Deux adolescents circulant à trottinette ont été tués le lundi 22 août après avoir été renversés par une ambulance. Le profil du conducteur de l’ambulance privée, qui avait commis de nombreuses infractions et circulait avec un permis probatoire pose question.
Un ambulancier avec un permis probatoire n’ayant plus que deux points
Deux mineurs ont perdu la vie le lundi 22 août 2022, aux alentours de 18 heures, alors qu’ils circulaient sur une voie de bus dans le V ème arrondissement de Lyon. Une jeune fille de 15 ans et un jeune homme de 17 ans ont été percutés par une ambulance conduite par un usager dont le profil semble interroger sur sa capacité à remplir pleinement et en toute sécurité les missions qui lui étaient confiées en tant qu’ambulancier.
Âgé de 36 ans, le conducteur de l’ambulance possédait un permis de conduire probatoire, qu’il avait validé en mars 2020. Sur les huit points qu’aurait dû comprendre le permis probatoire de l’ambulancier, il ne lui en restait déjà plus que deux. Des pertes de points qui semblent appartenir à une longue série puisque ce ne sont pas moins de 28 infractions diverses au Code de la route que l’usager a accumulées au fil des années, notamment des défauts d’assurance, des dépassements des limites de vitesse ainsi que des dépassements de lignes blanches, ce qui avaient entraîné la perte de son précédent permis de conduire.
Un test d’alcoolémie négatif
Comme toujours face à des cas d’homicide involontaire provoqués dans le cadre d’un accident de la route, l’ambulancier a été soumis à un dépistage d’alcoolémie, qui s’est avéré négatif, ainsi qu’un dépistage de stupéfiants, toujours en cours d’analyse.
L’ambulancier avait été placé en garde à vue pour homicide involontaire et son collègue, qui se trouvait sur le siège passager au moment du drame, a été pris en charge par les secours, en état de choc après l’incident.
Un ambulancier qui n’aurait pas dû pouvoir conduire
Cet ambulancier avait-il le droit de réaliser ses missions avec un permis de conduire probatoire ? La réponse est non : si pour pouvoir exercer le métier d’ambulancier, les automobilistes doivent avoir obtenu un diplôme d’État d’ambulancier (DEA), ils doivent également être titulaires d’un permis B hors période probatoire. En cas de perte de son permis de conduire, un ambulancier perd également son attestation préfectorale d’aptitude à la conduite des ambulances.
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adaptée à votre profil de conducteur.
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