L'actualité

Suite à la publication de Vinci Autoroute de son premier baromètre sur l’autosolisme, les tendances sont sans appel : sur un million et demi de véhicules analysés, 8 sur 10 ne transportent qu’un seul conducteur à bord pour les trajets quotidiens. Des chiffres qui expliquent simplement pourquoi les embouteillages sont si fréquents, notamment dans les grandes villes aux heures de pointe.
L’autosolisme, un phénomène qui va à l’encontre de l’écomobilité
Des caméras ont été installées pour photographier des véhicules de 8 à 10 heures en semaine, sur 13 grands axes menant à des métropoles. L’enquête a duré environ 6 semaines, analysant plus d’un million et demi de véhicules. Au total, près de 83% des véhicules analysés n’avaient qu’un conducteur sans passagers à bord. Ce phénomène est appelé autosolisme et est très ancré de nos jours, notamment pour les trajets domicile-travail. On remarque que le nombre de véhicules ayant deux personnes à l’avant augmente progressivement dans la journée et est plus élevé hors heures de pointes. L’étude démontre aussi que l’autosolisme est moins prononcé le vendredi.
Cependant, il semblerait que l’autosolisme se multiplie sur les petites distances, alors que le covoiturage est privilégié pour les longues distances. Ceci est sûrement dû aux coûts directs engendrés qui sont plus importants lors d’un long trajet. Afin de lutter contre la pollution et les embouteillages, il faut privilégier le covoiturage : dans cette optique, de nombreuses villes françaises mettent en place des voies réservées au covoiturage.

Une vision long-terme pour l’entreprise de livraison
Après avoir implanté sa centième borne de recharge en région parisienne, l’entreprise DHL prévoit d’en implanter 140 de plus à travers la France. L’objectif : 530 bornes au total en 2023, dont 165 en région parisienne où est placé la plus grande agence DHL Express, à Gennevilliers. Les nouveaux véhicules électriques seront affectés à cette agence, conçue pour des livraisons vertes. Plus de 60% de ses livraisons seront assurées avec des véhicules électriques à cet endroit.
Ce n’est pas tout : concernant les objectifs plus lointains, DHL souhaite que sa flotte de véhicules français soit composée à 75% d’électrique en 2025, et 90% en 2026. A l’international, le groupe souhaite diminuer ses émissions carbone et également celle des sous-traitants.
D’autres initiatives comme les livraisons à vélo pour les petits trajets sont également mises en place.

Des policiers ont arrêté un voleur de voiture présumé à Saint-Etienne-du-Rouvray grâce à l’identifiant du véhicule inscrit sur la vignette Crit’Air.
Les policiers intrigués par les plaques d’immatriculation d’un véhicule
C'est le samedi 16 avril, un peu avant 22h, que des agents de police ont été soudainement intrigués par une Peugeot 208 laissée en stationnement rue Eugénie-Cotton, à Saint-Etienne-du-Rouvray, dans le département de la Seine-Maritime.
Soupçonneux, les policiers se sont empressés de vérifier le numéro indiqué sur les plaques d’immatriculation de la voiture. S’il s'agissait bien de plaques d’immatriculation destinées à une Peugeot, le numéro appartenait cependant à un autre modèle de la marque au lion : une Peugeot 807.
Une suspicion confirmée par la Vignette Crit’Air
En inspectant de plus près la 208, les agents des forces de l’ordre ont remarqué que celle-ci possédait une vignette Crit’Air. Or l’une des spécificités des vignettes Crit’air tient notamment dans le fait qu’elles comprennent le numéro d’immatriculation de la voiture sur laquelle elles sont apposées.
Les policiers ont remarqué que ce numéro d’immatriculation était différent de celui indiqué sur les plaques d'immatriculation installées sur le véhicule. En réalisant un recoupement avec le numéro d’immatriculation indiqué sur la vignette Crit’Air, les agents ont découverts que cette 208 avait été déclarée comme ayant été volée quelques jours auparavant à Bois-Guillaume, également une commune de la Seine-Maritime.
Les policiers ont donc attendu qu’un usager s’installe au volant du véhicule déclaré volé pour le suivre, le contrôler puis l’interpeller. Le conducteur du véhicule, âgé de 22 ans, a été dans l’incapacité d’expliquer aux policiers d’où provenait le véhicule, et devra donc comparaître dans six mois pour recel de vol.

