Parmi les différentes règles intégrées au Code de la route et propres à la conduite accompagnée que les candidats ont tendance à connaître sur le bout des doigts, il y a notamment celles qui sont associées aux obligations que ces jeunes usagers devront suivre durant leur formation, autant en matière de période de temps accordée que de distance à parcourir. Et si certains aspirants conducteurs préfèrent prendre leur temps en étalant leur formation, les plus pressés pourront aller au plus vite en parcourant la distance minimum qu’ils doivent réaliser durant la période de formation minimum qu’ils doivent respecter.
Quelle distance le candidat doit-il parcourir dans le cadre de la formation en conduite accompagnée ?
Les apprentis conducteurs ayant choisi de réaliser une partie de leur formation par le biais de l’apprentissage anticipé de la conduite (ou AAC) après leur formation initiale doivent parcourir une distance cumulée d’au moins 3 000 kilomètres sous la surveillance d’au moins un de leurs accompagnateurs titulaires du permis de conduire depuis au moins 5 ans.
{{cta-conduite}}
Aborder tous les types de routes durant ces 3 000 kilomètres
Si la distance cumulée de 3 000 kilomètres peut sembler importante, c’est parce qu’elle doit permettre au candidat de circuler sur tous les types de routes existants, afin d’acquérir une solide expérience lui permettant d’adapter rapidement son comportement de conduite en fonction du type de voie rencontré. Grâce à cela, l’aspirant conducteur sera plus assuré et réactif lorsqu’il passera son examen pratique.
L’enseignant de la conduite pourra s’assurer que le candidat conduit le long de voies de circulation différentes durant les rendez-vous pédagogiques qui doivent avoir lieu en présence d’au moins l’un des accompagnateurs.
Adapter les trajets à réaliser durant l’AAC en fonction du candidat
Les accompagnateurs sont invités à bien organiser et adapter les trajets suivis par le jeune conducteur en fonction de son niveau et de sa progression, afin de ne pas le brusquer. L’autre intérêt lié au fait de proposer des trajets différents au candidat est de lui éviter de tomber dans un rythme de conduite trop routinier. Si jamais le jeune usager de la route ne faisait que suivre les mêmes trajets en boucle sur 3 000 kilomètres, il risquerait de très vite prendre des mauvaises habitudes, en n’accordant par exemple pas assez d’attention à son environnement sur les sections de route qu’il connaît un peu trop.
La seule véritable limite associée aux trajets à réaliser dans le cadre de la conduite accompagnée est que ceux-ci doivent avoir lieu en France. Les accompagnateurs doivent donc bien prendre en compte le fait que les apprentis conducteurs ont l’interdiction de circuler au volant d’un véhicule motorisé en dehors des frontières françaises lorsqu’ils définissent leur différents trajets.
De combien de temps le candidat dispose-t-il pour suivre l’apprentissage anticipé de la conduite ?
Si le jeune conducteur doit parcourir une distance minimum lorsque celui-ci roule sous la surveillance de son accompagnateur, cette distance à parcourir doit être réalisée durant une période donnée.
Quelle est la durée de formation minimum dans le cadre de la conduite accompagnée ?
La durée minimale associée à l’apprentissage anticipé de la conduite est d’une année. Le décompte lié à cette année obligatoire de formation démarre à la date à laquelle l’accompagnateur a obtenu l’extension de garantie pour son véhicule motorisé, qui lui est remis par son assureur. En étalant sa formation sur au moins l’ensemble d’une année, le candidat pourra expérimenter un très grand nombre de conditions de conduite liées aux aléas climatiques et à la luminosité, ce qui ne serait pas toujours possible si les candidats pouvaient réaliser leur formation en AAC en seulement six mois, par exemple.
De combien de temps le candidat bénéficie-t-il au maximum pour se former avec un accompagnateur ?
Si jusqu’en décembre 2009, la durée maximale accordée au jeune conducteur afin de suivre sa formation était de trois années à compter de la date inscrite sur son livret pédagogique, il n’est plus indiqué de limite de temps maximale permettant à l’apprenti conducteur de réaliser sa formation. Néanmoins, celui-ci doit garder à l’esprit que son Code de la route devra rester valide jusqu’à l’obtention de son examen pratique, ce qui lui laisse donc cinq années au maximum pour passer son permis de conduire s’il ne souhaite pas avoir à repasser son examen du Code de la route.
{{cta-title-permis}}
Le contenu dans cet article présente uniquement un caractère informatif et n’engage pas contractuellement Ornikar (à savoir les entités Marianne Formation SAS et Ornikar Assurances). Cette dernière décline toute responsabilité sur les décisions et conséquences qui pourraient en découler.
adaptée à votre profil de conducteur.
adaptée à votre profil de conducteur.