De plus en plus d’usagers de la route ont déjà entendu parler de vélotaf, mais tous ne savent pas toujours à quelle forme de mobilité spécifique se rapporte ce terme. Le vélotaf correspond à l’adoption par des travailleurs du vélo comme moyen de transport dans le cadre des trajets reliant leur domicile à leur lieu de travail.
Vélotaf : définition
Le terme “vélotaf” est un mot-valise composé par les mots “vélo” et “taf”, lui-même contraction de “travail à faire”. L’utilisation de ce mot-valise désigne donc la pratique du vélo comme moyen de transport permettant à un travailleur de réaliser le trajet entre son lieu de travail depuis son lieu d’habitation.
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Est-ce que le vélotaf est une pratique populaire en France ?
Si lorsque le terme de vélotaf est apparu dans le vocabulaire français, au début des années 2000, le fait de réaliser ses déplacements pendulaires entre son lieu de travail et son lieu de vie en vélo était encore marginal, cette pratique s’est très largement démocratisée depuis 20 ans.
D’après une étude publiée en 2019 par l’Union Sport et Cycles intitulée “le vélo, nouvelle passion des urbains”, 20% des actifs urbains estimaient qu’ils prendraient au moins une fois leur vélo dans l’année pour aller de leur domicile jusqu’à leur lieu de travail. Au total, ce sont près de 2 millions de Français qui utiliseraient régulièrement un vélo pour se rendre sur leur lieu de travail.
Quels sont les avantages du vélotaf ?
Le fait de privilégier la pratique du vélo dans le cadre des déplacements entre les lieux de travail et les lieux d’habitation des conducteurs leur offre de nombreux avantages. Grâce à cette forme de mobilité particulière, les usagers de la route peuvent pratiquer régulièrement une activité physique, ce qui aura un impact positif sur leur santé.
Un autre avantage du vélotaf est lié à la facilité de déplacement de ce type de moyens de transport. Alors que les travailleurs qui réalisent leurs trajets jusqu’à leur lieu de travail en voiture ou grâce aux transports en commun peuvent directement être ralentis dans leurs déplacements par le trafic présent sur leur trajet ou par des ralentissements dus à des incidents extérieurs, le vélo permet de se libérer d’une grande partie de ces contraintes, notamment grâce à la démocratisation des aménagements destinés aux cyclistes comme les sas cyclistes, les pistes cyclables, etc ...
Quelles protections adopter lorsque l’on pratique le vélotaf ?
Pour être parfaitement protégés dans le cadre de leur pratique du vélo, les cyclistes doivent porter sur eux ou doivent faire installer sur leur cycle un certain nombre de dispositifs de protection.
Les équipements de protection obligatoires
S’il est très fortement recommandé aux usagers de la route qui circulent sur un cycle de porter un casque attaché dès lors qu’ils roulent, ils doivent obligatoirement porter sur eux un gilet de haute visibilité homologué lorsqu’ils roulent de nuit, en dehors des agglomérations ainsi que lorsque la visibilité s’avère insuffisante. Le port du casque n’est vraiment obligatoire à vélo que jusqu’à 12 ans, même s’il reste tout particulièrement recommandé quel que soit l’âge de l’usager.
Si les cyclistes, qu’ils soient vélotafeurs ou non, doivent porter sur eux certains dispositifs de protection obligatoires, leurs vélos doivent également emporter certains dispositifs visant à assurer une meilleure protection aux cyclistes. Tous les vélos doivent donc être équipés de deux freins, de catadioptres (des dispositifs rétro réfléchissants) jaunes ou blancs à l’avant du vélo, orange sur les côtés et rouges à l’arrière, ainsi que d’un feu de position jaune ou blanc à l’avant et d’un feu de position rouge à l’arrière. Enfin, tous les vélos doivent également être munis d’une sonnette que le cycliste peut actionner afin d’avertir les usagers qui évoluent autour de lui d’un danger potentiel.
Les protections contre les éléments
Si les vélotafeurs doivent veiller à leur sécurité, ils ne doivent pas oublier également que leurs trajets à vélo doivent les mener jusqu’à leur lieu de travail. En fonction de la distance qui sépare leur logement de l’entreprise où ils travaillent ainsi que de l’effort physique à fournir pour réaliser ce trajet, certains vélotafeurs font le choix de parcourir cette distance dans la tenue qu’ils porteront durant leur journée de travail. Mais malheureusement, l’un des désavantages directement liés à la conduite des cycles tient dans le fait que les usagers se retrouvent directement exposés aux aléas climatiques.
Pour se protéger de la pluie, de la boue ou de la neige et éviter de salir leurs vêtements, il est fortement conseillé aux vélotafeurs de choisir un vélo équipé d’un garde-boue qui déviera les éventuelles éclaboussures. Il est également recommandé de porter des vêtements de protection, comme un sur-pantalon et un imperméable au-dessus de ses vêtements de ville afin d’éviter au maximum les catastrophes.
Peut-on pratiquer le vélotaf avec un vélo électrique ?
Il n’existe évidemment pas de restrictions ou d’obligations concernant la pratique du vélotaf. Qu’il s’agisse de vélos classiques, de VTT, de vélos pliants ou encore de vélos électriques, les usagers peuvent circuler sur le type de vélo qui leur convient le plus selon le type de vélo qu’ils possèdent déjà, ou encore en fonction de la distance qui sépare leur lieu de vie de leur lieu de travail.
Si le vélotafeur estime que la distance entre son domicile et son lieu de travail est importante, alors il peut effectivement acquérir un vélo à assistance électrique afin de rendre sa pratique du vélotaf plus simple et plus agréable.
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adaptée à votre profil de conducteur.
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