L'actualité

Depuis le 1er janvier 2021, les britanniques se faisant flasher en Union Européenne ne reçoivent plus d’amendes, suite à une rupture des échanges d’information concernant la verbalisation. Les membres de l’Union Européenne se faisant flasher au Royaume-Uni sont eux aussi exemptés de PV.
Définition : infractions du code de la route
Les infractions au code de la route sont divisées en 2 catégories : les contraventions et les délits. En fonction de la gravité de l’infraction, les sanctions peuvent aller de l'amende forfaitaire jusqu'aux sanctions pénales, en passant par une suspension ou le retrait du permis de conduire.
Une situation temporaire
Jusqu’au 31 décembre 2020, l’appartenance du Royaume-Uni à l’Union Européenne assurait la jonction entre les pays : les automobilistes verbalisés pour excès de vitesse n’échappaient pas à la règle et recevaient des amendes en bonne et due forme suite aux infractions commises dans les autres pays de l’Union Européenne.
Mais depuis le 1er janvier 2021, le Royaume-Uni a quitté l’Union Européenne : les accords et processus administratifs entre les pays se retrouvent donc bouleversés, au moins pour un temps.
En effet, une directive européenne datant de 2015 visait à simplifier les échanges d’informations concernant les infractions du code de la route.
Le départ du Royaume-Uni de l’Union Européenne provoque la rupture de ces échanges : il est à ce jour interdit de récupérer l’identité et l’adresse d’un automobiliste en utilisant les données de la plaque d’immatriculation de son véhicule.
Cela concerne bien évidemment aussi les français qui pourraient s’aventurer en Angleterre, en Irlande du Nord, en Ecosse ou au Pays-De-Galles.
Attention, ce n’est pas une raison pour se mettre à rouler à 200 km/h, téléphone à la main et sans ceinture : la sécurité est de mise, peu importe si le risque de contravention existe ou pas.
Les verbalisations en direct, faites par les forces de l’ordre ne sont pas concernées : vous ne pouvez échapper qu’aux radars fixes positionnés sur les autoroutes ou les feux rouges par exemple.
Comme on peut s’en douter, des discussions sont actuellement en cours afin de rétablir rapidement le lien et les autorisations nécessaires à l’envoi des verbalisations. Les autorités françaises espèrent un accord rapide et efficace afin de revenir au plus vite à la normale; mais l’entrain des autorités britanniques reste à prouver.
Les britanniques, champions des infractions
La motivation de la France à retrouver un échange normal et fluide avec le Royaume-Uni est d’autant plus compréhensible lorsqu’on se penche sur le nombre d’infractions que commettent les britanniques en France : en 2019, environ 450 000 contraventions ont été envoyées, ce qui représente pas moins de 18% du total des PV envoyés aux étrangers flashés en France.
L’arrêt de la verbalisation des britanniques pourrait engendrer des pertes de plusieurs millions d’euros pour la France.
Il faut savoir que certains riches automobilistes britanniques participent à des rallyes comme le Cannonball Run Europe, une course de voiture officieuse de 4200 km traversant le territoire européen. Lors de ces courses, les excès de vitesse sont de mise afin de ne pas arriver en bon dernier. Chaque année, les contraventions, retraits de permis et pertes de points pleuvent lors de cet évènement “secret”.
Il s’avère que nos voisins européens sont beaucoup plus raisonnables.

Le territoire d’Aix-Marseille ainsi que les villes de Montpellier, Nice, Rouen, Strasbourg, Toulon et Toulouse deviendront tous des zones à faibles émissions durant le courant de l’année 2021.
Définition : zone à faibles émissions
Les zones à faibles émissions sont des espaces géographiques situés en zones urbaines et rendues uniquement accessibles aux véhicules les moins polluants d’après le certificat de qualité de l’air (Crit’air) par les collectivités.
Pourquoi mettre en place de nouvelles zones à faibles émissions en France ?
Un décret paru le 17 septembre 2020 au journal officiel a rendu obligatoire le passage de 7 métropoles françaises dont les niveaux de qualité de l’air dépassent régulièrement les limites officielles. Il s’agit des métropoles d’Aix-Marseille, de Montpellier, de Nice, de Rouen, de Strasbourg, de Toulon et de Toulouse. Leur passage en zones à faibles émissions a été reporté du fait de la crise sanitaire, et doit donc avoir lieu dans le courant de l’année 2021.
Quelles seront les restrictions d’entrée appliquées aux véhicules dans ces zones ?
Une fois que les métropoles concernées seront devenues de nouvelles zones à faibles émissions, les véhicules appartenant aux catégories 3, 4 et 5 du certificat de qualité de l’air (Crit'air) seront soumis à des limitations de circulation durant des plages horaires déterminées, mais que les collectivités territoriales peuvent rendrent plus restrictives en cas de besoin.
Des aides à la conversion sont-elles prévues pour aider les habitants de ces zones à acquérir un véhicule moins polluant ?
