D’après les chiffres officiels, les motards représentent plus de 20 % des victimes d’accidents de la route, alors qu’ils ne représentent que 3 % des usagers. L’absence de carrosserie sur leur véhicule les rend tout particulièrement vulnérables en cas de collision. Aussi, pour protéger leur crâne, leur visage et leur mâchoire, le port de différents équipements de sécurité, comme les casques, est obligatoire. À l’heure actuelle, plusieurs modèles sont commercialisés afin de répondre le plus largement possible aux attentes des propriétaires de deux-roues motorisés. Cependant, il est important de choisir un casque adapté, dont le poids reste correct, afin de réduire la sensation de fatigue durant un trajet et conserver la possibilité de tourner la tête pour effectuer certaines manœuvres. Enfin, le non-port d’un casque constitue une infraction dont le niveau de gravité est si important qu’il entraîne de lourdes sanctions.
Tout savoir sur l’utilisation des casques à moto
En France, c’est l’article R 431-1 du Code de la route qui fait office de texte de référence en matière de casques pour les deux-roues. Celui-ci dispose que :
« En circulation, tout conducteur ou passager d’une motocyclette, d’un tricycle à moteur, d’un quadricycle à moteur ou d’un cyclomoteur doit être coiffé d’un casque de type homologué (la norme NF et le règlement E22). Ce casque doit être attaché. » Par ailleurs, même si cela ne fait que rarement l’objet de contrôle, les motards doivent également porter des gants homologués.
Les différents types de casques
Pour s’accorder au mieux au type de moto, il existe différents modèles de casques :
- Le casque jet : conseillé pour une utilisation urbaine, car les trajets s’effectuent à faible allure. Le niveau de protection est assez faible et le visage du conducteur est exposé en cas de choc.
- Le casque intégral : adapté à la grande vitesse, il protège de manière optimale les motards. Le niveau de protection est très élevé.
- Le casque modulable : plus sécurisé qu’un casque jet, mais moins robuste qu’un casque intégral, il offre plus de confort d’utilisation.
- Le casque de moto-cross : il est conseillé pour une utilisation sur piste uniquement.
Enfin, bien qu’il soit très prisé des conducteurs de motos de collection, le casque au bol ne répond plus aux normes de sécurité. Aussi, son utilisation n’est plus autorisée sur le réseau routier français.
Confort des casques motos
Les jeunes conducteurs ont tendance à l’oublier, mais plus un casque de moto est lourd, plus il risque de fatiguer celui qui le porte durant un trajet. De plus, lorsqu’ils circuleront à grande vitesse, il leur sera plus difficile de tourner la tête. Aussi, pour le bien de leur cou et de leurs cervicales, mais aussi pour ne pas dégrader leur champ de vision, les conducteurs de deux-roues devront être particulièrement attentifs au poids indiqué par le fabricant avant d’effectuer un achat. En d’autres termes : il est important de veiller à ne pas sacrifier le confort en échange du dernier design à la mode, ou d’une pointe de fantaisie. De manière générale, les casques dont les prix sont les plus élevés sont les plus légers.
Quelles sont les sanctions en cas de non-port du casque ?
Les conducteurs de deux-roues motorisé doivent obligatoirement circuler en portant un casque. Dans le cas contraire, ils commettent une infraction au Code de la route sévèrement sanctionnée par les agents de police et les gendarmes lors des contrôles routiers. En agissant de la sorte, le contrevenant s’expose à une contravention de 4e classe. Cette dernière prend la forme d’une amende forfaitaire de 135 euros, et entraîne, dans la plupart des cas, l’immobilisation de la moto. De plus, elle occasionne un retrait de 3 points sur le permis de conduire.
Depuis 2008, en plus du casque de moto, le port du gilet de haute visibilité est devenu obligatoire pour circuler sur une moto la nuit en dehors d’une agglomération. Comme les conducteurs d’automobile, la législation française imposent aux motards de posséder un gilet jaune, qui doit être porté en cas d’arrêt d’urgence. Cette obligation est entrée en vigueur le 1er janvier 2016 et son non-respect est sanctionné par une amende de 1re classe.
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adaptée à votre profil de conducteur.
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