L’avertisseur de radar est un équipement électronique qui avertit les usagers de la présence de radar automatique fixe à proximité de leur véhicule. Il peut aussi bien s’agir d’un boîtier qui se positionne dans l’habitacle du véhicule, que d’une application installée sur un smartphone. Ces dispositifs, considérés comme illégaux, permettent aux usagers de la route de conduire à grande vitesse en ayant moins de chances de se faire verbaliser.
L’avertisseur de radar en France
En France, il est strictement interdit d’utiliser n’importe quel système permettant de brouiller le bon fonctionnement des radars, fixe comme mobiles, et qui sont généralement connus sous le nom d’antiradars. Il est également interdit d’en repérer la présence à l’aide d’un détecteur de radars automatiques ou encore, d’être averti la position des radars automatiques fixes grâce à un avertisseur de radar.
En effet, les forces de l’ordre que les emplacements de certains de ces radars restent confidentiels, afin de leur permettre de sanctionner les comportements à risque dans les zones les plus dangereuses. Pour rester dans le cadre de la loi, certains fabricants d’avertisseurs de radar ont fait le nécessaire pour que leurs produits soient assimilés à des assistants d’aide à la conduite. ABCmoteur a établi un classement entre les différentes marques spécialisées d’aides à la conduite comme Coyote, Inforad, Wikango, etc.
🚦 Consultez la définition complète de l’avertisseur de radar 🚦
L’interdiction de détention et d’usage a été intégrée à l’article R413-15 du Code de la route le 3 janvier 2012.
D’après une étude menée par minute-auto.fr au début de l’année 2017
- 88% des français utilisent un avertisseur de radar
- 48% l’utilisent lors de chaque déplacement
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Fonctionnement des avertisseurs de radar
Qu’il s’agisse d’un boîtier ou d’une application mobile, il est très facile de faire fonctionner un avertisseur de radars. Il suffit de le connecter à internet ou à la 3G pour télécharger la liste contenant les différents radars et espaces de contrôle établie par les forces de l’ordre avec leurs coordonnées GPS. Une fois charger dans l’appareil, le système est utilisable sur l’ensemble du réseau routier.
Lorsque le véhicule se déplace, le boîtier contrôle en permanence la position de l’automobile, grâce à un signal GPS, avec les espaces de contrôle comprenant un ou plusieurs radars fixes ou mobiles. Généralement, un avertissement sonore ou lumineux est émis à l’approche d’un radar, pour signifier au conducteur qu’il doit réduire sa vitesse pour éviter d’être sanctionné alors qu’il ne respecte pas le Code de la route.
Les différents types d’avertisseurs de radar
Actuellement, on recense plusieurs types d’assistants d’aide à la conduite en France :
- Les « boîtiers » qui sont en général composés d’un récepteur de coordonnées GPS, qui permet la géolocalisation ainsi que le calcul de la vitesse du véhicule. Il comprend également une base de données, qui lui permet de garder en mémoire l’emplacement des radars automatiques et les différentes cartes utiles à sa mission.
- Les « boîtiers communicants » qui offrent à leur propriétaire la capacité de signaler des radars mobiles aux utilisateurs d’une même « communauté », après la validation d’un éclaireur.
- Les « applications mobiles », qui utilisent le GPS intégré dans le smartphone et se connectent au réseau mobile pour transmettre les informations en temps réel.
Sanctions
D’après l’article R413-153 du code de la route, la vente, la détention, l’utilisation, l’adaptation ou le transport de tout appareil permettant notamment la détection ou l’avertissement de la position des radars destinés au contrôle de vitesse comme une infraction de cinquième catégorie. Cette infraction est assortie d’une amende pouvant atteindre 1500 euros, une suspension du permis de conduire pouvant aller jusqu’à trois ans, le retrait de six points sur le permis de conduire, ainsi que la saisie du matériel et parfois même du véhicule si le dispositif est fixe et monté sous le capot.
Dans certains pays, l’utilisation d’un avertisseur de radar est totalement légale. En France, il est existe également une jurisprudence. En effet, en 2015 la Cour d’appel de Montpellier a relaxé des usagers qui utilisaient Facebook pour s’informer de présence de radars. Pour résumer, le juge a estimé que la loi n’interdisait pas cette pratique et que le réseau social pouvait s’apparenter à un assistant d’aide à la conduite.
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adaptée à votre profil de conducteur.
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