L’entrée en vigueur de nouvelles zones à faibles émissions peut entraîner des difficultés pour les usagers vivant ou travaillant dans de telles zones géographiques s’ils possèdent un véhicule ne respectant pas les limites de la certification Crit’air. Ces usagers pourront cependant compter sur un supplément à la prime à la conversion s’ils se décident à se débarrasser de leur véhicule polluant pour acheter ou louer un véhicule nettement moins polluant que leur ancienne voiture essence ou diesel. Les acheteurs d’un véhicule peu polluant recevront alors une surprime équivalente à celle déjà versée par la collectivité territoriale où se trouve la zone à faibles émissions, avec un plafond maximum de 1 000 €.

La loi de finances pour 2021 a élargi le cercle des bénéficiaires potentiels des différentes aides permettant de financer l’installation d’une borne de recharge électrique. Ainsi, les propriétaires, locataires ou occupants à titre gratuit de leur résidence principale ou secondaire peuvent profiter de ces aides.
Une aide financière pour tous les usagers possédant une voiture électrique
Les propriétaires d’une voiture électrique, qu’ils soient propriétaires, locataires ou résident à titre gratuit de leur résidence principale ou secondaire peuvent bénéficier d’un crédit d’impôt dans le cadre de l’achat ainsi que de la pose d’une borne de recharge pour une voiture électrique. Ces crédits d’impôts s’appliquent à tous les possesseurs de véhicules électriques sans restrictions liées aux montants de leurs revenus, et s'appliquent aux dépenses entre le 1er janvier 2021 et le 31 décembre 2023.
Les conducteurs de voitures électriques peuvent ainsi bénéficier d’une aide d’un montant représentant 75% du coût de l’équipement en incluant les frais de pose, dans la limite de 300 €. Le nombre de bornes pouvant être installées dans un même logement privatif se monte alors à une pour une personne seule, et à deux bornes au plus pour un couple.
La possibilité de cumuler ces aides à d’autres aides pour les conducteurs vivants dans des logements collectifs
Les conducteurs de véhicules électriques vivant dans des logements collectifs et souhaitant faire installer une borne de recharge électrique ne sont pas exclus de ce dispositif d’aide, bien au contraire. En effet, ces usagers ont la possibilité de cumuler ce crédit d’impôt avec l’aide Solution Individuelle du Programme Advenir mis en place par l’Association nationale pour le développement de la mobilité électrique (ou Avere) et qui est, quant à lui, réservé aux usagers vivant dans des logements collectifs.
Dans le cadre d’un usage individuel de cette borne, le conducteur peut bénéficier d’une aide d’un montant pouvant atteindre au maximum 50% du coût d’achat et d’installation de la borne, associé à un plafond maximum de 960 €.
Un renforcement futur prévu dans la loi d’orientation des mobilités
La loi d’orientation des mobilités, publiée au Journal Officiel le 26 décembre 2019, prévoit un renforcement en matière d’installation de bornes de recharges électriques dans les logements collectifs. Ainsi, tous les bâtiments neufs ou rénovés comportant plus de 10 places de stationnement devront prévoir des stations de rechargement pour les véhicules électriques, ainsi qu’un renforcement du droit à la prise dans les copropriétés. De plus, les bâtiments neufs à compter du 11 mars 2021 devront également prévoir des dispositifs permettant à chaque conducteur de faire installer des stations de recharge électriques.

Installations, modernisations et rénovations sont les maîtres mots de l’industrie du radar en France pour cette année 2021. L’Etat organise un véritable plan de relance afin de mieux gérer le contrôle de la vitesse sur les routes.
Définition radar
Les radars routiers sont des systèmes de sécurité dispensés le long du réseau routier national, et dont la finalité est de réduire le nombre de victimes d’accidents sur les routes, en sensibilisant notamment les conducteurs sur la nécessité de surveiller leur vitesse de croisière.
Le renouvellement du parc avec des radars à la pointe de la technologie
Selon la carte des radars disponible sur le site du gouvernement, il y aurait aujourd’hui 3285 radars actifs en France. Il faut savoir qu’un bon nombre d’entre eux ont été détruits ou abîmés à cause des intempéries, des accidents, de l’usure mais aussi avec la crise des gilets jaunes en 2017 qui a provoqué la destruction d’une bonne partie du parc.
L’Etat français souhaite donc rénover les radars endommagés ainsi qu’en implanter de nouveaux : pas moins de 4700 radars seront installés en France d’ici la fin 2021.
Vous avez sûrement déjà aperçu au cours d’un voyage la fameuse cabine grise. Ce sont les vieux radars, aujourd’hui remplacés par les radars tourelles et mini tourelles qui sont équipés de flash invisibles et qui peuvent détecter plusieurs infractions en même temps : la vitesse, l’utilisation du téléphone portable et l’absence du port de la ceinture de sécurité. Néanmoins, l’installation de ces nouveaux miracles technologiques prennent du temps : le confinement a retardé les objectifs prévus par l'État. Il faut aussi savoir que ces nouveaux radars sont les premières cibles de destruction. L’année 2021 sera dédiée à l’installation des minis radars-tourelles, privilégiés grâce à leur petite taille, leur discrétion et leur installation plus facile et rapide. Vous les retrouverez en centre-ville et sur les feux rouges.
La privatisation des radars embarqués
Les radars embarqués sont, par définition, opposés aux radars fixes. Ce sont des radars détectant la vitesse des véhicules en mouvement, depuis un autre véhicule. Impossible de savoir si vous vous êtes fait flasher depuis un radar embarqué, car le flash est invisible.
