L’accidentalité routière est l’une des principales causes de décès dans le monde. Et si rien ne change, ce triste classement va s’approcher du “podium”, car d’ici 2030 l’insécurité routière risque d’être la 7e cause de mortalité dans le monde. Il est donc temps pour les usagers de la route de changer leurs comportements ! Pour initier ce changement, l’OMS a mis en place la Décennie de la sécurité routière. Il est extrêmement important pour tous les usagers de la route de profiter de ces recommandations pour comprendre comment est-ce que chaque conducteur peut agir pour la sécurité routière.
La méthodologie “SA VIES” proposée par l’OMS développe certains axes de travail, notamment sur la sécurité des véhicules, l’application des législations routières, les vitesses et les infrastructures. Il faut y ajouter un cinquième et avant-dernier axe : l’encadrement de la sécurité routière. S’il est important que des axes de travail, des données et différents organismes puissent agir sur la législation routière (ministère de la santé, des transports, des finances, de l'éducation et de l’intérieur), il est nécessaire que tout cela prenne véritablement forme, et que les actions ne se cantonnent pas simplement à de la théorie.
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Il faut pour cela :
- un organisme de Direction de sécurité routière, pour coordonner les mesures afin qu’elles soient une réussite. Cet organisme à un chef de file. En France, il s’agit du Premier ministre qui, par exemple, prend les décisions sur les mesures décidées et annoncées lors du CISR (Comité Interministériel de la Sécurité Routière)
- élaborer une stratégie de sécurité routière pour présenter les objectifs du pays et permettre aux différents acteurs d'être fédérés autour de celle-ci
- évaluer les stratégies dans leurs résultats. Mais il faut aussi faire des évaluations spécifiques pour affiner les besoins à venir (parc de véhicules, classification des routes, investissement des organismes, etc)
- assurer et renforcer le suivi de la sécurité routière en communiquant le nombre de tués et de blessés sur les routes pour réduire la tendance. Ceci permettra d’adapter les mesures préventives, d'évaluer les progrès réalisés et de comparer les décès dus aux accidents de la route à d’autres causes de décès. On peut, par exemple, utiliser cette donnée sur les causes de mortalité des enfants, ce qui permet aux autorités de se rendre compte que les accidents de la route représentent la principale cause de mortalité chez les jeunes, … après les maladies
- sensibiliser le grand public pour soutenir la stratégie de sécurité routière. Le grand public peut lui aussi agir quotidiennement, car il est un acteur investi dans la sécurité routière. Pour le sensibiliser des opérations de sensibilisation, de formation sont mises en place. L’objectif étant de changer les comportements à risques par des comportements responsables
Le changement de comportement dépend :
- des connaissances et des compétences
- de l’appui de la communauté
- de la perception de la vulnérabilité et du risque
- des normes et modèles sociaux
- des mesures d’ingénieries
- de l’application de la législation
Tous les formateurs à la sécurité routière agissent en ce sens. Ils apportent les connaissances et permettent aux usagers de développer leurs compétences dans le domaine, afin de réduire le nombre de tués sur les routes et de favoriser le partage d’un espace commun.
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Le contenu dans cet article présente uniquement un caractère informatif et n’engage pas contractuellement Ornikar (à savoir les entités Marianne Formation SAS et Ornikar Assurances). Cette dernière décline toute responsabilité sur les décisions et conséquences qui pourraient en découler.
adaptée à votre profil de conducteur.
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