Pour obtenir le permis de conduire, les candidats doivent commencer par apprendre le Code de la route, et doivent surtout bien en comprendre les règles. Puis vient le temps de les mettre en oeuvre grâce aux séries d'entraînement au code de la route. Ces séries d'entraînement sont très importantes car elles permettent à l’utilisateur de se mettre dans les mêmes conditions que celles de l'examen.
Chiffres-clés du Code de la route en 2016
2016 a été une véritable année charnière pour l'examen du Code de la route. En effet, suite à l'externalisation de l'examen, fixée par le décret n°2016-516 du 26 avril 2016, les organismes agréés La Poste et Société Générale de Surveillance (SGS) ont géré, entre le 13 juin et le 31 décembre, la mise en place de 85% des examens théoriques. En 2022, 1 304 334 candidats uniques se sont présentés à l'examen, et 1 288 987 d'entre eux ont été décroché l'examen théorique, avec un taux de réussite de 56,5% toutes présentations confondues.
{{cta-code}}
La méthodologie pour bien répondre aux questions du code de la route avec l'apprentissage actif
Apprendre le Code de la route de façon active est la véritable clé de l'assimilation et de la mémorisation des règles et des préconisations. Les séries d'entraînement au Code de la route sont le pont entre le savoir théorique et l'application pratique, qui permet au candidat d’obtenir son examen.
Cependant, il ne sert à rien d'être un boulimique des séries d'entraînement au code, ce qu'il faut faire c'est tirer un maximum d’informations de chaque question en s'attachant à appliquer la méthode de résolution des questions de code de la route. Il faut décortiquer chaque question et chaque réponse pour systématiser la démarche de résolution.
Observer la photographie ou l'illustration de la question
Le candidat doit tout observer en détail avant d'essayer de répondre :
- L'intérieur de l’habitacle et la position du conducteur : ses passagers, son chargement, son installation au poste de conduite
- Le tableau de bord : l'indicateur de vitesse qui permet de connaître l’allure du véhicule, le compte-tour qui indique le régime du moteur, le compteur kilométrique, ...
- Les différents voyants du tableau de bord : rouge = grave problème = danger = arrête immédiat, orange = vigilance, bleu et vert = les feux sont allumés
- Les rétroviseurs : le rétroviseur intérieur et les rétroviseurs latéraux
- L'environnement extérieur proche tout autour du véhicule : devant à travers le pare-brise, sur les côtés à travers les vitres, derrière grâce aux trois rétroviseurs (sur les côtés grâce aux rétroviseurs latéraux, à l'arrière grâce au rétroviseur central)
- L'environnement extérieur lointain
Cette phase d'observation doit permettre de repérer des détails intéressants, des indices, des éléments hors-du-commun, comme dans le cadre de l'exemple ci-dessous :
Je peux suivre le véhicule blanc :
- A: oui
- B: non
Déceler les indices dans la questions du code de la route en évitant les pièges
Pour comprendre la nature des questions du code de la route, le candidat doit essayer de se mettre dans la peau des gens qui ont conçu les questions de code. Ils ont choisi la photo ou l'illustration pour permettre de répondre à la question. La photographie ou l'illustration comporte des indices, des détails sur lesquels il faut s’appuyer pour commencer la phase d'analyse et de réflexion. L'objectif du candidat est alors de les trouver, tout en évitant les questions pièges du code de la route.
L’utilisateur doit garder à l'esprit qu'il n’observe pas dans le simple but de contempler la photographie qui lui est présenté, mais bien pour enquêter visuellement : "où se cachent les éléments qui vont me permettre de répondre ?"
Cette partie de l'examen théorique est une démarche active qui permet de tester les capacités d’observation de chaque candidat , ainsi que leur capacité à repérer des indices. L'examen du Code de la route est conçu de cette manière car c'est exactement ce qui est attendu des conducteurs durant une session de conduite : observer et analyser, simultanément et en permanence, comme dans l'exemple suivant :
Dans cette situation :
- A: je passe
- B: je m'arrête
Concrètement, les indices présentés dans les illustrations le jour de l'examen peuvent être de 10 types différents. Il est bon pour les candidats de bien retenir ces 10 indices pour ne pas s'égarer dans leur recherche d'informations.
1. Des indications sur le tableau de bord qui donnent des informations sur ce qui se passe dans le véhicule (dans l'habitacle ou dans le moteur grâce aux différents compteurs et aux voyants).
2. D'autres usagers de la route (autres voitures, camions, 2 roues, piétons, bus, tramway, véhicules prioritaires comme les pompiers, etc) qui se situent dans le périmètre d'actions. Ces usagers sont soit en train de réaliser une action, soit ils ont une intention d'action (dépasser, changer de direction, traverser une voie, sortir de leur véhicule, etc.). L'indice à trouver est donc en deux parties, entre les usagers à prendre en compte et leurs intentions.
3. Des panneaux du Code de la route qui permettent d’indiquer les règles de sécurité routière à respecter (feux, panneaux de danger, d'intersections, d'interdiction, de stationnement, d'obligation, d'indication, de localisation ou encore des panneaux de signalisation temporaire).
4. Des balises (vertes et blanches, bleues et blanches ou blanches) ou des marquages au sol (ligne de rive, ligne continue, ligne discontinue, ligne d'annonce, ligne de dissuasion, lignes mixtes, lignes temporaires, les flèches).
5. L'environnement routier dans lequel se déroule l’action : agglomération, route, autoroute, voies privées, etc.
6. Des configurations de la chaussée qui imposent des règles spécifiques : priorité à droite, carrefours giratoires, voie d'insertion, etc.