Ce système est depuis toujours géré par la police, mais sa gestion a été reprise en 2020 par des sociétés privées arrivant en renfort pour combler le manque de temps de la police française. La sécurité routière va donc être renforcée grâce à une présence 5 fois plus longue des radars embarqués sur les routes de France, tout en permettant aux forces de l’ordre de se concentrer sur d’autres missions. En effet, ces sociétés peuvent être opérationnelles 7 jours sur 7, jusqu’à 8 heures par jour : un travail à temps plein. Selon Emmanuel Barbe, anciennement délégué interministériel à la sécurité routière “Il n'y a aucune crainte à avoir sur une forme de rendement. L'entreprise a une rétribution fixe qui ne varie pas”.
Un plan d’action coûteux mais engendrant d’énormes recettes
Les statistiques sont claires : la baisse du nombre de radars depuis 2017 a fait chuter le nombre d’infractions sur la route d’environ 13,1%. En 2020, 60% des constats d’infraction ont aboutit à une contravention, contre 65% en 2019.
Selon le projet de loi de finances 2021, l’objectif serait d’atteindre un taux de 75% afin de revenir à la situation de l’année 2017, qui a engendré un peu plus de 800 millions d’euros de recettes en termes de contraventions suite à un flash par radar fixe ou embarqué. L’année passée, les recettes étaient en baisse avec 760 millions d’euros récoltés.Il faut bien évidemment garder en tête que ce plan de relance demande un budget considérable : à titre d’exemple, un radar-tourelle coûte 32 000 euros la pièce. En tout, les travaux de rénovation suite aux destructions ont coûté environ 57 millions d’euros. Il est donc crucial pour l’Etat de capitaliser sur ce plan de relance 2021 : en prévision, 809 millions d’euros devraient être amassés grâce aux nouveaux dispositifs mis en place.

Depuis le 1er janvier 2021, les véhicules lourds pesant plus de 3,5 tonnes ont pour obligation de signaler leurs angles morts à l’aide d’autocollants, afin de prévenir les autres usagers de la route du danger et éviter les accidents.
Définition poids lourd
Les poids lourds sont tous les véhicules motorisés pesant plus de 3,5 tonnes, comprenant leur chargement. Ils servent en général à transporter des personnes ou des marchandises.
Des statistiques jugées inquiétantes
Depuis le 1er janvier 2021, les véhicules pesant plus de 3,5 tonnes ont l’obligation de signaler leurs angles morts à l’aide de stickers. Un poids lourd, c’est par exemple un camion, un autobus ou un autocar.
Le Gouvernement souhaite renforcer la sécurité routière en imposant ce dispositif, mais la sensibilisation des piétons et des cyclistes semble aussi importante, car ces usagers n’ont la plupart du temps pas conscience de la difficulté des poids lourds à identifier la présence de personnes à côté du véhicule. Les chiffres sont réels : 10% des accidents mortels de piétons sont dus à un angle mort, pour 8% des accidents mortels de cyclistes selon la sécurité routière.
Ces usagers de la route, plus vulnérables que ceux ayant un véhicule, sont plus petits, moins visibles par les chauffeurs et ont la fâcheuse manie de se vouloir se faufiler entre les voitures afin d’avancer plus vite ou de traverser la route.
Cela ne pardonne pas, et les accidents sont nombreux. Les deux-roues sont aussi concernés par ce problème : 3% des accidents mortels d’usagers en deux-roues sont provoqués à cause d’un angle mort.
Si la crise sanitaire a au global fait baisser les statistiques concernant le nombre de morts sur la route, notamment depuis le confinement, il faut savoir que les français rechignent de plus en plus à prendre les transports en commun suite à la pandémie : le nombre de cyclistes sur les routes s’est multiplié et influent naturellement sur le nombre d’accidents mortels. La catégorie des cyclistes semble être la seule dont le nombre de morts est en hausse, contrairement aux autres usagers de la route. La cause ? Les gens sont de plus en plus nombreux à prendre le vélo pour se déplacer. En août 2020, la mortalité des cyclistes sur les routes était en hausse de 13%. Les utilisateurs de trottinettes électriques, eux aussi, sont souvent victimes d’accidents mortels.
Les sanctions encourues pour non respect de cette nouvelle réglementation
Tous les véhicules circulant sur le territoire français sont concernés par cette nouvelle réglementation, y compris les véhicules étrangers. Les autocollants doivent être mis en place immédiatement, c’est à dire que depuis le 1er janvier 2021, un véhicule lourd circulant sans autocollants pour signaler ses angles morts commet une infraction au code de la route. Les stickers doivent être placés de manière visible sur les côtés et l’arrière du véhicule. Cette signalisation ne doit pas pour autant gêner la plaque d’immatriculation et autres inscriptions du véhicule ainsi que les feux et autres dispositifs de signalisation. Le champ de vision du conducteur ne doit pas non plus être affecté par ce dispositif. Les usagers concernés ne respectant pas cette règle encourent une amende de quatrième classe, c'est-à-dire une contravention forfaitaire de 135 euros, pouvant osciller entre 90 et 750 euros selon le délai de paiement.
