Obligatoires jusqu’en 1993, les phares jaunes ont peu à peu cédé la place aux phares blancs. Initialement, l’arrêté qui imposait l’utilisation de phares jaunes a vu le jour en novembre 1936 et se basait sur l’avis de la Commission centrale des automobiles et de la circulation générale. D’après les articles R313-2 et R313-3 du Code de la route, qui font office de texte de référence en matière d’éclairage, les phares jaunes et blancs sont légaux. Pourtant en se dotant de phares jaunes, il est possible d’être sanctionné pour éclairage non conforme dans le cas où le procès-verbal de réception d’homologation d’une voiture neuve indique la présence de phares blancs.
Tout savoir sur les phares jaunes
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la fabrication de phares jaunes ne nécessite pas de spécificités techniques. Seuls les phares au xénon, qui donnent un aspect bleuté à l’éclairage, disposent d’une conception technique spéciale. Les ampoules jaunes sont en réalité des éléments basiques (codification CE ou H4) qui sont recouverts d’un globe de couleur jaune. Celui-ci est totalement amovible et il peut donc être retiré à tout moment. De manière générale, ce qui distingue les ampoules jaunes des ampoules blanches réside dans leur connectique. Sans doute est-ce pour cela qu’il existe très peu de véhicules récents capables d’en être équipés.
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Une spécificité 100 % française
Même si ces faits historiques ont bien du mal à être prouvés à l’aide de sources fiables, de nombreuses rumeurs sont attribuées à l’action des phares jaunes durant la Seconde Guerre mondiale. Certains témoignages semblent affirmer que l’armée française s’est servie de cette spécificité 100 % française pour reconnaître de loin les véhicules allemands. Quoi qu’il en soit, après la guerre et jusqu’aux années 90, c’était le meilleur moyen de reconnaître un véhicule immatriculé en France dans un pays européen. Dès lors que les phares blancs ont été homologués, les véhicules motorisés récents ont en été équipé et cela a permis d’homogénéiser le système d’éclairage des véhicules dans toute l’Europe.
Ce que dit le Code de la route
Deux articles du Code de la route décrivent les modalités officielles d’éclairage qui doivent être mises en place :
L’article R313-2 mentionne que « sauf dispositions différentes prévues au présent article, tout véhicule à moteur doit être muni à l’avant de deux ou de quatre feux de route émettant vers l’avant une lumière jaune ou blanche permettant d’éclairer efficacement la route la nuit, par temps clair, sur une distance minimale de 100 mètres. »,
L’article R313-3 mentionne que « sauf dispositions différentes prévues au présent article, tout véhicule à moteur doit être muni à l’avant de deux feux de croisement, émettant vers l’avant une lumière jaune ou blanche permettant d’éclairer efficacement la route la nuit, par temps clair, sur une distance minimale de 30 mètres sans éblouir les autres conducteurs. ».
Ainsi d’après le Code de la route, l’utilisation de phares jaunes semble, en théorie, totalement légale.
Infraction liée à un éclairage non conforme
En cas de contrôle routier, si une automobile est dotée de phares jaunes alors que son procès-verbal de réception d’homologation indique que les phares sont blancs, son propriétaire écopera d’une contravention de 3e classe car les phares ne seront pas conformes vis-à-vis de ceux originellement installés sur le véhicule. Cette contravention prend la forme d’une amende forfaitaire d’un montant de 68 €, mais n’entraîne pas de retrait de point.
En dehors des voitures de collection et des modèles anciens, il est de plus en plus rare de croiser des automobiles récentes dotées de phares jaunes. Même si durant des années, les observations réalisées par les scientifiques et les usagers permettaient de mettre en avant l’effet peu éblouissant des phares jaunes, de nos jours, la norme est au blanc.
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adaptée à votre profil de conducteur.
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