Comme choisir une automobile, choisir la bonne moto pour un cyclomotoriste est un moment important et qui demande une certaine réflexion, ainsi qu’une bonne connaissance des différentes catégories de moto pouvant évoluer sur les routes françaises après l'obtention du permis de conduire.
Huit catégories de motos différentes
Il est possible de rencontrer sur le domaine routier public au moins huit catégories différentes de motocyclettes. Si elles peuvent toutes être conduites par des usagers, qu’ils soient novices ou expérimentés, en fonction des niveaux de permis de conduire de ceux-ci, ces motos ont toutes leurs caractéristiques propres et peuvent être plus ou moins accessibles pour les nouveaux conducteurs.
Les basiques
Les motos basiques sont des motos misant tout leur succès sur l’accessibilité. Simples à conduire et à entretenir, elles sont également bien plus accessibles financièrement. Elles sont particulièrement prisées par les jeunes conducteurs, qui apprécient leur robustesse et leur faible coût.
Les 125 cm3
Ce sont des motos légères et d’une maniabilité à toute épreuve, mais qui sont, comme la législation l’impose, limitées à 15 chevaux moteurs, ce qui porte leur vitesse de pointe entre 90 km/h et 130 km/h.
Les routières
Ces motos sont particulièrement adaptées aux longs trajets et à la circulation sur les routes. Parfois lourdes et difficiles à manoeuvrer pour les conducteurs novices, elles offrent néanmoins des protections supplémentaires au niveau des jambes et du buste du conducteur, ce qui est appréciable lors des longs trajets.
Les roadsters
Sorte de compromis entre les motos sportives et les motos basiques, le roadster est un véhicule rapide et nerveux, et dont les performances lui permettent de dépasser allègrement les limitations autorisées. Ces modèles sont généralement réservés à des usagers avertis et ayant une certaine expérience de la conduite de motos.
Les trails
Les trails sont les motos championnes de l’adaptation. À la base pensées comme des motos tout chemin, elles se voient de plus en plus adaptées de série à un usage routier. Très prisées des débutants, ce sont de véritables baroudeuses, alliant à la fois polyvalence et performance.
Les sportives
Les motos sportives sont des engins pensés et construits pour la vitesse. Devant la complexité du pilotage, plus que de la conduite, de ce type de véhicule, elle n’est pas réellement à la portée des débutants et est très peu appréciée des assureurs, qui mettent en garde les usagers quant à sa dangerosité.
Les supermotards
Sortes de trails surboostés par l’ajout de pièces de haute performance, les supermotards sont des véhicules extrêmement exigeants, autant dans la conduite que dans l'entretien et surtout au niveau du budget. Ce ne sont pas les motos les plus simples à manier et sont loin d’être les plus adaptées aux usagers novices.
Les customs
Enfin, les motos dites “customs” sont les motos les plus proches des grands classiques américains des années 1960, comme les Harley-Davidson ou les custom Indian. Peu prisées des usagers novices à cause de leur design singulier et parfaitement reconnaissable, il s’agit pourtant de motos reconnues pour leur accessibilité en matière de conduite.
Quel permis de conduire pour quelle catégorie de moto ?
Comme pour tous les autres véhicules motorisés disponibles en France, les usagers souhaitant conduire une moto doivent impérativement détenir les ASSR 1 et 2 ou l'attestation de sécurité routière s'ils souhaitent obtenir l'Epreuve Théorique Moto puis le permis de conduire spécifique, ou plutôt, dans le cas des motos, les permis de conduire spécifiques.
En effet, depuis le 2 juin 2016, les usagers doivent passer leur permis A en deux étapes séparées par deux années de pratique en autonomie. Il s’agit de “l’accès progressif à la puissance”.
Les différentes législations et les différents permis moto ne limitent pas les catégories de motos accessibles à l’usager, mais bien la puissance des motos qu’il peut choisir dans les différentes catégories. Un usager qui aura décroché son permis A2 en réussissant notamment l'interrogation orale portant sur les 12 fiches théoriques pourra donc choisir un véhicule dans n’importe quelle catégorie, mais qui ne devra pas dépasser les 35 kilowatts, soit 47,55 chevaux.
Le contenu dans cet article présente uniquement un caractère informatif et n’engage pas contractuellement Ornikar (à savoir les entités Marianne Formation SAS et Ornikar Assurances). Cette dernière décline toute responsabilité sur les décisions et conséquences qui pourraient en découler.
adaptée à votre profil de conducteur.
adaptée à votre profil de conducteur.