Depuis quelques années, il n’est plus rare de croiser des véhicules terrestres à moteur équipés de feux diurnes. Ces feux de circulation s’allumant de jour permettent avant tout aux automobilistes d’être mieux vu par les autres usagers durant un trajet en pleine journée. Bien que très controversés, ces équipements ont été promus, dès leur commercialisation, par la Commission Européenne. Les membres de cette commission se sont appuyés sur les résultats de différentes expérimentations étalées sur plusieurs années pour rendre ces équipements obligatoires sur les véhicules récents. De fait, les véhicules légers commercialisés depuis le 1er janvier 2011 en disposent, au même titre que les bus et les poids lourds. Leur impact sur l’environnement a également été réduit grâce à l’utilisation de LED, qui nécessitent une consommation de carburant moindre pour fonctionner.
Un dispositif lumineux pour être mieux vu par les autres usagers de la route
Les feux diurnes, communément appelés « feux de jour », sont des dispositifs lumineux très récents. De manière générale, ils sont positionnés à l’avant des véhicules à moteur, à proximité des phares. Leur principale mission est de permettre aux conducteurs de rendre leur automobile, leur fourgonnette ou encore leur moto les plus visibles possible des autres usagers. L’objectif est avant tout de réduire le risque de collision lié au manque d’attention lors des déplacements en pleine journée. Cette évolution a pris une nouvelle dimension depuis l’arrivée des véhicules électriques. En effet, ceux-ci ne produisent aucun bruit, même lorsqu’ils sont en fonctionnement, ce qui peut engendrer un effet de surprise chez les cyclistes ainsi que les piétons.
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Pourquoi la réglementation routière a-t-elle évolué en matière de feux diurnes ?
En matière de feux diurnes, ce n’est pas le Code de la route mais la Commission Européenne qui mène la danse. Dès les premiers échanges, ses membres se sont majoritairement dits “favorables“ à l’installation de tels dispositifs sur les véhicules à moteur. Cependant, comme il ne s’agit pas du seul organe consulté avant de prendre une décision, des débats ont été ouverts. Ces derniers ont principalement permis d’évaluer le bénéfice pour la sécurité routière, l’inconvénient de l’augmentation de la consommation de carburant, mais également la perte de différenciation pour les conducteurs de deux-roues. Pour ce faire, plusieurs expérimentations ont été menées entre 1995 et 2002 et leur financement a été pris en charge par l’Europe. Finalement, les résultats ont permis de faire évoluer la réglementation Européenne en 2011.
Ce qui a changé pour véhicules légers commercialisés après le 1er janvier 2011
C’est obligatoire, tous les véhicules légers commercialisés après le 1er janvier 2011 doivent être dotés de feux de jour. De plus, la directive européenne qui fait office de texte de référence a intégré en 2012 de nouvelles catégories de véhicules. À présent, les camions, le poids lourd ainsi que les autobus doivent également respecter cette obligation. Seuls les véhicules commercialisés avant le 1er janvier 2011 ne sont pas tenus d’en être équipés.
L’impact des feux diurnes sur l’environnement
L’un des principaux arguments avancés par les opposants au feu de circulation diurne est celui de l’impact sur l’environnement. En effet, l’utilisation en continu de ces dispositifs entraîne une hausse de la consommation de carburant. Ainsi, cela contribuerait à augmenter le taux de pollution de l’air au sein des grandes agglomérations. En utilisant des LED, les fabricants de véhicules motorisés ont trouvé une réponse plus respectueuse de l’environnement. Par ailleurs, leurs caractéristiques doivent répondre aux contraintes fixées par l’article R313-4-1 du Code de la route, qui définit que les feux diurnes doivent être deux, et qu’ils doivent diffuser une lumière blanche vers l’avant du véhicule, permettant ainsi de rendre le véhicule plus visible de jour.
De plus en plus de cyclistes font le choix d’équiper leur vélo de feux de circulation diurnes. Contrairement aux automobiles, cet équipement n’est pas obligatoire pour les cycles, pour le moment. Cependant, de nombreux professionnels conseillent vivement à celles et ceux qui souhaitent acquérir un vélo électrique d’en équiper leur véhicule, car cela renforce la prise en compte de leur mouvement par les conducteurs de véhicule à moteur lorsqu’ils circulent de jour.
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adaptée à votre profil de conducteur.
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