L'actualité
Robert Sansone, un américain âgé de seulement 17 ans, vient de déposer un brevet pour un modèle de moteur pour voiture électrique permettant de s’émanciper des terres rares, dont la majorité des exportations proviennent de Chine.
Un modèle de moteur pour voitures électriques sans terres rares afin de faire face à la pénurie
La grande majorité des produits électroniques comme des véhicules motorisés, des trains, ou autres actuellement commercialisés sur l’ensemble de la planète comprennent, parmi leurs différents composants, des terres rares. Or, la grande majorité des terres rares proviennent actuellement de Chine, et sont soumises à des risques de pénurie de plus en plus importants à cause des différentes crises sanitaires et géopolitiques qui secouent actuellement le monde.
De nombreux ingénieurs travaillent sur la mise au point de moteurs pour voitures électriques pouvant être produits sans qu’il n’y ait besoin d’utiliser de terres rares, notamment dans le rotor, là où ces matières premières sont les plus présentes.
Robert Sansone a réussi à élaborer un tel moteur en s’inspirant de ceux des ventilateurs, qui ne comprennent pas de terres rares mais du cuivre, une matière première moins onéreuse et moins difficile à se procurer que les terres rares.
Le prototype de Robert Sansone s’est même payé le luxe de fournir une rotation électrique 39% plus importante que celle des moteurs pour voiture électriques plus traditionnels.
À seulement 17 ans, Robert Sansone n’en est pas à son coup d’essai
Grâce à son moteur pour voitures électriques sans terres rares, Robert Sansone a remporté le 1er prix du Regeneron International Science and Engineering Fair, le plus important concours de science et d'ingénierie ouvert aux lycéens. Grâce aux 75 000 dollars qu’il a reçus avec son prix, Robert Sansone prévoit de finaliser les phases de tests de son moteur avant de se lancer sur le marché de l’automobile.
Malgré son jeune âge, Robert Sansone n’en est pas à son premier coup d’essai puisque celui-ci a déjà à son actif une soixantaine de projets d'ingénierie.
Alors que les prix des carburants poursuivent leur augmentation, la montée de tarif la plus impressionnante est celle touchant les véhicules roulant au diesel.
Le prix à la pompe du diesel continue de crever le plafond
La tendance qui ressortait la semaine dernière se confirme cette semaine : le prix du diesel augmente de manière bien plus impressionnante que celui des autres carburants.
Dorénavant, le litre de gazole coûte en moyenne 1,9488 euro, un prix proche de celui constaté lors de l’avant-dernière semaine du mois de juillet. Pour rappel, un litre de gazole coûtait 1,8400 euro le litre, soit une augmentation de 11 centimes en une seule semaine.
Une nouvelle augmentation qui rapproche de plus en plus le diesel du seuil des deux euros le litre.
Les autres carburants subissent également des augmentations de prix
Si l’augmentation du prix du diesel est la plus impressionnante qui ait lieu actuellement, il ne s’agit pas de la seule. En effet, tous les types de carburants proposés dans les stations-service subissent actuellement des augmentations de tarif.
Le SP-98 est passé de 1,8331 euro par litre à 1,8405 euro, alors que le SP-95 E10 est passé de 1,7303 euro le litre contre 1,7392 euro le litre cette semaine. Le GPL n’est pas non plus épargné, puisqu’il a lui aussi connu une augmentation de 0,5 centime en une semaine.
Seul le carburant E85 voit son prix baisser, bien que très légèrement puisqu’il perd 0,001 euro.
Une voiture autonome encore à l’essai a provoqué un impressionnant accident de la route le 15 août 2022, qui a fait un mort et neuf blessés.
Le prototype de véhicule autonome provoque un accident mortel en roulant à contresens
Une BMW iX qui réalisait des tests de conduite autonome avec cinq personnes à son bord a provoqué un accident de la route mortel le lundi 15 août sur la B28, en Allemagne, au sud-est de Stuttgart.
La BMW s’est retrouvée à circuler sur la voie opposée. Elle a d’abord percuté une première voiture qui arrivait face à elle, et qui est elle-même entrée en collision avec une voiture roulant sur la voie d’en face, celle où la BMW iX aurait dû circuler.
La voiture autonome a alors percuté une quatrième voiture, dont le conducteur, âgé de 33 ans, a été tué sur le coup.
Une enquête est en cours, et c’est elle qui devra déterminer qui du conducteur de la BMW ou de l’ordinateur de bord du véhicule est à l’origine de cet accident.