7. Le moment de la journée et la météo : conduire de jour ou conduire de nuit ? Conduire dans des conditions difficiles : y-a-t-il du brouillard ? de la neige ? de la pluie ?
8. La position de l’usager sur la chaussée : où est-il? que veut-il faire ?
9. Sa vitesse sur la chaussée : à quelle vitesse est-ce qu’il circule ?
10. Son état de santé : est-il fatigué ? Est-il sous l’emprise de substances illicites ou dangereuses?
Analyser les indices
Cette phase d'analyse est la plus importante pour répondre correctement à la question du Code de la route. C'est aussi la plus complexe car elle fait appel à différents mécanismes cognitifs :
1. Le bon sens : toutes les questions du Code de la route ne sont pas compliquées. De nombreuses questions font appel au bon sens des apprentis conducteurs. Certaines situations sont ainsi évidemment dangereuses (et il faut donc les éviter).
2. La connaissance des règles du code de la route : il n'y a pas de mystère, pour réussir il faut travailler et mémoriser les nombreuses règles que comprend le Code de la route.
3. La compréhension des règles du Code de la route : il ne suffit pas d'apprendre bêtement les règles du code de la route, il faut les comprendre.
Que signifie comprendre ? Ce mot vient du latin comprehendere, formé de cum (« avec ») et prehendere (« saisir »), autrement dit "prendre avec soi, se saisir de". Comprendre une règle du code de la route, c'est donc aller au-delà de ce qui est écrit, aller au-delà du verbe pour saisir l'essence de la règle, son esprit, le pourquoi cette règle existe et l'intégrer profondément dans son esprit pour la faire sienne. Une bonne compréhension des règles rend l'analyse beaucoup plus facile et garantit le succès à l'examen. Pour progresser dans la compréhension des règles du code de la route, le candidat doit se demander systématiquement : pourquoi cette règle existe ? En quoi cette règle permet plus de sécurité ? Dans quelle situation cette règle peut s'appliquer ?
4. L’expérience : là encore, il n'y a pas de mystère, si l’utilisateur souhaite progresser en analyse des questions de code, il doit s'entraîner. L'entraînement permet au candidat de garder à l'esprit un grand nombre d'analyses de questions de code, ce qui lui permet de répondre plus rapidement à l'examen, en minimisant l'effort cognitif à fournir. Grâce à l'expérience, les phases d'observation et d'analyse seront quasi-simultanées, et le candidat pourra repérer rapidement les indices pertinents et en déduire son analyse en un temps record.
Dans cette situation :
- A: je ralentis
- B: je passe
- C: je m'arrête
Répondre à la question en décidant l'action à entreprendre avec mon véhicule
À l'issue de la phase d'observation et d'analyse, le candidat pourra répondre à la question. Pour un grand nombre de questions du code de la route, les réponses proposées sont des possibilités d'action à effectuer avec le véhicule. C’est l’analyse de la situation qui doit dicter quelle est la meilleure action à entreprendre. La plupart du temps, le choix se situera entre :
- Changer sa trajectoire
- Modifier son allure : freiner, accélérer, décélérer
- Avertir les autres usagers
Si le candidat a bien pris le temps d'observer et d'analyser la question du code de la route (en se basant sur son bon sens, ses connaissances, sa compréhension et son expérience), le choix de la bonne réponse est souvent évident.
En conclusion, et comme cela est expliqué dans l’article sur la réforme du code de la route :
Pour obtenir l’examen du code de la route : "il s'agit de comprendre ce que signifie conduire : pour conduire il faut à la fois observer l'intérieur du véhicule, l'extérieur du véhicule, analyser les situations, décider des actions à entreprendre et réaliser ces actions grâce aux commandes du véhicule. Il faut faire cela quasi-simultanément et il faut le faire tout le temps. En cela conduire n'est pas une mince affaire. Or pour réussir au nouvel examen du code de la route, il faut appréhender les questions comme on appréhende la conduite : explorer visuellement, parvenir à remarquer ce qui semble spécifique et ensuite analyser ce qu'on vient d'observer. Cette analyse va venir se nourrir de la connaissance et de la compréhension que vous avez des règles du code de la route pour vous permettre de répondre à la question qui vous est posée"
Ce savoir relatif au code de la route ne sera pas utile pour l'usager que dans le cadre de sa présentation à l'examen du Code de la route, mais l'aidera le candidat tout au long de sa vie de conducteur, jusqu'à l'obtention de ses résultats à l'examen pratique et même après.
Réponses aux exemples :
- B : Le véhicule blanc est-il en infraction ? Il vient de franchir le zébra et la voie de bus. Il est interdit de circuler ou de s'arrêter sur un zébra. Je continue donc sur cette voie.
- B : le feu est vert. Cependant, un piéton est engagé et la file devant moi est ininterrompue. Je m'arrête avant le passage piéton pour ne pas gêner la circulation.
- C : quels sont les risques aux abords d'un bus arrêté ? des passagers du bus montent et descendent. Il y a un risque que certains d'entre eux traversent devant le bus. Si je ne ralentis pas en le dépassant, le risque d'accident est important. Pour dépasser, je suis obligé de chevaucher la ligne continue, ce qui est interdit. Je m'arrête.
{{cta-title-code}}
Le contenu dans cet article présente uniquement un caractère informatif et n’engage pas contractuellement Ornikar (à savoir les entités Marianne Formation SAS et Ornikar Assurances). Cette dernière décline toute responsabilité sur les décisions et conséquences qui pourraient en découler.
adaptée à votre profil de conducteur.
adaptée à votre profil de conducteur.