Si les voitures sans permis sont des véhicules motorisés facilement accessibles puisqu’ils ne nécessitent que de suivre la formation au permis AM pour permettre à des conducteurs de les emprunter, ce sont aussi des véhicules sujets à d’importantes restrictions en matière de vitesse. Ces restrictions pouvant frustrer certains conducteurs au point de les pousser à modifier les performances de leur moteur essence ou diesel afin d'augmenter leur puissance, ceux-ci doivent connaître les risques autant au niveau légal qu’au niveau mécanique avant de réaliser des changements sur les pièces mécaniques de leur voiture sans permis afin de les débrider.
Est-il possible de faire débrider une voiture sans permis ?
La législation française dispose que les voitures sans permis pouvant être conduites avec au minimum le permis AM en poche ne peuvent pas dépasser les 45 km/h au maximum. Toutes les voitures sans permis appartenant à la catégorie des quadricycles légers à moteur, qu'ils fonctionnent au diesel, à l'essence ou même à l’électricité, sont donc limités à une vitesse maximale de 45 km/h dès leur sortie d’usine afin de respecter la législation en vigueur sur l’ensemble du territoire national.
Cette spécificité est définie dans l’article R311-1 du Code de la route. Les usagers doivent donc impérativement s’y tenir s’ils ne souhaitent pas se retrouver en infraction.
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Quelles sont les conséquences associées au débridage d’une voiture sans permis ?
Les conducteurs circulant derrière le volant d’une voiture sans permis débridée s’exposent à différents risques, autant au niveau légal qu’au niveau de leur sécurité et de celle des autres usagers.
Les conséquences légales du débridage
Si les usagers de la route font le choix de débrider leur voiture sans permis, ils se retrouveront alors en infraction vis-à-vis du Code de la route. Comme pour le débridage d’un scooter ou d’un cyclomoteur, les modifications destinées à augmenter la puissance d'une voiture sans permis peuvent entraîner la remise d’une amende pouvant atteindre jusqu’à 3 000 €, ainsi qu’une peine de prison pouvant grimper jusqu’à deux ans.
Une voiturette débridée peut également poser des problèmes pour le propriétaire du véhicule avec son assurance en cas d’accident. En effet, si les spécificités relatives au moteur d'une voiture sans permis ne sont plus conforme à celles prévues par la législation, la compagnie d’assurance auto couvrant d’ordinaire le véhicule pourra lui faire subir une exclusion de garantie du fait de sa non-conformité.
Les risques mécaniques du débridage
En plus des risques légaux associés au fait de débrider des voitures sans permis dans le cadre d'un accident de la route ou d'un simple contrôle, les conducteurs de ce type de véhicule s’exposent également à différents risques mécaniques dès lors qu’ils commencent à modifier la motorisation de leur voiturette afin de lui donner plus de puissance, au risque d'impacter d'autres aspects de leurs performances comme leurs capacités de freinage.
Les risques peuvent, tout d’abord, être associés directement au moteur de la voiture sans permis. En effet, en trafiquant les différents composants du moteur afin de les rendre plus performants, le conducteur va impacter leur intégrité, ce qui risque d’augmenter plus ou moins fortement l’usure du moteur de leur voiture sans permis, qui sont connues pour leur usure rapide même sans faire l’objet d’un débridage. Peu importe si le quadricycle léger à moteur embarque un moteur essence ou diesel, même si les modifications qui lui seront associées seront différentes entre ces deux catégories de motorisation, les ceux-ci risqueront de tomber plus souvent en panne et de provoquer un accident suite à aux changements réalisés sur ces différentes pièces.
Une voiture sans permis débridée pourra également voir son châssis ou sa carrosserie s’user plus rapidement sous l'effet de la vitesse que pour une voiture sans permis n’ayant pas fait l’objet de modifications. En effet, leur carrosserie comme le reste du châssis de ces véhicules n’étant pas pensés pour résister à des accélérations trop importantes ainsi qu’à des vitesses de pointe dépassant les 45 km/h. La carrosserie de la voiturette devra donc avoir été renforcé au moment où la voiturette est débridée, sinon le véhicule risquerait de ne pas supporter le choc.
Enfin, modifier sciemment les éléments mécaniques du véhicule aura forcément un impact direct sur l’expérience de conduite. Certes, le véhicule circulera plus rapidement que la vitesse maximum que prévoit la loi, mais il verra notamment sa tenue de route diminuer, avec tous les risques que cela implique pour le conducteur comme pour les autres usagers de la route, comme des risques supplémentaires lors du freinage.
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adaptée à votre profil de conducteur.
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