Comprendre les angles morts et les éviter
La signalisation des angles morts va être d’une grande aide afin d’éviter de tragiques accidents, mais l’importance est aussi de comprendre et d’agir de manière sécurisée lorsqu’on est piéton ou cycliste. En tant qu’usagers vulnérables, il est de notre devoir de savoir que les poids lourds, de par leur taille, créent des zones que les conducteurs des véhicules ne peuvent pas discerner. Ces zones sont placées en dessous du pare-brise, à l’arrière du véhicule et sur les côtés.
Plusieurs règles sont indispensables si vous rencontrez un poids lourd :
- Ne pas le dépasser par la droite.
- Éviter le dépassement en cas de manœuvre du véhicule.
- Ne pas s’arrêter au niveau de ses rétroviseurs.
- Avant de traverser, s’assurer d’être vu : ne pas hésiter à manifester son envie de traverser au chauffeur.

Un conducteur amiénois a été jugé ce mardi 12 janvier 2021 pour avoir mis le feu à son propre véhicule en mars 2019. Mais alors qu’il espérait être indemnisé par son assurance auto, il s’est rendu compte trop tard que son contrat d’assurance auto venait d’expirer la veille.
Le conducteur remonté contre son véhicule décide d’y mettre le feu
Le 8 mars 2019, un automobiliste d’Amiens rejoint une soirée au volant de sa voiture est particulièrement remonté contre celle-ci, car elle semble abonnée aux pannes. Après avoir bu un certain nombre de verres d’alcool au cours de la soirée, le conducteur fait le choix de se débarrasser de ce véhicule qui commence à lui coûter particulièrement cher en réparations. L'automobiliste met alors le feu à sa voiture, en espérant toucher ensuite une compensation de la part de son assureur.
Son contrat d’assurance auto venait tout juste de prendre fin
Ce n’est qu’après qu’il ait mis le feu à sa voiture que la compagne du conducteur lui fait remarquer qu’il a oublié un détail ayant tout de même son importance : son véhicule n’était plus couvert depuis la veille. Une erreur de timing qui voit donc partir en fumée les espoirs pour ce conducteur d’être indemnisé pour la perte de sa voiture.
Jugé ce mardi 12 janvier 2021 au tribunal d’Amiens, l’usager a avoué au cours de l’audience qu’il n’était “pas très paperasse”. Il a finalement écopé d’une amende de 2 500 € avec sursis.

Depuis le 12 janvier 2021, les données du contrôle technique de chaque véhicule d’occasion répertorié sur Histovec sont désormais disponibles afin de permettre aux acheteurs d’avoir plus d’informations sur le véhicule avant achat.
Définition : Contrôle technique
Le contrôle technique est une vérification mécanique du véhicule afin de s’assurer qu’il n’est pas dangereux pour ses passagers et les autres usagers de la route. Ce contrôle donne lieu à un document officiel qui stipule si oui ou non le véhicule peut circuler. C’est une révision obligatoire qui permet de voir dans le détails quels pourraient être les points faibles du véhicule dans les mois à venir, et donc anticiper des réparations.
La nouveauté de 2021 concernant l’Histovec
Afin de lutter contre les fraudes lors de l’achat d’un véhicule d’occasion, le gouvernement a mis en place l’Histovec, un site internet visant à répertorier les données des véhicules d’occasion mis en vente. Depuis le 12 janvier 2021, les données du contrôle technique de chaque véhicule seront désormais accessibles : date du dernier contrôle, résultat et historique du kilométrage.
Depuis le mois de janvier 2019, les acheteurs avaient déjà accès à plusieurs informations accessibles grâce au système d’immatriculation des véhicules (SIV) qui permet de savoir si le véhicule comporte des amendes en attente de paiement, des procédures judiciaires, une demande de saisie, un retrait du titre de circulation…
Il faut savoir que presque la moitié des véhicules d’occasion vendus comportent des fraudes mineures ou majeures comme par exemple le trafic des compteurs de vitesse : ce n’est plus possible aujourd’hui grâce à ce nouveau système qui permet d’accéder au réel kilométrage de la voiture vendue.
Le programme Histovec est gratuit et est destiné à rassurer les potentiels acquéreurs de véhicules d’occasion. Son efficacité n’est plus à démontrer avec 3 millions de rapports téléchargés entre janvier 2019 et décembre 2020, pour 5,5 millions de véhicules d’occasion vendus chaque année.
L’Histovec, comment ça marche ?
Le fonctionnement est relativement simple, et bien sûr le site est sécurisé.
Lorsqu’une personne décide de mettre en vente son véhicule, elle peut s’identifier sur l’Histovec et renseigner toutes les informations nécessaires à son véhicule. Automatiquement, grâce à la plaque d’immatriculation, le système va pouvoir trouver des informations additionnelles concernant par exemple une amende non payée ou tout autre chose reliée au véhicule qui pourrait impacter et influer sur l’achat.
Lorsque le rapport Histovec est créé, le vendeur peut l’envoyer à l’acheteur intéressé qui pourra le consulter sur le site. Pour des raisons de sécurité et de respect de la vie privée, seul le vendeur peut partager les données de son rapport.

