Où s’arrêter en toute sécurité, lorsqu’au beau milieu d’un trajet, un véhicule montre les premiers signes annonciateurs d’une panne imminente ? Et pour faire face à une urgence ? C’est en cherchant une réponse à ces deux interrogations que les emplacements d’arrêt d’urgence ont vu le jour. Pour permettre aux usagers de les voir, ils sont systématiquement indiqués à l’aide d’au moins un panneau de signalisation. La mission première de cet aménagement de voirie est de permettre aux conducteurs en détresse de réaliser des arrêts d’urgence sous les tunnels, sur les autoroutes et dans les zones de travaux.
Tout savoir sur cet aménagement routier réservé aux arrêts d’urgence
Les gestionnaires de voirie doivent respecter plusieurs conditions pour aménager un emplacement d’arrêt d’urgence. En effet, ces espaces réservés à l’arrêt de véhicule, dont l’état mécanique ou la santé d’un des passagers le nécessite, répondent à des normes standards liées à la réglementation routière. Aussi, pour permettre aux conducteurs de les voir de loin, ils sont indiqués à l’aide d’un panneau de signalisation au format carré doté d'un fond bleu, et entouré d’un listel blanc, qui comporte un pictogramme blanc centré représentant une aire d’arrêt d'urgence. Cet élément de signalisation verticale est toujours apposé sur le bord de la chaussée et il doit être visible de nuit.
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Sur les autoroutes
Durant un trajet sur l’autoroute, il est possible de croiser 2 types d’emplacements réservés aux arrêts d’urgence :
- avec un poste de secours
- sans un poste de secours
Dans tous les cas, ils doivent être signalés à l’aide du panneau d’indication codifiée C8. L’aménagement routier de ce type de voie permet généralement une implantation en présignalisation. Enfin, la zone réservée à l’arrêt est, quant à elle, délimitée par une épaisse ligne blanche afin de ne pas être confondue avec la bande d’arrêt d’urgence.
Sous les tunnels
En France, la présence d’emplacements d’arrêt d’urgence est obligatoire dans les tunnels.
Ceux-ci doivent systématiquement être indiqués à l’aide du panneau de signalisation standard. De plus, la présence d’une éventuelle issue de secours devra également être indiquée au même titre que celle d’un poste d’appel d’urgence, ou de tout autre moyen permettant de lutter contre un incendie.
Dans les zones de travaux
Au sein des zones en travaux et en présence d’une déviation, des emplacements d’arrêt d’urgence peuvent également être implantés de manière temporaire. Généralement, leur implantation est réalisée de manière à ne pas gêner les engins de chantier durant leur mission. Les limites de l’espace, dans lequel un conducteur pourra arrêter son véhicule, sont déterminées par une épaisse ligne de couleur jaune, qui le sépare de l’accotement.
Lorsque le conducteur d’un véhicule prend la décision d’occuper un emplacement d’arrêt d’urgence, alors que sa situation ne le nécessite pas, il commet une infraction au Code de la route. Dans ce cas, la sanction est la même que celle qui est appliquée en cas d’arrêt ou stationnement sur la bande d’arrêt d’urgence : une contravention de 4e classe. Celle-ci prend la forme d’une amende forfaitaire d’un montant de 135 euros, mais également d’un retrait de 3 points sur le permis de contrevenant. Lorsqu’une telle décision a pour conséquence de mettre en danger d’autres usagers, les forces de l’ordre peuvent également appliquer les mesures relatives à une suspension de permis de conduire, qui aura une durée de 3 ans maximum.
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adaptée à votre profil de conducteur.
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