À chaque fois qu’un usager choisit d'utiliser son véhicule pour se déplacer, celui-ci s'expose à un risque d'accident. Néanmoins, les autorités font de leur mieux pour pallier à tout risque éventuel et assurer la sécurité de l’ensemble des conducteurs circulants sur les routes et les autoroutes françaises. C’est dans cette optique qu’ont été mises en place des routes spécifiques, permettant aux usagers ayant des problèmes de freins de s'arrêter avant d'emprunter une forte pente : les voies de détresse.
Utilité de la voie de détresse sur autoroute
Une voie de détresse, ou lit d’arrêt d’urgence, est un type de voie rencontré généralement sur une autoroute et dont la finalité est de permettre à un usager de s’arrêter avant une portion de route dangereuse, au cas où il aurait un problème de frein, par exemple.
Constituée de gravillons à l’entrée ainsi que de moyens de ralentissements naturels (talus, buttes, ...) ou artificiels (barils, butoirs, ...) à son extrémité, la voie de détresse est théoriquement à même de stopper tout véhicule lancé sur une autoroute et ne pouvant plus faire usage de ses freins, et ceci qu’il s’agisse d’une voiture, d’un camion, d’un autobus etc.
Lorsqu'un véhicule emprunte une voie de détresse, celui-ci subira automatiquement des dégâts importants. Il convient cependant de relativiser la gravité de ces dégâts, car ceux-ci restent généralement matériels et permettent d’épargner des vies, ce qui peut pousser le conducteur à réévaluer leur importance.
L'objectif principal des voies de détresse étant d'aider les véhicules ayant des soucis de freins de pouvoir s'arrêter, les lits d’arrêt d’urgence sont généralement placés suite à une pente et avant des points singuliers, comme des échangeurs, des tunnels, des virages, ... qui nécessitent l’utilisation de la pédale de frein pour être empruntés. Pour poursuivre sur la voie de détresse, l’usager n’aura qu'à continuer sa course en ligne droite, et c’est la configuration du terrain qui stoppera le véhicule.
Il est bien évidemment formellement interdit aux usagers n'ayant pas de soucis de freins de stationner et de s’arrêter le long des voies de détresse, celles-ci étant uniquement réservées aux cas d’extrême urgence.
Signalisation associée à la voie de détresse
Le marquage au sol des voies de détresse est constitué d'un damier blanc et rouge. Cette signalisation a été mise en place suite à l’arrêté du 24 novembre 1967 relatif à la signalisation des routes et des autoroutes. La signalisation routière des voies de détresse comprend donc, au début de la voie, un damier rouge et blanc caractéristique permettant d’indiquer aux usagers l’entrée du lit d’arrêt d’urgence. Mais d’autres éléments de signalisation de ces voies existent, notamment des panneaux d’indication carrés et bleus, qui indiquent en amont aux usagers la présence de cette voie, mais également la courbe du virage si celle-ci se trouve devant un virage.
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adaptée à votre profil de conducteur.
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