Combien de conducteurs ont eu durant leurs trajets une mauvaise surprise liée au mauvais réglage de la hauteur des feux de leur véhicule, une fois la nuit tombée. Et s’il y a encore quelques années, ce réglage nécessitait d’avoir des compétences en mécanique, la plupart des véhicules sont dorénavant dotés d’une commande de réglage de la hauteur des feux. Cette installation en série est étroitement liée à deux directives issues de la législation européenne, qui déterminent la hauteur des feux de croisement. Un défaut de réglage entraîne aussi bien une contre-visite lors du contrôle technique qu’une infraction de 3e classe.
À quoi sert la commande de réglage de la hauteur des feux ?
Avant toute chose, il est important de savoir que la position de la commande de réglage de la hauteur des feux diffère entre les différents modèles d’automobiles. Cependant, cette dernière est généralement positionnée à proximité du volant afin d’en faciliter l’accès aux conducteurs. S’il s’agit d’un nouveau véhicule, le plus simple est de consulter le livret d’utilisation mis à disposition par tous les fabricants.
Le format de cette commande de réglage est quasiment identique pour de nombreux modèles de voitures. Il s’agit d’une molette en plastique, dotée de crans, à côté de laquelle on retrouve un ou plusieurs pictogrammes représentant les différents feux.
La commande de réglage de la hauteur des feux doit être utilisée en tenant compte du niveau de chargement. Plus le poids qui se trouve à l’arrière est important, plus il faudra ajuster la hauteur des feux, afin de ne pas éblouir les autres usagers.
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Des feux bien réglés, une obligation européenne
Ce n’est pas directement le Code de la route qui mentionne la hauteur légale des feux de croisement, mais les directives Européennes 76/756/CEE du Conseil, du 27 juillet 1976, et 97/28/CE de la Commission du 11 juin 1997. Ces deux directives indiquent que la position en hauteur des feux de croisement doit se situer entre 500 et 1 200 mm du sol.
Quoi qu’il en soit, tous les dispositifs d’éclairage qui équipent les automobiles doivent recevoir une homologation européenne. Pour vérifier les réglages effectués, il est recommandé de garer le véhicule sur une surface plate à environ quatre mètres d’un mur puis d’actionner les feux de croisement. Si les faisceaux sont alignés, la hauteur des feux est correcte.
Les sanctions en cas de mauvais réglages des feux
En cas d’infractions lors d’un contrôle de police ou de gendarmerie, le conducteur d’un véhicule présentant un défaut d’éclairage se verra sanctionné par une amende forfaitaire d’un montant de 68 euros. Même si cela n’entraîne pas un retrait de point sur le permis de conduire, l’immobilisation du véhicule peut être demandée dans les cas les plus graves.
Si après avoir tenté de régler la hauteur des feux d’un véhicule, un doute persiste, il est essentiel de demander l’assistance d’un professionnel. Généralement, les garages automobiles disposent d’équipements qui permettent de procéder à un contrôle du réglage. En cas d’anomalie, un devis relatif aux réparations à effectuer sera présenté au propriétaire du véhicule. Comme il s’agit d’un des points de contrôle obligatoire pour valider la visite de contrôle technique périodique, il est conseillé de procéder rapidement aux réparations.
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adaptée à votre profil de conducteur.
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