Tout savoir autour de la moto

Tout comme la conduite d’une automobile, la conduite d’un deux-roues est soumise à certaines spécificités. Lors de chaque trajet, les usagers ayant passé la catégorie du permis de conduire leur permettant de circuler en moto sont soumis à de nombreux risques liés à l’absence de carrosserie autour de leur véhicule. Aussi, certains équipements de sécurité sont obligatoires pour protéger les usagers qui circulent quotidiennement à l’aide d’un deux-roues sur le réseau routier. Bien conduire une moto nécessite de bien connaître les conséquences de l’effet tunnel et d’être particulièrement vigilant aux mouvements des autres usagers ainsi qu’aux aménagements routiers. Enfin, en fonction de la puissance de leur motorisation, les deux-roues sont répartis dans différentes catégories, qui nécessitent des catégories de permis différentes.

Quelles sont les spécificités de la conduite d’un deux-roues ?

Tous ceux qui ont troqué leur volant contre un guidon sont d’accord pour dire que la conduite d’un deux-roues est différente de celle d’une voiture. En l’absence d’une carrosserie entre le véhicule et le conducteur, la sensation de vitesse est totalement différente. De manière générale, le gabarit des deux-roues les rend beaucoup plus simple à diriger et leur conduite est plus fluide.

Les risques inhérents à la conduite des deux-roues motorisés

Les principaux facteurs de risques autour de la moto sont liés au non-respect des limitations de vitesse, d’un mauvais positionnement sur la chaussée, mais également de certains comportement particulièrement dangereux, comme le fait de doubler par la droite. En l’absence d’une carrosserie pour les protéger des dommages corporels, les motards sont particulièrement exposés à un danger mortel lors d’une collision.

Les équipements

Pour s’assurer un niveau de protection optimal, certains équipements autour de la moto sont devenus obligatoires. Parmi eux, on retrouve le casque, les gants et depuis quelque temps  un gilet de haute visibilité pour le conducteur ainsi que pour son passager. D’autres équipements, comme les vêtements de protection ou encore les airbags moto, sont pour le moment facultatifs, mais ils permettent de renforcer la sécurité des motards en leur assurant une meilleure protection en cas d’accident de la route.

Bien conduire une moto

Mauvaises nouvelles, plus que tous les autres conducteurs de véhicules motorisés, les motards sont sujets à différents effets liés à la conduite, comme l’effet tunnel. Ce phénomène physique est directement lié à la capacité des motos à prendre rapidement de la vitesse. D’ailleurs, il a pour principale conséquence de diminuer le champ de vision du conducteur, ce qui a pour effet d’augmenter les risques de collisions avec un autre usager ou avec un obstacle. Voilà pourquoi il est très important que les conducteurs de moto soient particulièrement vigilants à leur environnement de conduire lors de chacun de leurs trajets, même les plus courts. Si vous souhaitez en savoir plus sur la moto ainsi que sur ses technologies et ses pratiques, voici un blog moto qui pourra vous informer.

Les différentes catégories de deux-roues

En France, la réglementation routière permet de distinguer 3 catégories de deux-roues  :

• les cyclomoteurs
• les motos légères
• les motos avec ou sans side-car

Seule la première catégorie de deux-roues motorisés ne nécessite pas de passer un permis de conduire, pour les deux autres en revanche, le permis A1 et le permis A seront nécessaires. Depuis la dernière réforme du permis moto, les limitations de puissance pour les grosses cylindrées ne sont plus appliquée à partir du moment où le deux-roues est doté d’un système de freinage antiblocage de roues (ABS).

Selon le bilan définitif de l’accidentalité routière pour l’année 2018, le nombre de motards tués sur la route a baissé de près de 6 % par rapport à 2017. Ainsi, le nombre de motards ayant perdu la vie lors d’un accident de la route représente près de 19 % de la mortalité nationale. Dans certains départements tels que la Provence Alpes Côte d’Azur, en Corse ainsi que l'Île-de-France, ce taux dépasse très largement les 30 %.