Un très important dispositif de secours mobilisé sur cet accident
Face à cet accident de la route particulièrement impressionnant, un important déploiement de secours a été décrété, comprenant quatre hélicoptères et dix ambulances, ainsi que quatre-vingt pompiers et quinze véhicules d’intervention. Au total, l’accident a fait un mort et neuf blessés, qui ont été pris en charge par les différents hôpitaux de la région.
Peu après cet accident, BMW a réagi en indiquant que le prototype impliqué n’était pas autonome.
En vue de la pénurie annoncée concernant les chauffeurs de bus scolaires, le cabinet du ministre délégué aux transports a pris les choses en main afin que la quasi totalité des dessertes scolaires soient assurées, sans poser de problèmes aux écoliers ayant besoin du bus pour aller à l’école. Une forte mobilisation des acteurs va permettre d’assurer le transport scolaire presque sans accroc à la rentrée.
Un fort besoin de recrutement dans le secteur des bus scolaires
La pénurie de chauffeurs de bus est due à une difficulté de recrutement dans ce secteur ainsi qu’aux conditions difficiles du métier. Le rôle de recrutement revient aux régions, mais cette gestion n’est pas toujours simple, notamment en termes de coordination et de localisation. Même si la rentrée scolaire 2022 est sauvée, il faut trouver des solutions à long terme.
Un plan d’action a été mis en place afin de favoriser l’accès à cette profession et aux formations, mais aussi pour améliorer les conditions de travail des conducteurs. Le transport scolaire est important, car chaque année, plus d’un million d’élèves vont à l’école, au collège ou au lycée grâce à un bus scolaire.
La plateforme IDGarages a publié son baromètre 2022 du prix de la réparation auto. À partir des trois millions de devis générés auprès de 4 300 garages différents au 1er trimestre 2022, IDGarages est en mesure de définir quelles sont les régions de France où la révision de sa voiture est la plus onéreuse, et à l’inverse celles où la révision est la moins chère.
Classement des régions de la plus chère à la moins chère pour une révision en 2022
- 12ème : la Nouvelle-Aquitaine avec 285 euros en moyenne pour une révision
- 11ème : la Bretagne avec 280 euros en moyenne pour une révision
- 10ème : la Bourgogne-Franche-Comté avec 274 euros en moyenne pour une révision
- 9ème : le Grand Est avec 269 euros en moyenne pour une révision
- 8ème : l’Auvergne-Rhône-Alpes avec 268 euros en moyenne pour une révision
- 7ème : le Centre-Val-de-Loire avec 267 euros en moyenne pour une révision
- 6ème : la Normandie avec 266 euros en moyenne pour une révision
- 5ème : la Provence-Alpes-Côte d’Azur avec 264 euros en moyenne pour une révision
- 4ème : le Pays de la Loire avec 258 euros en moyenne pour une révision
- 3ème : l’Ile-de-France avec 258 euros en moyenne pour une révision
- 2ème : l’Occitanie avec 245 euros en moyenne pour une révision
- 1ère : les Hauts-de-France avec 243 euros en moyenne pour une révision
Des moyennes qui ne doivent pas empêcher les usagers de comparer les prix des révisions
Si les tarifs relevés par IDGarages représentent les moyennes pour chacune des régions de la France métropolitaine, il peut exister d’importantes disparités entre les tarifs de deux garages présents dans la même région.
Si le baromètre publié par IDGarages doit vous permettre de vous faire une idée concernant le tarif qui pourrait vous être demandé pour la révision de votre voiture, cela ne doit pas vous empêcher de comparer les tarifs des garages en activité près de chez vous afin de définir quelle formule vous semble être la plus intéressante afin que votre voiture puisse reprendre la route en toute sécurité.
À partir de ce jeudi 1er septembre, les carburants bénéficieront d’une remise de 30 centimes par litre. Sont concernés l’essence, le gazole, le bioéthanol, l’éthanol diesel et le GPL-c. Actuellement, la remise sur le carburant est de 18 centimes par litre. Elle va être revue à la hausse courant septembre et sera de nouveau revue à la baisse à partir du 1er novembre 2022 en passant à 10 centimes par litre jusqu’au 31 décembre 2022. Pas encore de décisions prises pour l’année 2023 !
Jusqu’ici, le bioéthanol E85 et l’éthanol diesel n’étaient pas inclus dans la remise de 18 centimes, mais cela ne sera plus le cas à partir de jeudi.
La crise sanitaire et les confinements à répétition ont eu des conséquences sur la vente de voitures neuves, notamment pour les marques européennes. Dans le top 10 des voitures les plus vendues en 2021, on ne retrouve que 2 marques non japonaises : Ford et Tesla. En Europe, 11,7 millions de véhicules neufs ont été vendus l’année dernière, le chiffre le plus bas des 35 dernières années.
