L'actualité

D’après le cabinet de conseils AlixPartners, les ventes de voitures électriques neuves en Europe devraient dépasser les 50% d’ici 5 ans et atteindre les 85% dès 2035.
L’Europe se dirige très rapidement vers une acquisition majoritaire de voitures électriques
D’après le rapport publié par le cabinet de conseils AlixPartners, les ventes de voitures neuves en Europe devraient croître de manière exponentielle. En effet, les voitures électriques n’attirent plus dorénavant uniquement les early adopters, mais bien le grand public de façon plus générale. En 2028, plus de 50% des voitures vendues en Europe devraient être des voitures électriques. Toujours d’après AlixPartners, ce chiffre devrait même atteindre les 85% d’ici à 2035.
Une augmentation plus lente pour le reste du monde
Le reste du monde devrait lui-aussi voir une augmentation des ventes de voitures électriques, mais à un rythme moins impressionnant que celui prévu pour l’Europe. Si seulement 8% des véhicules vendus sur l’ensemble du globe en 2021 étaient électriques, ces chiffres devraient passer à 33% en 2028 puis atteindre 54% en 2035.
Cette évolution, bien que plus lente, reste extrêmement importante. Elle s’explique notamment par l’augmentation de la demande ainsi que par les investissements destinés à accompagner l’électrification des véhicules, qui devrait atteindre les 526 milliards de dollars en 2026.
Un certain nombre de freins à court terme
Si les tendances des ventes de voitures à long terme s’avèrent particulièrement prometteuse, les constructeurs de voitures électriques font face actuellement à un certain nombre de difficultés, liées notamment aux pénuries de semi-conducteurs et à l’explosion des prix de certains composants comme le cobalt ou le lithium, qui sont essentiels à la fabrication de voitures électriques. Le coût des matières premières pour la fabrication de voitures électriques est passé en quelques mois de 3000 dollars à plus de 6500 dollars.
Enfin s’ajoute également à ces chiffres l’augmentation de la marge des constructeurs, qui réalisent dorénavant plus de marges que leurs fournisseurs, ce qui rend le secteur plus attractif pour les investisseurs, mais qui peut pénaliser certains acheteurs.

Il semblerait que les Toyotas soient les modèles les plus touchés par les malfaiteurs. Les catalyseurs sont en général des pièces faites avec des métaux rares, ce qui explique qu’elles soient convoitées. Ils les envoient ensuite dans l’Est pour les revendre.
Comment lutter contre le vol de catalyseur ?
Il existe plusieurs méthodes afin de lutter contre le vol de catalyseur : certains automobilistes ont installé sur leur voiture une alarme anti-soulèvement, tandis que d’autres ont mis des barres de fer autour de leur catalyseur. Ces dernières peuvent cependant se faire enlever très rapidement. Certains voleurs arrivent même à voler les catalyseurs sans soulever les véhicules…
Les vols se portent surtout sur les Toyotas
C’est ce qui en ressort dans les plaintes déposées, et qui peut malheureusement avoir une répercussion sur la prime d’assurance payée pour ces véhicules. A Strasbourg, depuis janvier, 89 vols de catalyseur ont été répertoriés : 29 concernaient des Toyotas. L’explication est simple : ils coûtent plus cher car ils sont composés de plus de métaux rares. Le prix d’un catalyseur de Toyota s’élève à 1500 euros.

