L’apprentissage du code de la route a été bien chamboulé pendant l’année 2016, non seulement avec la publication de nouvelles questions de code plus pointues, mais également avec l’externalisation de l’examen auprès d’établissements agréés.
La réforme du code de la route 2016 : qu’est-ce qui a changé ?
Suite à la réforme du Code de la route publiée au journal officiel le 2 mai 2016, le contenu de l'examen a bien évolué : 1000 nouvelles questions ont remplacé les 700 questions utilisées depuis 2009.
Si les aspects fondamentaux de l’examen restent identiques, les règles et les panneaux du code de la route ne changeant pas, deux aspects essentiels de l’examen ont néanmoins évolué :
- La philosophie de l'examen, car il est dorénavant plus centrée sur la compréhension des risques et l'analyse des situations que la connaissance exclusive des règles. C’est une évolution positive pour la sécurité routière, car ce nouvel examen fait appel à l'intelligence des apprentis conducteurs plutôt qu'à leur simple capacité de mémorisation. Il s'agit également de construire des ponts entre les enseignements théoriques et pratiques en privilégiant l’apprentissage des bons comportements routiers plutôt que la connaissance stricte des règles.
- Des nouvelles thématiques sont apparues ou ont été réorganisées, notamment autour des nouvelles technologie du véhicule, de la sécurité des passagers, des premiers secours, des dysfonctionnements mécaniques et de l'installation au poste de conduite.
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Les raisons derrière ce changement
Taux d'échec important aux premières sessions : que disent les données ?
Sur les 9000 premiers candidats qui ont passé l'examen avec les nouvelles questions, seuls 1503 ont été reçus, soit un taux de réussite de 16,7%. À titre de comparaison, le taux de réussite traditionnel à l'examen du code de la route est de 70%.
Au delà du caractère attendu de l'événement, car il y a toujours des chutes des taux de réussite lors des réformes de l’examen, il semble que les candidats manquaient drastiquement d’entraînement sur les nouvelles thématiques.
Cependant, sur les 7497 premiers candidats qui ont échoué à l'examen, 40% d'entre eux ont commis entre 6 et 8 fautes, alors que le nombre maximum de fautes autorisées pour être admis à l’examen est de 5. Ainsi, le nombre moyen de fautes pour les candidats ayant échoué est passé de 8 avant la réforme à 9,6 après celle-ci.
S’entraîner avec Ornikar
Chez Ornikar, nos séries d'entraînement gratuites au code de la route sont conformes au nouvel examen et nous avons préparé pour tous nos candidats un guide de réussite au nouvel examen 2016, qui met l'accent sur toutes les questions qui ont posé problème aux 9000 premiers candidats. Voici un extrait de son contenu, qui reprend les principaux points qui ont posé problème aux premiers candidats :
La nouvelle philosophie de l'examen du code de la route
Les règles à appliquer
Apprendre le code de la route, c’est comprendre les règles mais aussi savoir les appliquer en situation réelle, comme le font tous les jours les usagers de la route. Cela ne suppose donc pas que de simplement mémoriser toutes ces règles bêtement car, au-delà de la réussite ou de l’échec à l'examen, il s'agit surtout de la première étape pour devenir un conducteur sûr de soi, soucieux de son bien être et de celui des autres usagers.
Il s'agit également de comprendre ce que signifie “conduire”, car pour conduire, il faut :
- observer l'intérieur et l’extérieur du véhicule
- analyser les situations
- décider des actions à entreprendre
- réaliser ces actions grâce aux commandes du véhicule
Les conducteurs doivent faire tout cela quasi-simultanément, et ils doivent le faire tout le temps. En cela, conduire n'est pas une mince affaire.
Pour réussir au nouvel examen du code de la route, le candidat doit appréhender les questions comme il doit appréhender la conduite :
- en explorant visuellement toute la photographie ou l'illustration présentée sans omettre un seul détail. En effet, l'intérieur de l’habitacle, le tableau de bord, l'ensemble des rétroviseurs, l'environnement extérieur proche, l'environnement extérieur lointain peuvent tous avoir leur importance dans le cadre de l’une des questions du Code de la route. La phase d’exploration visuelle doit permettre au candidat d’identifier ce qui semble spécifique dans chaque photographie, un indice, un détail, un point saillant, quelque chose qui va permettre de répondre à la question.