C’est dans le parking Madeleine-Tronchet que la société Saemes (Société Anonyme d’Economie Mixte d’Exploitation du Stationnement de la ville de Paris) a choisi de faire installer 505 bornes de recharge. A ce jour, c’est le lieu de recharge de véhicules électriques le plus fourni de France.
505 bornes de recharge allant de 7 à 22 kVA
Installées par Total Energies et Sogetrel, les bornes de recharge prennent environ la moitié du parking grâce à des emplacements dédiés et offrent une puissance allant de 7 à 22 kVA afin de pouvoir être utilisées par tous les véhicules électriques existants sur le marché. Une trentaine de bornes sont disponibles pour les deux-roues électriques.
Comment payer le rechargement ?
Il est possible de payer grâce à une carte d’opérateur de service de mobilité ou via un QR code pour payer en ligne. Concernant les frais, il fait compter le service à 0,50 euro TTC et le coût de la recharge s’élevant à 0,40 euro TTC par kWh.
Selon un contrat souscrit entre Saemes et Total Energies, l’électricité serait d’origine renouvelable.

Une “EQXX”, un prototype de voiture électrique développé par Mercedes-Benz, a réalisé un trajet de 1008 km entre Sindelfingen en Allemagne et Cassis sans avoir besoin de réaliser la moindre recharge.
La EQXX réalise les prévisions d’autonomie de Mercedes
Le jour où Mercedes-Benz a dévoilé la Vision EQXX, nombreux ont été ceux qui ont douté de la capacité de la voiture électrique à remplir les objectifs annoncées par l’entreprise, qui annonçait une autonomie de 1000 km, rendue notamment possible grâce à un allègement du concept-car ou encore à son aérodynamisme.
Pourtant, la réalisation d’un trajet entre le centre d’essai de la marque, situé à Sindelfingen dan le Bade-Wurtemberg, en Allemagne et Cassis, sur la Côte d’Azur, a permis de prouver que les capacités du véhicule permettaient de dépasser les annonces faites par Mercedes-Benz, puisque la EQXX a parcouru ce trajet de 1008 km et d’une durée de 12 heures sans avoir besoin d’être rechargée, tout en ayant encore près de 140 km d’autonomie à l’arrivée.
Une consommation de 10 KWh pour 100 km
Pour réaliser cet exploit, la EQXX, qui est équipée d’une batterie dont la capacité atteint la centaine de kWh, a consommé en moyenne 8,7 kWh pour 100 km parcourus. Un chiffre qui est deux fois moins important que la capacité de la plupart des modèles de voitures électriques commercialisés actuellement.
Mercedes envisage donc dorénavant la possibilité de descendre sous les 10 kWh même pour une voiture de série comme réaliste dans un avenir proche.

Si Google Maps est une application quasiment incontournable des téléphones mobiles, celle-ci n’est pas totalement exempte de défauts. C’est pour corriger certains de ces défauts que Google a annoncé le déploiement d’une future mise à jour incluant de nouvelles fonctionnalités, liées notamment aux péages des autoroutes.
Les informations liées aux autoroutes seront bientôt affichées sur Google Maps
Le service de cartographie en ligne Google Maps devrait intégrer très bientôt un certain nombre de fonctionnalités qui raviront les automobilistes. En effet, l’application devrait très bientôt fournir aux utilisateurs de nombreuses informations liées aux péages d’autoroutes. En plus d’afficher les tarifs des péages que les usagers pourraient être amenés à rencontrer durant leur trajet, Google Maps proposera également des trajets alternatifs aux automobilistes qui souhaitent les éviter.
Un mode navigation plus détaillé
En plus de l’ajout de nombreuses informations liées aux péages, le mode navigation de Google Maps permettra très bientôt d’afficher de nombreuses informations extrêmement utiles pour les usagers qui utilisent cet outil comme GPS. Ainsi, l’écran de leurs appareils mobiles affichera bientôt la présence des panneaux de STOP ainsi que celle des feux tricolores, afin que les conducteurs puissent anticiper d’un seul coup d'œil un arrêt plus ou moins proche.
De nombreux autres détails vont être ajoutés, comme par exemple les bâtiments et lieux d’intérêt. Enfin, les tracés comme la taille des routes de certaines grandes villes seront revus.
Quand arriveront ces nouvelles fonctionnalités ?
Si, à terme, tous les utilisateurs de Google Maps pourront profiter de ces ajouts, ces mises à jour ne se réaliseront pas en même temps. Les usagers de la route américains, les indiens, les japonais ainsi que les indonésiens pourront profiter de ces nouvelles fonctionnalités dans le courant du mois d’avril. Pour les autres, il faudra faire preuve d’encore un peu de patience avant de pouvoir en bénéficier.