Si la canicule qu’ont connu les Français ces derniers jours a un impact facilement visible sur leur confort ainsi que sur leur qualité de vie, cette situation a également un impact important sur une autre facteur relativement inattendu de leur quotidien : leur mobilité. En effet, le Groupe IMA alerte les usagers de la route sur le fait que la canicule augmente le nombre de pannes de voiture.
Une augmentation du nombre de voitures en panne en période de canicule
Si les Français peuvent facilement lister un grand nombre d’impacts liés à la canicule sur leur quotidien, tous ne savent pas forcément que leur propre voiture est elle aussi extrêmement sensible à la chaleur. Le Groupe Inter Mutuelle Assistance (IMA) a relevé récemment un très grand nombre d’accidents de la route survenus durant la période de canicule et n’a pas hésité à faire le lien entre les fortes chaleurs et les voitures en panne.
En effet, malgré les différents tests réalisés par les constructeurs automobiles afin de vérifier la résistance des véhicules dans des environnements extrêmes, les automobiles supportent très difficilement le froid comme la chaleur extrême, et plus particulièrement certains éléments du bloc moteur ou bien encore la batterie.
Plus de 16 000 véhicules en panne notamment à cause de la canicule
Le Groupe IMA indique que près de 16 500 véhicules ont dû faire l’objet d’une assistance à plus de 50 kilomètres du domicile du conducteur. Il s’agit d’une progression de 20%, avec des pannes manifestement liées directement aux conditions météorologiques que la France a connu ces derniers jours. Ces très nombreuses assistances ont dû être réalisées à cause de pannes de batteries, l’utilisation très importante de la climatisation ou bien encore des moteurs qui ont surchauffé.
Il est donc important pour les automobilistes d’adopter à l’avenir les bons réflexes, qui leur permettront d’éviter d’avoir à appeler une dépanneuse en cas de retour de la canicule. La première chose à faire est de vérifier les différents niveaux du véhicule, notamment le niveau de l’huile moteur et celui du liquide de refroidissement. Enfin, les automobilistes doivent également veiller à ne pas trop solliciter leur moteur, notamment dans les bouchons.

La fin de la vente de véhicules thermiques est prévue pour 2035, mais certains constructeurs automobiles veulent contourner l’interdiction. Pour y arriver, un amendement a été déposé. Ce dernier est appelé “amendement Ferrari” car la majorité des députés concernés sont italiens, directement liés aux constructeurs automobiles de luxe comme Ferrari ou Lamborghini.
Qui serait concerné par cet amendement ?
La requête consiste à demander un aménagement spécial pour les constructeurs vendant moins de 10 000 véhicules par an : ces derniers pourraient continuer à vendre des véhicules thermiques ou hybrides pendant un an de plus afin de mieux préparer leurs transitions, soit jusqu’en 2036.
Une autre demande spéciale concerne les constructeurs vendant moins de 1000 véhicules par an : pour ceux-là, le souhait est de pouvoir continuer à vendre des véhicules thermiques indéfiniment et d’avoir des paliers de réduction du CO2 plus souples.
La décision n’a pas encore été prise et doit être soumise à un nouveau vote le 28 juin prochain. Tous les constructeurs de luxe ne sont pas concernés par cette demande : certains d’entre eux comme Maserati ou Rolls-Royce ont annoncé l’arrivée d’une gamme 100% électrique en 2030.

Des chercheurs Suisses ont interrogé 2 000 automobilistes et ont découvert un biais cognitif lors de l’achat d’une voiture électrique, qui pousse l’acheteur potentiel à sous-estimer l’autonomie de la batterie.
Une sous-estimation systématique de 30% de l’autonomie des voitures électriques
Les chercheurs Suisses ont interrogé 2 000 conducteurs aux États-Unis ainsi qu’en Allemagne afin de comprendre les différents mécanismes intellectuels qui se mettent en place dans le cerveau d’un conducteur qui choisit d’acheter une voiture électrique.
Ces recherches montrent que les conducteurs sous-estiment systématiquement l’autonomie des véhicules électriques par rapport à leurs besoins réels. En effet, ces automobilistes sont nombreux à être bloqués par une autonomie inférieure à 300 km, alors qu’en vérité une voiture électrique avec une autonomie de 200 km leur permettrait de réaliser 90% de leurs trajets.
Un frein psychologique équivalent en France
Ce frein psychologique dans le cadre de l’achat d’une voiture électrique lié à une faible autonomie n’est pas une spécificité Américaine et Allemande. Un biais cognitif équivalent a été constaté également en France, où les consommateurs sont bloqués par des autonomies inférieures à 400 ou à 500 km.
Un autre sujet qui empêche un certain nombre de conducteurs français de passer à la voiture électrique est associé au nombre de bornes de recharge installées sur le réseau routier français. Alors que l’Europe veut que, d’ici 2025, au moins une station de recharge électrique équipée d’au moins une borne de recharge ultrarapide soit installée tous les 60 km, la France ne compte actuellement que 60 000 bornes de recharge électrique sur l’ensemble du territoire, soit 40 000 de moins que ce qui avait été promis pour 2022.

