Depuis sa mise en place en France en 2013, le Référentiel pour l'Éducation à une Mobilité Citoyenne propose aux professionnels de la conduite une approche structurée pour apprendre à conduire en toute sécurité. Pour ce faire, une matrice découpée en quatre compétences a été mise à leur disposition. La grille d'évaluation utilisée lors du passage du permis du conduire permet de déterminer si le candidat est capable de maîtriser un véhicule dans un trafic dense et normal, de partager la route avec les autres usagers, mais également de pratiquer une conduite sûre, autonome et économe.
Les quatre compétences globales du Référentiel pour l'Education à une Mobilité Citoyenne
Entre 1989 et 2013, la formation à l'examen du permis de conduire dispensée par les auto-écoles traditionnelle devait suivre le Plan National de Formation (PNF), qui s'articulait alors autour de 4 objectifs liés à la manipulation du véhicule ( comme savoir diriger son véhicule, tenir correctement son volant, utiliser les commandes, etc). Depuis 2013, le Plan National de Formation a été remplacé par le Référentiel pour l'Education à une Mobilité Citoyenne. Ce nouveau programme de formation est articulé autour de 4 compétences globales :
- assumer personnellement ses responsabilités citoyennes, juridiques et sociales
- utiliser un véhicule à moteur rationnellement et en sécurité
- préparer ses trajets et conduire le véhicule de façon autonome dans les situations de circulation simples ou complexes
- prendre en compte les facteurs entraînant une dégradation du système homme-véhicule-environnement, prendre les décisions qui permettent d'y faire face, mettre en oeuvre les mesures préventives
Chacune de ces 4 compétences est divisée en de nombreuses sous-compétences, qui doivent ensuite être évaluée tout au long de la formation du candidat par son enseignant de la conduite à travers le prisme de la Matrice GDE.
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Assumer personnellement ses responsabilités citoyennes, juridiques et sociales
Cette première compétence doit permettre de vérifier que le candidat est capable d'appliquer les différentes règles du code de la route, mais surtout qu'il en comprend les enjeux en matière de sécurité et de lutte contre les risques. Cette compétence s'acquiert principalement en adoptant une conduite apaisée, ce qui lui offrira la possibilité de découvrir le rôle des différents éléments composant un véhicule, ainsi que celui des notions liées à l'écomobilité et à la conduite en toute autonomie.
Utiliser un véhicule à moteur rationnellement et en sécurité
Cette seconde compétence s'axe sur la compréhension et l'anticipation des risques dans le cadre d'une situation de conduite normale ou complexe. Elle permet également au candidat de comprendre les influences qu'il exerce personnellement sur sa conduite. Enfin, cette compétence lui permet d'appréhender les différentes influences s'articulant au niveau physiologique, psychologique et sociétal pour chaque conducteur, et qui peuvent eux aussi avoir un impact sur leur propre capacité à conduire.
Préparer ses trajets et conduire le véhicule de façon autonome dans les situations de circulation simples ou complexes
Par le biais de cette troisième compétence, l'aspirant conducteur doit être capable de circuler sans représenter de danger pour lui-même ou pour les autres usagers. Cela passe notamment par le respect des distances de sécurité, l'adaptation de l'allure aux différentes situations de conduite, ou encore la bonne communication avec les autres usagers de la route.
Prendre en compte les facteurs entraînant une dégradation du système homme-véhicule-environnement, prendre les décisions qui permettent d'y faire face et mettre en œuvre des mesures préventives
Grâce à cette dernière compétence, le futur conducteur doit prendre conscience de l'impact que peuvent avoir tout un ensemble de facteurs sur la conduite, comme la consommation d'alcool ou de produits stupéfiants. Il devra aussi comprendre l'influence des facteurs psychologiques ou médicaux, ainsi que les risques liés aux changements météorologiques. Le conducteur doit également savoir quels impacts pourront avoir une infraction ou une panne de son véhicule sur sa capacité à conduire.
De nombreux éléments ont été mesurés et analysés lors de l'élaboration du Référentiel pour l'Éducation à une Mobilité Citoyenne par les pouvoirs publics. Parmi ceux qui ont eu le plus de poids, on retrouve notamment les taux d'accidentalité des jeunes de 15 à 25 ans, celui des deux-roues ainsi que celui lié à la consommation d'alcool et de drogue. Les enjeux éducatifs qui en découlent sont très importants et ils devraient permettre d'apporter une dimension bien plus citoyenne à la conduite.
Le suivi pédagogique des enseignants partenaires
Le suivi pédagogique des candidats par les moniteurs d’auto-école partenaires d’Ornikar s’effectue tout au long de la formation à la conduite - aussi bien pendant les cours de conduite qu’en dehors. Grâce à l’application Ornikar Pro destinée aux enseignants, de nombreux outils pédagogiques sont mis à disposition pour améliorer l’accompagnement complet des élèves Ornikar jusqu’à l’obtention du permis de conduire. Les candidats auront donc l’opportunité d’avoir accès aux commentaires pédagogiques (compétences vues durant les heures précédents, les points d’amélioration ainsi que ce qui va être vue lors de la prochaine leçon).
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Le contenu dans cet article présente uniquement un caractère informatif et n’engage pas contractuellement Ornikar (à savoir les entités Marianne Formation SAS et Ornikar Assurances). Cette dernière décline toute responsabilité sur les décisions et conséquences qui pourraient en découler.
adaptée à votre profil de conducteur.
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