Tous les conducteurs ayant obtenu leur Code de la route le savent, si tout leur corps risque d’être mis à rude épreuve lors d’un accident de la route, la tête des usagers est toujours un point sensible en cas de choc. Si ce n’est pas pour rien que cette partie du corps humain est la mieux protégée chez les usagers circulant sur un deux-roues, c’est aussi le cas dans les automobiles. Mais si les conducteurs pensent généralement aux airbags lorsque le sujet de la protection de leur tête suite à un choc ou à un accident de la route est abordé, d’autres équipements de sécurité, comme les appuie-tête actifs, sont présents pour les protéger.
Qu’est-ce qu’un appuie-tête actif ?
L’appuie-tête actif est une forme d’appuie-tête spécialement conçue pour participer à la sécurité du conducteur et de ses passagers lorsque ceux-ci circulent dans un véhicule motorisé. En effet, les appuie-tête classiques ont principalement vocation à assurer un certain confort aux passagers d’un véhicule. Ce n’est cependant pas le cas des appuie-tête actifs, qui s’activeront suite à un choc provoqué depuis l’arrière du véhicule afin de réduire au maximum les risques qu’un tel choc pourrait provoquer sur les vertèbres cervicales des usagers.
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Fonctionnement d’un appuie-tête actif
Lorsqu’un véhicule subit un choc à l’arrière, la tête de chaque passager qui s’y trouve est systématiquement projetée vers l’avant, puis est rejetée vers l’arrière, sa course ne s’arrêtant que lorsqu’elle touche l’appuie-tête. Or pour les véhicules équipés d’appuie-tête classiques, la course réalisée par la tête est si importante qu’elle peut provoquer un “coup du lapin”, un choc aux vertèbres cervicales dont les conséquences peuvent s’avérer dramatiques.
Dans les véhicules équipés d’appuie-tête actifs cependant, les risques sont nettement réduits. En effet, lorsqu’un choc est détecté et que la tête d’un usager est projetée vers l’avant, son appuie-tête actif va, mécaniquement, s’avancer afin de réduire le choc subit par la tête de l’usager, ce qui permet de réduire les contraintes subies par les vertèbres cervicales des usagers suite à un choc, et par la même occasion les risques pour la santé des passagers.
Usagers de la route et chocs aux cervicales
Le “coup du lapin” est le nom imagé (provenant de la méthode utilisée pour briser la nuque des lapins) adopté pour représenter les chocs subis par les vertèbres cervicales des usagers de la route suite à un choc. En effet, les chocs cervicaux, et notamment les coups du lapin, se sont multipliés parmi les dommages corporels relevés suite à un accident de la route, et sont presque toujours présents suite à un choc à l’arrière, même à faible vitesse.
Dans 9 cas sur 10, les lésions provoquées par un coup du lapin n’entraînent que des lésions légères ainsi que des micros-déchirures. Néanmoins, des cas beaucoup plus sévères peuvent impliquer des gênes à long terme, voire même entraîner une section de la moelle épinière, pouvant provoquer une tétraplégie ou même la mort de l’usager.
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adaptée à votre profil de conducteur.
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