- en réalisant une analyse de l’image : que signifie cette situation ? Que disent tous les indices récoltés pendant la phase d'exploration visuelle ? Cette analyse va venir se nourrir de la connaissance et de la compréhension de l’usager pour les règles du code de la route.
L'exploration visuelle et l'analyse, toutes deux enrichies de la compréhension et des connaissances théoriques des règles du code vont permettre au candidat de répondre à la question qui lui est posée. Les questions à l'examen du code de la route proposent la plupart du temps des options d'actions à entreprendre avec le véhicule : la bonne réponse est celle qui découle du processus de réflexion détaillé au-dessus. Il est donc conseillé aux candidats d’observer correctement l’ensemble de l’image, de réfléchir calmement, d’utiliser son intelligence et surtout de prendre son temps.
Il est tout à fait possible pour les candidats de découvrir la méthodologie proposée par Ornikar pour bien répondre aux questions du code de la route.
L'adaptation de la vitesse
Il s’agit de l’exemple parfait pour comprendre la différence entre appliquer et comprendre une règle. Les limitations de vitesse ne représentent pas un objectif à atteindre pour l’usager de la route, mais représentent une limite permettant à l’usager d’adapter sa vitesse, qui doit se situer en-dessous de la vitesse maximum autorisée. En effet, la bonne vitesse de circulation n’est pas celle écrite sur un panneau, mais bien celle qui est le mieux adaptée à une situation donnée.
Les effets de l’alcool au volant
Il est important de retenir que :
- le taux d’alcoolémie à ne pas atteindre est de 0,20g/l d'air expiré et de 0,50g/l de sang, ce qui représente 1 seul verre d’alcool
- les effets de l'alcool ne sont absolument pas compatibles avec la conduite (troubles de l'équilibre, sensibilité aux éblouissements, réduction du champs visuel, diminution des facultés de raisonnement, allongement du temps de réaction, mauvaise évaluation des distances, comportement agressif, gestes imprécis, etc)
- l'élimination de l'alcool par le foie est un processus lent (en moyenne 0,15 g/l et par heure)
- boire de l'eau, du café ou mélanger son alcool avec du jus de fruit ne diminue pas la teneur en alcool
- qu’il existe une véritable différence entre un éthylotest, qui permettent d'avoir une présomption d'ivresse et un éthylomètre, qui affiche directement la valeur de l'alcoolémie
- en cas d'alcoolémie positive au volant, la voiture est immobilisée jusqu'à ce qu'un conducteur sobre puisse reprendre le volant. La contravention arrive dès 0,50g/l de sang (0,20g/l de sang pour les conducteurs novices) et le délit à partir de 0,80g/l de sang (0,40mg/l d'air expiré)
L’installation au poste de conduite
Une bonne installation au poste de conduite est indispensable pour conduire dans les meilleures conditions possibles. Elle permet
- d'avoir une bonne visibilité à l'avant, sur les côtés et à l'arrière du véhicule
- d'atteindre toutes les commandes, et donc de pouvoir agir rapidement
- d'être installé confortablement dans son siège
- d'être plus attentif à l’environnement extérieur et aux changements de situation
Pour être bien installé au poste de conduite, l'usager doit d'abord régler l'espacement du siège par rapport aux pédales, puis l'inclinaison du dossier par rapport au volant. Il doit ensuite régler les rétroviseurs et enfin mettre sa ceinture de sécurité. Sa jambe gauche doit être légèrement fléchie lors du débrayage, ses bras formant un angle de 90° avec le volant. Le conducteur ne doit pas non plus oublier de régler ses rétroviseurs, car un bon réglage permet de réduire les angles mort, puis doit porter sa ceinture, dont la sangle doit être bien à plat et tendue, le plus près possible du corps. Le réglage doit faire en sorte que la ceinture ne passe pas sur le cou, mais bien au milieu de l'épaule.
