L'actualité
Un automobiliste a parcouru pas moins de 104 kilomètres à contresens sur l’autoroute A85 entre Tours et Vierzon dans la soirée du dimanche 20 mars 2022.
50 appels d’urgence alertant d’un usager à contresens sur l’A85
Ce dimanche 20 mars 2022, peu après 20h, que les pompiers et les agents des forces de l’ordre de Blois ont reçu plusieurs dizaines d’appels d’urgence leur indiquant la présence d’une voiture circulant à contresens sur l’autoroute A85. Au total, ce ne sont pas moins d’une cinquantaine d’appels qui auront été reçus afin de signaler la présence de ce véhicule.
Si les gendarmes du peloton motorisé de Saint-Romain-sur-Cher ainsi que la brigade motorisée de Salbris ont rapidement été mobilisés, ils n’ont pas pu appréhender le conducteur du véhicule. Celui-ci avait déjà bifurqué sur l’A71, dans le bon sens de circulation cette fois-ci, en direction de l’Est.
Un parcours de 104 kilomètres à contresens sur l’A85
Les nombreux appels d’urgence reçus dans le cadre de cet incident faisaient état d’une voiture circulant face à eux et qu’ils ont évité de justesse. Le conducteur du véhicule à contresens leur aurait même fait des appels de phares afin de les inciter à s’écarter pour le laisser passer.
Si le conducteur, qui a parcouru toute la distance entre Veigné, en Indre-et-Loire, et Theillay, dans le Loir-et-Cher, soit un total de 104 kilomètres, n’a pas été appréhendé par les forces de l’ordre, la mobilisation de la vidéosurveillance a permis d’identifier le véhicule ainsi que son propriétaire.
Une enquête pour mise en danger de la vie d’autrui a été ouverte par le parquet de Blois, l’incident n’ayant miraculeusement pas fait de victimes.
Le constructeur automobile allemand Mercedes-Benz, qui a commencé à déployer ses solutions de conduite autonome sur les Mercedes Classe S notamment, a indiqué que lorsqu’un conducteur utiliserait son dispositif de conduite autonome, alors il ne serait pas tenu pour responsable pour les infractions qui pourraient être commises par le véhicule, ou bien encore pour un éventuel accident.
La responsabilité de l’usager au coeur de la question de la conduite autonome
Si la question de la responsabilité en cas d’infraction ou d’accident de la route causé par un véhicule doit se poser, la communication de Mercedes-Benz sur ce sujet surprend logiquement. En faisant le choix d’indiquer aux usagers de la route sa confiance dans sa technologie en rassurant les futurs propriétaires de voitures équipées de sa technologie Drive Pilot, Mercedes risque néanmoins de ne pas pouvoir appliquer ce souhait uniformément sur l’ensemble de la planète.
Le constructeur automobile allemand vise une forte exportation de ses technologies aux États-Unis. Or si certains États sont connus pour être relativement bienveillants à l’égard des technologies liées à la conduite autonome, ce n’est pas le cas pour tous les États. Il n’est donc pas certain qu’une telle promesse puisse être tenue sur l’ensemble du territoire Américain.
Si en France, dès le 14 juillet 2022, des véhicules autonomes pourraient théoriquement être autorisés à rouler sur les routes de l’hexagone, l’article L123-1 du Code de la route spécifie d’ores et déjà que le propriétaire du véhicule ne sera pas reconnu comme étant responsable des infractions réalisées par sa voiture autonome, dès lors que le système de conduite dynamique aura été dans les conditions prévues et tant que le conducteur n’a pas été sommés par le véhicule de reprendre la main, ce qui entraînerait de nouveau le transfert de la responsabilité vers l’usager.
Une utilisation encore restreinte du Drive Pilot de Mercedes
Mais si Mercedes semble aussi confiant dans sa technologie Drive Pilot, c’est certainement parce que celle-ci ne peut être activée actuellement que dans des conditions très spécifiques. Pour pouvoir être utilisable, le véhicule doit se trouver sur une voie rapide, où les usagers ne circulent qu’à 60 km/h au maximum, en plein jour et par beau temps. La configuration actuelle du Drive Pilot ne permet de bénéficier de la conduite autonome que sur les voies rapides et les autoroutes embouteillées, ce qui tend à réduire le risque pris par Mercedes dans cette communication, puisque les accidents survenant dans les embouteillages sont rarement les plus générateurs de dommages.