La fondation Vinci Autoroutes vient de dévoiler son 12ème baromètre de la conduite responsable, réalisé en partenariat avec l'institut Ipsos. Les résultats montrent que de nombreux progrès doivent encore être réalisés afin d’atteindre une conduite véritablement responsable.
Les inattentions au volant sont de plus en plus nombreuses
L'une des premières leçons dévoilées par ce nouveau baromètre de la conduite responsable est liée aux inattentions au volant, qui seraient de plus en plus nombreuses et pourraient entraîner des pertes de contrôle des véhicules. Que ce soit le fait de quitter la route du regard pendant plus de 2 secondes (admis par 84% des conducteurs), utiliser leur téléphone (74%) ou bien encore laisser leur esprit vagabonder (67%) ce qui réduit leur capacité d’attention, les automobilistes font de moins attention à leurs trajets. Or, à une vitesse de 130 km/h sur autoroute, deux secondes d’inattention correspondent à 72 mètres parcourus sans tenir compte de l’environnement extérieur. De quoi provoquer potentiellement de nombreux accidents de la route et carambolages, dont les conséquences peuvent s’avérer gravissimes.
La règle du corridor de sécurité est trop peu connue des usagers
Ce nouveau baromètre de la conduite responsable indique également que l’une des règles du code de la route mise en place récemment n’est presque pas respectée par les automobilistes. La règle du corridor de sécurité, qui doit permettre de protéger les patrouilleurs intervenant sur la chaussée, reste encore trop méconnue des usagers de la route, malgré le fait qu’elle existe depuis le 17 septembre 2018.
1 conducteur sur 5 avoue ne pas connaître la règle du corridor de sécurité, qui nécessite de laisser une voie d’écart entre un véhicule arrêté sur autoroute et la circulation. De plus 67% des automobilistes avouent ne pas systématiquement appliquer cette mesure de sécurité. Des chiffres qui permettent en partie d’expliquer pourquoi 4 patrouilleurs sont décédés dans le cadre de leurs missions depuis le premier janvier 2022.
Le risque de somnolence au volant reste très important
Enfin, un nombre encore trop important d’automobilistes français ne sont pas suffisamment conscients des risques qu’implique la somnolence au volant. En effet, 46% des conducteurs poursuivent leur trajet même s’ils se sentent fatigués, et 35 % avouent ne jamais s’arrêter pour faire une sieste durant leurs trajets. Mais les risques associés à la somnolence sont bien réels, puisque pas moins de 16% des usagers interrogés ont indiqué qu’ils ont déjà eu ou failli avoir un accident de la route à cause de la somnolence au volant.

Les 5000 kilomètres de l’Aveyron vont pouvoir de nouveau être parcourus à la vitesse de 90 km/h. Après un an de test sur environ un quart du réseau routier, la commission départementale a pu confirmer qu’aucun incident spécifique ne va à l’encontre du changement de vitesse.
Un changement fixé au 1 juillet 2022
Initialement, les 80 km/h avaient été mis en place par Edouard Philippe en juillet 2018, mais les chiffres de la sécurité routière n’ont pas évolué depuis cette époque : certains départements ont donc le droit de rétablir les 90 km/h, sous réserve d’effectuer des tests. Cependant, les zones dangereuses ne sont pas concernées par ce changement.

