La première version du Code de la route a été créée le 27 mai 1921, il y a 100 ans, afin de réglementer l’usage des voies ouvertes au public. L’augmentation du nombre de véhicules sur les routes créant de nombreux accidents, l’Etat français se voit dans l’obligation d’élaborer un guide contenant certaines règles de bases pour réguler la circulation et éviter que les usagers n’en fassent qu’à leur tête.
Le code de la route, c’est quoi ? : Le code de la route est un examen national obligatoire et constitue une étape cruciale avant de pouvoir passer son permis. Ses origines remontent au 19ème siècle et ont subi de nombreuses évolutions avant de devenir le Code complet qu’il représente aujourd’hui.
Les origines du code de la route
Même si la première version du Code de la route officiel voit le jour le 27 mai 1921, ses prémices datent de 1804, lorsque Napoléon Bonaparte décide de rendre obligatoire la circulation à droite de la chaussée à Paris. A cette époque, les véhicules à moteurs n’existent pas encore. Ils font leur apparition dans les années 1890, peu de temps après la mise en place d’une police destinée à veiller sur la circulation du réseau français.
En effet, dès 1893, il faut être détenteur d’une autorisation de conduire pour circuler avec un engin à moteur dans la ville de Paris et ses alentours. La présence des véhicules sur les routes françaises se multiplie aussi rapidement que leur construction massive et commence à provoquer de sérieux accidents sur les voies publiques. En 1899, une nouvelle loi entre en vigueur pour réduire la vitesse des véhicules à moteur en rase campagne à 30 km/h, notamment pour ne pas effrayer les chevaux, qui sont encore un moyen de transport très utilisé à l’époque.
Le début du 20ème siècle signe le commencement des plaques d’immatriculation, avec obligation pour tout véhicule pouvant rouler à plus de 30 km/h d’afficher une numérotation visible par les autres usagers. Les années 1900 voient aussi apparaître les premiers panneaux de signalisation, notamment dans les grandes villes comme Paris. Le trafic, toujours chaotique et peu régulé, est source de multiples problèmes. Conduire à cette époque est dangereux.
Heureusement, en 1909, le gouvernement crée une commission destinée à travailler sur l’élaboration de nouvelles règles de circulation applicables pour tous les usagers de la route. Les années qui suivent voient l’apparition des premières auto-écoles.
L’évolution du code de la route de 1921 à 1946
L’après-guerre clôture le projet de la commission de 1909 en promulguant par décret le Code de la route le 27 mai 1921.
Dès 1922, l’âge minimum obligatoire pour conduire une voiture est fixé à 18 ans et 16 ans pour une motocyclette. La même année, le certificat de conduite disparaît afin de laisser la place au permis de conduire de couleur rose .
Les changements ayant eu lieu de 1949 à 1965
Les catégories de permis en fonction du type de véhicule (A1, A, B, C, D, E et F) prennent place en 1954, élargissant les types de permis et leurs fonctions. La vitesse des voitures et des motocyclettes est désormais limitée à 60 km/h en ville, ce qui peut sembler énorme en comparaison avec nos zones 30 aujourd’hui.
4 ans plus tard, en 1958, le premier diplôme pour enseigner la conduite est instauré. Le Code de la route semblable à celui d’aujourd’hui est créé la même année, n’étant qu’un décret les années précédentes.
Des années 1960 à 1990, de nombreuses règles très importantes vont voir le jour, comme l’utilisation de l’alcootest, le port de la ceinture de sécurité obligatoire et les autoroutes limitées à 130 km/h.
Le code de la route de 1969 à de nos jours
La conduite accompagnée est diffusée sur l’ensemble du territoire en 1989, alors qu’elle était expérimentée depuis 1984.
Depuis, le Code de la route est régulièrement remis à jour afin de correspondre du mieux que possible aux besoins des usagers de la route mais aussi des piétons.
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adaptée à votre profil de conducteur.
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