Lorsque des usagers de la route circulent le long du réseau routier français, ils sont amenés à croiser différents signaux appliqués à même la chaussée et permettant de leur délivrer visuellement certaines règles de circulation. Si les variations en matière de formes permettent de délivrer un certain nombre de messages, les variations de couleurs du marquage au sol permettent également de fournir des indications précieuses aux usagers de la route.
La réglementation associée aux couleurs du marquage au sol
L’utilisation de la couleur le long du réseau routier national est notamment encadrée par le biais de la circulaire du 15 mai 1996 relative à l’utilisation de la couleur sur la chaussée. Cette circulaire permet de rappeler un certain nombre de points liés à l’usage et au choix d’appliquer ou non certaines couleurs le long des voies de circulation, autant au niveau technique que vis-à-vis du message que ces signaux permettent de faire passer aux usagers.
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Les réglementations techniques
Les couleurs utilisées sur la chaussée doivent tout d’abord respecter un certain nombre de critères d’un point de vue technique. Ainsi, les éléments de couleur appliqués sur la chaussée ne doivent pas nuire à la signalisation réglementaire en la rendant plus difficilement visible (que ce soit en fonction de la luminosité ambiante, des conditions climatiques ou suite aux effets du vieillissement). De même, la couleur ne doit pas dévaloriser dans l’esprit des usagers les autres signaux du même type respectant parfaitement la réglementation. Enfin, la peinture doit être spécialement conçue pour permettre aux véhicules circulant sur les voies qui en sont recouvertes de bénéficier d’un niveau d’adhérence suffisant quelles que soient les conditions météorologiques.
Les messages liés à la couleur
La circulaire du 15 mai 1996 rappelle également que les couleurs associées aux différents éléments de signalisation sont porteuses d’un message. Il est donc nécessaire que les éléments colorés appliqués le long des différentes voies soient non seulement lisibles mais aussi homogènes et cohérents, afin d’être parfaitement compris par l’ensemble des usagers de la route.
Quelles couleurs de marquage au sol pour quels usages ?
Comme pour les panneaux de signalisation, les éléments appartenant à la grande famille du marquage au sol bénéficient eux aussi de couleurs spécifiques permettant d’attirer l’attention des usagers de la route afin de spécifier les différentes situations de conduite qu’ils annoncent. Les marquages au sol peuvent ainsi être blancs, rouges, jaunes, bleus et verts selon les messages à faire passer aux usagers de la route.
Les marquages au sol de couleur blanche, pour la plupart des situations
Les marquages au sol de couleur blanche sont les éléments les plus souvent rencontrés par les usagers de la route. En effet, c’est cette couleur qui permet de représenter aux yeux des conducteurs les délimitations des différentes voies de circulation ainsi que les règles qui s’y appliquent, selon s’il s’agit de lignes continues, de lignes discontinues, de lignes de rives ou encore de zébras.
De même, certaines places de stationnement, comme les emplacements de stationnement payant ou ceux réservés aux taxis sont délimités par un marquage au sol de couleur blanche.
Les marquages au sol de couleur rouge, pour les situations dangereuses
Les marquages au sol rouges sont utilisés afin de spécifier aux usagers de la route la présence d’un danger ou d’une interdiction. On retrouve cette couleur principalement pour indiquer la présence d'une voie de détresse, qui est composée d’un damier rouge et blanc.
Les marquages au sol de couleur jaune, pour les situations temporaires et les arrêts
Le marquage au sol de couleur jaune permet de remplir pas moins de trois fonctions principales.
Lorsqu’il est appliqué sous la forme de lignes positionnées sur la chaussée ou sur le trottoir, le marquage jaune permet de signifier que le stationnement y est interdit (ligne discontinue) ou que l’arrêt comme le stationnement y sont interdits (ligne continue).
Lorsqu’il est appliqué sur la chaussée, le marquage au sol de couleur jaune permet aussi de mettre en avant un certain nombre de règles de stationnement spécifiques. Ainsi, les places de stationnement réservées aux véhicules de livraison sont délimitées par des lignes jaunes, et elles comportent une croix comprenant deux lignes jaunes continues. Enfin, une mention “livraison” est inscrite devant la place, soit en lettres jaunes, soit en négatif dans un rectangle jaune.
De même, des zigzags à 45° de couleur jaune permettent de délimiter les emplacements réservés à l’arrêt des bus. Les usagers de la route ont donc l’interdiction d’y stationner ou de s’y arrêter afin de ne pas gêner les chauffeurs de bus dans la réalisation de leur mission de prise en charge des passagers.
Pour finir, le marquage au sol jaune est également utilisé afin de mettre en avant des règles de circulation modifiées en raison de la proximité d’une zone de travaux notamment. Il s’agit d’un marquage au sol temporaire, qui prévaut alors sur les règles dictées par le marquage au sol qu’il recouvre.
Les marquages au sol de couleur bleue, pour les stationnements spécifiques
Le marquage au sol bleu est principalement utilisé afin de mettre en avant certains types de stationnement spécifique.
C’est notamment le cas des places de stationnement en “zone bleue” contrôlées par un disque de stationnement permettant de limiter dans le temps le maintien du véhicule dans l’une de ces places.
De même, il n’est pas rare que des places de stationnement réservées aux personnes à mobilité réduite comportent un fond bleu qui, s’il n’est aucunement obligatoire, permet néanmoins d’augmenter le contraste entre le marquage réglementaire blanc (comprenant des lignes de délimitation ainsi que des symboles représentant des usagers en fauteuil roulant) et la chaussée.
Les marquages au sol de couleur verte, à destination des cyclistes
Les usagers de la route peuvent également être amenés à croiser des marquages au sol de couleur verte. Il s’agira alors d’espaces de circulation réservées aux cyclistes et aux usagers qui leur sont assimilés. On les retrouve généralement appliqués dans le cadre de la délimitation ou de la mise en avant des bandes cyclables ainsi que des pistes cyclables.
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adaptée à votre profil de conducteur.
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