Pour lutter contre les mauvaises habitudes de certains usagers de la route qui auraient pris l’habitude de freiner fortement à l’approche des radars afin d’éviter de se voir remettre une contravention, l’Espagne a décidé de mettre en place des radars anti-freinage.
Des radars anti-freinage afin de lutter contre les chauffards qui ralentissent au dernier moment en Espagne
Si l’efficacité des radars automatiques est reconnue, il convient de garder à l’esprit qu’une fois leur positionnement connu des usagers de la route empruntant régulièrement un axe routier défini, il est plus simple pour ceux-ci de repérer les zones où se situent les radars et de ralentir uniquement à l’approche des dispositifs automatiques afin d’éviter de recevoir une amende pour excès de vitesse.
Ce type de comportement existe partout, notamment en Espagne, et s’est vu souvent facilité grâce aux applications mobiles permettant aux usagers de la route de signaler la présence de radars.
Pour lutter contre ces comportements routiers dangereux, la direction générale du trafic espagnole (la DGT) a fait le choix de tester une nouvelle forme de radars : les radars anti-freinage. Il s’agit de boîtiers vidéo mobiles permettant de filmer les véhicules et qui sont positionnés en amont du dispositif de contrôle automatique. Ainsi, même si l’usager de la route décide de freiner brusquement afin d’éviter d’être sanctionné, sa vitesse de circulation aura d’ores et déjà été relevée grâce au dispositif vidéo.
16 radars de ce type et de nouveaux drones pour lutter contre l’insécurité routière en Espagne
Pour réaliser son test visant à définir l'efficacité des radars anti-freinage, la DGT a commandé 16 de ces dispositifs, qui seront disposés à différents endroits du réseau routier secondaire espagnol. De plus, pour tenir ses objectifs ambitieux visant à réduire de moitié la mortalité routière à l’horizon 2030, la DGT a également commandé de nouveaux drones, qui viendront épauler les 40 dispositifs volants déjà en service.
Pour la première fois depuis la fin du mois de décembre 2021, les usagers de la route ont pu constater une baisse des tarifs des carburants, qui sont repassés sous la barre symbolique des deux euros le litre.
Une baisse moyenne de 16,5 centimes par litre de gazole constatée en France
D’après les données communiquées par le ministère de la transition écologique, le prix des carburants aurait diminué pour la première fois depuis la fin du mois de décembre 2021. Alors que la semaine précédente, le litre de gazole coûtait en moyenne 2,1407 euros, le prix de ce carburant est redescendu cette semaine à 1,9755 euro le litre. Les possesseurs de véhicules diesel ont donc pu bénéficier d’une baisse atteignant 16,5 centimes, ce qui n’est clairement pas négligeable suite à la hausse de 40 centimes constatée durant les deux semaines précédentes.
Le prix de l’essence lui aussi est en baisse
Il n’y a pas que le gazole qui a vu son prix diminuer cette semaine. Le sans plomb 95 a perdu pas moins de 10 centimes le litre par rapport à la semaine précédente, atteignant dorénavant 1,9737 euro le litre en moyenne. Même constat pour le SP95-E10, qui a vu son prix descendre à 1,9334 euro le litre, soit une baisse de 9,5 centimes par litre en une semaine.
Seul le sans plomb 98 dépasse désormais les deux euros le litre. En effet, malgré une diminution moyenne de 8,5 centimes par litre, le tarif du SP98 atteint toujours les 2,0352 euros par litre.
Pendant le confinement de l’année 2020, les dates de contrôle technique des véhicules devant passer entre le 12 mars et le 23 juin ont été reportées, ce qui risque fortement de provoquer un afflux cet été, car de nombreux véhicules auront la même date d’échéance : le mois de juillet. Pour répondre à ce problème, les professionnels recommandent de prendre rendez-vous avant la date de fin de leur contrôle, afin d’anticiper les flux.
Plus d’un million de véhicules par mois attendus
Les centres de contrôle technique sont clairs : ils préconisent la prise de rendez-vous avant la date d’échéance de leur contrôle technique inscrite sur leur pare-brise. Habituellement, chaque mois, les centres accueillent environ 500 000 véhicules par mois ; mais le risque en mai, juin et juillet est de recevoir environ 1 millions de véhicules, soit le double de d’habitude.
Ce chiffre est lié aux reports de la date butoir du contrôle technique des véhicules devant passer en mars, avril, mai et juin 2020. En effet, le gouvernement avait repoussé la date de ce contrôle afin de faciliter la gestion et le respect du confinement.
