Peu de conducteurs en ont conscience, mais la bonne adhérence d’un véhicule à la route n’est pas ni une conséquence naturelle du comportement des ressorts, et ni celle des amortisseurs. En effet, les artisans majeurs d’une meilleure adhérence, et donc d’une conduite souple, sont les pneus d’un véhicule. Les candidats peuvent en apprendre plus sur ce sujet grâce à notre entraînement au code de la route 2024.
Les pneus du véhicule et l’adhérence à la route
N’en déplaise aux amoureux des bolides de course qui rêvent d’une tenue de route à toute épreuve, et qui pensent que cela est étroitement lié à la cylindrée du moteur, à la présence d’une suspension à ras du sol, ainsi qu'à celle d'un système de freins très performants, rien de tout cela. C’est la structure du pneu qui fait toute la différence.
Qu’il s’agisse de l’accélération, du freinage, de la force centrifuge que l’on ressent lorsqu'un véhicule aborde un virage, en réalité ce sont les pneumatiques du véhicule qui supportent tout cela. Dans le détail, il ne s’agit pas du pneu dans sa totalité, mais plus précisément de l’étroite bande qui est en contact direct avec le revêtement de la route.
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Qu’est-ce que l’adhérence ?
L’adhérence à la route, et donc le phénomène d’adhésion, sont liés au fait que plusieurs surfaces entrent en contact. Lorsqu’il est question d’automobile, cela fait référence à l’adhérence entre la surface du caoutchouc du pneu et celle du revêtement routier qui se trouve au sol. Aussi, il est important de garder à l’esprit qu’il ne s'agit pas d’une donnée constante, car elle change en fonction des conditions climatiques, de la pression, mais également à cause du niveau d’humidité de la route.
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Pour simplifier, il est possible de dire que l’adhérence à la route n’est rien d’autre que le résultat du frottement du pneu avec le sol et de sa pression sur le sol. Pourtant, contrairement aux idées reçues, la meilleure adhérence d’un véhicule est généralement obtenue grâce à un léger glissement du pneu.
Quand obtient-on la meilleure adhérence au revêtement routier?
Lorsque la sensation de rapidité devient plus intense, le phénomène d’adhésion laisse la place au phénomène d’hystérésis. C’est en sa présence qu’il est possible d’obtenir une modification de la surface du pneu. À la suite de ce processus, une partie des morceaux du caoutchouc sont totalement comprimés alors que ceux qui restent s’étirent. Ensuite, pour que le processus arrive à son terme, il doit être accompagné d’un contact qui provoque l’échauffement du pneu. Il est essentiel de noter que l’énergie absorbée à ce moment très précis est tout à fait semblable à celle de la phase adhésion. On appelle ce processus très particulier le frottement interne.
De ce fait, l’adhérence à la route est maximale lorsque l'automobile atteint le seuil de glissement, car le caoutchouc du pneu est mou. Cela permet à sa surface d’être aussi lisse que ce qu’elle est échauffée.
En résumé, pour obtenir des résultats très performants en termes d’adhérence à la route, le coefficient de frottement entre le pneu et le revêtement routier doit être très important. Cela est d’autant plus véridique que les forces centrifuges trouvent généralement un équilibre grâce à l’adhérence à la route d’une surface égale à celle d'une carte de vœux. En effet, il s’agit proportionnellement de la même surface que celle de la zone de contact entre le pneu et le sol.
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adaptée à votre profil de conducteur.
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