L'actualité

En France comme dans d’autres pays d’Europe, le marché des voitures d’occasion se retrouve sous une telle tension que de très nombreux usagers de la route font le choix de se tourner vers les ventes aux enchères de voitures abandonnées pour acquérir un véhicule.
Des voitures abandonnées mises aux enchères par les communes
De plus en plus de conducteurs et de passionnés de mécaniques Allemands choisissent de se tourner vers les ventes de voitures aux enchères afin d’acquérir un véhicule d’occasion. Il s’agit souvent de voitures abîmées, âgées ou dont le propriétaire est décédé. Les conducteurs n’ont qu’une heure devant eux pour évaluer les véhicules qui sont proposés à la vente afin de voir ce qu’ils valent ou ce qu’ils pourraient en tirer pour les professionnels.
Les enchères commencent à 10 euros et même si les montants peuvent grimpent rapidement, les usagers intéressés par certaines voitures pourront repartir avec le véhicule qui leur convient, à condition que personne ne renchérisse au-dessus de leur propre budget.
Les véhicules d’une valeur inférieure à 750 euros sont détruits
De telles ventes aux enchères ont également lieu dans toute la France. Il peut s’agir de véhicules de flottes automobiles, de voitures abandonnées ou bien encore de véhicules saisis lors d’opérations de police.
Tous les véhicules proposés aux enchères sont vérifiés et évalués, et seuls ceux dont la valeur est estimée à plus de 750 euros sont mis en vente. Les autres voitures, dont le montant serait inférieur à 750 euros, sont systématiquement détruites.

Après plus d’un an de baisses consécutives, le marché de l’automobile retrouve le chemin de la croissance en France avec une hausse de 3,8% des immatriculations de voitures neuves.
Une petite hausse des immatriculations de voitures neuves au mois d’août
Ce sont au total 91 411 voitures neuves qui ont été immatriculées tout au long du mois d’août 2022, soit une augmentation de 3,8% après 14 mois de baisses consécutives. À l’origine de cette augmentation, la détente dans la pénurie des semi-conducteurs, ce qui a permis aux constructeurs automobiles de finaliser un certain nombre de leurs commandes et de les délivrer à leurs clients.
Une bonne nouvelle pour le secteur, mais qui risque de ne pas se renouveler avec la rentrée, et qui ne suffit pas pour permettre au secteur automobile de retrouver des niveaux de performance proches de ceux des années qui ont précédé la crise sanitaire.
Un marché qui reste globalement en baisse par rapport à 2021 et à 2019
L’augmentation de 3,8% du nombre de voitures immatriculées durant le mois d’août ne représente qu’une légère accalmie. Le marché de l’automobile reste en baisse de 13,8% par rapport aux chiffres de l’an dernier.
Mais la chute la plus impressionnante doit être constatée par rapport à l’année 2019, puisque ce chiffre est inférieur de 29,3% à celui du mois d’août 2019. Le fait qu’une progression ait été réalisée ne doit pas non plus occulter la faiblesse du nombre de véhicules neuf immatriculés en août 2022. C’est la première fois de l’année 2022 que le volume mensuel de véhicules neufs immatriculés est inférieur à 100 000 unités.
En dehors des pénuries et des difficultés d’approvisionnement qui retardent la livraison des voitures, il est également possible qu’un nombre important d’usagers de la route ait fait le choix de différer leur achat d’une voiture neuve afin de connaître les restrictions crit’air qui pourraient être appliquées autour de chez eux dans les années à venir, et ainsi choisir le bon véhicule en conséquence.

Les innovations sont nombreuses dans le domaine de la sécurité routière, et certaines s’avèrent particulièrement prometteuses, comme le concept de passage piéton comprenant une barrière se levant pour empêcher les voitures de passer.
Un passage piéton innovant pour réduire l’accidentalité des usagers vulnérables
Le concept de passage piéton en question comprend deux jeux de barrières amovibles. Les premières sont positionnées sur les côtés du passage piéton. Elles se relèvent lorsque le feu passe au rouge pour les voitures afin de sanctuariser le passage piéton, leur permettant ainsi de traverser sans risque.
Une fois que le feu des voitures s’apprête à passer au vert, les barrières installées sur les côtés se rabattent et c’est le jeu de barrières installées à chacune des entrées du passage piéton qui se relèvent, interdisant ainsi aux usagers vulnérables de traverser alors que les voitures et les autres véhicules motorisés s’apprêtent à emprunter la voie qui se trouve devant eux.
Chaque catégorie d’usagers est ainsi séparée des autres grâce à des barrières physiques, permettant notamment aux plus fragiles d’être bien protégés.
De nombreuses contraintes rendant ce dispositif difficile à déployer
Si le développement de tels dispositifs et leur déploiement dans les agglomérations françaises, par exemple, pourrait permettre de réduire le nombre de décès, de nombreuses contraintes rendent difficile l’installation de tels dispositifs.
En effet, pour qu’ils puissent fonctionner correctement, les passages piétons avec barrière nécessitent la réalisation de travaux importants sur la chaussée, comme le creusement de saignées sur les voies de circulation pour y installer les barrières rabattables ainsi que l’ensemble de l’installation électrique destinée à leur permettre de fonctionner.

