De nombreux conducteurs croisent des zébras quotidiennement. En effet, ces éléments de signalisation horizontale sont régulièrement utilisés pour assurer les mêmes fonctions qu’un terre-plein central. D’ailleurs, ils sont généralement implantés sur le réseau autoroutier français à la hauteur des bretelles qui permettent d’emprunter une sortie, mais également de s’insérer. On en retrouve aussi au niveau des jonctions, des bifurcations et des échangeurs.
Tout savoir sur la place des zébras dans la signalisation horizontale
Il est aisé de distinguer les zébras des autres éléments de signalisation horizontale car ils sont matérialisés au sol par des hachures de couleur blanche, qui sont elles-mêmes délimitées par une ligne continue. Les services de la voirie peuvent placer des zébras aussi bien sur le bord de la chaussée qu’au milieu de celle-ci. D’ailleurs, ces éléments de signalisation routière sont particulièrement utilisés sur les autoroutes afin de marquer des changements de voies. Aussi, il n’est pas rare d’en croiser au niveau des bretelles d’insertion et de sortie, mais également au niveau des bifurcations d’autoroutes.
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Arrêt, chevauchement, franchissement et stationnement interdits
Les zébras se distinguent de la bande d’arrêt d’urgence et de l’accotement, car il est interdit d’y circuler, d’y arrêter ou d’y stationner son véhicule. Malheureusement, force est de constater que de plus en plus d’automobilistes et de motards les chevauchent ou les franchissent pour quitter leur voie de circulation lorsque les conditions de circulations sont mauvaises et que des ralentissements se créent. Pourtant, les zébras n’ont pas la vocation d’être utilisés en tant que coupe file, et il s’agit là d’une infraction au Code la route de même niveau que le franchissement d’une ligne blanche continue.
Les sanctions en cas d’arrêt ou de stationnement
À l’heure actuellement, aucun article du Code la route n’interdit le fait de s’arrêter ou de stationner sur les zébras, pourtant lorsque les faits sont constatés par les agents des forces de l’ordre, les automobilistes fautifs sont sanctionnés. Dans ce cas, le conducteur du véhicule s’expose à une contravention de 4e classe. Celle-ci donne lieu à un retrait de 3 points sur le permis de conduire, mais également à une amende forfaitaire d’un montant de 135 euros. Le motif retenu est l’arrêt ou le stationnement dangereux et dans certains cas, l’immobilisation et mise en fourrière du véhicule sont prescrites après injonction des agents.
Les sanctions en cas de chevauchement ou de franchissement
Effectuer un chevauchement de zébra coûtera un point sur le permis de conduire de son auteur ainsi qu’une amende de 135 euros, car il s’agit d’une contravention de 4e classe. Comme pour une ligne continue, le franchissement est sanctionné par un retrait de 3 points et une amende de 135 euros. En plus de la contravention, une peine complémentaire de suspension du permis de conduire pour une durée de trois ans peut être appliquée.
Avant de s’arrêter, de chevaucher, de franchir ou encore de stationner sur un zébra, il est important d’en connaître toutes les conséquences. En dehors de la sanction qui sera appliquée par les forces de police ou la gendarmerie, c’est avant tout la notion de danger généré auprès des autres usagers de la route qu’il faut bien comprendre. En effet, dans le Code de la route, la mise en danger est sanctionnée à plus haut niveau que le fait d’entraîner une gêne. Sauf cas d’extrême urgence, il vaut mieux choisir un autre emplacement qu’un zébra pour marquer l’arrêt ou stationner un véhicule.
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adaptée à votre profil de conducteur.
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