En 2020, pour parer à cet afflux spectaculaire, les centres de contrôle avaient étendu leurs horaires, quitte à travailler six jours sur sept, de 7h30 à 21h00.
Depuis quelques jours, le prix des carburants a dépassé le coût déjà très élevé de deux euros par litre. Diesel et essence sont concernés ; pour faire face à cette hausse des prix, Jean-Castex a déclaré la mise en place d’une remise de 15 centimes par litre à partir du 1er avril pendant 4 mois, sur tous les carburants contenant des matières brutes, et cela pour tout le monde.
Les modalités de cette remise tarifaire
En application à partir du 1er avril, la remise de 15 centimes sur les carburants sera accessible jusqu’au mois de juillet inclus. Tous les carburants sont concernés, ou presque : l’E85 en est exclu, car il ne contient pas de matières brutes. Au global, sur un plein de 50 litres, l’économie réalisée sera de 7,50 euros. Cette remise sera applicable à tous les français, les entreprises et tous les professionnels, notamment les pêcheurs. La réduction sera appliquée lors du paiement mais ne sera pas visible sur les prix affichés dans les stations.
Ce plan d’action n’est pas encore au point sur tous les aspects techniques : des changements et ajustements pourraient être annoncés d’ici le début du mois d’avril.
Alors que la crise sanitaire et les difficultés d’approvisionnement en semi-conducteurs avaient déjà bien entamé l’activité des constructeurs automobile, la situation internationale et ses conséquences pourraient déboucher sur une nouvelle crise majeure pour les industriels du secteur automobile.
Les acteurs du secteur automobile particulièrement touchés par la crise ukrainienne
Le conflit qui secoue l’Est de l’Europe depuis deux semaines maintenant a clairement montré la dépendance importante d’une grande partie du secteur de l’automobile par rapport aux acteurs ukrainiens et russes.
Que ce soit Michelin et la pénurie de noir de carbone rendant difficile la poursuite de la fabrication de pneumatiques, les constructeurs allemands qui ont besoin des énergies d’origine Russe afin de faire tourner leurs machines, ou bien encore l’augmentation globale des prix des matières premières qui touche l’ensemble des acteurs du secteur, la crise ukrainienne ne semble épargner personne, et pourrait même entraîner une situation encore plus difficile que celle générée par la crise sanitaire.
Jusqu’à 1,5 million de véhicules produits en moins à cause de la crise
Certains analystes se sont montrés tout particulièrement pessimistes quant aux conséquences de la crise qui se déroule actuellement. L’impact des difficultés d'approvisionnement des matières premières pourrait engendrer une réduction de 1,5 million de véhicules par rapport à la capacité de production initialement prévue pour 2022. Les câbles électriques, dont l’Ukraine représente à elle seule 7% de la production en Europe, sont tout particulièrement pointés du doigt par les industriels.
Mais les difficultés d’approvisionnement en matières premières ne sont pas la seule crainte des constructeurs automobiles. Ceux-ci craignent également un futur sursaut de l’inflation provoqué par les restrictions et les sanctions imposées à la Russie. Or qui dit inflation dit baisse du pouvoir d’achat des ménages, ce qui risque de porter un nouveau coup majeur à une industrie qui peinait déjà à se relever suite aux dommages causés par la crise sanitaire.
Avec l’envolée des prix d’achat des carburants à la pompe, les professionnels comme les particuliers sont de plus en plus nombreux à voir leur réservoir être siphonné.
De nombreux professionnels ont vu leur réservoir être siphonné par d’autres usagers de la roue
Si la flambée des prix des carburants représente d’ores et déjà un inconvénient majeur pour les professionnels du transport, le phénomène s’accompagne également d’une vague importante de vol de carburant.
Parmi les cas récents de vandalisme touchant des professionnels du transport ayant eu lieu récemment, certains cas s’avèrent plus impressionnants que les classiques siphonnages de réservoirs. C’est notamment le cas d’un camion-citerne qui a été récemment braqué sur l’autoroute A13.
Le phénomène engendre des préjudices tellement importants que certaines entreprises préfèrent retirer d’elles-mêmes les bouchons de protection des réservoirs de leurs poids lourds afin que les vandales n’aient pas besoin de percer le réservoir, ce qui engendre des frais de réparation supplémentaires.
Les particuliers sont eux aussi touchés par le phénomène
Si des professionnels ont fait l’objet de nombreux actes de vandalisme sur leur véhicule, le phénomène n’a pas épargné les particuliers. Ainsi, un habitant des Yvelines a été interpellé dans les Landes après avoir siphonné le réservoir d’habitants de la commune d'Epône.
