Une carte routière représente sur un schéma tous les axes routiers où les automobilistes sont susceptibles de circuler. Ce schéma doit pouvoir indiquer des itinéraires tout en permettant l’identification de points de repères. Pour adapter les cartes routières en petit format, les échelles utilisées sont calquées sur la vitesse automobile. On retrouve des échelles pouvant varier entre 1/25 000e et 1/1 000 000.
L’histoire des cartes routières françaises
Les cartes routières françaises ont en premier lieu été éditées par les militaires et les services postaux qui en avaient besoin pour organiser leur travail plus facilement et méthodiquement. Ensuite, leur conception a été étendue à divers groupes telles que des associations pour le vélo ou d'autres entreprises liées au transport. Il est difficile de savoir de quand datent les premières cartes routières, mais on peut situer leur création vers la fin du 19ème siècle, lorsque les déplacements ont fortement augmenté en France.
Les plus anciennes cartes routières connues en France datent des années 1890 et appartenaient à l’armée. Autrefois, ces cartes étaient conçues pour les cyclistes et les automobilistes, mais très vite, l'automobile va devenir propriétaire du projet.
A l’époque, les voitures étaient peu nombreuses et les routes pas vraiment adaptées à une circulation régulière. Les cartes permettent d’indiquer l’état des routes, le sens des pentes, les distances entre les villes, le type de revêtement (pavés, terre…).
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Quelles indications comporte une carte routière ?
Le but d’une carte routière est d’indiquer à petite échelle les axes routiers, afin d’aider les automobilistes à retrouver leur chemin. Les échelles utilisées sont adaptées à la vitesse des voitures. Une légende liste plusieurs signes indiquant différentes informations comme la taille des routes, les péages, les monuments historiques, les pentes…
Le kilométrage entre les plus grosses agglomérations est également disponible, afin de permettre aux conducteurs de calculer la distance de leur trajet.
Les cartes routières ont toujours été imprimées sur de grandes feuilles de papier et pliées en accordéon (facile à déplier mais pas forcément à replier n’est-ce pas?). De nos jours, on peut retrouver les cartes sous format numérique sur internet. L’avantage du format papier est qu’il permet de visualiser l’itinéraire dans son ensemble ainsi que la position géographique, contrairement à un GPS dont le parcours est suivi sans trop se poser de questions.
Les différents types de cartes routières
La carte routière Michelin
L’une des cartes la plus connue reste la carte Michelin, l’équipementier français. La principale innovation du groupe est lorsque Michelin effectue le bornage des routes en 1911, afin de l’indiquer sur les cartes routières. La première carte Michelin apparaît en 1905 et a du succès grâce à un système plus simple et plus solide, dont le format est encore utilisé aujourd’hui.
La carte routière de l’Institut Géographique National (IGN)
En France, la carte routière IGN apparaît en 1970. Ces cartes eurent du succès notamment grâce à la capacité de l’institut à sillonner la France entière pour réaliser des cartes très précises. L’IGN se chargera aussi de réaliser des cartes pour l’Europe et le monde entier dans les années 2000.
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adaptée à votre profil de conducteur.
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