La protection des membres inférieurs des motards est mise en avant grâce à la création d’un pantalon airbag par la société CX Air Dynamics. Le concept, inventé par un motard après un grave accident, est innovant et sera disponible à la livraison dès avril 2021.
Définition : Airbag
Les airbags servent à assurer la sécurité des passagers d’une voiture. Ils se déclenchent lors d’une collision et protègent les passagers grâce à leur système d’air comprimé destiné à amortir les chocs violents. Et si nous réinventions l’airbag en le rendant accessible aux autres usagers de la route ?
Une nouvelle technologie qui renforce la sécurité routière
Depuis plusieurs années, les voitures bénéficient d’un dispositif de sécurité appelé airbag, permettant d’amortir les chocs violents en cas d’accident. Malheureusement, les motards, considérés comme faisant partie des usagers les plus vulnérables, n’ont eux aucune protection.
La majorité des blessures après un accident sur une moto ou un scooter sont situées sur le bas du corps. Il y a quelques années, un motard gravement blessé après un accident et 17 fractures, a eu l’idée d’un pantalon airbag.
Il s’appelle Xavier Bouquillard de Milleret et a créé un nouveau système en s’appuyant sur la technologie anti-G utilisée par les pilotes d’avion de chasse. Le fonctionnement est simple : le sur-pantalon, enfilé par le motard, est relié par un cordon au véhicule deux-roues. Si le cordon s’arrache suite à un choc ou l’expulsion du conducteur du véhicule, l’airbag gonfle instantanément grâce à une cartouche d’air comprimée.
Ce produit unique et breveté en France ainsi qu’à l’international est un une véritable innovation, en plus d’être un produit made in France.
Constitué de Poron et de Cordura, des matériaux reconnus pour leurs vertus protectrices et résistantes, c’est une évolution majeure en matière de sécurité. Il peut également être destiné aux personnes faisant de l’équitation, du ski et notamment les forces de police en deux-roues.
Les pantalons sont d’ores et déjà disponibles en précommande sur la plateforme de crowdfunding KisskissBankbank, à partir de 380 euros. Les livraisons commenceront en avril 2021.
Les deux-roues, des usagers vulnérables
Les deux-roues sont des usagers extrêmement vulnérables car ce mode de transport est très dangereux. On recense 20 fois plus de risque d’être tué qu’en voiture lors d’une collision. La cause : pas de carrosserie, un manque de protection évident et un corps exposé à tous les chocs. Le nombre d’accidents mortels en deux-roues ne cesse d’augmenter depuis plusieurs années. Les deux-roues représentent 23% des personnes tuées sur la route, alors qu’ils ne sont égaux qu’à 1,5% en termes de trafic.
Il est donc important pour ces motocyclistes de s’équiper, mais les protections de base ne suffisent pas à assumer les chocs.
Après l’invention de la veste airbag dans les années 2000, le surpantalon airbag vient parfaire l’ensemble.

Vous avez appris qu’un reste à charge allait bientôt être rendu obligatoire pour réaliser vos formations financées grâce à votre Compte Personnel de Formation, comme les formations aux différentes catégories de permis de conduire, et vous souhaitez savoir dans quelle mesure vous serez impacté⸱e ? Nous répondons présent pour tout vous expliquer.
Le Compte Personnel de Formation (CPF), vous permet de financer la réalisation de formations destinées à vous permettre d’évoluer dans votre carrière. À partir du 1er janvier 2025, vous devrez obligatoirement régler un reste à charge d’un montant de 102,23 euros pour réaliser vos formations, comme par exemple la préparation à l’examen du permis B.
Rappel : qu’est-ce que le CPF et est-il compatible avec la formation du permis de conduire ?
Le CPF est une initiative vous permettant de financer des formations professionnelles tout au long de votre carrière. Vous pouvez choisir de très nombreuses formations qualifiantes, comme l’apprentissage de la conduite, mais aussi des formations liées à l'acquisition de nouvelles compétences, à la création ou à la reprise d’une entreprise, etc …
Présentation du CPF et de son fonctionnement
Le Compte Personnel de Formation, ou CPF, est le nom donné au dispositif permettant à tous les actifs de cumuler des crédits de formation dans le cadre de leur activité professionnelle, et ceci tout au long de leur carrière. Accessible dès l’âge de 16 ans en fonction de votre profil, votre CPF est crédité de 500 euros par année passée à travailler à temps plein si vous êtes un salarié du privé, avec un plafond de 5 000 euros.
Vous pourrez mobiliser les crédits que vous avez accumulés dans le cadre de votre activité professionnelle afin de réaliser une formation parmi toutes celles proposées sur le site officiel Mon Compte Formation. Vous pouvez consulter facilement le solde de votre CPF sur ce même site, afin d’évaluer si vous serez en mesure de financer ou non la formation qui vous intéresse.
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Utiliser votre CPF pour financer votre formation au permis de conduire : c’est possible
Depuis le 27 janvier 2017 et la publication de la loi “égalité et citoyenneté” au Journal Officiel, vous avez la possibilité de mobiliser le solde de votre CPF afin de financer votre formation à l’examen du permis de conduire, mais seulement sous certaines conditions.
