Les feux de détresse, communément appelés les “warnings”, font partie des différents types de feux présents sur la plupart des véhicules à quatre roues motorisés. Leur utilisation doit être gérée avec beaucoup de modération afin de ne pas induire les autres utilisateurs présents sur la route en erreur. Les feux de détresse sont optionnels sur les motos et nécessitent d’être installé manuellement.
Utiliser les feux de détresse
Les feux de détresse ont pour objectif premier d’alerter les autres utilisateurs de l'espace routier d’un danger immédiat. Qu’il s’agisse de signaler un ralentissement important pouvant provoquer des collisions, ainsi qu’un arrêt brutal sur la chaussée ou sur la bande d’arrêt d’urgence suite à une panne, leur mise en œuvre doit faire partie des réflexes de tout bon conducteur.
{{cta-test-code}}
Réglementation
C’est l’arrêté du 28 juin 1979 qui a rendu obligatoires les feux de détresse sur les voitures ainsi que les camions. Leur utilisation est cependant définie par des articles du code de la route :
Article R416-18
« Tout conducteur contraint de circuler momentanément à allure fortement réduite est tenu d’avertir, en faisant usage de ses feux de détresse, les autres usagers qu’il risque de surprendre. »
Il est d’usage que seul le dernier véhicule d’une file continue d’utiliser ses warnings, jusqu’à ce qu’un autre véhicule vienne se placer derrière lui.
Article R416-19
« Lorsqu’un véhicule immobilisé sur la chaussée constitue un danger pour la circulation, notamment à proximité des intersections de routes, des virages, des sommets de côtes, des passages à niveau et en cas de visibilité insuffisante, ou lorsque tout ou partie de son chargement tombe sur la chaussée sans pouvoir être immédiatement relevé, le conducteur doit assurer la présignalisation de l’obstacle en faisant usage de ses feux de détresse et d’un triangle de présignalisation. »
L’usage des warnings moto pour circuler entre les files n’est donc pas réglementaire et ne donne en aucun cas la priorité au deux roue.
Fonctionnement
D’un point de vue plus technique, le mécanisme qui permet de faire fonctionner les feux de détresse est dépendant du système de feux indicateurs de direction et des répétiteurs des clignotants, car il est greffé dessus.
Ce système se compose principalement d’une centrale clignotante. Il s'agit d'un mécanisme qui permet une alimentation électrique qui découpe l’approvisionnement d’électricité en séquences d’ouverture et de fermeture des feux.
Pour l’actionner, il est nécessaire que le conducteur appuie sur le bouton qui se trouve près de son volant. Cette action allumera les feux clignotants de manière simultanée aussi bien au niveau des feux avant et que des feux arrière et de chaque côté du véhicule.
Enfin, c’est un boîtier électrique additionnel que l'on greffe sur le dispositif, qui permet de relier les circuits électriques des deux côtés afin de pouvoir actionner les ampoules simultanément. Les feux de détresse des motos fonctionnement de la même manière, à conditions qu'ils soient correctement reliés à la batterie.
Sanctions
Les infractions au Code de la route quant à la mauvaise utilisation ou l'absence d'utilisation des feux de détresse sont punies respectivement :
- d’une amende forfaitaire de deuxième classe, d’un montant de 35 € lorsqu’il s’agit d’un nom respect de l’article R416-18
- d’une amende forfaitaire de quatrième classe, d’un montant de 135 € lorsqu’il s’agit d’un nom respect de l’article Article R416-19
Même si, sur les véhicules récents, les feux de détresse ne demandent que peu, ou pas d’entretien, comme tous les feux qui équipent une voiture, une moto ou encore un camion, les ampoules des feux clignotants peuvent griller. De plus, des éléments tels que la centrale ou encore le boîtier peuvent également être endommagés. Le conducteur doit donc vérifier régulièrement le bon fonctionnement du système électrique de son véhicule.
{{cta-title-code}}
Le contenu dans cet article présente uniquement un caractère informatif et n’engage pas contractuellement Ornikar (à savoir les entités Marianne Formation SAS et Ornikar Assurances). Cette dernière décline toute responsabilité sur les décisions et conséquences qui pourraient en découler.
adaptée à votre profil de conducteur.
adaptée à votre profil de conducteur.