Le marché dominé par la marque japonaise Toyota
La situation bancale de l'Europe ne représente pas la situation mondiale, car de nombreuses voitures sont vendues à travers le monde. On retrouve en top 10 des voitures vendues :
- Toyota RAV4 avec un 1,132,000 ventes.
- Toyota Corolla avec 1,104,000 ventes.
- Honda CR-V avec 903,000 ventes.
- Nissan Sentra avec 693,000 ventes.
- Toyota Camry avec 681,000 ventes.
- Honda HR-V avec 670,000 ventes.
- Ford F-150 avec 562,000 ventes.
- Toyota Hilux avec 549,000 ventes.
- Tesla Model 3 avec 508,000 ventes.
- Honda Accord avec 481,000 ventes.
- Honda Civic Sedan avec 46,000 ventes.
Comme on peut l’observer dans la liste ci-dessus, la marque japonaise Toyota bat des records de vente. La première voiture française de ce classement est la Peugeot 208 et n’est située qu'à la 50ème position avec 268,000 ventes. Dans le classement des voitures les plus vendues aux hommes en France en 2022, les marques Renault, Dacia et Peugeot restent les préférées des français.
Deux grands excès de vitesse ont été relevés par les gendarmes sur l’A89 en Corrèze, dimanche 21 août 2022, dont l’un réalisé par un conducteur soumis aux règles des permis de conduire probatoires.
Un jeune conducteur responsable d’un grand excès de vitesse
C’est aux alentours de 17h40, le dimanche 21 août 2022, que les gendarmes corréziens ont eu la surprise de contrôler un usager de la route visiblement très pressé de rentrer de vacances. Le conducteur a été flashé à 210 km/h à hauteur de Saint-Fréjoux, dans le sens Clermont-Bordeaux.
Mais la surprise des agents des forces de l’ordre a été encore plus grande lorsque ceux-ci ont constaté que l’usager posté derrière le volant était un automobiliste âgé seulement de 23 ans et possesseur d’un permis de conduire en période probatoire.
Avec une vitesse de circulation retenue à 199 km/h, l’automobiliste a vu son permis de conduire lui être retiré et son véhicule a été immobilisé.
Originaire de Pau, le jeune automobiliste a dû être pris en charge pour rentrer chez lui.
Un second automobiliste également en grand excès de vitesse
Quelques minutes après avoir arrêté le premier conducteur, les gendarmes ont appréhendé un second automobiliste en grand excès de vitesse.
Avec une vitesse retenue à 192 km/h, ce second automobiliste a également fait l’objet d’une rétention de son permis de conduire et a également vu son véhicule être immobilisé.
Après plusieurs annulations à cause de l’épidémie de Covid 19, le Salon de l’automobile de Détroit 2022 se tiendra dans le courant du mois de septembre, dans une version différente des éditions précédentes.
Plus de trois années d’absence à cause du Covid
Comme de très nombreux événements organisés tout autour du globe, le Salon de l’automobile de Détroit a été très fortement impacté par l'épidémie de Covid 19 qui a paralysé la planète entière.
La dernière édition de ce Salon de l’automobile a eu lieu au cours du mois de janvier 2019. L’édition 2020 de ce Salon avait été purement et simplement annulée, et l’édition 2021 est également tombée à l’eau.
C’est donc à la mi-septembre 2022, soit trois ans et demi après la dernière édition, que le Salon de l’automobile de Détroit fera son grand retour, dans une version qui s’avère néanmoins plus sobre que les éditions précédentes.
Une nouvelle formule beaucoup moins chargée
Si le retour des grands salons de l’automobile tels que le Salon de Détroit est une avancée incontestable, la pandémie du Covid 19 comme les différentes crises qui touchent les constructeurs automobiles vont avoir un impact important sur la programmation du Salon. En effet, après plus de deux années d’annulation consécutive d’événements, les constructeurs automobiles ont, pour la plupart, modifié la manière dont ils communiquaient autour de leurs nouveautés pour privilégier la communication sur le web, moins onéreuse qu’un stand sur un salon de l’automobile, dont les prix atteignent plusieurs millions d’euros. De nombreux constructeurs automobiles ont d’ailleurs indiqué qu’ils ne participeraient pas à l’événement.
Fini donc les présentations de concepts durant des heures, même si 16 conférences restent annoncé pour l’heure durant le salon.
Les excès de vitesse sont toujours sanctionnés proportionnellement à la limite de vitesse appliquée sur la voie où la limitation a été dépassée. Mais lorsque ces excès de vitesse dépassent une certaine limite, les automobilistes pourraient voir leur permis de conduire être suspendu suite à ces infractions, voire pire en cas de récidives.
