Comprendre dans quelles circonstances un usager doit utiliser les différents feux qui équipent une automobile fait partie des notions fondamentales qui sont abordées lors des leçons de conduite. Parmi ces notions, l’utilisation des feux de croisement, qui représentent le 2e niveau de phare en termes d’intensité, font l’objet d’une attention toute particulière dans le cadre de l’apprentissage du code de la route comme de la conduite.
À quoi servent les feux de croisement ?
Les feux de croisement, comme leur nom l’indique, doivent être utilisés lorsqu’un conducteur croise un autre véhicule. Généralement, ils sont utilisés soit lorsque la luminosité est réduite soit par la tombée du jour ou l’absence d’éclairage public, soit parce que les conditions météorologiques ne sont pas bonnes (à cause de la pluie, du brouillard et de chutes de neige). Leur utilisation permet aux véhicules d’être visibles des autres usagers, car leur portée est de 30 mètres minimum. Contrairement aux pleins phares, ils n’éblouissement pas les conducteurs circulant en sens inverse. Cette spécificité vient du fait que les feux de croisement éclairent plus loin du côté droit que du côté gauche, justement pour éviter au maximum de gêner les usagers rencontrés sur les routes.
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L’utilisation des feux de croisement en France
Sur l’ensemble du réseau routier français, les feux de croisement, qui sont communément appelés « les codes », doivent être actionnés par les conducteurs dès la nuit tombée.
Aussi, il est essentiel de toujours vérifier leur bon fonctionnement avant d’effectuer un trajet. Dès lors qu’une ampoule semble défectueuse, le propriétaire du véhicule devra procéder à son remplacement. D’ailleurs, il est conseillé de circuler avec une boite d’ampoules de rechange afin d’être toujours en mesure de procéder le plus rapidement possible à cette réparation.
Enfin, même si bon nombre de conducteurs pensent qu’il ne s’agit que d’un dysfonctionnement mineur, circuler avec un seul feu de croisement provoque une gêne auprès des autres conducteurs, notamment sur l’autoroute et peut avoir des conséquences graves.
L’utilisation des feux de croisement en Europe
Contrairement à la France, où l’usage de jour est uniquement conseillé, dans certains pays d’Europe, celui-ci est obligatoire. C’est le cas notamment en Autriche, Bulgarie (durant la période hivernale), Chypre, Croatie, Danemark, Estonie, Finlande, Hongrie, Islande, Italie, Lettonie, Lituanie, Macédoine, Moldavie, Monténégro, Norvège, Pologne, République tchèque, Serbie, Slovénie, Suède ainsi qu’en Suisse (sauf si le véhicule dispose de feux dits « diurnes »).
Évolutions technologiques des feux de croisement
Il y a quelques années, la puissance des ampoules pour les feux de croisement était de 40 watts, mais la législation européenne impose désormais une puissance de 55 watts.
Des évolutions majeures ont été réalisées afin d’équiper les véhicules récents de feux dits « adaptatifs » dont l’intensité et la surface d’éclairage s’adaptent à l’allure ainsi qu’à la position du volant ou encore au degré d’inclinaison du véhicule.
🚦 Consultez la définition complète des feux adaptatifs 🚦
Enfin, la plupart des voitures neuves sont à présent équipées de capteurs de luminosité, qui permettent d’allumer automatiquement les feux de croisement lorsqu’ils détectent une baisse du niveau de la luminosité extérieure.
En France, le fait ne pas utiliser les feux de croisement de son automobile lorsque la visibilité faible est considérée comme une infraction d’après l’article R 416-11 du Code de la route. Cette dernière est sanctionnée par une contravention de 4e classe assortie d’une amende forfaitaire d’un montant de 135 € ainsi que d’un retrait de 4 points. Dans le cas où le conducteur ne disposerait pas d’un solde de point suffisant ou si les forces de police invoquent la gravité de la situation, cela donnera lieu à une suspension de son permis de conduire.
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adaptée à votre profil de conducteur.
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