Pour être acceptée, votre demande de financement CPF pour votre formation à l’examen du permis de conduire doit obligatoirement s’inscrire dans un projet d’insertion professionnelle ou d’évolution dans votre carrière.
Pour être en mesure de réaliser votre formation à la conduite financée par votre CPF, vous devez impérativement vous assurer que l’auto-école que vous avez choisie est bien un établissement de formation agréé. En effet, seules les auto-écoles bénéficiant de la certification Qualiopi sont en mesure de vous proposer la formation à la conduite financée grâce au solde de votre CPF.
Ornikar est une auto-école agréée CPF : Chez Ornikar, nous possédons bien la certification Qualiopi. Cela signifie que nous sommes en mesure de vous proposer notre formation à la conduite financée grâce à votre CPF partout en France.
Les avantages et les limites de liées à cette formation
Le fait de mobiliser le solde de votre CPF pour financer votre formation à l’examen du permis de conduire présente de nombreux avantages. Cela vous permet d’abord d’investir afin de favoriser votre mobilité, ce qui représente un atout majeur pour votre employabilité ou pour vous permettre d’évoluer professionnellement. D’autre part, le solde dont vous bénéficierez peut s’avérer très important, et être suffisant pour couvrir l’ensemble de votre formation, à l’exception du reste à charge prévu en fonction de votre situation. Cela pourra s’avérer extrêmement utile, notamment si vous éprouvez des difficultés financières et que vous êtes dans l’incapacité de payer par vous-même votre apprentissage de la conduite.
Mais l’aide au financement que représente le CPF peut également présenter des limites. Si votre solde n’est pas suffisamment élevé, vous pourrez vous retrouver avec un reste à charge pour finaliser votre financement, qui viendra s’ajouter au reste à charge déjà prévu. Cela peut représenter un frein, notamment si vous êtes soumis⸱e à des difficultés financières importantes.
De plus, pour bénéficier de ce financement spécifique, vous devez obligatoirement réaliser un certain nombre de démarches administratives et justifier d’un besoin d’obtention du permis de conduire qui soit en phase avec un projet professionnel particulier. Sans cette justification, votre demande de formation ne pourra pas aboutir.
Qu’est-ce que le reste à charge du CPF ?
Le reste à charge du CPF est une somme fixe que toutes les personnes qui souhaitent suivre une formation proposée sur Mon Compte Formation et financée grâce à leur CPF devront régler directement. Ce reste à charge sera de 102,23 euros et concernera la grande majorité des bénéficiaires du CPF, en dehors de quelques dérogations particulières.
Présentation du reste à charge pour le CPF
À partir du 1er janvier 2025, vous aurez l’obligation de régler un reste à charge d’un montant de 102,23 euros afin de réaliser la formation de votre choix, quelle qu’elle soit. Cette obligation s’appliquera également aux différentes formations de conduite compatibles avec le financement CPF. Ce reste à charge pourra éventuellement être revalorisé chaque année par arrêté en suivant l’indice mensuel des prix à la consommation hors tabac des ménages. Les différentes vocations de ce reste à charge sont de lutter contre les fraudes au CPF, de pousser les utilisateurs à ne choisir que des formations pertinentes ainsi que de mieux maîtriser les dépenses associées à la formation professionnelle.
Le montant du reste à charge prévu pour tous les candidats
Le montant de 102,23 euros du reste à charge lors de la souscription à une formation que vous avez choisie dans le cadre de l’utilisation de votre CPF concerne la plupart des candidats. Certaines exceptions sont néanmoins prévues, notamment pour :
- les demandeurs d’emploi,
- les salariés dont les formations sont intégralement financées par des contributions supplémentaires de leur employeur, qui peuvent être issues d'accords au niveau de l'entreprise ou du groupe, d'accords de branche, d'accords établis par les partenaires sociaux gestionnaires d'un OPCO, etc …,
- les titulaires de compte qui utilisent leurs points acquis via le Compte Professionnel de Prévention conformément à l'article L. 4163-8 du Code du travail,
- les personnes qui bénéficient de l'abondement prévu par l'article L. 432-12 du code de la sécurité sociale,
- les personnes en reconversion professionnelle souffrant d'un handicap permanent dont le taux est établi par décret,
- les titulaires du CPF qui ne bénéficient pas d'une exonération peuvent voir leur reste à charge financé par des tiers, comme l’employeur, les OPCO, ou d'autres entités qui peuvent s'engager selon des modalités définies en dehors de la plateforme Mon Compte Formation.
Si vous faites partie de ces exemptions, alors vous n’aurez pas besoin de régler le reste à charge de 102,23 euros. Cela ne devrait pas cependant vous exempter de la nécessité de régler le reste à charge qui pourrait exister si jamais le solde de votre CPF ne suffit pas pour couvrir la totalité du montant de votre formation.
Quelles sont les difficultés que peut représenter le reste à charge du CPF pour votre formation au permis de conduire ?
Ce n’est pas parce que vous en faites la demande que vous pourrez forcément mobiliser votre CPF pour financer votre formation à la conduite. De nombreux obstacles, tels que le reste à charge ou bien encore la phase de validation de votre demande, pourront vous obliger à revoir la méthode de financement que vous souhaitez appliquer pour votre permis de conduire.
