Parmi les différentes catégories d’usagers circulant au quotidien le long du réseau routier français, certains doivent remplir des missions extrêmement spécifiques, ce qui les oblige à transporter des outils et équipements qu’il est rare de croiser sur d’autres véhicules. C’est notamment le cas pour les véhicules de dépannage et de remorquage, qui ont pour mission de réparer ou de rapatrier le plus rapidement possible les usagers victimes d’une panne ou d’un accident de la route afin de libérer les voies.
Véhicule de dépannage et de remorquage : présentation
Un véhicule de dépannage et de remorquage est défini par l’article 4 de l’arrêté du 30 septembre 1975 relatif à l'évacuation des véhicules en panne ou accidentés comme étant “un véhicule dont l'aménagement comporte un engin de levage installé à demeure permettant le remorquage du véhicule en panne ou accidenté avec ou sans soulèvement du train avant ou du train arrière de ce dernier.”
Grâce à cet outillage spécifique, les véhicules de dépannage et de remorquage peuvent intervenir rapidement sur les lieux d’une panne ou d’un sinistre afin de débloquer la situation au plus vite.
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Spécificités des véhicules de dépannage et de remorquage
D’après le répertoire statistique des véhicules routiers, le parc des véhicules de dépannage et de remorquage français était constitué, en 2016, de 9360 véhicules. Environ 60% de ces véhicules étaient d’un PTAC supérieur à 3,5 tonnes, et les 40% restants d’un PTAC inférieur ou égal à 3,5 tonnes.
Catégories de véhicules de dépannage et de remorquage
Il existe différentes catégories de véhicules de dépannage et de remorquage, destinés à remplir différentes missions :
- les engins de catégorie A, qui peuvent remorquer des véhicules pouvant peser jusqu’à 1800 Kg
- les engins de catégorie B, qui peuvent remorquer des véhicules pouvant peser moins de 3500 Kg
- les engins de catégorie C, qui peuvent remorquer des véhicules pesant 3500 Kg ou moins, et jusqu'à une limite définie par un expert
Équipements obligatoires des véhicules de dépannage et de remorquage
Pour être autorisés à intervenir rapidement sur le lieu d’une panne, les véhicules de dépannage et de remorquage doivent comporter un certain nombre d’équipements, en plus de l’engin de levage. Ainsi, ces véhicules doivent être équipés de feux spéciaux permettant à leurs clignotants et à leurs autres éléments d’éclairage spécifiques de les rendre visibles même si le véhicule tracté aurait dû masquer ces feux en temps normal. De plus, le véhicule doit toujours comprendre, en plus des outils et accessoires nécessaires à la réalisation de certaines réparations, un certain nombre d'équipements comme :
- trois cônes de signalisation
- un balai, une pelle et 10 kg de sable
- un ou deux extincteurs à poudre en fonction de la catégorie du véhicule
- des gilets de haute visibilité à utiliser lors des interventions, de nuit comme de jour
Les différentes missions des véhicules de dépannage et de remorquage
Comme tous les véhicules motorisés intervenants le long du réseau routier, les véhicules de dépannage et de remorquage ont deux principales missions : dépanner les véhicules qui peuvent être réparés sur place et remorquer ceux qui auront été victimes d’une panne ou d’un accident de la route important.
Qu’est-ce que le dépannage ?
Lors du dépannage d’un véhicule, le mécanicien va travailler sur le véhicule directement sur le lieu de la panne. Il réalise alors un diagnostic et, si cela est possible, des réparations dans le but de permettre au conducteur du véhicule de reprendre la route au plus tôt. Si l’espace situé autour du véhicule ne permet pas au mécanicien de réaliser ces réparations dans les meilleures conditions, celui-ci peut être amené à devoir déplacer le véhicule en panne jusqu’à l’aire de repos la plus proche.
Qu’est-ce que le remorquage ?
Le remorquage correspond, quant à lui, à l’opération visant à réaliser le rapatriement d’un véhicule motorisé accidenté ou en panne depuis le lieu de son immobilisation jusque dans un espace de travail dédié à la réparation des véhicules. Ce rapatriement peut se faire dans des milieux difficiles (parkings souterrains, fossés, …) et grâce à différents outils (remorquage, grutage ou treuillage), ce qui nécessite une parfaite connaissance des différentes modalités d’intervention.
La “carte blanche” des véhicules de dépannage et de remorquage
Tous les véhicules de dépannage et de remorquage, quelle que soit leur catégorie, doivent impérativement avoir reçu une autorisation de mise en circulation délivrée par une Direction Régionale de l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement afin de pouvoir réaliser leurs interventions. Cette autorisation, aussi nommée “carte blanche”, se présente sous la forme d’une carte blanche barrée de bleu, qui atteste que le véhicule associé à cette carte blanche possède l’ensemble des outils et équipements nécessaires à la mise en œuvre de ses différentes missions.
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adaptée à votre profil de conducteur.
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