À partir de quelle vitesse au-dessus des limites le permis de conduire pourrait être suspendu ?
Les préfets et sous-préfets ont la possibilité de suspendre administrativement le permis de conduire d’un usager de la route pour tout un ensemble de raisons, parmi lesquelles un excès de vitesse de 40 km/h au-dessus de la limite ou plus. Cet excès de vitesse doit être constaté par un dispositif radar.
Pourtant, il est indiqué qu’un usager de la route pourrait se voir retirer son permis de conduire dès lors qu’il s’avère responsable d’un excès de vitesse pouvant aller de 30 à 39 km/h au-dessus de la limitation en vigueur sur la voie où il a commis son excès de vitesse.
C’est bel et bien possible mais sous une condition spécifique : il faut que le conducteur ait contesté sa contravention.
En effet, si en l’absence de contestation et avec un paiement en temps et en heure, l’automobiliste ne risque pas de voir permis de conduire lui être retiré, en cas de contestation, l’automobiliste passera devant un juge, qui pourra éventuellement décider d’appliquer comme sanction complémentaire la suspension du permis. Même si ce type de décision est rare, elle reste néanmoins possible.
Quels risques en cas de récidive ?
Enfin, en cas de récidive pour des excès de vitesse de plus de 50 km/h, les automobilistes doivent savoir que la suspension de permis de conduire ne pourra faire l’objet d’aucun aménagement, alors qu’il est possible d’obtenir un permis blanc pour certains infractions en dehors des cas de récidive.
Chaque année, les assurances auto revoient à la hausse leurs prix. En tout, depuis 10 ans, l’inflation des contrats auto est à la hauteur de +16%. Malgré ce qu’on pourrait croire, l’assurance auto n’est pas la plus touchée par l’inflation : en première position, l’assurance santé est la plus touchée avec une hausse de +39% depuis 2010.
Pourquoi une telle hausse pour l’assurance auto ?
Cette hausse s’explique par une augmentation des accidents et surtout par l’augmentation moyenne du prix des voitures, liée au développement des nouvelles technologies. L’électrique, également plus cher, force les assureurs à fixer des prix plus élevés en cas de réparations. L’année 2022 devrait être plus stable en termes de tarifs grâce à la loi Climat et résilience censée rendre les pièces détachées moins onéreuses.
Une inspectrice de l’examen du permis de conduire a été agressée le mardi 2 août 2022 à Saint-Priest. Les autres inspecteurs du permis de conduire ont fait valoir leur droit de retrait pour dénoncer cette nouvelle agression.
Une inspectrice du permis agressée le 2 août 2022 à Saint-Priest
Une inspectrice du permis de conduire a été agressée le mardi 2 août par un candidat. Âgé de 22 ans et originaire de Villeurbanne, l’apprenti conducteur en était à sa troisième présentation à l’examen pratique.
L’inspectrice a été la cible de menaces et de violences verbales émises par le candidat qui ont obligé l’accompagnateur de l’apprenti conducteur, son enseignant de la conduite, à intervenir. L’inspectrice a alors directement mis fin à l’épreuve.
Par solidarité avec leur collègue, les autres inspecteurs ont suspendu les examens
Pour protester contre l’agression dont leur collègue a été la victime, les autres inspecteurs du permis de conduire et de la sécurité routière du Rhône ont choisi de ne pas évaluer les autres candidats qui devaient passer leur examen pratique le mardi 2 août.
L’évaluation des épreuves pratiques a pu reprendre normalement dès le lendemain, le mercredi 3 août 2022.
De son côté, l'inspectrice a porté plainte et le signalement de l’incident a été transmis au procureur de la République. L’auteur de l’agression fera, quant à lui, l’objet d’une sanction administrative lui interdisant temporairement de se présenter à l’examen du permis de conduire.
Les candidats ne sont pas les seuls à agresser les inspecteurs
S’il n’est malheureusement pas rare que des candidats à l’examen du permis de conduire agressent verbalement ou physiquement l’inspecteur du permis de conduire et de la sécurité routière qui doit évaluer leur capacité à conduire, ils ne sont pas les seuls. En effet, un petit peu plus d’un mois avant cet incident, un autre inspecteur avait fait l’objet d'une agression verbale, mais cette fois-ci par un gérant d’auto-école, qui n’en serait pas à son coup d’essai. Une fois encore, les inspecteurs de la conduite avaient fait valoir leur droit de retrait pour la journée et les autres gérants d’auto-école avaient dénoncé le comportement de leur collègue.