Les obstacles potentiels que représente le reste à charge pour les bénéficiaires du CPF
Le reste à charge qui est lié aux formations financées grâce au CPF, et notamment l’apprentissage de la conduite, peut représenter un frein particulièrement important à la réalisation de votre projet, notamment si vous êtes soumis⸱e à certaines difficultés financières. Un reste à charge, même de seulement 102,23 euros, peut représenter une charge financière trop importante pour vous, notamment si vous avez des revenus modestes. Si vous n’êtes pas en mesure de compléter le financement de votre formation, cela peut vous obliger à retarder votre projet pour le réaliser uniquement à une date ultérieure. Dans ce cas, vous risquez d’impacter votre insertion professionnelle ou votre évolution de carrière.
Les limites du financement CPF pour la formation au permis de conduire
Le financement de votre formation à l’examen du permis de conduire grâce à votre CPF présente de lui-même un certain nombre de limitations. La première de ces limitations est celle du plafond, qui est de 5 000 euros. Si cette somme est importante, elle nécessite que vous ayez travaillé à temps plein pendant 10 ans. Si vous êtes salarié⸱e depuis moins longtemps, alors votre solde pourrait ne pas suffire pour vous permettre financer l’ensemble de votre formation, à l’exception du reste à charge obligatoire qui devrait vous être appliqué.
De même, la justification qui vous est demandée pour accéder à la formation financée grâce à votre CPF peut s’avérer difficile à obtenir si le lien direct entre votre besoin de mobilité et votre employabilité ou bien l’évolution de votre carrière professionnelle n’est pas suffisamment évident.
Enfin, vous ne pouvez réaliser votre formation à la conduite financée grâce à votre CPF que si vous l’auto-école que vous avez choisie est agréée Qualiopi. Vous ne devez donc pas hésiter à vérifier avant d’entamer votre demande si votre établissement de formation à la conduite est bien certifié Qualiopi. Vous pouvez également choisir de vous former avec une auto-école en ligne possédant l’agrément Qualiopi, comme c'est le cas pour Ornikar.
Les solutions alternatives pour financer votre formation à la conduite si votre CPF ne suffit pas
Si vous n’êtes pas en mesure de mobiliser le solde de votre CPF afin de financer votre formation à la conduite, à cause d’un solde trop faible ou d’un refus causé par une absence de besoin d’obtention du permis de conduire dans le cadre de votre évolution professionnelle, vous aurez toujours la possibilité d’accéder à d’autres formes d’aides au financement de votre formation à la conduite.
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L’observatoire national interministériel de la sécurité routière vient de publier le bilan définitif de la sécurité routière pour l’année 2021. Le nombre de décès suite à des accidents de la route est inférieur de 8% à celui observé en 2019.
3219 usagers de la routes sont décédés en France en 2021
L’ONISR vient de dévoiler les chiffres définitifs de la sécurité routière et de l’accidentalité routière pour l’année 2021. 53 540 accidents corporels ont été recensés tout au long de l’année 2021 en France Métropolitaine. Au total 2 944 usagers de la route ont perdu la vie dans les 30 jours qui ont suivi leur accident de la route. Ce chiffre est quant à lui de 183 décès dans les départements d’Outre-mer et de 92 tués dans les collectivités d’Outre-mer.
Le détail de ces décès en métropole a concerné :
- 414 piétons
- 24 conducteurs d’engins de déplacement personnel comme des trottinettes
- 227 cyclistes
- 96 conducteurs de cyclomoteurs
- 572 motards
- 1414 automobilistes
- 103 conducteurs de camionnettes
- 44 conducteurs de poids lourds
Du côté des profils des usagers de la route décédés, ce sont 85 enfants de 13 ans ou moins qui ont perdu la vie en 2021, 101 adolescents âgés de 14 à 17 ans, 505 usagers âgés de 18 à 24 ans, ainsi que pas moins de 707 seniors.
Un bilan en baisse par rapport aux périodes de référence précédentes
Avec 3219 décès relevés en 2021 sur l’ensemble du territoire français, le nombre de ces décès est inférieur de 8% par rapport à 2019, l’année 2020 étant considérée comme étant une année atypique du fait de la mise en place des différentes périodes de confinement.
Le nombre de décès n’est pas le seul indicateur a avoir baissé entre 2021 et 2019, puisque le nombre d’accidents de la route a diminué de 4%, et le nombre de blessés a quant à lui diminué de 5%.
Ce bilan indique que les différentes périodes de couvre-feu mises en place en 2021 ont pû avoir un impact sur les chiffres de l’accidentologie et sur les décès survenus en 2021, puisque les couvre-feu ont lieu la nuit, qui est une période particulièrement propice pour l’accidentalité routière.

Devant la baisse des prix des carburants qui se poursuit depuis un mois, le maintien de l’aide financière de 30 centimes par litre de carburant qui doit être instaurée à la rentrée est-t-il toujours justifié ?
L’aide de 30 centimes par litre à la pompe pour rendre une partie de leur argent aux Français
Grâce à l’aide financière de 18 centimes par litre, les prix des carburants affichés sur les pompes sont descendus à des niveaux équivalents à ceux constatés au début du mois de février dernier, et la chute des prix semble prête à poursuivre cette tendance.
