Les candidats suivant l’apprentissage anticipé de la conduite peuvent être amenés à circuler à proximité des frontières du pays et certains pourraient être tentés de profiter de leur apprentissage pour passer la frontière et conduire sous la surveillance de leur accompagnateur sur le réseau routier d’un autre pays. Mais ces candidats ont-ils le droit de conduire en dehors des frontières françaises ?
Peut-on continuer sa formation en conduite accompagnée à l’extérieur de la France ?
Tous les jeunes conducteurs réalisant une partie de leur formation grâce à l’apprentissage anticipé de la conduite (AAC) ne le savent pas mais il leur est parfaitement interdit de conduire, même sous la surveillance de leur accompagnateur, en dehors des frontières de la France.
Que les candidats suivent la conduite accompagnée, la conduite supervisée ou bien encore la conduite encadrée, ceux-ci n’ont simplement pas le droit de conduire en dehors du réseau routier français.
La raison derrière cette interdiction est simple : si en France, ils peuvent conduire grâce à leur livret d’apprentissage qui prouve qu’ils sont actuellement engagés dans un processus d’apprentissage de la conduite, ces livrets ne bénéficient d’aucune forme de reconnaissance de la part des autorités étrangères. Seuls les bénéficiant du permis de conduire en cours de validité (ainsi dans certains cas d’un permis de conduire international) ont le droit de circuler au volant d’une voiture à l’étranger. Même l'âge pour la conduite supervisée ou d'autres éléments de cet ordre ne changent rien à cet état de fait.
Quels sont les risques pour les candidats réalisant une partie de leurs objectifs de conduite accompagnée dans un pays étranger ?
Si un conducteur souhaitant passer l'AAC en candidat libre ou non se retrouve à circuler sur une voie en dehors du réseau routier français et qu’il est contrôlé par les agents des forces de l’ordre locales, celui-ci serait considéré comme étant un conducteur circulant sans permis, ce qui est défini en France comme dans de nombreux autres pays comme étant un délit routier. Les risques seront alors importants pour l’apprenti conducteur comme pour son accompagnateur puisque ce sera la législation du pays où le délit aura été commis qui s’appliquera. Les usagers pris sur le fait pourront être condamnés à des amendes souvent importantes, à des peines de prison ou bien encore à voir leur véhicule être confisqué.
De plus, si un candidat suivant l’apprentissage anticipé de la conduite se retrouvait impliqué dans un accident de voiture à l’étranger alors qu’il n’a pas le droit de se retrouver au volant d’une voiture, alors la compagnie d’assurance auto refusera de verser les indemnisations auxquelles le propriétaire du véhicule aurait pu prétendre si l’accompagnateur avait été au volant de la voiture au moment de l’accident.
Pour éviter au maximum ces différentes sanctions et respecter la législation des pays traversés, les apprentis conducteurs doivent donc laisser le volant à leur accompagnateur pour la durée du séjour, ou bien se reporter sur d’autres formes de mobilité comme les transports en commun ou les mobilités actives. Les candidats pourront toujours reprendre leur formation en conduite accompagnée dès leur retour en France.
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adaptée à votre profil de conducteur.
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