Durant les heures de pointe ou les grands départs estivaux, il n’est pas rare d’entendre des possesseurs du permis de conduire se plaindre de croiser systématiquement des véhicules qui n’avancent pas dans les côtes. En dehors des poids lourds, dont la vitesse est limitée à cause de leur gabarit, c’est souvent le sous-régime qui est responsable de ce comportement irritant. Si pour le surrégime, il est question d’aller bien au-delà du régime standard, le sous-régime consiste à circuler bien en-dessous de celui-ci. Quoi qu’il en soit, les conséquences sont tout aussi importantes en ce qui concerne l’usure des éléments moteurs et la consommation d’essence. Pour éviter de conduire en sous-régime, il suffit de trouver le bon rapport de vitesse pour ne pas demander au moteur de réaliser rapidement un effort brutal.
Tout savoir sur le sous-régime moteur
Lorsqu’il est question des véhicules terrestres à moteur, le sous-régime est un mode de fonctionnement qui se caractérise par une utilisation d’un moteur bien en dessous de sa vitesse d’utilisation standard. Dans ce cas, le couple n’est plus assez puissant pour permettre au véhicule de se mouvoir, ce qui fait qu’il a bien du mal à prendre de la vitesse. Pour comprendre exactement comment cela se manifeste dans la pratique, il suffit d’imaginer une voiture qui tente de monter une côte en roulant à 60 km/heure avec le cinquième rapport de vitesse enclenché.
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Quelle est la différence avec le surrégime ?
Même si le sous-régime et le surrégime ont en commun le fait d’être des régimes moteurs dont le fonctionnement ne répond pas à la normale, ils n’affectent absolument pas la conduite de la même façon. En sous-régime, le conducteur aura la sensation que son véhicule sursaute à cause d’un effort trop important, alors qu’en surrégime, il émettra des sons particulièrement bruyants liés à la boîte de vitesses.
Risques mécaniques et conséquences
Contrairement à ce que beaucoup de conducteurs pensent, le sous-régime n’entraîne absolument pas une faible consommation de carburant. Bien au contraire, l’effet négatif de ce régime de conduite sur le niveau du réservoir est très visible. De plus, cela aura pour effet d’étouffer la mécanique au point de provoquer des pannes assez graves.
Comment éviter le sous-régime ?
La meilleure façon d’éviter le sous-régime est enseignée aux candidats au permis de conduire par les moniteurs dès les premières leçons de conduite. Elle consiste à solliciter le moteur sur les trois premiers rapports puis la boîte de vitesses sur les rapports suivants.
La meilleure option, surtout pour les jeunes conducteurs, réside dans le fait de conduire avec souplesse. Cela permet de rapidement trouver le dosage idéal entre la boîte de vitesses et l’utilisation de la pédale d’accélérateur.
Même s’il n’est pas toujours évident de réussir à faire la différence entre le sous-régime et le surrégime, il est essentiel de garder à l’esprit qu’il s’agit de deux régimes moteurs qui ne sont pas dans la norme. Dans tous les cas, ce mode de fonctionnement conduit systématiquement à une usure prématurée du moteur. En plus de veiller à circuler en adoptant le bon régime moteur en fonction des conditions de circulation, le propriétaire d’un véhicule devra s’occuper de son entretien afin de pouvoir bénéficier des meilleures performances de conduite.
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adaptée à votre profil de conducteur.
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