Lorsqu’un candidat s’inscrit dans une auto-école, son objectif est d’obtenir le permis de conduire afin de pouvoir se déplacer librement, plus facilement, avoir un emploi, etc... Cependant, il est important de comprendre que le permis de conduire n’est pas une fin en soi, mais bien une étape qui donne l’autorisation de partager l’espace routier avec toutes les autres catégories d’usagers. Et si, suite à l’obtention de leur examen pratique, les candidats peuvent se dire “je peux conduire un véhicule”, ils continueront à se former tout au long de leur vie de conducteur.
La formation à l’examen pratique
Tout au long de leur formation, les candidats vont devoir acquérir l’ensemble des compétences requises afin de pouvoir décrocher leur examen du permis de conduire. Mais si ces compétences sont nécessaires pour valider la formation, il s’agit du minimum permettant aux usagers de conduire sur le réseau routier français.
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Les compétences requises pour décrocher le permis
L’épreuve du permis de conduire vise certains critères spécifiques. Le candidat doit montrer pendant 32 minutes à un inspecteur du permis de conduire qu’il possède les compétences requises pour partager l’espace routier au volant d’un véhicule.
Les compétences requises sont :
- connaître et maîtriser son véhicule
- appréhender la route
- partager la route avec les autres usagers
- la courtoisie au volant
- la conduite économique et respectueuse de l’environnement
- l’autonomie et la conscience du risque
Le fait d’avoir les compétences requises ne suffit pas pour faire d’un conducteur un usager sûr et responsable. Il s’agit simplement d’une étape pour le devenir. Seules l’expérience et la pratique de la conduite sur l’espace routier permettent aux conducteurs de devenir des usagers responsables, au travers de situations variées, dangereuses ou non, etc.
L'obtention du permis de conduire n’est donc pas la fin de la formation d’un conducteur. Il s’agit simplement de la seconde étape après la formation au permis de conduire.
Les compétences réelles de la conduite
L’épreuve du permis de conduire permet de bénéficier du niveau requis en matière de compétences de conduite afin de décrocher l’autorisation de circuler au volant d’un véhicule. Mais un conducteur doit savoir agir en toutes circonstances, et cela quelle que soit la situation. La formation au permis de conduire permet de découvrir les fondamentaux de la conduite d'un véhicule, mais seule l’expérience permet de bénéficier d’une analyse suffisamment fine des situations et des comportements à avoir, en plus du fait de savoir manipuler le véhicule dans des situations plus complexes.
On parle alors de compétences réelles de la conduite. Il s’agit donc d’être plus sensibilisé aux risques inhérents à la conduite sur un espace partagé avec d’autres catégories d’usagers. Cette progression de la sensibilisation à la conduite permet au conducteur de prévoir les situations et donc de mieux les anticiper, afin de réduire les risques d’accidents au maximum. De plus, l’utilisation prolongée du véhicule permet d’avoir une meilleure appréhension des réactions du véhicule et une prise en compte plus importante de maintenir le véhicule dans un bon état de fonctionnement.
Le permis de conduire
Le permis de conduire est pour, tous les candidats, l’objectif final de leur inscription dans une auto-école. Mais il convient plus de parler de formation à la conduite et de formation pour devenir un conducteur sûr et responsable. En effet, une fois l’examen passé, c’est la vie de conducteur qui commence. Le partage de la route peut se compliquer et s'ajouter au besoin de maîtrise du véhicule, le tout dans différentes situations. Il faudrait donc que les candidats aient pour objectif, en s’inscrivant dans une auto-école, de devenir des conducteurs sûrs et responsables.
Obtention du permis de conduire
Dès l’obtention du permis de conduire, le jeune conducteur se retrouve seul du jour au lendemain derrière son volant. Il affronte alors seul les difficultés de la conduite, puisqu’il n’a plus d’enseignant à ses côtés pour l’aider à prendre les décisions, ou pour l’aider à anticiper les risques d’accidents. Cette période de transition est généralement assez brutale pour les jeunes conducteurs. C’est à ce moment qu’ils s’aperçoivent qu’ils ne sont pas réellement des conducteurs accomplis et qu’ils vont devoir être vigilant pendant une période d’adaptation. C’est en cela que la période probatoire est utile. En effet, la période probatoire limite les jeunes conducteurs dans leur vitesse et dans leurs comportements, notamment en matière de consommation d’alcool au volant. Le permis de conduire n’est donc pas une fin en soi, mais bien le début de la vie de conducteur.
Période probatoire
Selon la formation suivie, la période probatoire du permis de conduire peut durer plus ou moins longtemps. Dans tous les cas, elle permet aux jeunes conducteurs d’évoluer et de progresser à un rythme moins effréné que s’ils devaient évoluer à la même vitesse que les conducteurs expérimentés, ce qui leur permet notamment d’avoir plus de temps pour analyser et traiter les indices dans le cadre de la conduite. La période probatoire est donc la seconde étape dans la formation d’un conducteur sûr et responsable. Malheureusement, les statistiques montrent que le risque d’accident des conducteurs novices est plus important les 12 premiers mois suivant l’obtention du permis de conduire. C’est pour cela qu’un projet de formation post-permis a été pensé entre le 6e et 12e mois de permis de conduire. Le but de ce projet est de faire revenir les jeunes conducteurs dans des centres de formation afin de les sensibiliser de nouveau aux risques routiers, tout en réalisant un audit de la conduite. De cette façon, les éventuelles mauvaises habitudes seront corrigées afin d’éviter qu’elles ne s’installent définitivement.
Fin de la période probatoire
La période probatoire peut durer :
- 2 ans suite à une formation en conduite accompagnée
- 3 ans suite à une formation traditionnelle ou en conduite supervisée
Au même titre que l’obtention du permis de conduire n’est pas la fin de la formation d’un conducteur, la période probatoire ne l’est pas non plus. Grâce à ces 2 ou 3 années d’expérience, le conducteur va découvrir de nouvelles sensations et situations de conduite. De ce fait, l’usager sera encore soumis à un temps d’adaptation et à des découvertes supplémentaires. Notons que même des conducteurs ayant des dizaines d’années d’expérience peuvent rencontrer de nouvelles situations, qui vont les obliger à affiner leur comportement et leur analyse de la route.
De même, avec le temps les mauvaises habitudes de conduite peuvent s’installer. L’oubli de certains risques routiers ou encore la diminution des capacités de conduite doivent inciter les conducteurs expérimentés à suivre volontairement une formation post-permis. Cette formation peut se composer, par exemple, de quelques heures de conduite avec un enseignant, ou encore d’une formation théorique afin de se tenir au courant des évolutions du Code de la route, comme le proposent certains assureurs à leurs sociétaires. On peut donc se dire que la formation du conducteur est longue et n’a pas vraiment de fin. Elle évolue selon l’expérience de conduite, les situations rencontrées et le vécu de chacun.
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adaptée à votre profil de conducteur.
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