Se former à la conduite des automobiles par le biais de la conduite accompagnée nécessite que le candidat puisse avoir régulièrement accès à un véhicule motorisé qu’il peut conduire, le tout sous la surveillance et la pédagogie de son accompagnateur. Cependant, l’évolution constante des nouvelles technologies intégrées dans les véhicules et leur démocratisation au fil du temps font que les candidats peuvent légitimement se demander s’ils ont le droit de se former à la conduite sur certains véhicules ou non, notamment lorsqu’il s’agit d’un élément aussi essentiel que le type de boîte de vitesses intégré dans le véhicule de son accompagnateur.
Quels sont les véhicules pouvant être conduits dans le cadre de l’apprentissage anticipé de la conduite ?
Les apprentis conducteurs réalisant une partie de leur formation par le biais de la conduite accompagnée peuvent se former à la conduite des engins motorisés sur l'ensemble des catégories de véhicules pouvant être utilisés suite à l’obtention du permis B. Il peut donc s’agir de différents types de véhicules, comme des automobiles, des véhicules utilitaires ou encore des voiturettes.
Tant que le véhicule dans lequel l’apprenti conducteur circulera est accessible avec le permis B, celui-ci peut suivre n’importe quelle configuration. Peu importe s’il s’agit d’un véhicule de petite taille ou de grande taille, du type de carburant qui lui permet de fonctionner ou encore la catégorie de boîte de vitesses installée : si le véhicule peut être conduit suite à l’obtention d’un permis B, alors un apprenti conducteur peut se former à son bord avant de passer son examen du permis de conduire avant son dernier rendez-vous pédagogique et son inscription par son auto-école à l’épreuve pratique.
Le seul obstacle à leur formation à l’intérieur d’un véhicule spécifique peut venir de la compagnie d’assurance couvrant le véhicule de l’accompagnateur, car celle-ci peut décider de ne pas étendre la garantie du véhicule au jeune conducteur, si le véhicule est trop puissant ou inadapté à la formation d’un apprenti conducteur, ce qui en fera un véhicule interdit pour l'AAC.
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Pourquoi conduire une automobile équipée d’une boîte de vitesses automatique pendant l’AAC ?
Différentes raisons peuvent amener les apprentis usagers de la route à devoir ou à vouloir réaliser leur apprentissage anticipé de la conduite au volant d’une voiture équipée d’une boîte de vitesses automatique.
Car c’est le seul type de véhicule qui leur est accessible pour leur AAC
La plupart des jeunes usagers de la route passant par un forfait conduite accompagnée choisissent en général comme accompagnateur un ou plusieurs membres de leur famille. Or, depuis 2010, la part de véhicules neufs équipés d’une boîte de vitesses automatique vendus chaque année n’a fait qu’augmenter, pour atteindre plus de 767 500 ventes en 2019.
Si le parc automobile français reste dominé par les automobiles à boîtes manuelles, de plus en plus de familles ne possèdent plus que des véhicules équipés d’une boîte de vitesses automatique. Les aspirants conducteurs n’ont alors d’autre choix que de se former dans un véhicule embarquant une boîte de vitesses différente de celle qui équipait l’automobile à double-commande qu’ils conduisaient jusqu’à la remise de leur attestation de fin de formation initiale, et à l’intérieur de laquelle ils seront évalués le jour de leur examen pratique.
Pour des questions de confort
L’un des grands avantages des boîtes de vitesses automatiques par rapport aux boîtes de vitesses manuelles vient du fait qu’elles sont parfaitement autonomes. Alors qu’un usager circulant dans une automobile manuelle doit utiliser son embrayage et son levier de vitesses à chaque changement de rapport, le conducteur d’une voiture automatique peut se concentrer uniquement sur sa conduite, car le véhicule gère lui-même le changement de rapports.
Il s’agit alors d’un avantage considérable pour les candidats à l’examen du permis de conduire, qui peuvent ainsi rester entièrement focalisés sur leur environnement de conduite, et ne risquent plus de passer le mauvais rapport, de caler, etc ...
Quels sont les risques pour le candidat ?
Si la possibilité de se former dans un véhicule équipé d’une boîte de vitesses automatique reste appréciable pour les usagers de la route passant par la case conduite accompagnée, cela ne doit pas réduire leurs chances de réussite à l’examen du permis de conduire. En effet, en conduisant pendant une durée d’au moins un an et sur plus de 3.000 kilomètres au volant d’une voiture équipée d’une boîte de vitesses manuelle alors qu’ils passeront leur examen pratique au volant d’une voiture manuelle, les jeunes conducteurs, qui peuvent débuter la conduite accompagnée après 14 ans, risquent d’oublier comment fonctionne une voiture manuelle, et devront reprendre quelques cours de conduite avec leur enseignant d’auto-école pour retrouver un rythme de conduite fluide même en présence d’un levier de vitesses et d’une pédale d’embrayage.
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adaptée à votre profil de conducteur.
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