Autonomy sera articulé autour de 8 thématiques associées à l’éco-mobilité :
- la micro-mobilité et la mobilité active : une thématique axées sur les trottinettes, les vélos, les scooters et les autres formes de mobilité active rendant les villes plus saines
- la mobilité partagée : une thématique abordant l’ensemble des solutions de free-floating, de mobilité à la demande, …
- la “Mobility as a service” : une thématique liée aux solutions interopérables destinées à développer le MAAS
- les services et solutions de mobilité liés aux villes intelligentes : une thématique permettant aux autorités de bénéficier en temps réel des données liées à la gestion de la mobilité et du trafic dans les espaces urbains
- la mobilité en entreprise et la gestion de flotte : les services permettant aux entreprises de mieux gérer leur empreinte carbone en se basant sur des données fiables pour gérer leur flotte de véhicules
- la mobilité électrique et les infrastructures associées : une thématique basée sur les nouvelles formes de motorisation pour les véhicules et la mise en place d’infrastructures destinées à accueillir leur développement
- la logistique urbaine du dernier kilomètre : une thématique axée sur les nouveaux besoins en matière de livraison et sur les nouvelles solutions destinées à réduire l’encombrement des routes et les émissions de gaz à effet de serre
- les véhicules autonomes : une thématique axée sur les opportunités liées aux véhicules autonomes, sur les infrastructures à mettre en place pour les accueillir, sur les enjeux en matière de sécurité, etc …
Le site AAA Data, l’expert de la donnée augmentée, a publié récemment les chiffres des ventes de voitures pour le début d’année. Et comme pour la fin de l’année 2021, ces chiffres ne sont pas bons, au point que l’âge moyen du parc automobile atteint véritablement les 11 ans.
Malgré les différentes aides à la conversion de l’État, l’âge moyen du parc automobile national continue d’augmenter
Les données d’AAA Data indiquent qu’au 1er janvier 2022, le parc automobile français comprenait pas moins de 41,1 millions de voitures, dont 93% sont la propriété des ménages et seulement 7% appartiennent à des flottes professionnelles.
Les autorités ont eu beau mettre en place différentes aides afin de pousser les automobilistes à changer leur véhicule pour une voiture plus récente, rien n’y fait puisque l’âge moyen du parc automobile français a encore augmenté de deux mois par rapport à l’année précédente, et atteint dorénavant 11 ans.
Les crises actuelles sont-elles en partie responsables du vieillissement du parc automobile ?
Si différents facteurs permettent d’expliquer le vieillissement global du parc automobile français, il est certain que les difficultés engendrées par la crise sanitaire participent à ce vieillissement, notamment à cause de la pénurie de semi-conducteurs. D’après certains spécialistes, la pénurie de semi-conducteurs est encore loin d’être passée puisque les constructeurs automobiles pourraient ne pas en sortir avant 2023.
Or avec cette pénurie qui fait rage actuellement, les automobilistes qui souhaitent acheter une voiture neuve n’ont que peu de choix devant eux. Si certains peuvent encore attendre que la situation s’améliore avant d’avoir à changer de voiture, ceux qui doivent impérativement se tourner vers un véhicule plus récent pourraient être tentés par le marché de l’occasion, qui avait enregistré une année record en 2021, malgré une fin d’année en demi-teinte.
Pourquoi est-ce important de suivre le vieillissement du parc automobile français ?
Si la question du vieillissement du parc automobile national est si importante, c’est parce qu’elle implique un certain nombre de conséquences, notamment en matière d’écomobilité. Si les efforts du gouvernement sont axés vers l’acquisition de véhicules plus éco-responsables pour les ménages, souvent des véhicules très récents, l’augmentation de l’âge moyen du parc automobile français montre que ces objectifs sont encore loin d’être atteints. En avril de l’année dernière, 43% des véhicules circulant en France appartenaient à une catégorie Crit’Air 3 ou plus, des catégories qui ne peuvent pas circuler dans les zones à faibles émissions.