Les vitres des automobiles font partie, au même titre que la carrosserie et la motorisation, des éléments mécaniques essentiels composant un véhicule. Pourtant, il n’est pas rare de constater que les conducteurs ne disposent pas de beaucoup d’informations les concernant. Pourtant de nos jours, chaque automobile est équipée de plusieurs vitres dont la mission est d’assurer la meilleure visibilité possible au conducteur. Il n’est donc pas étonnant que de plus en plus d’assureurs demandent le numéro de gravage antivol lors de la création d’un nouveau contrat d’assurance auto. Par ailleurs, en fonction de la formule choisie et la typologie du sinistre, les dégâts causés aux vitres d’un véhicule ne seront pas indemnisés à la même hauteur.
Tout savoir sur le vitrage auto
Depuis 1983, le pare-brise des automobiles n’est plus composé de verre trempé, mais de verre laminé. Cela permet non seulement d’assurer une meilleure sécurité des passagers, mais également de lutter efficacement contre les impacts. En France, c’est l’article R316-1 du Code de la route qui fait office de texte de référence en matière de vitrage des automobiles. Celui-ci précise que « Tout véhicule à moteur, à l’exception des véhicules et matériels agricoles dont la vitesse maximale n’excède pas 40 km/h ou de travaux publics, doit être construit ou équipé de telle manière que le champ de visibilité du conducteur, vers l’avant, vers la droite et vers la gauche soit suffisant pour que celui-ci puisse conduire avec sûreté. »
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Les différentes vitres d’une automobile
Voici la liste des différentes vitres qu’il est possible de retrouver sur une automobile :
- un pare-brise
- une lunette arrière
- des vitres latérales
- des miroirs de rétroviseurs
Tous ces éléments sont utilisés quotidiennement pour réaliser tous les trajets et toutes les manœuvres. De fait, il est essentiel qu’ils soient propres et en bon état, afin que l’usager ne devienne pas une gêne pour circuler dans des conditions optimales.
Vitres latérales et lève-vitres
Contrairement à la plupart des autres vitres des véhicules motorisés, les vitres latérales des automobiles peuvent s'abaisser ou se relever lorsque le conducteur ou ses passagers activent une simple commande. Ceci est rendu possible grâce aux actions des lève-vitres installés dans les portières. S'ils peuvent être manuels ou électriques, les lève-vitres ont tous la même fonction, et peuvent tous faire l'objet de pannes du fait de la forte sollicitation qu'ils subissent.
Vitrage et assurance auto
Le gravage antivol des vitres d’une automobile est une technique d’identification des véhicules très répandue. Elle consiste à graver, à l’aide d’un procédé de sablage, les 8 derniers chiffres du numéro de série du type du véhicule. Ce procédé est indélébile et il permet de retrouver facilement un véhicule en cas de vol. C’est pourquoi de nombreuses compagnies d’assurance le prennent en compte lors de la rédaction d’un nouveau contrat avant de déterminer le montant de la franchise ainsi que les modalités d’application de la garantie « bris de glace ». En fonction de la formule qui sera sélectionnée par le propriétaire du véhicule, un impact, une fissure voire un pare-brise ou un rétroviseur cassé ne seront pas pris en charge et remboursés la même manière.
L’interdiction des vitres teintées à l’avant d’une voiture
Depuis son entrée en vigueur le 1er janvier 2017, l’article 27 du décret n° 2016-448 du 13 avril 2016 interdit l’utilisation de vitres teintées à l’avant des véhicules motorisés à quatre roues. L’objectif étant de combler un vide juridique grâce auquel certains conducteurs pouvant commettre des infractions, par exemple téléphoner en conduisant, sans que cela puisse être constaté durant un contrôle routier. Quelques rares exceptions sont prévues, notamment lorsque la présence d’un vitrage teinté est justifiée pour raisons médicales.
En cas de contrôle routier, le conducteur circulant au volant d’un véhicule doté de vitres avant teintées sera sanctionné par une contravention de 4e classe. Cette dernière entraîne le paiement d’une amende forfaitaire d’un montant de 135 euros ainsi qu’un retrait de 3 points sur le permis de conduire. Si le conducteur n’est pas le titulaire du certificat d’immatriculation, il sera pourtant considéré comme étant le seul responsable de cette infraction, même si l’immobilisation de l’automobile peut être requise.
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adaptée à votre profil de conducteur.
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