Le Parlement européen doit voter, mardi et mercredi 8 juin 2022, huit textes visant à permettre d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050, dont un texte visant à interdire la vente de voitures essence et diesel à partir de 2035.
Vers une interdiction totale des ventes de voitures thermiques en 2035 ?
Aujourd'hui et demain doivent avoir lieu les débats puis les votes visant à adopter une série de huit textes destinés à permettre à l’Union Européenne d’atteindre la neutralité carbone à partir de l’année 2050. Parmi ces différents textes, l’un d’eux vise la mise en œuvre d’une interdiction de vente des voitures neuves fonctionnant à l’essence ou au diesel.
Deux camps s’opposent sur ce texte
Si tous s’accordent à dire que la recherche de la neutralité carbone est un objectif essentiel, tous les parlementaires européens ne semblent pas être parfaitement alignés quant à la méthode à adopter pour parvenir à une écomobilité totale. Ainsi, deux camps semble s’opposer quant aux contenus de ce texte : un camp souhaitant que plus aucun véhicule thermique ne puisse être vendu en Europe dès 2035 et un autre camp, poussé notamment par une partie des constructeurs automobiles allemands, souhaitant laisser une marge de 10% de voitures thermiques proposées à la vente, sans date limite quant à la fin de leur commercialisation.
Des constructeurs qui commencent à suivre le mouvement mais également des emplois impactés
Devant les objectifs ambitieux de l’Union Européenne, de nombreux constructeurs automobiles ont fait le choix d’anticiper les décisions du Parlement européen en annonçant leur passage au tout électrique dès 2025 ou 2030. Mais ce passage du thermique vers le tout électrique ne se fera pas sans provoquer certaines inquiétudes, notamment chez les ouvriers du secteur de l’automobile et plus particulièrement les équipementiers et les mécaniciens, qui pourraient voir leur activité être fortement impactée à l’avenir.

Parfois, les marques automobiles rappellent des véhicules pour des mises à jour basiques des systèmes ou des logiciels. Cependant, certains rappels ont parfois lieu suite à une série d’incidents ou de sinistres ayant blessé des automobilistes ou tout simplement rendu dangereux l’usage du véhicule.
16 incidents et un blessé
Ford a annoncé le rappel de ses SUV Expedition et Navigator fabriqués entre le 1er décembre 2020 et le 30 avril 2021 à cause d’une série de 16 accidents dont l’un ayant blessé un automobiliste. Il semblerait que les SUV concernés présentent des risques d’incendie à cause de leur moteur, même lorsque le véhicule est à l’arrêt. A ce jour, le problème semble ne pas avoir été identifié et concerne près de 40 000 véhicules.
Deuxième mauvaise nouvelle pour la marque Ford : plus de 300 000 pick-up des gammes F-250, 350, 450 et 550 à cause d’un airbag défaillant qui ne gonfle pas en cas d’accident.

Le gouvernement Australien a mandaté l’entreprise Tarmac Linemarking afin qu’elle test des marquages au sol réalisés à l’aide d’une peinture phosphorescente permettant de mieux distinguer les tracés des routes dans le noir.
Des tests de marquages au sol phosphorescents en Australie
La question de l’amélioration de la visibilité pour les usagers de la route circulant de nuit se pose partout dans le monde, et le pays des kangourous n’y fait pas exception.
Le gouvernement australien a donc décidé de permettre à l’entreprise locale Tarmac Linemarking de réaliser des tests grâce à l’application de marquages au sol phosphorescents le long de voies de circulation existantes, afin de définir si cette nouvelle technologie devrait être généralisée ou non sur l’ensemble du réseau routier.
La spécificité des marquages au sol phosphorescents tient principalement à leur composition. S’ils ressemblent à des marquages au sol classiques pour les usagers de la route qui les croisent de jour, les pigments qui composent leur peinture comportent des éléments phosphorescents qui retiennent la lumière émise durant la journée afin de la diffuser durant la nuit.
L’application d’une telle peinture sur les voies de circulation permet donc de rendre ces routes plus visibles de nuit, notamment le tracé des courbes. Un avantage non seulement pour les conducteurs, mais également pour les véhicules équipés de dispositifs d’aide au maintien dans la voie fonctionnant grâce à des caméras.
Des expérimentations précédentes déjà mises en oeuvre en France et aux Pays-Bas
L’Australie n’est pas le premier pays à réaliser des tests liés à l’application de marquages au sol phosphorescents dans un cadre réel. Un test avait été réalisé dès 2014 aux Pays-Bas, non loin de la ville d’Oss. Mais malheureusement, ce test a dû être arrêté bien avant la date initialement prévue car la peinture ne résistait pas suffisamment bien face aux conditions climatiques locales.
Des tests ont également été réalisés en France, d’abord sur des parkings privés afin de s’assurer que la peinture appliquée était suffisamment résistante, puis ensuite sur une portion de piste cyclable d’une longueur de deux kilomètres en Gironde, dans la ville de Pessac.
Les premiers tests réalisés en France sur une voie de circulation empruntée par des automobilistes se sont concrétisés en novembre 2021 par l’application d’une peinture phosphorescente sur 450 mètres de route sur la RD 29, non loin de Saint Pandelon, dans les Landes. Ce test, qui devrait durer trois ans, doit permettre d’étudier les changements de comportement des usagers de la route sur cette voie, qui fait partie des axes routiers les plus accidentogènes des Landes, afin de vérifier l’intérêt ou non d’appliquer cette technologie innovante sur l’ensemble du réseau routier français.
Crédit photo : Tarmac Linemarking