Pour alerter sur les nombreux problèmes techniques rencontrés sur leur Tesla, de nombreux automobilistes Norvégiens ont décidé de se lancer dans une action de grève de la faim.
De nombreux clients norvégiens de Tesla insatisfaits
Si la Norvège est l’un des pays les plus ouverts à l’électrification de son parc automobile en Europe voire dans le monde et que de très nombreux usagers de la route ont déjà sauté le pas pour passer à l’électrique, tous ne sont pas toujours satisfaits de leur voiture écoresponsable. C’est notamment le cas d’un nombre important de propriétaires de voitures de la marque Tesla habitant en Norvège, et qui ont décidé d’alerter la marque face aux nombreux problèmes qu’ils rencontrent avec leurs véhicules en réalisant des complaintes groupées.
Ils ont ainsi décidé de se lancer collectivement dans une grève de la faim et ont écrit dans un parking le mot “HELP” avec leurs voitures afin d’attirer l’attention d’Elon Musk et de son entreprise.
Des problèmes récurrents sur les véhicules commercialisés par le constructeur américain
Par leur action, les automobilistes norvégiens souhaitent alerter Tesla sur les nombreux impacts qu’ont les problèmes techniques qu’ils ont relevés sur leurs voitures, et parmi lesquels on retrouve :
- des problèmes de charges lorsque les températures extérieures sont trop hautes ou trop basses
- des défauts liés au processus de fabrication comme des problèmes d’étanchéité, liés à la peinture ou à l’apparition de rouille
- des problèmes techniques se soldant par une perte de puissance ou bien encore par une inefficacité de l’autopilote
Ce sont ces nombreux problèmes que ces automobilistes norvégiens ont souhaité porter à la connaissance de Tesla en se lançant dans leur grève de la faim.

Le dimanche 4 septembre, un automobiliste de 32 ans a blessé 9 personnes dont deux grièvement après une collision alors qu’il circulait à grande vitesse dans la ville de Toulouse.
Une voiture folle en plein Toulouse
C’est dans la matinée du dimanche 4 septembre 2022 qu’un automobiliste de 32 ans est entré en collision avec un groupe de riverains alors qu’il roulait à grande vitesse sur l’avenue de Fronton à Toulouse. Le véhicule aurait grillé plusieurs feux tricolores avant de renverser les piétons et de s'encastrer dans un autre véhicule.
Les victimes de cet accident de la route restent choquées par la collision
Au total, ce sont neuf personnes qui ont été blessées dans la collision provoquée par la voiture qui comprenait neuf personnes dans son habitacle et qui, d’après les enquêteurs, roulait au-dessus de la limitation de vitesse afin d’échapper aux agents des forces de l’ordre qui étaient à ses trousses.
Si deux des blessés se sont retrouvés en urgence absolue, une partie des autres blessés de cet incident ont évoqué l’état de choc dans lequel ils se trouvaient suite à cet accident de la route.

Certains conducteurs détiennent un permis de conduire temporaire : cela signifie que le permis est soumis à une visite médicale régulièrement afin d’être validé. Auparavant fixée à 1 ou 2 ans selon l’âge du conducteur, la période de validité maximum a été repoussée à 5 ans pour tous les âges. Une bonne nouvelle pour les automobilistes.
Une mesure valable uniquement pour les particuliers
Les conducteurs professionnels ne sont pas concernés, ils doivent continuer à réaliser un examen médical tous les deux ans pour les personnes de plus de 61 ans et tous les un ans pour les plus de 76 ans.
Pour les particuliers, le décret du 22 août est clair : le contrôle médical est fixé à un maximum de 5 ans, et ceux pour tous les âges.