Le transport des passagers
Lorsqu’un usager prend le volant, il doit assurer la sécurité de ses passagers :
- la ceinture de sécurité est obligatoire pour tous les passagers. Si une place est occupée par un passager, alors il doit absolument porter une ceinture
- le conducteur est responsable de tous les passagers mineurs. Si un passager de moins de 18 ans n'a pas mis sa ceinture de sécurité, en cas de contrôle, l'amende sera au nom du conducteur
- si un automobiliste est contrôlé et qu’il ne porte pas sa ceinture de sécurité, il écopera de 3 points retirés sur son permis de conduire, ainsi que d'une amende de 135€
En ce qui concerne les enfants et les bébés,ils doivent être installés sur une place équipée de ceinture, adaptée à l’âge, à la morphologie, et au poids de l’enfant. Moins de 135 cm, un siège homologué est obligatoire.
Avant de placer un siège bébé sur le siège avant, le conducteur doit obligatoirement désactiver l'airbag passager.
Les usagers doivent également apprendre ce tableau par coeur :
Éléments mécaniques et équipements liés à la sécurité
Les candidats doivent faire extrêmement attention aux voyants présents sur le tableau de bord. Lorsqu’un voyant rouge est allumé, cela signifie que la voiture signale un problème urgent, représentant un danger immédiat pour le conducteur et ses passagers.
Quelques exemples de voyants rouges :
- si ce témoin s’allume en cours de route, cela signifie que la pression d’huile du moteur est insuffisante : l’usager doit arrêter immédiatement son moteur et doit contrôler le niveau d'huile une fois celui-ci refroidi.
- ce témoin peut s'allumer dans deux cas :
- défaillance des freins à cause d'une baisse de pression du circuit de freinage ou d'un niveau de liquide de freins trop faible : la voiture ne freine plus, et le conducteur doit s'arrêter immédiatement
- le frein à main est serré ou mal desserré
- la température du liquide de refroidissement : le liquide de refroidissement n'est pas à la bonne température, ce qui provoque la surchauffe du moteur. Là encore, le conducteur doit s’arrêter immédiatement et doit laisser refroidir son moteur.
- ce témoin signifie que la batterie ne se charge plus ou est en surcharge.
Les voyants orange indiquent une anomalie de fonctionnement : ils poussent l’automobiliste à faire preuve de vigilance, sans pour autant nécessiter l'arrêt immédiat de leur véhicule.
Les voyants bleus ou verts indiquent que les feux sont allumés :
- feux de croisement
- feux de position
- feux de route
Les nouvelles technologies
L’examen du code de la route suit l’évolution apportée par les nouvelles technologies embarquées dans les véhicules. Si les candidats souhaitent obtenir leur examen du code de la route, ils doivent absolument connaître le fonctionnement et l’utilité de toutes ces technologies.
Par exemple pour le régulateur de vitesse :
- il maintient la vitesse à laquelle l’usager souhaite circuler
- il se désactive automatiquement à chaque fois que l’automobiliste utilise le frein
- son usage est plus pertinent sur autoroute, où la vitesse est plus stable
- il doit être désactivé à l’approche d’une zone où l'allure doit être réduite
- il ne permet pas de programmer une vitesse maximum
- il accroît automatiquement le temps de réaction du conducteur, car son pied n'est pas positionné correctement
- il peut entraîner une perte de vigilance et des signes de somnolence chez le conducteur, à cause de l’inactivité des jambes de l’usager
🚦 Consultez la définition complète d’un régulateur de vitesse 🚦
Les candidats peuvent découvrir toutes les autres technologies et les questions pièges du code associées à cette thématique dans le programme de préparation à l'examen 2024 d'Ornikar :
- l'ESP
- l'ABS
- l'AFU
- le GPS
- l'avertisseur de radar
- l'avertisseur de changement de file
- l'avertisseur d'angle mort
- le système d'aide active au stationnement
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Le contenu dans cet article présente uniquement un caractère informatif et n’engage pas contractuellement Ornikar (à savoir les entités Marianne Formation SAS et Ornikar Assurances). Cette dernière décline toute responsabilité sur les décisions et conséquences qui pourraient en découler.
adaptée à votre profil de conducteur.
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