Quel conducteur n’a jamais entendu un bruit épouvantable émanant du moteur de son véhicule après avoir été un peu trop généreux lors de sa pression sur la pédale d’accélérateur ? Et pour cause, les difficultés pour rouler dans le bon rapport de vitesse/régime moteur ne sont pas réservées aux jeunes conducteurs. Le surrégime intervient dès lors que l’on pousse un moteur essence ou diesel au-delà de son régime de fonctionnement optimal. Si les risques mécaniques sont nombreux, la conséquence directe réside dans une consommation de carburant très importante. Pour éviter le surrégime, il suffit d’adopter une conduite beaucoup plus souple surtout lors des accélérations, comme celle pratiquée dans le cadre de l’éco-conduite.
Tout savoir sur le régime moteur
Avant de s’intéresser au surrégime, il est important de comprendre ce qu’est le régime moteur. Comme la puissance et le couple, il s’agit d’une des notions essentielles pour comprendre la mécanique automobile. D’ailleurs, c’est à l’aide de ces trois éléments qu’il est possible de déterminer la performance d’un moteur.
Le régime moteur est toujours exprimé en tours par minutes et il peut être facilement connu en temps réel en consultant le compte tours qui se trouve sur le tableau de bord d’un véhicule. De manière générale, qu’il s’agisse d’un moteur essence ou diesel, le régime moteur le plus bas oscille entre 600 et 900 tours par minute, alors que le plus haut s’étale sur une plage allant de 4 000 à 8 000 tours par minute.
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Définition du surrégime
Bien que le surrégime soit un mode de fonctionnement partagé par de nombreux appareils, qui se caractérise par une utilisation au-delà des limites, lorsqu’il est question d’un véhicule, il concerne directement son moteur.
Dans la pratique, le surrégime intervient dès lors qu’un conducteur accélère brusquement sans changer de rapport de vitesse.
Les risques mécaniques et conséquence
Comme souvent lorsque l’on dépasse les limites d’utilisation standard d’un véhicule, le surrégime augmente le risque de pannes mécaniques. En effet, ce régime moteur est particulièrement néfaste pour la distribution, pour la segmentation qui va s’user plus rapidement, mais également pour tous les autres éléments liés à la motorisation à cause du défaut de lubrification que cela entraîne.
De plus, cela conduit toujours à une augmentation très importante de la consommation en carburant.
Comment éviter le surrégime ?
L’éco-conduite n’est pas une mode, mais une nouvelle façon de conduire qui permet non seulement d’adopter une attitude respectueuse des autres usagers en toutes circonstances, mais également de réduire les risques mécaniques et l’impact sur l’environnement de nos véhicules à moteur toujours trop polluants. L’un des premiers conseils à retenir pour éviter le surrégime est d’apprendre à doser la pression exercée sur l’accélérateur. Au démarrage, comme lors d’un changement de vitesse, il vaut faire preuve de souplesse en y accélérant progressivement.
Les derniers modèles d’automobiles équipés d’une boîte de vitesses mécanique qui sont commercialisés en France sont dotés de systèmes d’alerte visuelle sur leurs tableaux de bord. Ainsi, le conducteur est averti, durant toute la durée de son trajet, du fait qu’il doit changer de rapport de vitesse grâce à l’apparition d’un pictogramme lorsqu’il circule en surrégime. Et si, en dépit de toutes ces précautions, trouver le bon régime moteur semble trop difficile, l’acquisition d’un véhicule automatique peut être une solution envisageable.
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Le contenu dans cet article présente uniquement un caractère informatif et n’engage pas contractuellement Ornikar (à savoir les entités Marianne Formation SAS et Ornikar Assurances). Cette dernière décline toute responsabilité sur les décisions et conséquences qui pourraient en découler.
adaptée à votre profil de conducteur.
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