Face à cela, la question se pose afin de savoir si le maintien de la future aide de 30 centimes par litre de carburant prévue pour le mois de septembre prochain reste justifié ou non.
Les députés LR, qui sont à l’origine de la proposition d’une aide globale de 30 centimes plutôt que des aides dédiées aux gros rouleurs comme cela était prévu à l’origine du côté du gouvernement, estiment que le maintien de cette aide permettra de rendre aux Français une partie du surplus d’argent qu’ils ont payé durant les derniers mois afin de faire leurs pleins de carburant.
Une aide qui va à l’encontre des besoins environnementaux pour les scientifiques
Si le maintien de l’aide financière sur le prix des carburants représente un signal positif pour les usagers de la route, son maintien serait un frein dans la lutte contre le réchauffement climatique pour certains scientifiques. En effet, plus les prix des carburants sont bas, plus les automobilistes sont incités à prendre leur voiture pour circuler.
Maintenir le déploiement de l’aide financière de 30 centimes par litre de carburant va à l’encontre du besoin de sobriété énergétique qu’imposent les conséquences déjà visibles du réchauffement climatique.
Est-ce que le caractère figé de la signalisation routière est un facteur contribuant à l’accidentologie routière ? Pour répondre à cette question, Colas a créé un système de route intelligente dont l’aspect évolue en fonction du contexte. Après l’avoir testé au sein de l’un de ses campus, celui va être déployé sur le réseau routier français. En effet, une expérimentation d’une route lumineuse a été lancée à Montréverd, près de La Roche-sur-Yon. Durant un moins un an, des analyses vont avoir lieu autour d’un arrêt de bus scolaire doté de dalles intégrant un module d’éclairage à LED. Celles-ci ont été posées directement sur la chaussée afin d’alerter les conducteurs qui circulent dans la zone.

Tout savoir sur l’expérimentation d’une route lumineuse à Montréverd
Il y a près d’un an, Colas avait lancé la première route solaire, baptisée Wattway, à Tourouvre dans l’Orne. Après plusieurs mois d’expérimentation sur son campus dans les Yvelines, le géant du BTP test une route lumineuse à Montréverd, près de La Roche-sur-Yon. Cette portion de chaussée dite « intelligente » fonctionne au travers d’un système de marquage au sol lumineux, dynamique et piloté à distance. Le projet, qui a été baptisé Flowell, suscite de nombreux intérêts, tous liés à la sécurité routière. Dans tous les cas, leur utilisation permet de modifier dynamiquement le marquage au sol en fonction des besoins des différentes catégories d’usagers.
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À quoi peut servir ce dispositif de signalisation dynamique ?
Ce qui rend la route lumineuse particulièrement innovante, c’est la multitude d’usages pour laquelle elle peut être déployée. Du passage piéton, qui s’illumine lors de la traversée d’enfants ou de seniors, à l’ouverture/fermeture d’une voie de circulation en fonction de la densité du trafic routier, en passant par la place de livraison qui redevient une place de parking la nuit et la création de dépose-minute éphémères près d’une gare ou d’un aéroport, les possibilités sont vastes. Le test d’une route lumineuse à Montréverd près de La Roche-sur-Yon n’exploite donc qu’une partie du potentiel offerte par la signalisation dynamique.
Comment fonctionne de la route lumineuse implantée près de La Roche-sur-Yon ?
Grâce au dispositif électronique, composé de dalles dotées d’éclairage à LED et posées directement sur la chaussée, il est possible de remplacer le marquage au sol traditionnel par une solution beaucoup plus dynamique. À Montréverd, c’est au niveau d’un arrêt de bus scolaire que la technologie a implanté. Celle-ci doit permettre de gérer l’attente, la montée et la descente des élèves. Ainsi, lors de chaque passage d’un bus scolaire, le sol s’éclaire afin d’avertir les conducteurs de véhicule à moteur du caractère potentiellement dangereux de la zone. Leur premier réflexe sera alors de circuler à l’allure réduite, mais également de porter plus d’attention à leur environnement de conduite ce qui va contribuer à améliorer la prise en compte des mouvements des piétons.

Combien de temps le test d’une route lumineuse va-t-il durer ?
Pour collecter le plus de données possible, le test d’une route lumineuse à Montréverd, près de La Roche-sur-Yon, va durer au moins un an. Ainsi, il sera possible d’établir un bilan détaillé sur 12 mois des apports du dispositif en matière de sécurité routière. A posteriori, le retour d’expérience des différents groupes d’usagers implantés pourrait également faire l’objet d’une analyse. En effet, les expérimentations routières doivent permettre de redéfinir les règles de partage de l’espace routier pour le bien de tous.
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À l’issue du test d’une route lumineuse à Montréverd, d’autres expérimentations sont prévues. En effet, le système pourrait être déployé sur d’autres portions du réseau routier français, mais pour tester de nouveaux scénarios. L’objectif de l’entreprise Colas, filiale de Bouygues, est avant tout de s’assurer que tous les voyants seront au vert avant d’entamer la phase de commercialisation de sa route « intelligente » baptisée Flowell.