Si l’individu à indiqué que les actes de vandalisme pratiqués sur les réservoirs d’autres usagers étaient destinés à sa consommation de carburant personnelle et qu’il ne pouvait plus se permettre d’acheter son propre carburant du fait d’une situation financière délicate.
L’auteur des siphonnages a été condamné à quatre mois de prison et les usagers dont la voiture a été vandalisée ont eu à payer le montant des réparations pour la trappe de leur réservoir, qui peut atteindre une centaine d’euros, en plus du coût du plein.
Alors que les prix des carburants s’approchent des tarifs les plus importants constatés en France, les professionnels du secteur estiment que le coût des carburants pourrait encore grimper pour atteindre des sommes encore jamais vues dans l’hexagone.
Différents scénarios font grimper le tarif des carburants jusqu’à 2,87 euros le litre
Si le prix des carburants a connu une augmentation extrêmement importante ces dernières semaines pour atteindre, le 4 mars dernier, 1,88 euros le litre en moyenne pour le diesel et 1,87 euros le litre pour le sans plomb 95 - E10. Si la situation pouvait déjà sembler dramatique, les français doivent s’attendre à ce que celle-ci continue d’empirer, du fait de l’augmentation continue des prix des barils sur les marchés.
En effet, les prix des carburants à la pompe sont indexés sur le prix du baril de Brent, et une augmentation d’un dollar sur le prix du baril se répercute quelques semaines plus tard chez les usagers de la route français par une augmentation de 0,7 centimes par litre de carburant.
Les journalistes du Parisien ont donc établi trois scénarios différents en fonction des tarifs que pourrait atteindre le baril de Brent. Si le premier scénario, le plus “optimiste” imagine un prix des carburants à 150$ le baril, alors les prix à la pompe atteindraient 2,17 euros le litre, soit une hausse de 28 centimes d’euros par litre par rapport aux chiffres actuels.
Un coût très important mais qui est encore très loin du scénario le plus pessimiste envisagé par Le Parisien. Dans le cas où le prix du baril grimperait jusqu’à 250$, alors les coûts à la pompe seraient de 2,87 euros par litre de carburant, presque un euro de plus par litre que les montants actuels, qui sont déjà plus que ceux constatés lors du précédent record.
Les différentes causes derrière cette hausse spectaculaire du prix des carburants
Si les prix des carburants atteignent de tels sommets, c’est à cause d’un ensemble bien particulier de causes qui viennent bouleverser la situation économique mondiale.
Une première cause liée à cette hausse du tarif des carburants est liée à la dépréciation de l’euro, qui s’affaiblit face au dollar. Plus l’euro est faible par rapport à la monnaie de référence, plus la somme à investir pour chaque baril de pétrole est importante.
Une seconde cause permettant d’expliquer en partie l’augmentation des tarifs des carburants est liée aux quotas appliqués aux pays producteurs de pétrole qui, malgré une baisse de quota mise en place en 2020, n’arrivent plus à extraire suffisamment de pétrole. Le manque d’investissements dans de nouvelles exploitations se faisant de plus en plus ressentir, tout cela participe à l’augmentation du coût des carburants.
Enfin, la crise ukrainienne vient également déstabiliser l’économie mondiale, ce qui se répercute sur les tarifs du baril, d’autant plus que la Russie fait partie de l’organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).
Le constructeur automobile américain Tesla vient de recevoir un agrément des autorités allemandes lui permettant de commencer la production de voitures Tesla non loin de Berlin, dans sa première méga-usine Européenne.
Un agrément pour débuter la fabrication de voitures Tesla en Europe
La firme d’Elon Musk vient tout juste de recevoir l’agrément final de la part des autorités brandebourgeoises lui permettant de lancer la production de ses voitures électriques dans sa gigafactory implantée non loin de Berlin.
La mise en service de cette toute première usine Tesla implantée en Europe a fait l’objet de nombreux allers-retours administratifs. Alors que la mise en service de l’usine était prévue pour l’été 2021, Tesla avait fait le pari risqué de lancer la construction de l’usine avant même d’obtenir les autorisations définitives, en se contentant d’autorisations provisoires alors que la justice allemande vérifiait encore l’impact du projet sur l'écosystème de certaines espèces de reptiles protégés.