L’exécutif envisage de cesser de retirer des points sur les permis de conduire des automobilistes qui réalisent de très petits excès de vitesse. Les amendes, de leur côté, seraient maintenues.
95% des excès de vitesse sont des petits excès de vitesse
Aucun usager de la route n’est jamais à l’abri de commettre un léger impair, tel qu’un excès de vitesse retenu à moins de 5 km/h après la réduction de la marge d’erreur technique. Mais perdre un point sur son permis de conduire aussi bêtement est l'une des bêtes noires des conducteurs français, et plus particulièrement de ceux qui doivent prendre leur voiture au quotidien afin d’aller travailler.
Or, d’après une étude récente, ce ne sont pas les excès de vitesse importants qui sont les plus fréquents mais bien les petits excès de vitesse, de moins de 5 km/h au-dessus des limitations. Des excès de vitesse bien plus fréquents et qui ne traduisent pas une volonté de violer sciemment la loi mais le fait d’une légère imprudence passagère durant un petit temps d’inattention.
La sanction face à cette inattention reste importante, puisqu’elle s’accompagne nécessairement du retrait d’un point sur le permis de conduire de l’usager, ainsi qu’une amende forfaitaire.
Des sanctions allégées pour les petits excès de vitesse
Une grogne de plus en plus importante commence à se faire sentir chez les usagers de la route, qui sont très nombreux à trouver injuste de perdre un point sur leur permis de conduire pour un dépassement de la limitation de vitesse de seulement 5 km/h. D’autant que pour bon nombre d’entre eux, leur permis de conduire est nécessaire pour qu’ils puissent rejoindre leur lieu de travail ou réaliser leurs missions, ce qui peut rendre ces pertes de points d’autant plus difficiles à encaisser.
Un porte-parole du ministère de l’Intérieur a cependant indiqué que le gouvernement était en train de réfléchir à une solution afin de sanctionner moins lourdement les petits excès de vitesse. Parmi les solutions envisagées, la fin du retrait de points pour les excès de vitesse de moins de 5 km/h serait envisagée. L’application d’une amende forfaitaire serait quant à elle maintenue.

Le permis de conduire est officiel depuis l’année 1922, période où le nombre d’automobilistes était en constante augmentation. L’Etat avait donc décrété qu’il était important d’encadrer la conduite en fixant des normes et des règles pour les véhicules et leurs conducteurs.
Les différentes dates liées à l’évolution du permis
Le certificat de capacité avait été rendu obligatoire par Louis Lépine en 1983 pour la préfecture de Paris. Ce document était destiné aux hommes majeurs, soit plus de 21 ans à l’époque. Pour obtenir ce document il fallait savoir démarrer, s’arrêter et diriger sa voiture ainsi qu’avoir quelques connaissances en termes de mécanique et de dépannage.
En 1989, le document est disponible dans toute la France.
C’est en 1922, que le certificat de capacité est remplacé par le permis de conduire, notamment à cause du nombre croissant d’automobilistes sur les routes. Les automobilistes peuvent passer leur permis à partir de 18 ans. Pour catégoriser les véhicules, on crée plusieurs catégories de permis : pour les automobilistes et les motocyclistes. A partir de 1927, le permis n’est plus acquis : il peut être retiré en cas de faute. La conduite accompagnée et la mise en place du permis à points arriveront dans les années 1980.