Le constructeur automobile Allemand Sono Motors présente les chiffres des précommandes de son nouveau monospace roulant à l’énergie solaire. 20 000 exemplaires de ces véhicules écoresponsables ont déjà été réservés.
20 000 acomptes versés pour l’achat d’une Sono Sion
Le petit constructeur automobile Sono Motors, basé à Munich, s’est félicité de l’engouement que connaît la phase de précommande de son futur monospace solaire, la Sono Sion.
Le constructeur indique que ce sont un peu plus de 20 000 automobilistes qui ont versé un acompte afin d’avoir la possibilité de bénéficier dès sa sortie de ce monospace électrique dont la particularité est d’embarquer des panneaux solaires, ce qui lui permet de gagner en autonomie.
D'après les éléments communiqués par la firme Sono Motors, les acheteurs ont versé un acompte de 2 000 euros en moyenne, ce qui correspond à presque 8% du coût total du véhicule, qui sera commercialisé à partir de 25 216 euros.
La Sono Sion, un petit monospace plein d’idées lumineuses
Avec ses panneaux solaires intégrés, la Sono SIon rend la mobilité électrique un petit peu moins dépendante des bornes de recharge. Un concept qui trouvera son public, d’après Sono Motors, qui prévoit de fabriquer la Sono Sion à quelque 257 000 exemplaires en sept ans, avec l’ambition d’en faire la première voiture électrique solaire grand public. Le lancement de la production est prévu pour la seconde moitié de l’année 2023.

De nombreux constructeurs automobiles ont promis de commercialiser bientôt des voitures électriques à des tarifs abordables, inférieurs à 20 000 euros. Une promesse qui sera de plus en plus difficile à tenir au vu des difficultés que rencontre actuellement l’industrie automobile.
Des promesses de voitures électriques à bas coût intenables face à la réalité du marché
De nombreux constructeurs automobiles, notamment Renault et Volkswagen, avaient promis aux automobilistes que ceux-ci seraient en mesure d’acquérir une voiture électrique à un tarif présenté comme étant abordable, inférieur à 20 000 euros, à l’horizon de l’année 2025. Malheureusement pour les automobilistes, ces prévisions semblent chaque jour s’éloigner un peu plus de la réalité.
Entre la pénurie des semi-conducteurs qui commence à se résorber mais qui a eu un impact extrêmement sévère dans les usines et les difficultés que rencontrent les constructeurs pour se fournir certaines matières premières, la commercialisation de voitures électriques à un prix inférieur à 20 000 euros risque de ne pas être d’actualité en 2025. Les automobilistes devront plutôt tabler sur des tarifs débutant à 25 000 euros.
Le prix d’achat des véhicules électriques a augmenté de 15% en un an
Difficile pour les constructeurs automobiles d’envisager la commercialisation de voitures électriques neuves à moins de 20 000 euros, car avec l’augmentation des coûts liés aux matières premières et aux composants électroniques s’ajoute en parallèle une augmentation du prix de la main-d'œuvre et de l’énergie. Cette augmentation s’est ressentie sur le marché français notamment, puisque les prix des 15 modèles de voitures électriques les plus populaires dans l’hexagone ont augmenté en moyenne de 14,5% depuis le mois d’août 2021.

L’Allgemeiner Deutscher Automobil-Club, l’association allemande qui s’occupe des questions de mobilité, a testé la qualité de fabrication et des matériaux dans 580 voitures. Leurs conclusions sont implacables, même pour certaines marques bénéficiant normalement d’une excellente réputation.
Des matériaux et des finitions de moins bonne qualité pour compenser le coût des technologies ?
Si les véhicules modernes embarquent de plus en plus de technologies impressionnantes et destinées à rendre l’expérience de conduite plus agréable pour l’usager. Mais le dernier autotest mené par l’ADAC, durant lequel pas moins de 580 véhicules ont été testés, s’est soldé par une conclusion sans précédent : les nouvelles voitures sont de plus en plus mauvaises.
L’ADAC a analysé les matériaux utilisés pour la fabrication de ces 580 véhicules ainsi que les finitions appliquées à ces nouvelles voitures, et a comparé leurs observations avec les analyses menées sur des voitures sorties précédemment.
La tendance actuelle adoptée par les constructeurs serait d’intégrer des matériaux agréables dans les parties supérieures de la voiture, avec lesquelles les usagers sont souvent en contact, alors que les éléments intégrés aux parties cachées ou éloignées des usagers sont fabriqués dans des matières fabriquées dans une qualité moindre.
Cette pratique, destinée à réduire les coûts pour les constructeurs, a été retrouvée par l’ADAC même chez des constructeurs de renom, comme c’est le cas dans la Mercedes Classe C, ou bien dans certaines voitures fabriquées par le groupe Volkswagen.
Les marques luxueuses et onéreuses restent celles proposant les voitures de meilleure qualité
La tendance des économies sur les matériaux touche principalement les petites voitures faisant peu de marges lors de la vente. Au final, le test réalisé par l’ADAC montre que les marques et les modèles les plus onéreux obtiennent de meilleurs résultats, bénéficiant d’une qualité toujours nettement supérieure aux véhicules moins coûteux.