D’après une étude réalisée par VVF Villages, l’augmentation des prix des carburants a un impact important sur les prévisions des départs en vacances des français, que ce soit pour les vacances de pâques comme pour les vacances d’été.
Le prix des carburants remet en question les départs pour les vacances de pâques
D’après l’étude publiée mardi 5 avril par VVF Villages, l’impact de l’augmentation du prix des carburants est réel quant aux prévisions de départ en vacances des français pour les vacances de pâques.
En effet, si 48% d’entre eux n’ont pas l’intention de modifier leurs vacances, 52% vont voir leur congés être impactés d’une manière ou d’une autre par l’augmentation du coût des carburants.
37% des usagers prévoient ainsi de partir moins loin cette année, 7% sont prêts à changer de mode de déplacement pour aller vers des transports plus économiques, comme le covoiturage ou le train. 6% des personnes interrogées ont choisi de reporter leur vacances à une date ultérieure et 2% ont tout bonnement annulé leurs congés.
Pouvoir d’achat des français et hausse du prix des carburants parmi les facteurs principaux pouvant impacter les vacances
Malgré une actualité internationale extrêmement tendue, ce qui pousse tout de même 39% des français à attendre avant de prévoir leurs prochaines vacances, les facteurs pouvant impacter massivement sont ceux liés au pouvoir d’achat des français (31%), suivi de très près par la hausse des prix des carburants (29%).

Le tribunal administratif de Montpellier a tranché en faveur de la Ligue contre les violences routières. L’ensemble des limitations de vitesse sur les routes départementales de l’Hérault repasseront à 80 km/h à partir du 1er juin 2022.
Les routes départementales condamnées à revenir aux 80 km/h dans l’Hérault
Le tribunal administratif a décidé, le mardi 5 avril 2022, que les 350 kilomètres qui composent le réseau routier départemental du département de l’Hérault allaient devoir repasser à 80 km/h à partir du 1er juin 2022, après avoir vu leur limitation de vitesse remonter à 90 km/h.
Durant l'audience qui a eu lieu en mars dernier, la Ligue contre les violences routières avait mis en avant l’augmentation du nombre de décès constatés sur les routes départementales de l’Hérault entre 2019 (70 décès) et 2021 (75 décès) afin que soit remise en place la limitation à 80 km/h sur les routes départementales de l’Hérault.
Des arrêtés départementaux rejetés sur la forme, et non sur le fond
La motivation pour imposer le retour des 80 km/h dans l’Hérault ne vient en réalité pas du fond, mais de la forme. En effet, la décision de repasser les routes départementales de l’Hérault à 90 km/h a été prise via le publication de 25 arrêtés départementaux qui, s’ils sont parfaitement légitimes quant au retour aux 90 km/h, n’avaient pas été correctement rédigés puisqu’ils ne permettaient pas d’identifier clairement les sections de routes concernées.
Si le département a jusqu’au 1er juin pour retoucher ses arrêtés afin qu’ils soient conformes aux attentes du tribunal administratif de Montpellier, ceux-ci auraient d’ores et déjà été retravaillés. Ces 25 arrêtés devront encore être validés par la Préfecture et publiés, mais tout devrait être fait avant le 1er juin, ce qui permettra aux routes du département d’éviter d’avoir à changer de limitation de vitesse.

L’arrêté du 28 mars publié au Journal officiel décrète la liste des maladies et des handicaps compatibles et incompatibles avec l’obtention et le maintien du permis de conduire tout en précisant les aménagements spécifiques autorisés dans certains cas de figure. La conduite est désormais interdite aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ayant vu apparaître les premiers signes d’un déclin cognitif.
Des restrictions mais aussi des aménagements concernant la conduite
Un déclin cognitif se manifeste par la perte de capacité à utiliser sa mémoire à court terme ainsi que ses fonctions exécutives. Pour des raisons évidentes de sécurité, les malades atteints d’Alzheimer ainsi que de pathologies neuro-évolutives ne doivent plus conduire, et cela dès l’apparition des premiers signes de déclin cognitif.
En parallèle, l’évolution des technologies pourrait permettre d’aménager des solutions de conduite pour les personnes ayant des incapacités physiques ou des problèmes auditifs importants.

Le 10 mars 2022 à Saint-Quentin-en-Yvelines, le groupe Socotec, spécialisé dans la gestion des risques et des conseils techniques relatifs à la conformité des infrastructures, a signé la Charte de sécurité routière composée des “7 engagements pour une route plus sûre”. Le but : renforcer son engagement concernant la santé et la sécurité au travail et sensibiliser au risque routier.
Un groupe qui possède une flotte de 4000 véhicules en France
L’objectif de Socotec, à travers la signature de cette Charte, est de sensibiliser ses salariés à la prévention routière. Avec leur flotte de véhicules parcourant des millions de kilomètres par an et des ingénieurs et techniciens voyageant partout à travers le monde, le groupe veut assurer la sécurité de ses équipes sur la route. Pour ce faire, Socotec a lancé un plan d’action long-terme appelé “Plan de Bonne Conduite” pour sensibiliser, mobiliser et agir sur les comportements au volant.
A ce jour, le plan semble fonctionner : le groupe a relevé 42 accidents de la route en 2019 contre 33 en 2021.
De plus, la dimension d’éco-conduite également abordée permet d’agir sur l’empreinte carbone du groupe.
Quels sont les 7 engagements pour la sécurité routière ?
- Proscrire le téléphone au volant
- Sensibiliser sur les dangers de l’alcool au volant
- Le port de la ceinture de sécurité
- Le respect des limitations de vitesse
- Le repos lors des longs trajets
- Formation des agents à la sécurité routière et à l’éco-conduite
- Promotion des équipements de sécurité pour les conducteurs de deux-roues