Le constructeur américain va donc pouvoir démarrer en toute tranquillité ses premières lignes de production Européennes dans sa nouvelle usine aux proportions gigantesques. Si 3 000 salariés ont déjà été recrutés pour travailler sur ce site de quelque 300 hectares, ce sont au total 12 000 ouvriers qui devraient produire 500 000 véhicules à l’année une fois que l’usine aura atteint sa capacité de rendement maximale.
Une production locale afin de bouleverser le marché de l’automobile allemand et européen
Le choix de l’Allemagne comme premier site d’implantation d’une usine Tesla en Europe n’est pas anodin. Il doit permettre à la firme américaine de venir concurrencer les grandes marques allemandes, qui ont commencé à investir de façon beaucoup plus importante dans le développement de leur filière électrique.
Un jury composé de 59 journalistes a élu, le lundi 28 février, la Kia EV6 voiture de l’année 2022.
La Kia EV6, voiture de l’année 2022 devant la Renault Mégane E-Tech et la Hyundai Ioniq 5
Les 59 journalistes européens ont élu la Kia EV6 voiture de l’année 2022. Il s’agit d’une première puisque c’est la toute première fois qu’une voiture coréenne remporte la prestigieuse récompense du COTY (pour Car of the Year). De plus, cette consécration participe à l’essor des véhicules électriques, puisque pour la troisième fois de l’histoire du COTY, ou Voiture de l’année, c’est une voiture électrique qui a été désignée par le jury. Les deux voitures électriques précédemment primées étaient la Nissan Leaf en 2011 et la Jaguar I-Pace en 2019.
La victoire de la Kia EV6 s’est faite sur le fil avec 279 points. La seconde place du podium est occupée par la Renault Mégane E-Tech avec 265 points. Enfin, c’est la Hyundai Ioniq 5 qui se retrouve sur la troisième marche du podium, avec 261 points.
La Kia EV6 succède donc à la Toyota Yaris, qui avait été élue Voiture de l’année 2021.
Les voitures électriques étaient à l’honneur pour cette édition 2022
Parmi les sept voitures sélectionnées parmi les finalistes de cette édition de la voiture de l’année, une seule était équipée d’un moteur thermique : la Peugeot 308. Toutes les autres voitures finalistes étaient des voitures électriques.
C’est notamment le cas de la lauréate, dont l’autonomie de 500km et les batteries de 800 volts permettent un rechargement extrêmement rapide des batteries, qui peuvent passer de 0% à 80% en seulement 20 minutes grâce aux bornes de recharge rapide.
Le constructeur automobile Franco-Italien Stellantis prévoit de ne vendre plus que des véhicules neufs 100% électriques en Europe d’ici à 2030 grâce à 75 modèles écoresponsables répartis parmi les 14 marques du groupe.
Un virage complet en direction de l’électrique en Europe d’ici à 2030 et une ambition à 50% pour l’Amérique
Le PDG du groupe Stellantis, Carlos Tavares, a présenté le mardi 1er mars 2022 le grand plan stratégique à long terme de l’entreprise. Nommée “Dare Forward 2030”, la nouvelle stratégie de Stellantis s'articule autour de l’ambition de réaliser en Europe un virage majeur en direction de l’électrification de ses véhicules. L’entreprise voudrait ne plus proposer que des véhicules électriques dès 2030 sur le vieux continent, et 50% pour les voitures vendues en Amérique à la même période.
Pour permettre la concrétisation de ce plan ambitieux, Stellantis prévoit que tous ses véhicules qui seront vendus à partir de 2026 seront des véhicules électriques. Les prévisions de Stellantis indiquent que le groupe proposera, en 2030, pas moins de 75 modèles différents de voitures électriques réparties parmi les 14 marques qui composent le groupe Stellantis.
Stellantis souhaite aussi rester un champion financier parmi les constructeurs automobiles
Lors de sa présentation, Carlos Tavares a également présenté les principaux chiffres que le groupe souhaiterait atteindre grâce à son “Dare Forward 2030” plan. Stellantis vise donc un chiffre d’affaires de 300 milliards d’euros par an en 2030, soit le double de 2021, qui pourrait être atteint en apportant une attention toute particulière aux véhicules appartenant à ses gammes de voitures de luxe, pour lesquels le groupe anticipe une multiplication du chiffre d’affaires par quatre.
Une autre ambition majeure du plan de Stellantis se trouve du côté des marges dégagées durant le plan. Si un taux de marge de 10% a été dégagé tout au long de 2021, Stellantis a prévu de maintenir pour toute la durée de son plan “Dare Forward 2030” un pourcentage de marge à deux chiffres.