Ce jeudi 1er septembre, de nouvelles Zones à Faibles Émissions ont fait leur apparition alors que d’autres ont vu leurs restrictions être renforcées de manière à restreindre la mobilité de plus de véhicules essence ou diesel.
Premiers pas pour la Zone à Faibles Émissions de Marseille
Ce jeudi 1er septembre 2022 représentait la première étape du déploiement de la nouvelle Zone à Faibles Émissions dans la métropole Aix-Marseille-Provence. Dans cette toute nouvelle Zone à Faibles Émissions, qui concerne actuellement le centre de la ville, la circulation des véhicules classés Crit’Air 5 et de ce ne bénéficiant pas d’une vignette Crit’Air est dorénavant interdite.
Un renforcement des mesures de restriction de circulation est déjà prévu, avec l'extension de l’interdiction de circuler jusqu’aux véhicules classés Crit’Air 4 en septembre 2023, puis en septembre 2024 avec une nouvelle interdiction qui concernera cette fois-ci les véhicules classés Crit'Air 3 et au-dessus.
Un renforcement des interdictions à Lyon, Rouen et Toulouse
La nouvelle Zone à Faibles Emissions d’Aix-Marseille-Provence n’est pas la seule à avoir fait parler d’elle le jeudi 1er septembre 2022. À Lyon, depuis le 1er septembre, l’interdiction de circulation dans la Zone à Faibles Émissions pour les véhicules poids-lourds et les utilitaires légers non-classé ou classé jusqu’au niveau Crit’Air 3 inclus s’applique dorénavant aux véhicules des particuliers non-classés ou ayant une vignette Crit’Air 5.
Même chose à Rouen où seuls les véhicules classés Crit’Air 0 à 3 peuvent circuler. Du côté de Toulouse, ce sont les camions classés Crit’Air 4 qui se retrouvent interdits de circuler, un nouveau renforcement appliqué aux automobiles étant prévu pour le 1er janvier 2023.

Le mercredi 31 août, les Californiens avaient pour recommandation de ne pas charger leur véhicule électrique. La raison ? Le réseau électrique vieillissant qui est déjà sous tension à cause des vagues de chaleur. L’Etat Californien a décidé d’interdire la vente de voitures thermiques neuves à partir de 2035 à cause du réchauffement climatique.
Des températures caniculaires
En Californie, la température est montée jusqu’à 44 degrés à Los Angeles. Cette chaleur excessive met à mal le réseau électrique qui est déjà sous tension avec la climatisation, très présente aux Etats-Unis. Entre 16h et 21h le système est sous tension : les habitants ont été priés de réduire leur consommation d’énergie à ces moments de la journée.

Alors que les premiers kits destinés à convertir les voitures thermiques en véhicules électriques commencent à bénéficier d’homologations, de plus en plus d’acteurs du secteur de l’automobile, historiques ou nouveaux venus, s’intéressent au rétrofit.
Le rétrofit électrique : une solution d’avenir pour les véhicules thermiques
L’intérêt du public pour le rétrofit commence à se faire de plus en plus important, même si celui-ci n’atteint pas les niveaux initialement espérés par les professionnels du secteur.
Grâce à l’augmentation du nombre de kits bénéficiant d’une homologation, de plus en plus d’automobilistes français envisagent de transformer leur véhicule thermique en une voiture électrique.
La preuve de ce nouvel engouement est donnée par les entreprises proposant ces kits, qui indiquent être submergées par les demandes de devis, qui se comptent par milliers, ainsi que par l’affluence de visiteurs sur les sites internet de ces sociétés, qui ne fait qu’augmenter.
Constructeurs et investisseurs se tournent vers le rétrofit
Les particuliers ne sont pas les seuls à s'intéresser au rétrofit. Les constructeurs automobiles comme les investisseurs sont de plus en plus nombreux à se tourner, eux aussi, vers le rétrofit.
Ainsi, la start-up Phoenix Mobility, qui avait levé trois millions d’euros à la fin de l’année dernière, a annoncé il y a quelques semaines la mise en place d’un partenariat afin de transformer des utilitaires Renault Master fonctionnant à l’essence ou au diesel en véhicules électriques.