À cause du retour du Coronavirus en Chine, l’édition 2022 du salon de l’automobile de Pékin, initialement prévue pour la fin du mois d’Avril, pourrait être reporté à une date ultérieure.
La recrudescence de cas de Coronavirus en Chine met en péril la tenue du salon de l’automobile de Pékin
Une augmentation du nombre de cas de Coronavirus dans toute la Chine met en péril la tenue d’un certain nombre d’événements importants. C’est notamment le cas du Salon de l’automobile de Pékin. Cet événement extrêmement important, qui occupe 220 000 m² et auquel participent 700 exposants, pourrait une nouvelle fois être reporté afin d’éviter une nouvelle propagation massive du virus en Chine.
Un report pas encore officialisé mais fort probable
Si Auto China, l’organisateur du Salon de l’automobile de Pékin, n’a ni infirmé ni confirmé les rumeurs de report de l’événement, la possibilité d’un déplacement de l’événement de la fin avril vers le mois de juin est évoquée, et devrait permettre la tenue d’un événement certainement plus serein. L’édition 2020 du Salon de l’automobile de Pékin avait déjà été déplacée, toujours à cause du Covid. Celle-ci s’était tenue du 26 Septembre au 5 octobre 2020, au lieu de la fin du mois d’avril de la même année.

Le 1er avril 2022 sera mise en place une remise sur le coût des carburants. Devant durer quatre mois, cette opération sera finalement de 18 centimes par litre de carburant, au lieu des 15 centimes prévus à l’origine.
Une remise gouvernementale de 18 centimes par litre de carburant
Malgré la légère baisse du prix des carburants constatée récemment, les tarifs appliqués à la pompe restent extrêmement importants, du fait de la volatilité du prix du baril de pétrole, qui reste au-dessus des 100 dollars le baril. Un prix important donc, et qui se fait également ressentir à la pompe.
Pour aider les usagers de la route à s’en sortir légèrement mieux avec leurs frais liés aux achats de carburant, le gouvernement avait annoncé, le 12 mars dernier, la mise en œuvre à partir du 1er avril 2022 d’une remise de 15 centimes par litre de carburant acheté. Une opération spéciale dont la durée est prévue à quatre mois, et qui devrait coûter à l’État pas moins de trois milliards d’euros.
Finalement, les automobilistes et autres usagers de la route auront, pour la plupart, la bonne surprise de voir une remise plus importante à la pompe, de l’ordre de 18 centimes par litre.
Une remise plus forte du fait des différences de TVA en fonction des territoires
La légère augmentation de cette remise ne s’explique pas par une volonté du gouvernement de vouloir venir un peu plus en aide aux usagers de la route en réduisant leur facture de 3 centimes par litre, mais est dictée par un besoin d’appliquer une remise hors taxe homogène sur l’ensemble du territoire.
Or, puisque le taux de la TVA sur les carburants n’est pas le même partout en France, certaines stations-service bénéficieront d’une prime qui semblera moins importante que d’autres. Ainsi, si la France métropolitaine, pour laquelle la TVA sur les carburants est à 20%, bénéficiera dans son ensemble de la remise de 18 centimes par litre, la TVA à 13% appliquée en Corse fait que les habitants de l’île-de-beauté bénéficieront d’une remise de 17 centimes. Enfin, pour les territoires d’Outre-Mer, la remise sera bien de 15 centimes, comme annoncé par l’État.
Toutes les stations-service ne proposeront pas un tarif réduit dès le 1er avril
Si la remise appliquée à la pompe doit théoriquement entrer en vigueur dès le 1er avril 2022 sur l’ensemble du territoire, le gouvernement a d’ores et déjà alerté les consommateurs quant au fait que le dispositif ne serait peut-être pas déployé partout à cette date.
En effet, certaines contraintes logistiques pourraient retarder dans certaines stations-service l’application de cette remise. C’est notamment le cas du stock de carburant acheté par les stations-service avant le 27 mars 2022, qui ne bénéficiera pas de la remise. Ce problème toucherait plutôt les petites stations-service rurales, qui renouvellent leur stock moins souvent que les stations les plus sollicitées.